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Accueil du site > Tribune Libre > Le zapping permanent...

Le zapping permanent...

L'homme moderne ne sait plus regarder, observer:assailli par une multitude d'images qui défilent, il ne prend plus le temps de la contemplation, voire de la réflexion.

Il est vrai que les jeux vidéo, les images télévisuelles violentes, répétitives, parfois, ne se prêtent pas du tout à une observation attentive : le réflexe domine plutôt que la réflexion. Nous sommes abreuvés d'images : sur internet des publicités interviennent inopinément et nous attirent ou nous sollicitent sans arrêt. Les écrans en tous genres nous envahissent et occultent la réalité.

L'homme moderne, souvent, ne voit plus ce qui l'entoure : la nature, les fleurs, les nuages, les arbres. Pourtant combien de spectacles à admirer la nature nous offre-t-elle ? Des spectacles simples, accessibles à tous mais que l'on ne voit pas...

Nos sens s'émoussent, l'oeil ne voit plus les détails, les couleurs, les formes ! L'oeil se laisse éblouir par tout ce qui est clinquant et oublie de regarder le monde.

Réapprenons à observer ce qui nous entoure, les êtres et les choses. Réapprenons la beauté d'un nuage, d'un coucher de soleil, d'un ciel d'orage, d'une fleur d'automne, d'un visage familier ou non. Redécouvrons le plaisir de la mer sans cesse renouvelée, de ses vagues, de ses écumes et embruns éblouissants...

Les feuilles d'automne nous présentent mille paysages aux couleurs nuancées de brun brûlé d'orange..., mille émerveillements de formes étoilées... les feuilles d'automne rousses, marbrées, dentelées, nervurées forment des tableaux infinis de couleurs : orages, éclats de feu et de lumière, tempêtes, brûlures, flammes, étincelles, ouragans, volcans de laves incendiées.

 L'art nous offre aussi la possibilité de redécouvrir le monde : il faut savoir apprécier un tableau dans tous ses détails : Cézanne magnifie les paysages de Provence dans ses oeuvres par le choix de couleurs, de formes qui nous font mieux percevoir la réalité, qui nous la rendent plus sensible. Monet, lui, nous fait voir une nature flamboyante dans nombre de ses tableaux, notamment dans les toiles consacrées au jardin à Montgeron.

Un temple grec nous permet d' entrer dans un monde d'harmonie, de beauté infinie par les proportions, la splendeur des colonnes, les chapiteaux corinthiens ou doriques. La sculpture nous révèle aussi mille détails : la statuaire antique nous offre des visages pleins de sérénité : la Vénus de milo, la déesse Hygie, les Korés anciennes. Que de splendeurs ! Que de découvertes ! Si l'on observe bien, on perçoit une multitude de détails : les coiffures aux plis harmonieux, les traits délicats, le sourire à peine esquissé, le drapé des vêtements...

Retrouvons le plaisir de contempler, d'admirer:la nature nous en offre l'occasion, les innombrables oeuvres d'art également.

Réapprenons le monde ! Essayons d'observer ce qui nous entoure ! Prenons le temps de la contemplation... ce n'est pas du temps perdu !

Documents joints à cet article

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26 réactions à cet article    


  • Agafia Agafia 27 octobre 2012 09:36

    Je plussoie Rosemar...
    Tout est clinquant, futile et super-superficiel & malheureusement, la société humaine qui nous entoure est à l’image de ce« zapping permanent » & de l’artifice qui nous entoure.
    Restent effectivement la nature et l’art pour nous faire vibrer et remplir nos yeux & nos âmes de beauté et d’authentique.


    • rosemar rosemar 27 octobre 2012 10:45

      Bonjour Agafia 


      MERCI pour ce message :le bling bling nous envahit....REVENONS à l’ESSENTIEL

      A écouter :la chanson de BREL postée par noodles :MAGNIFIQUE !!

