Le Vatican et Troy Davis
Rien n'y a fait, l'exécution a eu lieu !
La demande de grâce présentée par Troy Davis, condamné à mort pour le meurtre d'un policier aux Etat-Unis, a été rejetée. Sept témoins à charge sur neuf avaient pourtant renié leurs témoignages !
Le Vatican a lancé un appel pour que Troy Davis, condamné à mort pour le meurtre d'un policier aux Etats-Unis, soit épargné et qu'une nouvelle chance lui soit donnée. "Nous ne pouvons décider si la peine est méritée ou non, mais nous pouvons simplement lancer un appel : nous souhaitons que le système pénitentiaire puisse faire tout son possible pour épargner la vie et viser à la conversion et à la transformation de la personne", a dit le cardinal ghanéen Peter Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix sur Radio Vatican.
"Nous pensons qu'au lieu de supprimer la vie de quelqu'un, même s'il est coupable, si nous réussissons à provoquer un changement de vie, cela peut aider à la réconciliation et à la réintégration dans la société", a-t-il ajouté.
A l'image de cette intervention, juste, légitime, dans un dossier de plus, qui n'était pas concluant, ... l'on aimerait entendre davantage, le Vatican intervenir, comme le faisait volontiers Jean-Paul II, en ces moments de crise mondiale grave, sur le Libéralisme !
"Le Plan de Dieu" !, pour la Terre, qu'a invoqué Benoit XVI en Espagne, devant être principalement accepté et compris, comme étant fondé sur "le libre-arbitre", et surtout pas comme un laisser faire catastrophique et de fait niant la foi, ... qui ne peut avoir comme aboutissement, que celui de placer des "chrétiens" dans une attente sans fin, injuste et de fait complice des système ! N'est-ce pas pour cela justement et à cause de cette volonté de "libre-arbitre", que son fils Jésus, a été sacrifié ?
Rappelons tout de même les paroles de Benoit XVI en Espagne : "La crise économique actuelle confirme ce qui est déjà apparu dans la grande crise précédente, à savoir que la dimension éthique n'est pas une chose extérieure aux problèmes économiques mais une dimension interne et fondamentale. L'économie ne fonctionne pas seulement par une autorégulation de marché mais elle a besoin d'une raison éthique pour fonctionner pour l'homme. Ici apparaît à nouveau ce que Jean-Paul II avait déjà dit dans sa première encyclique sociale : l'homme doit être au centre de l'économie et l'économie ne doit pas se mesurer en fonction d’un plus grand profit mais en fonction du bien commun."
Qu'il en soit ainsi.
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