Les accusations de viol contre les troupes russes en Ukraine ?!
Il y a six semaines, de nombreuses accusations de viols commis par des soldats russes en Ukraine ont soudainement vu le jour : Vérité ou Mensonge
I - Le magazine le Time titrait : Les Ukrainiennes qui ont été violées par les troupes russes refusent de garder le silence.
Les Ukrainiens parlent du viol comme crime de guerre pour s'assurer que le monde tient la Russie responsable
La médiatrice ukrainienne pour les droits de l’homme, Lyudmyla Denisova, a déclaré que 25 adolescentes avaient été enfermées dans une cave à Boutcha et violées collectivement ; neuf d’entre elles sont maintenant enceintes.
Des femmes âgées ont raconté devant les caméras avoir été violées par des soldats russes. Des corps d’enfants ont été retrouvés nus, les mains attachées dans le dos, les organes génitaux mutilés. Ces victimes étaient aussi bien des filles que des garçons, et des hommes et des garçons ukrainiens ont été agressés sexuellement lors d’autres incidents.
Un groupe de prisonnières de guerre ukrainiennes ont eu la tête rasée en captivité en Russie, où elles ont également été déshabillées et forcées de s’accroupir.
Or ces allégations ont été mises en doute au cours d'une séance du Parlement ukrainien du 31 mai 2022.
Lyudmyla Denisova : la Commissaire aux droits de l'homme du Parlement ukrainien
II - Les députés ukrainiens ont décidé de démettre la Commissaire aux droits de l’homme du pays, Lyudmila Denisova, de ses fonctions, pour preuves insuffisantes »
Les députés ukrainiens ont décidé, le 31 mai 2022, de démettre la Commissaire aux droits de l’homme du pays, Lyudmila Denisova, de ses fonctions.
238 législateurs de la Rada ont voté pour la destitution de Mme Denisova
Elle a été accusée de ne pas avoir rempli ses devoirs et notamment d’avoir diffusé des informations non vérifiées sur des atrocités prétendument commises par les troupes russes en Ukraine. De telles actions n’ont fait que ternir l’image de l’Ukraine, ont affirmé les députés.
De plus, la Commissaire a été accusée de ne pas avoir rempli sa charge. Elle « a à peine exercé ses pouvoirs pour organiser des couloirs humanitaires » ou échanges de prisonniers, a écrit un député ukrainien du parti présidentiel, Pavlo Frolov, dans un message Facebook avant le vote de mardi. Lyudmila Denisova se concentrerait uniquement sur de supposés crimes sexuels et des « viols de mineurs dans les territoires occupés, qu’elle n’a pas pu étayer par des preuves » et ceci « était nuisible à l’image de l’Ukraine ».
Auparavant, un groupe de journalistes, de militants des droits de l’homme et de psychologues ont critiqué Lyudmila Denisova, pour ce qu’ils ont qualifié de manquement à l’éthique et l’ont accusée d’avoir présenté les rapports sur les crimes sexuels présumés commis par les troupes russes sous forme des « actualités scandaleuses ».
III - Lyudmila Denisova avait fait de nombreuses déclarations sensationnelles contre les soldats russes :
La commissaire ukrainienne aux droits de l’homme avait déclaré que les enquêteurs avaient entendu plus de 400 allégations de violences sexuelles, y compris des viols, sur des Ukrainiens par des soldats russes en l’espace de deux semaines. …
Lyudmila Denisova, commissaire ukrainienne aux droits de l'homme.
L'Ukraine affirme avoir reçu plus de 400 signalements de violences sexuelles, dont des viols, commis par des soldats russes en deux semaines
Dans une interview télévisée avec Suspilne, pour Mme Denisova Il y a deux catégories de crimes :
Premièrement, a-t-elle dit, les allégations concernent généralement de jeunes soldats âgés de 20 à 25 ans. « C’est-à-dire ceux qui viennent de grandir sous le règne de Poutine, sous sa propagande », a-t-elle ajouté.
Deuxièmement, les soldats sont généralement accusés de commettre des viols en public ou sous le regard d’autres personnes, a-t-elle ajouté. Elle a donné l’exemple d’une femme de 25 ans qui a déclaré avoir été obligée d’assister au viol de sa sœur de 16 ans et les a suppliés de la violer à sa place.
« Nous avons besoin d’aide pour les deux », a déclaré Mme Denisova. Elle a poursuivi en décrivant les viols présumés de deux enfants de 11 ans, une fille et un garçon, et d’un adolescent de 14 ans.
