Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden (III)
Ben Laden, a la tête d'un trafic d'armes et de drogue, l'idée développée avant hier va faire son chemin dans l'épisode d'aujourd'hui. Présenté comme l'organisateur d'un réseau terroriste tentaculaire, ce dont beaucoup ont douté dès le début, Ben Laden ne sert que ses intérêts, l'idéologie étant chez lui un paravent parfait à ses activitiés lucratives. Pour faire passer plus facilement les armes aux différents groupes luttant auparavant contre les russes, on n'avait pas hésité à détourner des organisations humanitaires, ce qui, dès les années 80, a commencé à vicier tout le marché. Les Etats-Unis faisant de même depuis toujours avec US AID, organisation humanitaire d'Etat dans laquelle sont glissés régulièrement des espions. La base désormais de Ben Laden, qui a quitté le Yémen, se situe à Peshawar, au Pakistan, où il dispose d'une villa, parmi plusieurs éparpillées dans plusieurs pays, possédant toutes un modèle similaire, Ben Laden résidant invariablement à l'étage supérieur. C'est de là qu'il donne alors les ordres pour fournir en armes les islamistes de Croatie et de Bosnie, via des trafiquants liés à la mafia, tel Leonid Efimovich Minin. Le trafic d'armes, avant tout.
Yussuf Azzam et al-Zawahiri se retrouvent donc à Peshawar, mais les deux hommes se détestent copieusement, et le premier, en novembre 1989, meurt dans un attentat à la voiture piègée qui arrange énormément le second, mais dont on n'a jamais trouvé le commanditaire. D'aucuns évoquent un "coup de pouce" donné par la CIA à leur préféré... ce qui est plausible. D'autres Ben Laden en personne. L'autre larron très actif à Peshawar, après être resté à Hayatabad est bien Ahmed Said Khadr, l'égypto-canadien qui utlise son association humanitaire comme paravent pour un trafic d'opium et d'armes. Tous sont bientôt rejoints par un cinquième, Abdul Kabir, qui s'installe plus au nord, à Nowshera. Il est lui de la tribu des Zadran, celle du clan des Jalaluddin et Sirajuddin Haqqani, autres chefs de guerre réputzs, Abdul Kabir étant le second du Mullah Abdul Ghani Baradar, le leader de la Peshura de Peshawar, et l'un des fondateurs du mouvement taliban. On le retrouvera en 2010 dans un rôle important un peu plus loin. Bref, au seuil de l'année 2000, aux alentours de Peshawar réside la crême du mouvement taliban, qui a alors repris Kaboul, en 1996, que dirige sur place le Mollah Omar. L'ancien président communiste Mohammed Nadjibullah est froidement assassiné et les seuls à s'opposer à eux sont les afghans de l'Alliance du Nord, avec leur chef charismatique Ahmad Shah Massoud, qui leur fait grand ombrage. Mais les Etats-Unis ont décidé de ne pas l'aider, lui préférant ouvertement... les Talibans, jugés beaucoup plus malléables que Massoud, qui a le tort d'avoir des soutiens en Europe, et notamment en France.
A Peshawar, où Ben Laden possède un temps une villa, une "guest house" appellée Beit Ashuhada (ce qui signifie "maison des martyrs") où résidera après un des ces proches conseillers Ramzi Yousef. L'homme y sera arrêté en 1995 avec dans sa poche... l'adresse réelle au Pakistan de Ben Laden (on est alors près de 16 ans avant sa "découverte" !!!). Cela ne provoquera pas pour autant son arrestation ! Yousef, de 1993 à 1995, avait fait de nombreux aller-retours entre le Pakistan et les USA, passant régulièrement par l'Italie, à Rome, où une division influente d'Al-Qaida au sein d'une mosquée existait. A noter également que tous les bâtiments que se choisit Ben Laden sont toujours du même type : une maison à étages, où il est réputé vivre au dernier, laissant ceux du dessous à ces femmes et enfants et à ses aides, ceinturée d'un haut mur, avec large portail pour 4x4 et liaison satellitaire et proximité d'aéroport. Une simple étude sur base de données d'ordinateur, permettrait par recoupement, à n'importe quel service secret de retenir des candidates à surveiller dans n'importe quelle ville pakistanaise. Recoupée par une enquête auprès de propriétaires et le voisinage sur les habitudes de vie des occupants, on ne peut que tomber que sur quelques cas de figure seulement. A Abbottabad, par exemple, les voisins avaient remarqué que les habitants de la villa ne fabriquaient aucune ordure, mais les incinéraient, par mesure de précaution bien entendu.
