Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden (II)
Deuxième volet de notre jeu de piste au Ben Laden : re-précisons tout de suite que cette longue enquête n'a abordé pour l'instant que la période 1988-1996, et que nous sommes encore loin de ce qui est communément acquis par beaucoup comme l'annonce de problèmes de santé majeurs chez Ben Laden, en 2000, puis en 2001. Pour l'instant, nous en sommes à suivre ces pérégrinations, nombreuses, et ces vols à bord de son jet privé, qu'il n'utilisera que fort peu de temps comme on va le voir. L'homme est alors toujours en Afghanistan, autour de Jalalabad, et s'occupe toujours à ces affaires, plus que louches, car elles touchent essentiellement au commerce des armes ou de la drogue, les deux trafics étant très souvent liés. Son groupe est un véritable entonnoir à subventions américaines, qu'absorbe en partie la branche pakistanaise dirigée par un de ces anciens mentors. Il se retrouve alors à Tora-Bora, qui est bien au départ une base US fortement équipée, et non de simples tunnels aménagés.
En Afghanistan, on connait en effet tout des habitations successives que posssédait Ben Laden. "En Afghanistan, Ben Laden a construit et possédé de nombreuses maisons d'hôtes et des villas. Alors que les maisons d'hôtes étaient surtout utilisés par des membres d'al-Qaïda en transit, les villas, avec leurs habitations multiples ("complex") étaient les endroits où Ben Laden vivait avec sa suite. Le Najim al Jihad à Jalalabad, selon les témoignages de plusieurs détenus de Guantanamo, semble avoir été la résidence préférée de Ben Laden, dans laquelle il vivait avec ses épouses et ses gardes du corps de confiance dans des circonstances moins précaires. Il était là en 1998, selon une référence dans les fichiers Guantanamo. L'ensemble de bâtiments était également connu comme la « maison de l'aéroport" en raison de sa proximité de l'aéroport." En 1997, Ahmed Khadr, le responsable de l'association humanitaire "déguisée" était venu lui rendre visite à cet endroit. L'endroit choisi par Ben Laden n'avait pas été choisi au hasard : cette "ferme" appartenait jadis à Younis Khalis, membre du Hizb-i-Islami de Gulbuddin Hekmatyar. Ben Laden est dans la droite ligne de ceux que soutiennent financièrement les américains. L'ensemble des bâtiments héberge alors pas moins de 250 personnes. Le complexe de Najim al Jihad était situé à Haddad, près de Jalalabad, sera bombardé et sera visité en 2006, par la journaliste Christiane Amanpour : des vues visibles dans son reportage "In the footspteps of Ben Laden", dans lequel elle va inclure Malika el Aroud, la veuve de l'assassin de Massoud.
Celle dont le premier mari, Dahmane Abd al-Sattar, alias Abdessatar Dahmane, se fera sauter avec sa caméra, tuant le chef aghan opposé aux talibans la veille même du 11 septembre. On retrouvera une image résumant assez bien les liens que pouvait avoir Malika el Aroud, et qui donnait une sérieuse indication sur les commanditaires possibles du meurtre de Massoud qui ennuyait tant les américains : sur le sidérant cliché, son nouveau mari, Moez Garsalloui, tunisien lui aussi, est en train de tester un Stinger, un de ceux, justement offerts par les américains ! Pendant des mois, sinon plusieurs années, Malika el Aroud, entretiendra plusieurs sites étranges, sous le nom d'Oum Obeyda, car en arabe alors qu'elle ne savait pas l'écrire, servant à recruter de jeunes terroristes, qui, invariablement, finissaient tous par se faire arrêter.
