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Accueil du site > Tribune Libre > Le ventre noir de l’intégration

Le ventre noir de l’intégration

Faut vous dire que j’occupe un tout petit studio à mezzanine à Nantes, dans le centre ville, avec un lit tout là-haut au plafond… détail important, vous le verrez tout à l’heure. Une vraie cabine de bateau, ce studio. J’aime bien. C’est mon lieu de travail ; et c’est aussi là que je dors quand je ne dors pas ailleurs. Donc ce jour-là je travaillais, c’est à dire que je rêvassais devant ma feuille blanche. Puis distraitement je baisse les yeux.

Et qu’est-ce que je vois, là, sur le carrelage, en plein milieu, bien en évidence ? Un cafard. Une de ces blattes bien noire, bien épaisse et dodue, de la taille d’un pouce, et toute luisante. Six ans que j’habite dans cet immeuble, et jamais vu ça. Je n’en revenais pas. J’ai mis un sacré temps à reprendre mes esprits et à me lever. Tranquille, le cafard. Sous les cocotiers, en train de prendre le frais sur mon carrelage, les doigts de pied en éventail. Je lève la jambe, bouge pas, à peine un cil, un balancement paresseux, puis net j’écrase la chose. De la purée noire. On m’a dit après qu’il ne fallait surtout pas faire ça, vu que toute cette gelée qui s’étale et s’incruste c’est des œufs, des œufs qui donneront immanquablement corps à d’autres cafards. La preuve c’est que j’ai eu droit à une vague le lendemain, encore plus noire, plus vorace, plus épaisse et luisante. Voyant ça, je bondis, créant comme un mouvement de panique, et crac ! Ma semelle réduit tout en bouillie. Une bouillie noire. Encore des œufs sans doute. Deux jours après, je me trouvais encore à l’autre bout qu’ils se mettaient déjà à cavaler comme des puces. Ca sautillait dans tous les sens. Je les ai quand même eus jusqu’au dernier. Aplatis, raide morts.

Les jours suivants, j’ai dû sérieusement augmenter ma vitesse d’exécution pour ne pas me faire déborder. Ca commençait à devenir épuisant. T’en élimines dix il en revient cent, encore plus luisants, plus rapides. Devaient se passer le mot, de génération en génération ; même morts ils arrivaient à communiquer avec les vivants. Mais faut rester rationnel ; l’explication c’est que ce sont les œufs qui recevaient l’information des parents au moment de mes contre-attaques. Donc ils s’adaptaient. Ainsi ils s’adaptaient à la nouvelle donne. C’a été comme une révélation. Leur adaptation à la situation me causait de sérieux problèmes, me mettait en tout cas en difficulté. Du coup, mon petit studio a été bientôt envahi par un essaim de cafards, littéralement pris d’assaut. Une armée. Il y en avait partout, et sur le sol, entre mes livres, mes manuscrits, mon papier toilette. Du velours. Ca grouillait.

Je n’ai pas demandé mon reste ; j’ai attrapé mes affaires, tout ce dont j’avais besoin pour écrire, la brosse à dents, la bouffe, et je me suis réfugié là-haut, dans mon lit. Se croyaient chez eux. En faisaient leur terrain de jeu. Je les entendais crisser, crier, bâfrer, et la nuit, puis sautiller non loin de moi, plus bas. S’en donnaient à cœur joie. L’embêtant c’est qu’il fallait quand même que je descende pour faire mes besoins. Je me suis finalement laissé glisser jusqu’à la cuvette. Une cuvette grondante, fascinante et d’un noir voluptueux. J’ai eu beau donner de grands coups, tiré la chasse d’eau, il en revenait, toujours plus hargneux, plus entêtants. Je me suis dépêché de balancer mes commissions. Mais les cafards c’est comme des ombres maléfiques, ça rampe et ça s’insinue par tous les orifices. Pas étonnant qu’une fois remonté dans mon lit, je me suis mis à tousser, puis à cracher. Comme du jus de chique. En fait, des œufs de cafard. Et on sait ce que c’est que des œufs de cafard. Des milliers de bons gros cafards à venir. Et ça n’a pas tardé.

Le premier, je me rappelle, une nuit j’allume, à quelques centimètres de moi, là, la queue en avant, à se faire les dents sur mon oreiller. Le bond que j’ai fait. Mais c’était trop tard. Les autres n’ont pas mis longtemps à rappliquer. Une véritable marée. Et plus moyen de m’amuser à les écraser. Trop nombreux, trop rapides. Et puis t’en écrases un, ça fait des œufs automatiquement et t’en as bientôt des milliers autour de toi, encore plus adaptés, plus agressifs, plus voraces.