Le problème, c'est qu'une fois les soviétiques chassés, l'apport massif d'armes et l'installation d'une véritable infrastructure parallèle de transport va demeurer. En 1998, on verra ainsi Ahmed Said Khadr poser devant un avion affrêté par l'ONU pour apporter de l'aide humanitaire au pakistan, a Faizabad (entre Islamabad et Rawapindi), le fief taliban ravagé par un terrible tremblement de terre survenu le 30 mai 1998 et ayant fait 5 000 morts dans le nord-est du pays (juste après un premier au même endroit en le 4 février ayant déjà fait 2000 victimes). L'appareil (sur la photo à gauche) devant lequel Ahmed Said Khadr pose est très intéressant : siglé 4K-66759, c'est un Antonov 32. A lui, seul, cet avion résume la situation hérité du conflit soviétique et de l'effondrement du bloc du même nom. De gigantesques dépôts d'armes, à l'effondrement de l'URSS ne sont plus contrôlés : on en retrouvera disséminées partout dans le monde, tel celui de Gerdec, dont j'ai également raconté ici l'histoire, et celle de celui qui l'a pillé avec la bénédiction de l'ambassade US : Efraïm Diveroli. L'appareil cité date de 1989, c'est l'ancien CCCP-66759 devenu propriété de l'ONU de 1991 jusqu'en 1993, date de son rachat par Avia Trend, société enregistrée en Azerbaijan. Aviatrend, appartenant à Valery Cherny un courtier en armement russe, qui avait négocié l'achat d'armes pour la Côte-d'Ivoire et était alors un partenaire de Leonid Efimovich Minin de nationalité israélienne.
Minin, proche de la mafia, transportera d'Ukraine des munitions au Libéria dans un Iliouchine 18 loué par la société moldave de fret aérien Renan, qui avait auparavant travaillé pour Viktor Bout. Minin avait offert à l'époque 200 000 dollars à un député belge, Philippe Rozenberg, élu député sur les listes du Front national belge (?) pour qu'il lui obtienne des papiers pour ouvrir comme Viktor Bout une base à Ostende. Minin transportera ainsi 68 tonnes d'armes du Burkina Faso à Monrovia le 13 mars 1999. Rozenberg ayant alors déjà fui en Thaïlande à Pataya, dès 1995. Il était le "sous-marin" de la mafia russe d'Odessa, représentée par Léonid Zamiantine, Angert et Alexei Boultov. Il sera condamné en 2000 pour faux documents.
Le trafic d'armes est en effet bien au cœur du système Ben Laden, associé étroitement aux opérations "noires" des américains. On en a confirmation en 2010 : "le Daily Telegraph rapporte que le service des renseignements de l'Allemagne, le BND, a fournit des armes aux musulmans bosniaques en 93-94 en infiltrant les missions de surveillance de l'UE. On a ainsi dit que M. Christoph von Bezold, le chef des observateurs de l'UE allemands, était un agent du BND qui effectuait la contrebande des armes vers des Musulmans de Bosnie à travers la poche de Bihac dans des cartons contenant du lait en poudre. Après que l'embargo sur les armes ait été mis en place, l'Iran, aidé par la Turquie, a commencé à armer les musulmans de Bosnie. Muhammed Cengic a négocié des contrats d'armement pour les Musulmans de Bosnie avec la Turquie en 1992. Également en 1992, le Front national islamique au Soudan (dirigé par Hassan al-Tourabi), au moment ou Oussama Ben Laden vivait à Khartoum, a facilité l'expédition des armes vers Maribor, en Slovénie, où elles ont été conditionnés et transportées par avion d'aide humanitaire à la Croatie et pour la contrebande en Bosnie".