Le moment n'est pas clair où Ben Laden quitte Jalalabad, mais sa destination suivante était la province de Kandahar, où il a bâti son plus célèbre ensemble d'habitations, appelé le Mall Six. "À partir de comptes-rendus des des divers détenus il est possible d'imaginer que ben Laden y a vécu de 1999 jusqu'aux semaines avant les attentats du 11/9. De nombreux détenus à Guantanamo Bay ont témoigné avoir visité le Mall Six, également connu sous le nom de Mujamma Sitta (numéro six) certains d'entre eux ont dit qu'ils avaient rencontré Ben Laden là-bas. Certains avaient même assisté au mariage de Mahomet ben Laden, le fils de Ben Laden, dans le complexe d'habitations. Mall Six avaient plusieurs bâtiments, une mosquée, et une écurie. Les épouses Ben Laden - le nombre n'est pas clair - vivait dans le bloc arrière et l'avant était utilisé pour des réunions. Jusqu'à 15 agents de sécurité ont également vécu dans la villa avec leurs familles. BSeules les personnes connues étaient admises à l'intérieur, et devaient même passer par des contrôles de sécurité avant d'atteindre d'autres blocs à l'intérieur. Les gardes du corps souvent joué des rôles multiples ; certaines travaillaient comme chauffeurs tandis que d'autres cuisinaient à la fois. Comme le bâtiment de Jalalabad, Mall Six était près de l'aéroport. L'utilisation régulière d'un aéronef par ben Laden et les liens d'al-Qaïda avec l'Ariana Airlines qui a été utilisé pour transporter des fonds et des armes sont bien connus. Ainsi Hamidallah, numéro 953 à Guantanamao, qui n'était autre que l'ancien président de la compagnie aérienne Ariana, a été détenu aux États-Unis jusqu'à ce qu'il ait été transféré en Afghanistan le 18 avril 2005". En 2005, au moment même où le supposé Ben Laden s'installe à Abbotabad, au Pakistan, les USA renvoient donc chez lui l'ex-directeur de la société d'avaiation qu'il a détourné pendant des années pour trafiquer entre l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan et le Pakistan ! Difficile d'imaginer qu'il ne leur ait pas dit où atterrissaient en priorité les avions de son entreprise transformés en avions-cargos transportant armes et drogue. Diffiicile d'imaginer que les américains n'aient pas noté que Ben Laden établissait invariablement ses quartiers près d'un aérodrome : pour quelqu'un qu'ils présentaient eux-mêmes avec insistance comme un reclus ne sortant jamais de ses quartiers... il y avaient tout intérêt, pour en faire aux yeux des candides l'image d'un homme "insaisissable"...
Des mouvements d'appareils que peuvent en pourtant difficilement ignorer les Etats-Unis, avant même le 11 septembre 2001 : une résolution numéro 1333 des Nations Unies votée en décembre 2000 par 13 voix pour et 2 abstentions (celles de la Malaisie et la Chine) ayant effet immédiat avait annoncé que les Etats devaient "fermer complètement les représentations des talibans sur leur territoires, fermer immédiatement les bureaux d'Ariana Afghan Airlines, geler sans délai les fonds et les autres actifs d'Oussama Ben Laden et des individus et sociétés qui lui seraient proches, y compris ceux appartenant à l'organisation Al Qaida ainsi que les fonds dérivés ou générés par les propriétés détenues ou contrôlées par Oussama Ben Laden et ses proches". A ce moment-là, Ariana possèdait 3 Bœing 727, tous "stripés" intérieurement pour en faire des avions cargos, et cinq bimoteurs Antonov 24, cargos d'origine.
Des talibans alors très bien perçus aux USA, donc, Ben Laden compris. Reagan leur dédicacera même la navette Columbia, en affirmant qu'ils étaient "les équivalents moraux des pères de la nation américaine"... c'est bien entendu un extrait du lumineux documentaire "Power of Nightmares". Car l'association avec ces fameux talibans, que les USA aideront tant, va vite tourner au cauchemar, un cauchemar qui perdure toujours. Le choix des armes qu'on va leur distribuer, et leur distribution en nombre continue en effet à intriguer, des années après. Selon Ghost War, Steve Coll, prix Pulitzer, "La CIA a fourni aux rebelles afghans des centaines de Stingers pour abattre les hélicoptères soviétiques et les avions de transport, entre 1986 et 1989 (...) Leur puissance a semé la peur au sein de milliers de pilotes et de troupes russes. Après que les troupes soviétiques aient quitté le pays la CIA a craint que les Stingers soient achetés en masse par des groupes terroristes ou des gouvernements hostiles tels que l’Iran, pour en faire usage contre les avions américains transportant des passagers civils ou militaires" indique Coll. La gerre à peine finie, le cauchemar US a en effet très vite commencé.
