Les 500

« La somme est vertigineuse. Les 500 plus grosses fortunes mondiales ont accru leur fortune respective de 237 milliards de dollars, en cumulant toutes les progressions réalisées en 2016, révèle l'entreprise américaine Bloomberg, spécialisée dans la finance. » (rtl.fr).
Bien, voici donc un peu plus d’incompréhension à offrir à nos 8.8 millions de pauvres en France. Alors souhaiter la bonne année à ces derniers semble un peu déplacé, se serait plutôt un souhait à pouvoir tenter de survivre. Il me semble bien que peu de monde soit apitoyé par ces chiffres, tout marque en fait la grande part d’égoïsme et d’indépendance des non concernés. Nous vivons ainsi, cachés derrière la crise économique, celle dirigée de main de maître par ces riches du CAC 40 ou autres places boursières, une époque propice à l’esclavagisme moderne. Celui qui par profits et croissances inavoués, met la pagaille dans le monde du travail et dans la vie des menacés à devoir survivre.
Chacun semble se tenir au garde à vous, sous peine de sanction à ne pas produire l’effet souhaité ou produire pour consommer encore plus. Une sanction bien présente, si vous ne rentrez plus dans l’unique moule proposer, celui de courber l’échine, pour voir afficher au plaisir de nos hommes cravates, les statistiques évolutives vers les sommets à atteindre des chiffres irréels pour le commun des mortels. Tout ceci souvent au détriment de l’individu, celui qui jour après jour, se fait conciliant et malmené par ces impératifs galopants, à vouloir toujours plus de bénéfices et bénéficier de l’outrageante perspective des chiffres alignés.
La réalité bien présente, de ne pas connaitre l’échec de douter et plonger au plus profond des bas-fonds, ne pas courber sous le poids de la pression ce qui donnerait sans doute une facilité à exploiter cette faiblesse, reste un infime espoir pour la majorité suspendue au « Pourvu pas moi.. ». On demande de l’efficacité, du rendement, de consommer à outrance et sans discernement juste pour que 500 et plus, vivent le bonheur parfait et emplissent les comptes bancaires, ceux déclarés à minima et les autres sur une ile plus fiscale que paradisiaque, de millions à gogo en dollars et euros. Pas de crainte pour la descendance pour des générations plus tard, mais sans vous ni votre héritage.
Pendant ce temps-là, le péquin lambda pointe et sue eau et sang, juste pour espérer boucler sa fin de mois sans émoi, ni banquier ou huissier à la porte pour lui rappeler sa détresse encombrante, mais judiciairement répréhensible, c’est bien là le monde moderne. Il faut obligatoirement, pour cacher tout ce monde cynique et invisible, cette misère, par volonté de nos dirigeants, inventer des nouveaux sigles (ARE,ASS, RSA), de nouvelles catégories (A,B,C,D…), et des calculs savants pour enrayer et cacher la maladie constante de l’échec de nos sociétés, vouées à faire profits sur le dos et les malheurs des « petites gens »..
Pour l’heure, le malheur ne touche pas encore assez de monde, la courbe faite par les statistiques malmenées et galvaudées, n’est pas encore suffisante pour embarrasser les discours et prises de position de nos élues, qui sans aucun doute, ne doute pas de leurs connaissances, ni de leur puissance à s’enrichir en catimini, sur le dos du contribuable étranglé et essoré à plus chaque instant. Mais quand donc, allons-nous nous réveiller, et puissamment « foutre une raclée » à ces manants de la finance, ces profiteurs du capitalisme, ces arnaqueurs du plaisir, ces ignobles bourreaux et censeurs ?
Il nous faudrait voir se lever, ceux qui encore flottent entre haut et bas, ceux qui regardant en bas la détresse et la peur vécu de leurs voisins, se rebeller et dire « ça suffit ! ». Leur souhaité à ces flotteurs, des vœux à ne pas disparaitre sous les flots et encombrés les tuyaux de la statistique du chiffre. Leur souhaité un regain d’humanité, et défendre par nécessité, la place que chacun ayant droit à vivre décemment. Il nous faut reconsidérer nos sociétés, les mettre en adéquation avec cette folie du profit, et rendre la dignité éprouvée ou perdue à tous, savoir la conserver et la magnifier pour tous.
Existe-il un homme politique, pourquoi pas, ou simplement divinateur et bienveillant pour entreprendre à rendre, la dignité, la volonté, la joie et du bonheur, à chacun « petites gens, flotteurs, et autres.. », en oubliant les grands fortunés par mépris et profits ? Si oui, s’il existe, ne pas perdre de temps à « donner un grand coup de pied dans tout ce fatras », et faire et défaire, refaire, tant et bien que chacun aura sa place souhaitée.
Bonne ou moins pire année que celle écoulée, c’est à souhaiter..
Ps : il y a des fautes d'ortographe, soyez indulgent, merci.
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