    • noodles 27 octobre 2012 10:34

      Bonjour rosemar

      eh bien vous êtes en forme ! 
      Alors ce conseil de Jacques Brel en 1955 n’a pas été suivi ! 

      Derrière la saleté
      S´étalant devant nous
      Derrière les yeux plissés
      Et les visages mous
      Au-delà de ces mains
      Ouvertes ou fermées
      Qui se tendent en vain
      Ou qui sont poing levé
      Plus loin que les frontières
      Qui sont de barbelés
      Plus loin que la misère
      Il nous faut regarder

      Il nous faut regarder
      Ce qu´il y a de beau
      Le ciel gris ou bleuté
      Les filles au bord de l´eau
      x2
      L´ami qu´on sait fidèle
      Le soleil de demain
      Le vol d´une hirondelle
      Le bateau qui revient

      Par-delà le concert
      Des sanglots et des pleurs
      Et des cris de colère
      Des hommes qui ont peur
      Par-delà le vacarme
      Des rues et des chantiers
      Des sirènes d´alarme
      Des jurons de charretier
      Plus fort que les enfants
      Qui racontent les guerres
      Et plus fort que les grands
      Qui nous les ont fait faire

      Il nous faut écouter
      L´oiseau au fond des bois
      Le murmure de l´été
      Le sang qui monte en soi
      x2
      Les berceuses des mères
      Les prières des enfants
      Et le bruit de la terre
      Qui s´endort doucement


      Bon WE à vous et à tous.
      noodle


      • rosemar rosemar 27 octobre 2012 10:43

        MERCI noodles 


        SUPERBE CHANSON DE BREL peu connue ,à découvrir ou à redécouvrir...Pour ma part ,je ne la connaissais pas....


        BON WE à tous...

      • noodles 27 octobre 2012 10:55

        Et aussi, n’en est-on pas là parce que le monde tel qu’il « s’offre »à nous désormais est honteusement marchandisé... ?

        Les Vraies Richesses comme nous les proposait Jean Giono, n’ont pas plus que le regard de Jacques Brel été retenues comme la conduite humaine idéale par nos sociétés trépidantes selon votre description.
        Hélas, j’ai bien peur de n’avoir pas été un exemple...on est pris dans un tourbillon.
        Je fais amende honorable smiley
        n
          

        • rosemar rosemar 27 octobre 2012 11:00

          Je crois noodles ,que tout le monde est pris dans un tourbillon ...et qu’on a du mal à y échapper..La marchandisation nous rattrape dans bien des cas....


          Bonne journée....

        • rosemar rosemar 27 octobre 2012 17:49

          A propos de marchandisation ,on peut songer aussi à la chanson de Brassens :




        • steban steban 27 octobre 2012 14:21

          Bravo pour cet article.

          À cela, j’ajouterai que même le laid est beau à contempler.


          • noodles 27 octobre 2012 15:36
            > steban 
            oh, oui, Steban, j’abonde dans votre sens et on peut être mi-sérieux sur ce sujet
            un photographe qui immortalise des immondices fait une oeuvre d’art (hihi)
            Serge Gainsbourg chantait à propos de lui-même, : 
            « La beauté cachée des laids des laids,
            Se voit sans délai, délai.
            La beauté cachée des laids des laids,
            Se voit sans délai, délai. »

            Sur la beauté des choses laides 
            ..L’ art poétique peut dévoiler le beau des choses, les transfigurer. Le poème de Baudelaire « à une charogne » rend la laideur du cadavre belle. ( en un sens) 
            Pensons aux peintures de Jerôme Bosh peignant les horreurs de l’enfer ou celles de Francis Bacon mort en 1992, acquérant en 1928 un livre d’occasion sur les maladies de la bouche qui contenait des illustrations de haute qualité, en couleur, de deux bouches ouvertes de malades et des intérieurs de leurs voies orales, en fut si marqué que sa peinture fut hantée et obsédée pour le reste de sa vie de peintre. A voir ses peintures on n’en doute pas...
            Littérature de la laideur : 
            .../... 
            Et cherchant sur moi-même des marques de beauté....
            je n’ai trouvé que laideur et dévastation...hihi
             Noodles
            Bon WE Steban !


