Le voile islamiste est-il l’équivalent du serre-tête ?
Le voile islamiste est-il l’équivalent du serre-tête ?
Samedi 2 mars, Aurélien Taché était l’invité de l’émission C l’hebdo, sur France 5,face à Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste de Charlie Hebdo. Interrogé sur la question du port du voile par des jeunes filles, le député LaRem du Val-dOise s’est alors lancé dans une étonnante comparaison. « Vous me posez cette question pour une jeune fille de 12 ans qui porterait le voile et donc qui serait élevée dans une famille musulmane, est-ce que vous me poserez la question sur une famille catholique et une jeune fille à qui on met un serre-tête ? Bien sûr que non », a-t-il ainsi déclaré.
Le problème c’est que jusqu’à une date récente l’immense majorité des fillettes musulmanes n’étaient pas obligées de porter l’uniforme islamiste
Ceux qui banalisent le port du voile banalisent un objet politique, une création de l’islamisme, projet politique totalitaire qui a pour objectif un Etat religieux. L’islamisme peut choisir des voies politiques ou des voies terroristes mais il s’agit du même objectif.
Ne parlons pas de voile islamique, c’est à dire musulman mais bien de voile islamiste , Zineb l’ a magistralement démontré face au bobo dit progressiste de sciences po
Clément Viktorovitch@clemovitch
Le débat commence par le #burkini, glisse sur le #voile, fait un petit détour par la #polygamie et débouche sur le #terrorisme. Stupéfiante succession d'amalgames. Immense lassitude.
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L’histoire nous démontre que Viktorovitch se trompe, de nombreuses musulmanes n’ont jamais porté cet instrument de domination. Les tenues traditionnelles, les tenues de fêtes n’ont rien de commun avec ces vêtements de Belphégor
Pour de nombreux musulmans le port du voile n’a rien à voir avec le dogme et le Coran http://www.asma-lamrabet.com/articles/le-voile-dit-islamique-une-relecture-des-concepts/
Il s’agit d’une création historique de l’école hanbaliste forte dans le golfe et portée par l’argent du pétrole. Le hanbalisme qui est le socle du traditionalisme, est l’école la plus conservatrice de l’islam sunnite. Il est aujourd’hui représenté essentiellement en Arabie saoudite, où il a été à la source du wahhabisme.
L’essor du voile islamique constitue un phénomène historique d’ampleur planétaire et représente ainsi une ligne de front universelle, sa propagation est inséparable de la diffusion de l’islamisme dans les pays musulmans.
Tout commence avec la révolution iranienne de 1979. Elle parle ensuite de l’Algérie de son enfance, lorsqu’aucune femme, jeune ou vieille, dans sa famille ne portait de voile. Jusqu’aux années 1990 lorsque la terreur du GIA ne change radicalement le pays.
Jeannette Bougrab ne dénie certes pas le droit à celles qui le souhaitent de porter le voile, même si c’est le plus souvent par souci d’affirmation identitaire.
« Qu’une femme adulte en France ou dans tout autre État de droit veuille le porter, c’est son affaire, et je m’y résous. (…) Mais le voile ne fait pas que charrier le spectre d’un multiculturalisme bidon qui porte atteinte à la liberté et à l’égalité sous couvert de respect des différences. » Pour elle, le voile « est le signe éminent d’une volonté de conquête hégémonique ».
L’ancienne ministre ne s’adresse pas uniquement à celles qui ont choisi de porter le voile. Elle vise aussi et surtout la gauche et son aveuglement non dénué d’arrière-pensées électoralistes. « La gauche bobo ayant abandonné les classes populaires, elle croit pouvoir trouver un peuple de substitution dans l’Oumma. Et tant pis si le prix de cette alliance est la consécration du hijab. »
Elle s’en prend aussi à ces néo-féministes « qui se complaisent à disserter de manière abstraite de l’émancipation », oubliant qu’ailleurs dans le monde « des femmes souffrent dans leur être et dans leur chair d’oppressions réelles ».
Défendre le voile islamiste c’est défendre un projet politique contraire à la démocratie !
Taché n’est pas à son tremier coup d’essai :
Rares dans la majorité sont ceux comme Agnes Thill et Aurore Bergé, condamnent ces propos. Macron est malheureusement très très ambigue. Ses déclarations à Pessac ont apporté de l’eau au très islamiste CCIF
Pire Macron s’appuie sur l’islam turc des organisations proches des frères musulmans
Il est urgent de protéger les musulmans de ces vecteurs de la contagion islamiste !