Le truc c’est de remonter à la source. Tout est là, et c’est là qu’il faut les coincer, les éradiquer. Ca c’est efficace. Tu les écrabouilles à la source et tu as la paix. Faut pas faire dans le superficiel, à coups de charters, de tracasseries, d’index, de balayettes ou de mesurettes. Non, faut aller direct à la source. Et là tu peux être sûr que ça dérègle toute la chaîne. Les œufs faut surtout pas y toucher, ça sert à rien ; tu peux pas grand-chose, tu peux jamais écraser tous les œufs ; et il y a du Moïse dans chaque œuf, suffit qu’il en reste un dans une rainure pour que ça fasse des milliers dans la foulée, encore plus délirants, plus gourmands, plus revendicatifs. C’est que ça pond à une vitesse incroyable, ça se reproduit comme des objets manufacturés, et ça veut toujours ramper plus haut et plus loin que leur noirceur. Non, la solution c’est vraiment la source, l’origine. Et là tu touches à l’identité, parce que c’est ça leur identité : l’origine. A partir de là ils perdent la boule, leur langage, ne savent plus leur nom, où ils en sont, d’où ils viennent, où ils vont. Plus de commencement, plus d’histoire, plus de perspective hégélienne, rien. Complètement tourneboulés, sans repères, errant comme des âmes en peine, puis finissant par disparaître comme une racine morte. Radical.

Donc c’est juste après avoir compris ça que j’ai téléphoné au service d’hygiène spécialisé dans la lutte contre l’intrusion des cafards. C’est des pros comme on n’en fait plus, et sacrément motivés ; les cafards c’est leur affaire, et depuis des lustres. Ils se sont amenés harnachés jusqu’aux yeux, avec du matériel de dernier cri. Ils n’ont pas mis longtemps à localiser la source, le nid. Ils se sont penchés dessus, puis ils ont lâché leurs bombes asphyxiantes. Fallait voir ça. Ca se bousculait, ça gigotait et ça tombait comme des fruits mûrs. A coups de pelle et de sacs poubelle le sol a été nettoyé. Je suis redescendu de mon lit. Il y en avait bien encore ici et là qui se traînaient, comme en exil, hagards, mais c’était les derniers soubresauts d’une civilisation à l’agonie, appelée à disparaître.

Je n’ai pas touché ; je les ai regardés se débattre, sur le dos ou sur une patte, luttant en vain contre une mort certaine. C’est vraiment là que j’ai compris que le problème c’est l’adaptation. Et en l’occurrence la capacité des cafards à s’adapter, en fin de compte à s’intégrer. Et que la solution, c’est l’étouffement, et l’étouffement à la racine. A l’origine même. Et je peux vous dire que depuis ce traitement j’ai pas revu un cafard traîner dans les parages.

 

Marcel Zang

 

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41 réactions à cet article    


  • Gollum Gollum 2 septembre 2010 10:10

    Cafard ? Photographié chez vous ? 


    C’est une cigale votre cafard....  smiley



    • Zang Zang 2 septembre 2010 11:06

      « Ceci n’est pas une pipe »... mais une illustration de l’entier du texte - qui ne parle pas seulement des « cafards ». Et puis une cigale ça vole et ça émet des sons. Icare aussi, quand on le tire par les cheveux. Voilà !


    • JJ il muratore JJ il muratore 2 septembre 2010 10:16

      @Marcel Zang. Joli texte... et belle métaphore.
      Dommage que l’illustration présente une cigale (je suis du Midi !)
      Cordialement.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 2 septembre 2010 11:01

        Bonjour, ouais, un cafard c’est une cigale qui porte une burka et les karchériser à la source c’est aller balancer des bombes à l’uranium appauvri enrichi à l’agent orange sur leur terre sumérienne, la source de toute civilisation, puis bruler leur sang dans nos chaudières et trafiquer leur code génétique jusqu’à ce que leurs enfants poussent sans pattes, ouais !


        • JJ il muratore JJ il muratore 2 septembre 2010 13:44

          @ Lisa Sion 2. Bonjour, c’est pas pour chercher la petite bête (héhé !) mais « Sumer, la source de toute civilisation... » c’est faire peu de cas de quelques autres au moins aussi anciennes et aussi brillantes non ? comme la Chine ou la vallée de l’Indus. Bon il y en a bien d’autres mais je ne voudrais risquer de dévaloriser la vôtre, ça n’est pas mon but, loin de là.
          Joli le texte de notre ami non ?