Le Sabreliner de Ben Laden aurait ensuite été secrètement caché dans une base aérienne militaire pakistanaise, ce qui signifiait déjà que Ben Laden était bien déjà au Pakistan et que le président Pervez Musharraf en avait connaissance. Selon le Foreign Office, et Robin Cook a révélé peu de temps avant sa mort prématurée, que "Ben Laden fut le produit d'une erreur de calcul monumentale de la part des agences de renseignements occidentales. Il fut armé par la CIA pendant les années 1980 et financé par l'Arabie saoudite pour porter le jihad contre l'occupation russe en Afghanistan. Al-Qaida, qui signifie littéralement la "base de données", était originellement les fichiers informatiques regroupant les milliers de moujahidines recrutés et formés par la CIA pour vaincre les Russes ». Bizarrement, Cook après avoir aussi sévèrement condamné les liaisons entre la CIA et Ben Laden mourra de façon particulière, los d'une randonnée le 6 août 2005 en montagne, à Ben Stack en Écosse, où une crise cardiaque l'atteindra (officiellement), et que les secours hésiteront à intervenir. Selon les sauveteurs arrivés sur place, Cook s'était tué à la suite d'une chute... (certains évoquant imparablement la bonne vieille méthode de la poussette chère à la CIA, qui avait éliminé ainsi plus d'un gêneur).
Selon certains des documents, en la possession de Cook, l'un des trafiquants d'héroïne et de cocaïne le plus célèbre était Mohammed Atta, le chef de file des pirates de l'air du 11 septembre, et quelqu'un fréquemment utilisé comme relais par les services secrets US et anglais. L'avion privé de Ben Laden ne servira pas longtemps : à la suite d'une fausse manœuvre, son pilote le "plantera" dans une dune de sable à Khartoum, abîmant tout son avant au delà des possibilités de réparation. On possède deux clichés des dégâts, montrant un train avant manquant et un nez passablement abîmé. A l'avant du Sabreliner, il n'y a pas qu'un petit radar de bord : les baies de l'avionique qui commandent tout l'avion avaient été broyées lors du choc. L'appareil était devenu inutilisable et ne pouvait plus servir que de pièces détachées. A noter aussi que l'avion de Ben Laden avait été doté d'une seconde antenne de communications (satellitaire ?) sur le fuselage. On ne sait à ce jour ce qu'il est advenu de l'épave de cet appareil.
Car une fois les Stingers distribués, la guerre terminée en 1989, il va falloir retrouver ceux distribués en trop. "Craignant une serie d'attentats contre les intérêts américains dans le monde, la CIA a discrètement demandé cette semaine a l'administration Clinton 55 millions de dollars (soit plus de 300 millions de francs) de rallonge pour effectuer une sorte "d'offre publique d'achat" sur les quelques 900 lance-missiles thermiques Stinger que la centrale avait "offert " aux moudhajins a partir de 1984. Explication de la CIA : "les Stinger coûtaient a l'époque entre 25 000 et 30 000 dollars. Aujourd'hui, ces mêmes lance-roquettes se monnayent a 100 000 dollars au marche noir. Pour éviter toute attaque contre des avions commerciaux américains dans le monde, il nous faut récupérer ces armes". Une récupération qui ne va pas toucher que le matériel américain : "La centrale americaine a aussi demande a la France de coopérer et de lui garantir que les 120 lance-missiles Milan payés par l'Arabie Saoudite et livrés aux rebelles afghans (entraînés par la DGSE au camp de Cercottes !) ne pouvaient pas être apprivisionnés". Des talibans rendsu riches pendant la guerre qui peuvent espérer le devenir encore davantage après, sans même combattre !