Des personnalités telles que Thomas Guénolé, membre de La France insoumise, l’avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande et ancien responsable du comité d’éthique de La République en marche durant la campagne de 2017, ou encore l’humoriste Yassine Belattar, nommé par Emmanuel Macron au sein du Conseil présidentiel des villes, minimisent sur Twitter la portée de l’agression et mettent en cause certaines des positions d’Alain Finkielkraut, « apologue du conflit ».
« Écœuré comme prévu le discours de Finkielkraut ce matin sur LCI passé de victime à accusateur des banlieues… ça va être une longue semaine », a tweeté Yassine Belattar. S’attirant aussi sec cette réponse moqueuse de Gilles-William Goldnadel : « Avec la meilleure volonté du monde, il était difficile de demander à Finky, rien que pour vous faire plaisir, de décrire son agresseur avec une petite moustache à la Hitler si celui-ci portait une barbe plus réglementaire. »
Les idiots utiles de la macronie et de la mélenchonie laissent les frères musulmans et les islamo gauchistes en toute impunité…
« Est ce qu’il y a encore un enfant juif dans une école publique de Seine-Saint-Denis ? » questionnait le 13 février, à l’antenne de France info, le député (LR) Éric Ciotti, évoquant « des rapports » documentant une fuite des élèves de confession juives « chassés » par l’antisémitisme ?
Qu’en est-il ? De rapports, « il n’y en a pas ou en tout cas je ne vois pas à quoi il fait référence, recadre le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Pour autant, « le phénomène existe bel et bien, et pas depuis hier matin, confie-t-il au Parisien. Il a abouti à ce que beaucoup d’enfants juifs ont quitté l’école publique. »
Que fait Blanquer ? Que devient l’école de la République ?
Sur le terrain, le constat est partagé par les enseignants,
Causeur :
« C’est triste à dire mais… heureusement qu’Alain Finkielkraut a été agressé.
Et heureusement que deux caméras se trouvaient là : celle de Charles Baudry et de Yahoo Actualités, d’après Libé.
Sinon quoi ?
Sinon, nous étions bons pour subir encore longtemps des refrains mi-faux mi-flous sur « l’antisémitisme aujourd’hui en France ».
Du bout des lèvres
Coïncidence, cette agression verbale violente a eu lieu juste après une succession d’actes antisémites allant de la profanation des lieux de mémoires (les arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi ont été coupés) à l’agression physique d’un enfant (le petit garçon de 8 ans à Sarcelles) et la publication des chiffres de l’antisémitisme : une hausse de 74% a été enregistrée par rapport à l’année dernière.
Mais justement, dans cette atmosphère, il était assez fascinant de voir comme le discours journalistique s’employait à rabattre les soupçons vers « l’extrême droite » et à reconstruire le portait robot fantasmatique de l’aryen blond : çà et là, on nous rappelait qu’ »il y a une tradition de l’antisémitisme en France » dans laquelle on mélange tranquillement un certain antijudaïsme chrétien et les avatars hexagonaux de l’antisémitisme national-socialiste ; sur France 24, on nous disait que l’antisémitisme d’aujourd’hui « amalgame des traditions ». Certes, on évoquait un peu partout l’existence d’un « antisémitisme d’extrême gauche ». Une concession a minima.
Edouard Philippe mentionnait, il y a deux semaines, l’existence d’une « nouvelle forme d’antisémitisme ». L’expression allait faire florès ; on s’interrogeait : « Existe-t-il une nouvelle forme d’antisémitisme ? » Mais cette question a bien peu de sens et l’expression du premier ministre plaît justement parce qu’elle est elliptique et même euphémistique. On a l’impression que l’on parle de la résurgence d’un phénomène ancien, qui reviendrait sous une « nouvelle forme ». Ou d’une permanence qui muterait seulement par sa forme, alors que c’est bien sa nature et son contenu qui sont en cause. En tout cas, on est prié de croire qu’on a affaire à une réalité qu’on ne sait pas, ou pas encore, nommer.
Certes, on parlait de « l’antisémitisme dans les quartiers » mais dans tous les débats que j’ai pu entendre, en tout ou parties, ce thème n’était jamais assumé par les journalistes, toujours par des intervenants invités. Ce procédé me paraît souvent symptomatique de ces situations dans lesquelles on aurait tort de prétendre qu’on ne nous dit pas la vérité, mais où, pourtant, nous avons l’impression que nous ne sommes pas tout à fait autorisés à la penser. C’est une chose, en effet, de laisser dire qu’il existe dans notre pays un antisémitisme musulman, c’en est une autre de l’affirmer. »
Que faire ? Combattre et interdire toutes les associations proches des idéologues de l’islamofascisme !,
Mohamed Louizi, dénonce les agissements des Frères musulmans mais il n’est pas écouté.