        • LE CHAT LE CHAT 2 septembre 2010 11:44

          sont coriaces les bestioles , 300 millions d’années que ça grouille !  smiley


          • slipenfer 2 septembre 2010 17:00

            Les blattes vivant dans les appartements sont des insectes grégaires.
            Les blattes vivent en petits groupes de type familial. Ces groupes se composent d’individus
            du même âge et « probablement nés de la même mère ». Dans les habitations,
            ces groupes se rassemblent pour former des grandes communautés de plusieurs
            centaines ou même de milliers d’individus.

            elle sont toutes maintenant sur fescbok !


            • Traroth Traroth 2 septembre 2010 17:31

              Un article sur un gars qui a des cafards chez lui ? Mais qui a bien pu voter pour la publication d’un truc à ce point sans intérêt ?


              • Traroth Traroth 2 septembre 2010 17:33

                Ou alors, c’est un article qui veut insinuer autre chose, mais je n’oserais pas le prétendre. L’insinuation est une arme de lâche, de gens qui veulent pouvoir dire quelque chose sans risquer d’être contredit. Des gens qui ont tort, tout simplement.

                Ce n’est certainement pas le cas de l’auteur, n’est-ce pas ?


              • Castor 2 septembre 2010 18:21

                Y’en a bien qui commentent au premier degré, hein ?

                Non, la seule chose que je regrette, c’est l’apparente contradiction entre le message induit et l’histoire racontée.
                Il manque une chute en forme de morale pour rétablir le truc, non ?

              • Traroth Traroth 2 septembre 2010 18:45

                Impossible de répondre à autre chose qu’à du premier degré, donc je refuse d’y voir autre chose.


              • JJ il muratore JJ il muratore 3 septembre 2010 16:34

                @Traroth. Le temps étant élastique j’en profite pour le dépenser.
                Cher Mr Traroth vous devriez lire ’l’Enfer de Dante’ ou bien F. Kafka, ou bien V. Hugo et plusieurs centaines d’autres auteurs qui ont écrit plein de trucs imbitabes pour vous ; ce qui est dommage. Vous savez l’Art du dessin n’est pas réduit au dessin Industriel, en écriture c’est kif kif.
                Bref je vous encourage à sortir du Code Civil et autres Modes d’Emplois qui doivent faire vos délices et surtout à sortir d’une vision de l’écriture qui ne peut être que celle d’un ’privé de dessert’ alors vous vous régalerez.
                Bien à vous.


              • armand 2 septembre 2010 18:12

                j’ai la pénible impression que cet article a été voté au premier degrès dommage


                • La Parole Argentée Bonnie Parker 2 septembre 2010 20:40

                  Pourquoi c’était de l’humour ??? smiley

                  En parlant d’appartement, moi, j’ai un gros problèmeuh de jardinage qui me taraude. Comme je vois qu’il y a des experts en insecte sur ce site, je demande des conseils smiley J’ai découvert dans mes plantations de patates une colonie de doryphore. Pas que je n’aime pas le bio : je suis très tolérante envers ces petites bêtes, du moment qu’elles ne détruisent pas mes patates. Comment que je fais pour débarrasser mes petites plantations de ces vilains destructeurs ? smiley


                • brieli67 2 septembre 2010 23:53

                  Contre doryphore ( cf l’avatar du confrère Docdory) et les - ceusses qui rampent-

                  Du jus de chique 
                  ou extraire des mégots avec huile plus alcool fort plus qqs gouttes de produit vaisselle  la nicotine.

                  Puis vous emprunter selon/selon petit ou grand modèle de chez Mémé Liliane,
                  c’est conseillé de passer la sauce au chinois avant de pulvériser.

                  NICOTINE KILLS


                • Noor Noor 2 septembre 2010 20:42

                  J ai la meme impression que vous Armand
                  je ne comprend pas comment cet article a pu être publié c’est vraiment immonde ! 
                  j aimerai pas me retrouver devant ce type , ce zang fait froid dans le dos


                  • Salsabil 2 septembre 2010 21:00

                    Votre article est abject !

                    On ne peut plus abject !

                    Je t’invite sombre désespérance, vide intersidéral, amenuisement absolu de toute intelligence, lie de la nature humaine, à ce que nous nous rencontrions toi et moi, et d’autres...

                    Mais tu dois avoir peur, n’est-ce pas ?