Un cauchemar, donc, disais-je, pour l'administration américaine : "Problème majeur, sur ces milliers de lance-missiles sol-air Stinger particulièrement efficaces, seuls 30% sont restés a Kaboul. Le reste de ces armes a été détourné par le service de renseignement pakistanais (charge par la CIA de distribuer les Stinger aux moudjahins) ou bien aussitot revendu a des émissaires d'autres gouvernements, comme l'Iran ou la Lybie. Lors de l'attaque héliportée américaine contre des installations insulaires iraniennes, la CIA avait deja retrouvé quelques Stingers "afghans". Initialement, la centrale de renseignements s'était persuadée qu'elle bénéficiait d'une assurance "retour" en garantissant aux rebelles qu'une fois la guerre terminee, elle echangerait les Stinger contre du materiel médical et humanitaire de première nécessité. Une telle naïveté se paye aujourd'hui très cher". Mais il n'y a pas eu que des Stingers, d'égarés : beaucoup de billets verts l'auront été également. Selon certains témoignages concordants, ils arrivaient pat sacs entiers dans des hélicoptères Mil Mi-8, ceux présents partout dans le pays, laissés sur place par les soviétiques.
Les dollars ont en effet coulé à flot continu côté moudjahidines, avant et après le conflit avec les soviétiques, puisque les USA fourniront au total pour 3 milliards de dollars d'armes, l'Arabie Saoudite y ajoutant 2,5 milliards. "Tout sauf les soviétiques" semblait vouloir signifier ces monceaux de dollars qui débarquèrent pendant des années, le plus souvent d'hélicoptères russes déguisés par les mercenaires enrôlés par la CIA : la doctrine américaine héritée du McCarthysme prévaut toujours, reprise par Brzezinsky, et la CIA n'est pas trop regardante sur qui elle emploie. Ni sur les méthodes, où des avions-cargo d'US AID destinés à alimenter des ONG, telle Human Concern International, d'origine canadienne car fondée par Ahmed Said Khadr, basée à Peshawar qui devient vite une ville pouvant prétendre au titre de plaque tournante de la lutte anti-soviétique : entre deux vols humanitaires, les armes sont apportées, discrètement, notamment par les avions d'un certain Viktor Bout. Celui-ci vient juste de déménager (en 1993) ses bureaux d'Ostende à Sharjah (UAE), avec son compère américain Richard Chichakli, qui clamera plus tard avoir été très proche de Ben Laden dans les années 80. Les avions de Bout font le circuit du Soudan vers la Bosnie, via Maribor en Slovénie, ou sous le couvert de l'aide humanitaire, ils rapportent des armes légères au voyage inverse, comme ils en apportent en Tchétchénie quelques années plus tard. Cette fois, c'est sous le nom de la Third World Relief Agency (TWRA) dirigée par Hasan Cengic, un bosniaque."Bout et Cengic continueront apparemment à travailler ensemble. En 2004, un rapport de renseignement de Bosnie dira que "Victor Bout en collaboration avec Hasan Cengic transporte des armes en Tchétchénie" par l'intermédiaire d'une société de façade de Viktot Bout. (dans Farah et Braun, de 2007, pages. 50-51 et 268-269]. Les américains utilisent alors la Tchétchénie comme front nouveau, après l'Afghanistan, pour déstabiliser les russes (lors de la première guerre de Tchétchénie, décidée par Eltsine, de 1994 à 1996).