Car il y a un autre volet à la carrière du leader d'Al-qaida : un volet "Balkans". "Ben Laden a lui-même personnellement visité le président bosniaque Alija Izetbegovic, qui lui donna un passeport bosniaque (certains journalistes étrangers qui étaient des témoins oculaires de ces visites en ont témoigné au cours du procès Milosevic). Ben Laden à offert au prédident Izetbegovic de grandes quantités d'argent pour acheter des armes à travers ses organismes de bienfaisance, en particulier la Third World Relief Agency, et a fourni à la Bosnie musulmane des combattants moudjahidines venus du monde entier. Les avions appartenaient à l'une des sociétés de Victor Bout. À la fin de 1994, les États-Unis, avec Hasan Cengic et son père Halid Cengic, termineront le travail sur une piste à Visoko, en Bosnie, où les livraisons d'armes ont été transportées par des Casques bleus canadiens qui ont affirmé qu'ils croyaient que les vols étaient ceux de C-130 américains, a dit l'Observer. En janvier 1993, des navires pakistanais ont été capturés dans les bras de l'Adriatique, des transports maritimes de la Croatie pour la contrebande en Bosnie. Le Prof. Wiebes Cees a dit au début de 1994, que le président Clinton et (ensuite) Tony Head de NSC avait donné leur accord tacite soigneusement voilé pour permettre à l'Iran d'expédier des armes vers la Croatie pour la contrebande en Bosnie. Quatre mois plus tard, l'Ecossais a indiqué que le secrétaire adjoint d'Etat pour les Affaires européennes et canadiennes, Richard Holbrooke, avait convaincu le Département d'Etat pour engager l'entrepreneur privé militaire MPRI pour former l'armée croate et aider à planifier des opérations. En mi-1995, des armes ont été transportés par avion à Tuzla. Wiebes a affirmé qu'un officiel des Nations Unies a été "menacé physiquement" par 3 officiers américains afin de ne pas parler. Tim Ripley allégué que les vols ont été menés par les "guerriers secrets"du NSC [National Security Council] et du Département d'Etat" En Janvier 1996, Richard Perle racontera au Turkish Daily News que l'armement et la formation des Musulmans de Bosnie est d '« intérêt vital » pour les États-Unis et suggèrera que "parmi les alliés de l'OTAN, la Turquie est [le] numéro un candidat pour le poste."
Une seule rencontre marque cet investissement US dans la lutte des musulmans en Bosnie : celle où apparaît un simple brigadier américain, nommé Michael Hayden. "L'ambassadeur américain Charles Thomas, le secrétaire d'État adjoint pour l'Europe, Richard Holbrooke, son adjoint Robert Frasure, chef du renseignement des États-Unis pour le Commandement européen, le brigadier général Michael Hayden, aux États-Unis le général Charles Boyd, du Corps des Marines des États-Unis, le général David Mize, le lieutenant-général Edward Hanlon Jr, des Marine Corps, ont rencontré le commandant musulman de l'armée bosniaque pour la Bosnie centrale, Mehmet Alagic, dans la ville de Gornji Vakuf. Le groupe américain s'est rendu également à Mostar, qui est également contrôlé par les musulmans de Bosnie. Le Pentagone affirme que les diplomates américains sont là pour se familiariser avec la situation sur le terrain et les généraux "passaient par là par hasard », mais il paraît, qu'en réalité ces réunions font partie d'un effort des États-Unis pour aider les Croates et les musulmans à travailler ensemble dans les offensives à venir.