                    D’attraper des maladies, de te faire envahir, voire bouffer (ben, voyons !), de disparaître, d’être l’infini, pour les siècles et les siècles, de la dégénérescence, d’être petit et de rester petit...

                    Parce que le Roi des Cafards, c’est Toi, non ? smiley

                    @ Agoravox, et toute son équipe,

                    COMMENT ? Comment avez-vous pu laisser passer un tel message de haine ?

                    COMMENT ????????????? smiley smiley smiley


                    • Salsabil 2 septembre 2010 21:06

                      Et,

                      Pour la bonne cause, Marcel Zang, je t’emmerde ;

                      Allègrement, avec joie et enthousiasme et je vais, autant que cela me sera possible, faire en sorte que ta prose ou tes rimes périssent aussi vite qu’elles auront éclos !!!

                      Ici, et partout, où elles oseront montrer le bout de leur nez !

                      Et si jamais tes vers, (hmm hmmm), n’ont pas été compris à leur juste titre, puisque la question demeure, il t’est donné un temps de réponse court, mais efficace !

                      Sers t’en !


                      • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 2 septembre 2010 21:10

                        Mais enfin, c’est évident : encore un célinien blafard qui retient son vocable, à la pêche au xénophobe un brin cultivé. Un djeun vieillissant mal dans ses lettres et qui se la joue bravache.
                        Il a toute sa place sur AV.
                        Quant aux abjections, Gül, il y en a souvent de belles, en silence smiley



                      • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 2 septembre 2010 21:32

                        Entre l’article minable de Libération et sa mal-digéritude psychanalytique de la notion de l’Autre voire mal-comprentitude philosophique de la notion d’insécurité existentielle après « la mort de Dieu », votre auto-repliement et cet essai foireux sur les cafards, que faudrait-il entendre ? (J’ai peu de temps et n’ai pas vocation aux soins, donc si vous pouviez être concis ce serait mieux, car qui se conçoit bien s’énonce tout pareil, c’pas ?)


                      • Zang Zang 2 septembre 2010 21:33

                        Ouais... petit poney... ouais : http://www.fdesouche.com/130958-lib...


                      • Zang Zang 2 septembre 2010 21:35

                        @Salsabil : Ouais... petit poney : http://www.fdesouche.com/130958-lib...


                      • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 2 septembre 2010 21:36

                        Bien, bien.
                        Bon.
                        Hum.
                        Petit poney tournez manège deux fois, d’accord. Queue du Mickey ? Maizencore ?


                      • Salsabil 2 septembre 2010 21:39

                        Et comme je ne suis pas xénophobe....,

                        Ni cultivée, n’est-ce pas ? smiley smiley

                        Ca me laisse une capacité de réaction dont je loue je ne sais pas qui, mais je le loue... smiley

                        Je ne lis pas tout, Cosmic, loin de là, pour tout un tas de raisons diverses.

                        Mais quand je vois, et que cela agresse profondément mon appréhension du monde, jamais je n’hésiterais à bondir toutes griffes dehors.

                        Cet article est absolument scandaleux, quel que soit le prisme par lequel cette métaphore grandiloquente ait été appréhendée.

                        Je suppose que c’est le but : laisser une forme de doute quant à l’interprétation pour attraper un maximum de loustics !?!

                        En attendant, et pour la pointe d’humour, nécessaire quand tout devient à ce point graveleux :

                        Baygon jaune, Baygon vert... Et hop !!! A la trappe la vermine !


                      • Katinka 2 septembre 2010 22:19

                        La CHOSMIC

                        Tournez manège......

                        Cherche âne pour bourriche CHOSMIC... tout petit âne !


                      • Salsabil 2 septembre 2010 21:41

                        Ho !

                        Il se replie tout seul !!! smiley

                        Le con !!! smiley smiley


                        • Zang Zang 2 septembre 2010 21:48

                          @ Salsabil : « Même un pendule en panne donne l’heure juste deux fois fois par jour » (proverbe chinois). Vous m’êtes adorable !...hé ! hé !


                        • Katinka 2 septembre 2010 22:21

                          ZANG
                          Même un pendule en panne donne l’heure juste deux fois fois par jour"

                          Mais chinois, jamais à l’heure !

                          Comprendo CONFUCUIS !


                        • Salsabil 2 septembre 2010 21:48

                          Dis-moi, heu.. J’ai oublié...enfin, l’auteur...,

                          Oui, je suis française de souche, il faut que je m’en excuse ????

                          En attendant, triple buse, je suis mariée à un étranger, et ne fais preuve d’aucune xénophobie, ok ?