Au Pakistan, pour aider l'Afghanistan envahi, l'argent abonde, comme ce versement du World Food Program, de 325 000 dollars de là Canadian International Development Agency. Le tout sous la houlette d'Ahmed Said Khadr dirigeant de qui possède la double nationalité canadienne et égyptienne, un fondamentaliste musulman qui envoie en 1994 ses propres fils s'entraîner au camp d'entraînement de Khalden, où un bon nombre de terroristes seront formés, un camp dirigé par Ibn al-Shaykh al-Libi. Khadr, depuis 1993 est revenu au Pakistan et réside à Hayatabad. Un homme proche du financier des opérations anti-communistes, appelé Oussama Ben Laden. Ce dernier, à son retour au Pakistan en 1986, a rencontré Ayman al-Zawahiri, égyptien d'origine comme lui, qui a été accusé de trafic d'armes au début des années 80. Tout ce petit monde se retrouve ainsi à Peshawar. Le nord-est pakistanais est dès le départ l'endroit où se rassemblent les leaders de l'opposition afghane qui a fui le pays. L'homme est bien en vue des américains : aidé par Ali Mohammed, agent de la CIA formé à Fort Bragg, Ayman al-Zawahiri effectue en 1993 une tournée aux USA pour réunir des fonds, alors que les USA savent qu'il est le leader du djihad islamique depuis les années 80. al-Zawahiri arrivera lors d'une deuxième visite juste après le premier attentat contre le WTC... dont il sera plus tard rendu responsable. Il effectuera encore deux tournées en 1994 et 1995. Ben Laden vivant alors... à Londres, à Wembley exactement, durant l'année 1994 (entre le Yemen et l'Afghanistan). Ben Laden, installé au Soudan, vivant parfois à Londres, supervise néanmoins plusieurs camps d'entraînement en Afghanistan : à Darunta, à Jihad Wal, à Khaldan, à Sadeek, à Al Farooq notamment.
Le camp de Darunta appelé "Abu Khabab" par Ben Laden, est connu sous un autre nom : c'est tout simplement celui de Tora-Bora, au complexe réseau de tunnels ! Un barrage hydro-électrique voisin lui fournit l'assistance électrique nécessaire ! C'est en fait une base de la CIA des années 80, appelée alors Zhawar Kili Al-Badr, tout près de Jalalabad. Dans tous les communiqués qui suivront la fuite de Ben Laden, les américains vont soigneusement éviter de citer le nom de hawar Kili Al-Badr, qui est leur ouvrage, construit avec le ciment fourni par la famille Ben Laden. La guerre psychologique est aussi une question de vocabulaire. Ils vont inventer ainsi le nom de Tora-Bora.
Tora-Bora, l'une des plus belles opérations de désinformation de la période Ben Laden : quand on affirmera qu'à Tora Bora il n'y avait pas de complexe bâtiment bourré de munitions pour tenir un siège, pour le prouver on présentera aux journalistes, guidés par l'ineffable Jack Idema, des trous à rats minuscules, censés avoir protégé Ben Laden. Dans les commentaires de télévision je me souviens avoir entendu un journaliste, visiblement mené par le bout du nez expliquer que l'accès au site était difficile et la région désertique, et qu'il fallait au moins 4 heures de voiture en 4x4 pour y arriver. Pour ne voir que des trous à rats minuscules, alors qu'à quelques centaines de mètres de là les tunnels regorgeant d'obus et de munitions existent bel et bien, photos à l'appui.
En réalité, Darunta est un lac de barrage de retenue, qui alimente une centrale hydro-électrique située à 9,5 km seulement en ligne droite de Jalalabad, relié par une route carrossable sans aucune difficulté notable ! En oubliant de faire visiter les longs tunnels bourrés de munitions de la base de Zhawar Kili Al-Badr, qui n'était autre que Tora-Bora, qui avait été prétendu complètement détruit par les bombardiers B-52, à se demander comment Ben-Laden avait pu s'en échapper vivant. On retouvera sans peine des images du vrai réseau de tunnels, effectivement bourrés de munitions les plus diverses.. vue du ciel, le complexe de Tora-Bora alias Zhawar Kili Al-Badr est aujourd'hui toujours intact, les cratères des énormes "daisy cuts" étant rigoureusement éloignés de l'ensemble épargné !
Les bombardiers US avaient soigneusement évité de bombarder Zhawar Kili Al-Badr de plein fouet ! De cela, je vous en avais fait déjà part. Les clichés retrouvés depuis démontrent que j'étais bien dans le vrai. on retrouvera même au détour des salles du complexe des panneaux explicatifs sur le maniement des mines fourrnies, façon panneaux scolaires, accrochés aux parois des maisons de pisé ou de pierre qui sont situées aux entrées des tunnels qui truffent tout le secteur.
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