Il a décrypté, sur son site Ecrire sans censure, le positionnement de la mouvance islamiste face aux « gilets jaunes C’est fin novembre, début septembre que les frères musulmans se sont infiltrés, eux et leurs alliés black bloc, c’est à partir de là que les violences ont explosé.
Encore plus grave, le pouvoir politique prend les musulmans en otages en reconnaissant pour interlocuteurs des proches des frères musulmans et d’Erdogan
Oh ces derniers ne poussent pas directement à l’antisémitisme mais leur intégrisme prépare le terreau.
Le lampiste de Mulhouse va prendre cher mais ceux qui l’ont empoisonné sont honorés au plus haut sommet de la Macronie :
le blog de Mohamed Louizi est un véritable réquisitoire contre la pénétration des frères musulmans et la duplicité de nos politiques :
« Musulmans de France : un destin à construire, enjeux et défis »[5] est le thème qui résonnera le dimanche 10 février 2019 dans un amphithéâtre du majestueux Lille Grand Palais[6]. Ce dernier est géré par la société anonyme d’économie mixte SAEM LGPdont le Conseil d’administration est présidé par Jacques Richir, ex-membre du Modem de François Bayrou[9], 4èmeadjoint au maire de Martine Aubry, délégué à la présidence du Conseil de quartier de Lille-Sud[10], là où Amar Lasfar tient d’une main de fer son QG islamiste, endoctrine ses troupes et prépare la relève, l’avenir, le destin, dans un établissement privé, le Lycée Averroès, toujours financé par l’Etat français dans le cadre d’un contrat d’association signé en 2008.
Lors de la cérémonie de remise des diplômes, au titre de la promotion 2016, Jacques Richir, la « caution centriste » de la majorité socialiste à Lille, présent ce soir-là à côté du Frère musulman Amar Lasfar, avait exprimé « au nom du Conseil Municipal [de Lille] sa joie et sa fierté »[11]. Car, disait-il, « le lycée Averroès est un modèle »[12]. Jacques Richir devrait mettre un peu d’eau de Zamzam dans son vin et s’inspirer peut-être du jugement du TGI de Nanterre qui n’est absolument pas de son avis. Tous les articles[13] démontrant le caractère islamiste du Lycée Averroès ont été validés par la Justice[14]. Amar Lasfar[15], condamné[16].
On le sait, Amar Lasfar ne peut plus, pour remplir les salles, compter sur les prestations tartuffières de Tariq Ramadan. Les raisons sont évidentes, inutile de faire un dessin. Se sentant observé, il ne peut (presque) plus inviter comme avant des internationaux sulfureux, hommes, dont la responsabilité jihadiste est plus qu’établie notamment en Syrie. Pour mémoire, en 2012, l’UOIF (rebaptisée « Musulmans de France »), que préside Amar Lasfar, avait tenté, très peu de temps après les attentats de Toulouse, d’inviter notamment le prédicateur islamiste égyptien Safwat Hegazi (صفوت حجازي), qui avait déclaré auparavant : « Oui, je suis antisémite. Si ce ne sont pas les dirigeants arabes, nous devrons dévorer les juifs avec nos dents.L’Etat était intervenu à temps pour lui interdire l’accès en France. »
Mohamed louizi rappelle la proximité de l’ancien maire du Havre avec les Frères :
Le Frère musulman Mohamed el-Bachir Abdellaoui avait signé un « protocole de jumelage » entre sa commune et la ville du Havre. Son homologue français s’appelait … Edouard Philippe
Mais plus encore se pose la présence à la tête du Conseil Français du culte musulman d’Ahmet Ogras
En effet, encore faut-il le rappeler, Ahmet Ogras est un très proche du parti frérosalafiste turc l’AKP : le parti d’Erdogan. Son beau-frère et sa belle-sœur sont des conseillers d’Erdogan au palais présidentiel. Il serait même « the contact person » de l’AKP en France (2). Jean-Marie Guénois a raison d’alerter, dans cet article, contre l’instrumentalisation de ladite « islamophobie », par les islamistes, pour « normaliser un islam rigoriste en France ». Toutefois, il aurait dû préciser aussi que le le CFCM — largement noyauté par les agents de l’islam politique et les missionnaires de l’islam consulaire et qui avait porté plainte contre Charlie Hebdo — s’inscrit dans la même logique victimaire que le CCIF. Pour ne prendre que le cas du turc Ahmet Ogras, il n’est pas inutile de rappeler que ce dernier a fait cause commune, dans un passé très récent, avec des figures du CCIF et des organisations notoirement fréristes pour « mieux lutter contre l’islamophobie », à en croire le site de la chaine publique turque TRT
Il se définit lui-même comme le « Macron des musulmans ». À 46 ans, le Franco-Turc Ahmet Ogras prend samedi la tête du Conseil français du culte musulman (CFCM), jusque-là toujours piloté par des Maghrébins. Et c’est peu dire que l’homme est attendu au tournant, tant ses liens avec l’AKP, le Parti de la justice et du développement, au pouvoir en Turquie depuis 2002 et avec l’entourage, à Ankara, du président Recep Tayyip Erdogan posent question, tout comme son manque d’expérience théologique.
Une première pour l’islam turc. La prise de fonction d’Ahmet Ogras, ingénieur devenu gérant d’une agence de voyages à Paris, n’est pas une surprise. Depuis 2013, l’association qui a vocation à représenter les musulmans de France auprès de l’État a changé ses statuts, instaurant une présidence tournante tous les deux ans. Après la grande mosquée de Paris, liée à l’Algérie, et le Rassemblement des musulmans de France (RMF), proche du Maroc, c’est donc au tour du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), qui fédère 250 des 2.500 mosquées et salles de prière françaises, de manœuvrer. Ce qui n’est pas sans causer un certain malaise, alors que le pouvoir turc est accusé de dérive autoritaire voire islamiste.
Ingénieur de formation, Ahmet Ogras a participé au milieu des années 2000 à la fondation de l’Union des démocrates turcs européens (UDTE), proche de l’AKP, bien que l’intéressé réfute tout lien direct avec le parti au pouvoir en Turquie depuis 2002. « Seulement des liens d’amitié et une reconnaissance mutuelle avec Erdogan », jure-t-il auprès de La Croix. À ses yeux, ce dernier est d’ailleurs un « modèle de démocratie », comme il l’a déjà dit en 2014. Avec l’UDTE, Ahmet Ogras a notamment participé aux manifestations contre la reconnaissance du génocide arménien en France. C’est l’UDTE, encore, qui a organisé en Allemagne des manifestations en soutien au président Erdogan après la tentative de putsch raté.
http://www.europe1.fr/societe/ahmet-ogras-le-nouveau-president-du-cfcm-qui-laisse-perplexe-3376721
L’épouse d’Ahmet Ogras est-elle une cousine d’Emine, la femme du président Erdogan, ainsi que cela est souvent dit et écrit ? Interrogé sur ce point, Ahmet Ogras ne le nie pas. Son épouse, en revanche, que nous avons fini par approcher à la fin 2017, réfute avoir tout lien de parenté avec la première dame turque. Le nouveau président du CFCM est alors bien obligé de reconnaitre ses petits arrangements avec la vérité. On devine que laisser courir la rumeur de cette supposée proximité avec la famille présidentielle lui permettait de consolider sa stature. Pour autant, lorsque son beau-frère et associé, Ali Hasal, a dû quitter Paris, ce dernier a rapidement pu trouver une place parmi le personnel officiant au Palais présidentiel d’Ankara.
Enfin et celà mériterait une commission d’enquête parlementaire les accusations portés sur Tareq OuBrou
http://mohamedlouizi.eu/2018/11/13/projet-islamiste-tareq-oubrou-decalotte-tareq-oubrou/
Moi en tant que théoricien, métaphysicien, je vois le présent mais je vois le temps long. Le temps de la religion, ce n’est pas le temps du politique, ce n’est pas le temps de l’identité. C’est une vision qui s’inscrit à long terme. Si on veut vraiment que l’islam soit une religion de l’Occident, il faut du temps. Celui qui veut courir quarante kilomètres ce n’est pas comme celui qui veut faire cent mètres. Ce n’est pas le même rythme … »[1] Ainsi parla Tareq Oubrou clairement, non sans vanité perceptible en s’autoproclamant « théoricien » et « métaphysicien », dans un centre islamiste à Stains, dans le département de la Seine Saint-Denis, le fameux 9-3, devant des hommes et des femmes, des « frères » et des « sœurs », rassemblés sous un même toit mais séparés tout de même par un couloir qui semble être celui de la pudeur islamiste : les hommes d’un côté et les femmes de l’autre. Mais qui a parlé de mixité ?
Celui qui est désormais plébiscité ouvertement par le banquier Hakim El-Karoui (et par l’Institut Montaigne), et qui, selon certaines indiscrétions, pourrait être nommé prochainement par Emmanuel Macron, le président de la République, au poste usurpatoire et illégitime de « grand imam de France »
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