Le vote n’est pas politique
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice destroisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Ceci est un ancien pamphlet de 1910, contre le vote
Manifeste (et non affiche) paru pour les élections législatives de 1910.
Annoncé dans L’Anarchie n° 258 (jeudi 17 mars 1910).
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice destroisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Tu niches avec tes gosses, dans des logements insalubres, tu manges, quand tu peux, des aliments frelatés par la cupidité des trafiquants. Exposé aux ravages de l’anémie, de l’alcoolisme, de la tuberculose, tu t’épuises du matin au soir, pour un labeur presque toujours imbécile et inutile dont tu n’as même pas le profit ; tu recommences le lendemain et ainsi jusqu’à ce que tu crèves.
S’agit-il donc de changer tout cela ?
Va-t-on te donner le moyen de réaliser pour toi et tes camarades, l’existence épanouie ? Vas-tu pouvoir aller, venir, manger, boire, respirer sans contrainte, aimer dans la joie, te reposer, jouir de toutes les découvertes scientifiques et de leur application diminuant ton effort, augmentant ton bien-être ? Vas-tu vivre enfin sans dégout, ni souci, la vie large, la vie intense ?
Non ! disent les politiciens proposés à tes suffrages… Ce n’est pas là qu’un idéal lointain… Il faut patienter… Tu es le nombre, mais tu ne dois prendre conscience de ta force que pour l’abandonner une fois tous les quatre ans entre les mains de tes « sauveurs ».
Mais eux, que vont-ils faire à leur tout ?
Des lois ! — Qu’est-ce que la loi ? — L’oppression du grand nombre par une coterie prétendant représenter la majorité.
De toute façon, l’erreur proclamée à la majorité ne devient pas le vrai, et seuls les inconscients s’inclinent devant le mensonge légal.La vérité ne peut se déterminer par le vote.Celui qui vote accepte d’être battu.
Alors pourquoi y a-t-il des lois ? — Parce qu’il y a la « propriété ».
Or, c’est du préjugé propriété que découlent toutes nos misères, toutes nos douleurs.
Ceux qui en souffrent ont donc intérêt à détruire la propriété, et partant la loi.
Le seul moyen logique de supprimer les lois, c’est de ne pas en faire.
Qui fait les lois ? — Les arrivistes parlementaires !
Qui nomme les parlementaires ? — L’électeur
"Les citoyens n'agissent pas ; ils jouent le rôle de soutien du "peuple" dans le grand opéra qui est à l'État". Umberto Eco
Une fois, nous avons vécu par la simplicité glorieuse du vote. Coulée un bulletin de vote a été le seul devoir patriotique qu'un citoyen pourrait effectuer, une affirmation de tout ce qui a lieu de cher et de vrai. Aujourd'hui, nous vivons dans la nation de l'électeur en voie de disparition. Alimentation a été coupée tellement loin des gens par ceux qui ont l'argent et l'influence que la plupart voit le vote comme une perte de temps. Ajoutez à cela la commande croissante des outils de vote et dépouillement par les sociétés a actions partisanes et vous comprendrez que la voix du peuple n'a jamais été que de la cendre sous le feu.
Je voulais juste dire que le vote n'est pas politique
et ne vous laisse de choix que de vous entredéchirer pour la prochaine fête au village
ici une vidéo de no one is innocent pour illustrer le tout
Ça va être dur, tu crois,
Entre "untel" et "celui-là" ?
Mais encore plus que le choix,
On a surtout l'embarras.
On avance, on avance,
Sans savoir où l'on va,
Par dépit il faut choisir,
Pour contourner le pire.
Ça va être dur, je crois,
Entre l'utile, le nécessaire,
Le geste futile
Ou le doigt contestataire,
On avance, peur au ventre,
En toute sécurité,
Mais si la peur fait bouger,
Elle fait rarement avancer !
[Refrain]
Si la peur fait bouger,
Elle fait rarement avancer !
Elle fait rarement avancer !
Si la peur fait bouger,
Elle fait rarement avancer !
Ça va être dur mais je sais déjà,
Ceux qui n'auront pas ma voix,
Ceux qui n'auront pas ma voix !
Ça va être dur, tu vois,
Le même refrain répété,
Chacun se la joue solo,
Histoire de s'afficher,
On avance, çà balance,
C'est l'image avant tout,
La pensée est en berne
Quand le discours reste flou.
Ça va être dur, tu vois,
Dans le marc d'un café,
On n'y voit jamais plus clair
Que dans la boue des affaires.
On avance et méfiance,
À l'approche de la date,
Au vote à réaction,
Dans la dernière ligne droite.
[Refrain]
On avance et méfiance,
À l'approche de la date,
Au vote à réaction,
Dans la dernière ligne droite.
Ça va être dur, tu crois ?
Parce qu'au rythme où çà va,...
Ça fait rarement avancer !
Elle fait rarement avancer !
Si la peur fait bouger,
Elle fait rarement avancer !
Ça va être dur mais je sais déjà,
Ceux qui n'auront pas ma voix !
Ça va être dur mais je sais déjà,
Ceux qui n'auront pas ma voix !
Ceux qui n'auront pas ma voix !
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