                          Alors tes sous-entendus merdiques (c’est le terme), et bien tu te les carres très exactement là d’où ils viennent et où ils sont censés rester ! smiley



                          • Salsabil 2 septembre 2010 22:34

                            Zang,

                            En conséquence de votre manière de répondre à vos contradicteurs (vous verrez plus bas que je vous laisse, à mes dépens, le bénéfice du doute....), auriez-vous, par hasard, et la question est sincère, quelque rapport avec Alain Julles ??


                          • Salsabil 2 septembre 2010 22:26

                            Etant donnés les moinssages, auxquels je ne fais habituellement pas attention, et mon doute sur ma bonne compréhension de cet « article », quel qu’un pourrait-il me dire si j’en ai saisi convenablement le sens ?

                            Ben oui, ça a l’air idiot, mais dans la métaphore, il subsiste forcément une question.

                            Ce que j’ai lu et interprété ici, me faire sortir de mes gonds tant je le lis comme un discours profondément abject.

                            Maintenant, y aurait-il un second degré que je n’aurais su voir, mais qui de toute manière, quelle que soit la population concernée, le développement reste tout aussi abject.

                            A moins qu’il n’y ait une autre forme de second degré, qui fustigerait justement des réactions d’ordre primaire, que l’on ne peut que rejeter d’un revers de main ?

                            Bref,

                            Dans le doute, je me pose en « tarte » (oui ! d’accord, blonde si vous y tenez !), mais quelques uns pourraient-ils donner un avis absolument déterminé sur ce texte qui moi me paraît parfaitement infâme ?


                            • Zang Zang 2 septembre 2010 22:54

                              @Salsabil : Qui ?... Avec deux ailes... Oui, nous avons sensiblement le même taux de mélanine. Voilà répondu, comme vous êtes une souris profondément chic et gentille (sincèrement), qui rue parfois dans le coton ; en retour, vous n’aurez certainement pas manqué de noter que je vous ai accordé beaucoup de mon temps, en retour. Pas très courant de ma part. Bonne soirée, petite tigresse !


                            • Salsabil 2 septembre 2010 23:05

                              A force de foncer dans le coton, on finit par en comprendre la trame et à s’en défaire...

                              Pour votre gouverne, je ne suis pas une souris mais un vieux rat de laboratoire, mais votre « chic et gentille » fut charmant.

                              Quant à votre disponibilité, a priori peu commune à mon égard (Hou ! smiley), permettez-moi de vous suggérer de faire preuve d’un brin plus de générosité. Jusqu’à présent, c’est à mon goût très « petit joueur » ! smiley

                              Bref, j’ai un ertzatz de réponse, c’est déjà ça !


                            • Zang Zang 2 septembre 2010 23:11

                              @Salsabil : Et ça ? C’est petit joueur ? LA_TRAVERSEE


                            • Salsabil 2 septembre 2010 23:25

                              @ Zang,

                               C’est très beau.

                              C’est aussi terriblement cruel et violent.

                              C’est le sort de tous les Hommes selon l’endroit où ils se trouvent ou bien celui où ils se placent....

                              Et, non, ceci, n’est pas « petit joueur ».


                            • brieli67 3 septembre 2010 00:27

                              ben allons voir/savoir : premier ou second degré ?

                              Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie
                              De les écraser,

                              Pour peu qu’on leur jette un oeil moins superbe,
                              Tout bas, loin du jour,
                              La vilaine bête et la mauvaise herbe
                              Murmurent : Amour !


                              J’aime l’araignée V.Hugo


                              • Salsabil 3 septembre 2010 00:46

                                Un commencement de réponse au questionnement, Briéli ?

                                Merci de t’y coller, il n’y avait pas pléthore de candidats jusqu’à présent.... smiley


                              • JJ il muratore JJ il muratore 3 septembre 2010 09:26

                                @Salsabili. Quart de tour se fait de la bile...et le fiel n’aime pas le doute...il préfère la VITESSE quand la plume d’un doute léger effleure son coeur le tigre se change en colombe. 
                                Savez-vous Salsabili que la colombe n’a pas de bile ? C’est sans doute (sic) pour cela que la colombe est un symbole de la Paix !
                                Ouf on l’a échappé belle non ?


                              • Katinka 3 septembre 2010 00:41

                                Tiens !

                                Le vin blanc juste verre avec vert et tout en longueur  ?

                                Il se nomme pas Sampa comme précisait Chelon mais Sympa.

                                Viens KIKI BRI sans petit E. ?

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