Suite à cette visite, des "conseillers de la logistique" des États-Unis ont aménagé dans des endroits clés dans toute la Bosnie, y compris l'aéroport de Tuzla, contrôlée par l'ONU. Les forces spéciales américaines aident à construire une piste d'atterrissage secrète à Visoko, en Bosnie centrale, destinée aux avions de transport lourd, et les vols mystérieux ont commencé à arriver dans les aéroports de Tuzla quelques mois plus tard (Scotsman, 12 mars 1995). Hayden deviendra plus tard chef de la NSA, puis chef de la CIA". Tuzal disposera ainsi d'une piste de 8,100 pieds (2470 m), la plus longue de l'ancienne Yougoslavie. Un Hayden qui se révélera plus tard un acteur-clé de la duplicité US, en ordonnant de broyer les cassettes des interrogatoires musclés des détenus de Guantanamo, dont beaucoup avaient avoué tour et n'importe quoi sous la torture, notamment du "waterboarding".
L'endroit sera le lieu des célèbre "renditions flights", ces vols à partir de Guantanamo dans des pays tiers pour y exercer des tortures, comme de relais aux avions livrant des armes, notamment au Rwanda, via l'Italie et Aviano : "Dans un cas au moins, un avion a été identifié comme étant de la CIA en « extraordinary rendition » - le transport de personnes soupçonnées de terrorisme - sur une base aérienne américaine juste après l'arrivée d'un avion utilisant le signal d'appel factice. L'appel de reconnaissance Juliet Golf Oscar (JGO), suivie par un numéro de vol appartenant, dit l'OACI, à une compagnie canadienne low-cost maintenant en faillite appelée JetsGo, de Montréal. Car depuis plusieurs années et aussi récemment qu'en décembre dernier, il a été utilisé de manière sélective à la fois par l'armée de l'air américaine et l'armée US pour couvrir les vols de ces aéronefs à destination et en provenance des Balkans. Ceux-ci vont des jets exécutifs Learjet 35 aux C-130 avions de transport, et jusqu'au MC-130P Combat Shadow (photo ci-contre à droite),
qui sont spécialement adaptés pour des missions clandestines en territoire politiquement sensibles ou hostiles. Une analyse du Sunday Times des plans de vol et les journaux de radio a remarqué ces appareils à des endroits, y compris à Tuzla en Bosnie, au Kosovo, à Pristina, mais aussi à Aviano, le site d'une grande américano-italienne, une base aérienne militaire dans le nord de l'Italie, comme celui de Ramstein en Allemagne, le siège des Forces de l'air américaine en Europe (USAFE). Le 11 décembre 2004, l'USAF à Ramstein a déposé un plan de vol pour un Learjet 35 pour voler de Tuzla à Aviano. Le plan de vol a été envoyé à 15 destinataires, y compris l'aéroport de Tuzla, Aviano aéroport et un destinataire mystérieuse portant la mention « xxxxxxxx ». L'identité de l'aéronef a été donné comme JGO 80, le vol était de 35 Learjet exploité par le ministère de la Défense sous l'enregistrement 99999E. Le statut du vol a été donnée comme « humanitaire ». Mais il a également été donnée comme « Etat », ce qui signifie que le gouvernement, est comme « protégé », ce qui signifie diplomatique." Le rapport d'Amnesty Internaltional sur le Rwanda certifiait le rôle d'un gros porteur ayant effectué le même trajet, via la République Démocratique du Congo. L'avion était en fait enregistré au Kyrgyzstan sous le numéro EX-043, (de chez Reem Air, en photo le EX-054) inscrit au registre le 11 mai 2005 seulement et bénéficiant d'une licence d'exploitation Libyenne, accordée par la Libyan Civil Aviation Authority... l'accord passé et retrouvé sur le transfert d'armes était énorme (entre 105 et 130 tonnes d'armes !), et portait sur au moins trois voyages minimum :