Elle a indiqué qu’elle avait reçu un rapport selon lequel la fillette de 11 ans avait été violée après être sortie en cachette pour cueillir des fleurs à Gostomel, une ville située au nord-ouest de Kiev qui a fait l’objet de nombreuses attaques. Elle a déclaré que la jeune fille « ne se souvient que du début, puis ne se souvient plus de rien, seulement du moment où elle a été renversée au sol. »
De nombreuses allégations de viols horribles ont été rendues publiques depuis que la Russie a envahi l'Ukraine, dont certaines correspondent largement aux dires de Mme Denisova.
Il faut rappeler qu'à l’époque, les accusations de viol faisaient partie de la campagne de propagande ukrainienne. Par exemple :
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré vendredi que des soldats russes avaient commis des viols dans des villes ukrainiennes. Mais le ministre n’a fourni aucune preuve de ses dires, car l'agence US Reuters n’a pas été en mesure de vérifier cette affirmation de manière indépendante.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba
IV - Qu'est-ce qui a précédé la mise à l'écart de Mme Denisova ?
De nombreux journalistes ukrainiens et militants des droits de l'homme ont été scandalisés lorsqu'ils ont lu les descriptions détaillées de Denisova sur son compte Facebook.
"Les crimes à motivation sexuelle en temps de guerre sont une tragédie, mais ils ne devraient pas faire l'objet d'une sorte de 'chronique du scandale'", a déclaré une lettre ouverte rédigée par 140 militants, professionnels des médias, avocats, psychologues et autres personnalités publiques.
La lettre poursuit en disant "c'est le travail de l'enquetteur de considérer d'abord et avant tout les droits et la dignité des survivants et de leurs proches".
Par ailleurs, un groupe d’ONG en Ukraine a essayé de trouver de vrais cas de viols. Ces ONG ont été déçues de constater qu’il n’y avait aucune preuve qu’un quelconque viol ait eu lieu :
Le 25 mai 2022, un certain nombre de médias et d’ONG ont publié un appel ouvert à Lyudmila Denisova demandant une meilleure communication sur les crimes sexuels pendant la guerre.
Les signataires insistent pour que Lyudmila Denisova ne divulgue que les informations pour lesquelles il existe des preuves suffisantes, évite le sensationnalisme et les détails excessifs dans ses reportages, utilise une terminologie correcte et veille à la confidentialité et à la sécurité des victimes.
« Les crimes sexuels pendant la guerre sont des tragédies familiales, un sujet traumatique difficile, pas un sujet de publication dans l’esprit de la ‘chronique scandaleuse’. Nous devons garder à l’esprit le but recherché : attirer l’attention sur les faits de crimes », peut-on lire dans l’appel.
CONCLUSION
De telles accusations de viols massifs par l’ennemi du jour sont faites dans chaque guerre (Libye, Syrie). Mais elles se révèlent rarement vraies : https://en.wikipedia.org/wiki/2011_Libyan_rape_allegations
Mme Denisova était donc devenue trop gênante. Son licenciement semble faire partie d’une réorientation de la campagne de propagande de l’Ukraine :
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Les accusations de viols contre les soldats russes en Ukraine ont été inventées et fausses.
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La propagandiste ukrainienne qui en est responsable vient d’être licenciée.
Cette information montre que même le Parlement ukrainien est plus sceptique à l’égard des affirmations du gouvernement ukrainien que la presse occidentale grand public.
Sans oublier que cette dame est beaucoup moins soucieuse de la protection de ses concitoyennes en matière du Droit . En effet, l'Ukraine est l'un des rares pays du monde à autoriser la GPA (gestation pour autrui) commerciale pour les étrangers. Un business opaque en plein développement avec ses usines à bébés. (voir Annexe ). Ce commerce ignoble doit être combattu tout comme les viols quel que soient les auteurs (Russe, Ukrainien,....).
La réaction du Parlement ukrainien est très saine : il est indispensable que des preuves solides soient apportées aux accusations. Ceci est un premier signal, encore très faible qui indique que le régime de Zelenski à Kiev est très sérieusement ébranlé.
REFERENCES
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Le Bataillon néonazi Aïdar n’a pas encore payé pour ses crimes.. : https://www.legrandsoir.info/le-bataillon-neonazi-aidar-n-a-pas-encore-paye-pour-ses-crimes.html parLaurent BRAYARD pour le Donbass Insider
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Les législateurs américains ont accueilli le chef de guerre géorgien notoire qui se vante désormais de crimes de guerre en Ukraine : https://thegrayzone-com.translate.goog/2022/04/08/lawmakers-georgian-warlord-war-crimes-ukraine/ ?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
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Ukraine : Si nous refusons la guerre nucléaire, pourquoi tout faire pour la provoquer ?https://www.les-crises.fr/ukraine-si-nous-refusons-la-guerre-nucleaire-pourquoi-tout-faire-pour-la-provoquer/
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Le bataillon néonazi Tornado, un plongeon dans l’horreur brute : https://www.legrandsoir.info/bataillon-neonazi-tornado-plongeon-dans-l-horreur-brute.html par Laurent BRAYARD pour le Donbass Insider
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Aujourd’hui, les médias lavent plus blanc les Nazis qu’ils condamnaient auparavant
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Collusion des États-Unis avec les néonazis - Les néofascistes jouent un rôle important en Ukraine, qu’il soit officiel ou seulement : https://lesakerfrancophone.fr/collusion-des-etats-unis-avec-les-neonazis
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vidéo sur le Donbass : https://youtu.be/j04-wtsA8Hg
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vidéo sur l'Ukraine actuelle : https://youtu.be/VLXtWfTcLC4
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Azovstal, Mariupol. Natalia Usmanova, évacuée de l'aciérie témoigne : https://youtu.be/kdYUbVaFNRw
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Pourquoi les États-Unis utilisent des armes biologiques sans avoir de comptes à rendre ? :
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La nouvelle guerre de l’information ou "La vérité si je mens"
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Kissinger est lucide, pour une fois : https://reseauinternational.net/kissinger-est-lucide-pour-une-fois/
ANNEXE
GPA en Ukraine : le business des bébés
L'Ukraine est l'un des rares pays du monde à autoriser la GPA (gestation pour autrui) commerciale pour les étrangers. Un business opaque en plein développement.
De véritables usines à fabriquer des bébés se développent en Ukraine. En effet, on y apprend notamment le fait que depuis 2015, l’Ukraine profite d’un durcissement des nouvelles réglementations de la GPA en Inde et en Thaïlande.
Ces deux pays étaient devenus des pays « usines » à bébés, avec de nombreuses femmes « en gestation » parquées dans des dortoirs, dans une hygiène déplorable, pour fournir des enfants pour une clientèle internationale et sans scrupules.
Après une mobilisation démocratique contre l’exploitation de ces femmes, ces pays ont interdit la GPA aux étrangers. (https://vod-france24.akamaized.net/fr/vod/2016/02/02/FRAN160202-1416-Live_CS.mp4)
En Ukraine le fait de louer le ventre d’une femme est donc proposé par la clinique Feskov comme étant assez banal, tant que les personnes peuvent payer environ 50 000 euros.
Sur cette somme, 11 000 euros seront destinés a rémunérer une mère porteuse, plus un salaire mensuel de 350 euros par mois de grossesse (le salaire médian de cette zone est de 270 euros). Dans des cliniques bon marché, cette rémunération peut être de seulement 5 000 euros.
Pour ce qui est du processus du don de gamètes à l’accouchement derrière un drap pour ne jamais voir l’enfant porté.
Les femmes « gestatrices » sont traitées comme des convoyeurs de marchandise qu’on bourre de traitements de fertilité, un contraste indigne avec l’émotion inévitable qu’elles semblent éprouver avec la conscience de la vie qu’elles portent.
Toutes les personnes engagées dans ces étapes de procréation se côtoient dans des structures où la création d’un enfant est réglée de manière industrielle.
Les critères pour devenir mère porteuse pour cette clinique est d’avoir déjà eu un enfant « à soi », d’être âgée de moins de 34 ans et d’être en bonne santé.
Les femmes qui se portent candidates sont en général dans le besoin, et comptent sur cette rémunération pour pouvoir accéder à un logement, payer des études à leurs enfants etc.
En outre, le reportage souligne qu’il existe des contrats problématiques pour la liberté des mères porteuses pendant la grossesse. Certaines cliniques leur interdisent des choses toutes naturelles de la vie quotidienne comme le fait de prendre les transports publics, se baigner dans la nature ou surtout de s’occuper de ses enfants malades.
Et si par malheur elles voudraient garder l’enfant qu’elles ont porté, il leur faudrait payer une pénalité pouvant aller jusqu’au double de la somme du contrat.
L’ONG La Strada International, un réseau européen contre la traite des êtres humains, a confié au Figaro qu’elle était contactée chaque année par une centaine de femmes.
« Certaines développent des cancers après leurs traitements répétés aux hormones et cherchent à se faire défrayer leurs soins par la clinique qui les a utilisées. D’autres ne sont pas payées en cas de perte involontaire du bébé, d’autres sont rongées de scrupules au moment d’abandonner l’enfant qu’elles portent, liste encore cette douce blonde qui s’exprime en anglais avec un puissant accent. D’autres enfin se renseignent sur leurs droits, vers la fin de la grossesse, quand les commanditaires leur interdisent de sortir de chez elles ou de s’occuper de leurs vrais enfants. Nous avons tous les cas de figure. »
En Ukraine la question du trafic d’enfants émerge timidement dans la société, mais doit assurément être saisi de manière populaire pour combattre ce commerce ignoble.
Source : https://agauche.org/2020/10/31/les-horribles-coulisses-de-la-gpa-en-ukraine/
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