            • rosemar rosemar 27 octobre 2012 16:02

              A ce sujet Steban et noodles ,un magnifique poème de Hugo :


              J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,
              Parce qu’on les hait ;
              Et que rien n’exauce et que tout châtie
              Leur morne souhait ;

              Parce qu’elles sont maudites, chétives,
              Noirs êtres rampants ;
              Parce qu’elles sont les tristes captives
              De leur guet-apens ;

              Parce qu’elles sont prises dans leur oeuvre ;
              Ô sort ! fatals noeuds !
              Parce que l’ortie est une couleuvre,
              L’araignée un gueux ;

              Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,
              Parce qu’on les fuit,
              Parce qu’elles sont toutes deux victimes
              De la sombre nuit...

              Passants, faites grâce à la plante obscure,
              Au pauvre animal.
              Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
              Oh ! plaignez le mal !

              Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;
              Tout veut un baiser.
              Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie
              De les écraser,

              Pour peu qu’on leur jette un oeil moins superbe,
              Tout bas, loin du jour,
              La vilaine bête et la mauvaise herbe
              Murmurent : Amour !

              BON W E à tous...

            • noodles 27 octobre 2012 16:49

              Un baiser d’araignée sur moi, beurk !



              • noodles 27 octobre 2012 17:07
                Steban...
                Et, en matière musicale, si on considère les dissonances 
                comme de la laideur (?) , une anecdote concernant Stravinsky 
                rapportée par Marcelle Berr : 
                Achevant la composition d’une partition, l’auteur du Sacre 
                du Printemps cherchait l’inspiration pour sa note finale. 
                Penché sur le papier à musique il demeurait en suspens 
                et se creusait la tête, essayant plusieurs solutions sans doute...
                soudain ...se remettant à écrire vigoureusement il s’écria :
                - Ré dièse ! Pas de pitié ! 
                 smiley n



                • magma magma 27 octobre 2012 18:45

                  excellent je la garde


                • noodles 27 octobre 2012 17:09

                  > rosemar....

                  n’empêche, en effet, que le poème de Hugo va bien 
                  plus loin que la toile...de l’araignée. Super ! 
                  noodles

                  • magma magma 27 octobre 2012 18:43

                    discours que j’ai souvent, mais on me le reproche souvent, j’ai eue la larme a l’oeil en découvrant les rampart de carcasonne ocré déchirant un azur pur, ou en voyant que l’océan turquoise existait aux antilles, que dire des coraux plongé dans un reportage de cousteau.

                    je me souviens enfant nos parents nous promenaient dans la montagne, en voiture, nous regardions les roches abruptes, l’herbe verte a flan de coline, les ruisseau vomissants de la montagne, nous ne saions ou regarder, noue regardions la carte pour voir le plus haut sommet, le gravir, l’air nous fouettait le visage quand ce n’étaient pas les nuagesun aigle passait et nous pouvions le voir..

                    Aujourd’hui j’emmene des ados, leur tête est inerte, impérméable a l’extérieur a textoiser pour dire « t es ou tu fais quoi ». Quand nous somme 5, point de discussion, chacun a son portable, ses écouteurs, dans une prison.

                    on mettra ça sur le dos de la vieu connerie, rien a voir, je sais m’éclater avec un jeu video, mettre de la musique a fond la caisse, je sais aussi que l’obeservation personnelle m’apprends autant que le bourage de monde de la télé. Le plus bel et le pire objet du monde.


                    • rosemar rosemar 27 octobre 2012 19:02

                      Bonsoir magma 


                      merci pour ce témoignage...Le portable envahit la vie des adolescents et ils risquent d’oublier l’essentiel...Souvent on regarde par écran interposé et on ne voit plus le reste....
                      Il est vrai que la nature nous offre des spectacles pleins d’émotions...et de poésie....

                    • magma magma 27 octobre 2012 19:23

                      un jour faudra que j’écrive plus dans le noir, je ferais moins de fautes... :)


                    • rosemar rosemar 27 octobre 2012 20:41

                      Ce ne sont pas des fautes d’orthographe mais des fautes de frappe....


                    • Constant danslayreur 27 octobre 2012 21:26

                      Non ce ne sont pas des fautes de frappe quatre points de suspension. Vous croyez peut être ironiser, mais en fait si le texte de Magma est vraiment bourré de fautes de toutes sortes, il y a forcément une raison fatigue ou autre car ce n’est pas digne de lui. Par contre si vous écriviez comme ça ben je penserais que c’est normal question de capacités intellectuelles. Quatre points de suspension aussi.

                      ConSatan dans la vilénie mais pas n’importe laquelle, la vilénicide smiley


                    • rosemar rosemar 27 octobre 2012 21:33

                      C’est l’article qu’il faut commenter et non les points de suspension ou les fautes.

                      Vivons nous dans une société du zapping ??Qu’en pensez vous ,Constant ?

                      Est ce que vous aimez les illustrations ??Les avez vous regardées ??

                    • Constant danslayreur 27 octobre 2012 21:42

                      Penser moi ? Je vous en prie je ne vous permets pas smiley

                      Quant aux illustrations, ça ne vaut pas une BD d’Achille non et puis l’Art avec les ch’tites stouquettes à l’air je n’y entrave que tchi, revenez avec de la poitrine et du galbe en veux-tu en voila et l’ignare obsédé que je suis vous lira peut être smiley S’il veut...


                    • magma magma 27 octobre 2012 21:56

                      il faut prendre internet pour ce qu’il est et pas autre chose. Un moyen de communication rapide.


                    • rosemar rosemar 27 octobre 2012 22:30

                      C’est vrai que penser devient un péché maintenant...Il est interdit de penser ,de réfléchir, d’observer ...d’être humain ,quoi...


                    • N F C N F C 27 octobre 2012 23:28

                      Rosemar, un article qui fait réflechir et qu’on ne peut pas zapper :)

                      Malheureusement oui on vit dans une societé de zapping à mon avis. Ce n’est pas interdit de penser, c’est encore pire, sans que ça soit interdit, les gens ne veulent pas le faire et préferent la facilité et le confort matériel
                      Zapping- un mot qui illustre très bien le desir de rester dans le visible et le superficiel.
                      Le monde est impressionant à l’oeil mais il l’est encore plus pour l’ame. Le zapping tue chaque effort nécessaire pour réflechir et approfondir dans le sens...On cherche à ’ne pas se prendre la tête’ et ’faire la fête’, on est impressioné par un collier de perles rares, mais on se remarque pas cette même rareté dans la nature
                      Si les tableaux des peintres etaient vendus dans des boites, on devait les marquer Zapper tue ; Le Le Zapping nuit gravement à l’art etc comme pour les clopes smiley
                      Le zapping...boff je préfere regarder les étoiles longtemps à la montagne, être sur la route et rêver tout simplement, oser de vivre pleinement.
                      N


                      • rosemar rosemar 27 octobre 2012 23:53

                        MERCI pour ce commentaire N F C....oui ,je crois que les gens se disent que c’est trop fatigant de penser...ils préfèrent acheter ,consommer sans réfléchir....parfois...


                        Bonne soirée

                      • magma magma 28 octobre 2012 00:12

                        cela dit, devant une télé... je zappe, je ne peux rester plus de 5 minutes devant un nanar ou une télé réalité. Ma chaine préférée c’est le bouton off

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