L'ouverture de Kadhafi vers les occidentaux et les américains sert bien à quelque chose, voyez-bien ! Reem Air, le paravent des activités de Victor Bout, avec lequel travaillaient donc les américains. Pendant le temps où l'avion était dans l'air, l'USAF a changé quelques-unes des timings de plan de vol et dans le même temps l'enregistrement de l'avion a changé également. L'avion s'est métamorphosé en 40112E mais a continué à être un Learjet 35 et était encore JGO 80 pour un vol humanitaire, gouvernemental et diplomatique." Mais les vols de renditions se doublaient d'autres : ceux d'engins nettement plus lourd, contenant tout autre chose :
" alors que le Learjet était encore sur le terrain à Tuzla, un Ilyushin 76 a chargé une cargaison de 45 tonnes d'armes et de munitions excédentaires vendus par l'armée bosniaque et destinée au Rwanda, au mépris d'un embargo de l'ONU. Ilyushin 76 a laissé, Tuzla, a survolé l'Italie et est parti vers le sud en direction de l'Afrique. Le Learjet américaine a décollé 55 minutes plus tard. Dans un rapport exposant le trafic d'armes en Afrique centrale déchirée par la guerre, Amnesty International a suggéré que "les autorités de sécurité des États-Unis étaient engagés dans une opération secrète pour acheminer des armes au Rwanda en dépit de l'opposition politique de l'Union européenne". Une autre convergence intéressante de vols ont eu lieu en Février 2004. Le 24 Février, un Combat Shadow MC-130P utilisant l'indicatif d'appel JGO 50 a décollé d'Aviano pour une destination inconnue. Deux jours plus tard, le Février 26, l'avion avait quitté Pristina vers Tuzla. Peu de temps après, un Gulfstream 5 jet d'affaires, portant le signe de reconnaissance JGO 47, a volé de Tuzla à Aviano, en arrivant à 23h11 GMT. Le lendemain, un Learjet 35 utilisant l'indicatif d'appel SPAR 92 a quitté Aviano pour une destination inconnue. SPAR est l'abréviation de Special Air Resources, un service de transport aérien militaire américain qui transporte des officiers supérieurs et des dignitaires civils. Toutefois, SPAR 92 a été identifié comme l'avion qui a été utilisé par la CIA pour le transport secret d'un prédicateur musulman qui a été enlevé par la CIA à Milan en 2003. Un porte-parole USAFE déclaré la semaine dernière que les avions américains utilisant le signe d'appel JGO effectuaient "des opérations Joint Guard » pour la mission de maintien de la paix de l'OTAN et de l' UE dans les Balkans."Le soir de la nuit de réveillon 1994, un Ill-76 lourdement chargé se plantera en plein aéroport de Sarajevo. Il appartenait à la société Belair, autre énième épiphénomène de Viktor Bout. Son épave servira plus tard aux exercices des pompiers locaux.
Nous en sommes là en 2000, et l'année suivante aura lieu l'événement que le pouvoir de G.W.Bush va imputer très vite à Ben Laden, alors un sinistre inconnu auprès du grand public, comme il va imposer l'usage du mot "Al-Qaida" (*) que Ben Laden en personne n'a jamais utilisé... être responsable d'une organisation que lui-même ne connaît pas, avouez qu'il y aura de quoi se gratter sérieusement la tête, à l'annonce de sa responsabilité dans les attentats du 11 septembre 2001....
(*) pour s'en persuader davantage, le visionnage de l'indispensable Power Of Nightmares de la BBC est ici :
http://archive.org/details/ThePowerOfNightmares
ou la version française (via des sous-titres) :
http://www.dailymotion.com/video/xcn73w_le-pouvoir-des-cauchemars-11-septem_news
commentaire :« Le Pouvoir des Cauchemars » (The Power of Nightmares) est un documentaire produit par la BBC qui s’applique à démontrer qu’Al-Qaida n’existe pas et que l’idée d’une menace terroriste globale est un pur fantasme. Un documentaire édifiant qui explique comment et pourquoi ce fantasme fut créé, qui en bénéficie, et pourquoi il résiste si bien à l’épreuve du temps'. Il va sans dire que j'adhère complètement à cette analyse, sans l'ombre d'une hésitation : ce documentaire est un chef d'œuvre contemporain, pas moins.
57 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON