Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden (XI)
Un témoignage capital oublié, complètement occulté par la presse traditionnelle malgré le fait qu'il était à l'origine fait par une équipe réputée, qui a tenu à respecter toutes les formes pour en faire un témloignage sûr. Il nous éclaire sur une toute autre version des faits, celle surtout de l'accident qui serait survenu à cet hélicopère si particulier dont on a retrouvé la queue intacte à l'extérieur du mur d'enceinte non pas de la villa-c'est à préciser- mais d'un terrain attenant à celui sur lequel était bâti la villa. Un témoignage sidérant, qui replace le raid dans un contexte de déjà vu bien trop traumatisant pour être accepté par l'opinion amércaine : celui de la désastreuse opération Eagle Claw déclenchée par Carter les 24 et 25 avril 1980, qui avait laissé derrière elle des cadavres de soldats US carbonisés que l'Amérique avait dû cacher au maximum à sa population, sans réussir totalement à y parvenir (il faudra attendre une bonne vingtaine d'années pour qu'on puisse les voir tous). Tout cela, en effet, à partir de traces que nous avions déjà trouvées bien intriguantes le lendemain même de l'événement. On ne laisse pas au sol des matériaux aussi stratégiques que ceux ornant la queue du "monstre d'Abbottabad" sans avoir derrière soi une lourde facture de bavure en opération. L'opération "Neptune Spear" - le Trident de Neptune - (ou "Geronimo" nom de code donné à Ben Laden lui-même), décrite comme une réussite par l'administration d'Obama, est un fiasco de la même teneur, sinon pire que celle de la tentative d'aller sauver les otages américains retenus par les iraniens il y a plus de trente ans maintenant. Et comme celle-ci avait coûté sa réelection à Jimmy Carter, il fallait inventer au plus vite une fable pour masquer le désastre. Autant choisir la plus grosse, et se débarrasser par la même occasion des huit années de mensonge entretenus par l'administration précédente.
L'opération Eagle Claw ? Ce désastre complet de l'ère Carter ? Tout de suite, j'y avais pensé, à vrai dire, à découvrir au lendemain du raid les vestiges d'un hélicoptère lourd dans le jardin de la villa annoncée comme celle de Ben Laden. Même restes insignifiants, tant les machines modernes sont faites de matériaux composites, qui, quand ils brûlent, ne laissent que fort peu de choses de tangibles.
La structure de l'engin est en effet auto-porteuse, il n'y a pas de "chassis" interne, comme on dirait en automobile sauf pour la queue dans la version classique, faite de renforts et de raidisseurs. Les deux enfants montrés ici à gauche iront ramasser des débris à une bonne distance de l'aire d'atterrissage, comme one peut le voir sur la photo, avec la villa en fond de plan de prise de vue. Un BlackHawk actuel, lorsqu'il est incendié, se retrouve réduit en effet à peu de choses : essentiellement son moyeu de rotor, pièce principale la plus lourde avec ses deux turbines qui surmontent son fuselage, fait de tôles d'aluminium mince et de matériaux composites.
Lors de l'opération Eagle Claw, de plus lourds CH-53 s'étaient retrouvés dans le même état, une fois incendiés (sur la photo c'est un moteur d'Hercules que l'on distingue en fait). A Abbottabad, l'impression était bien la même : quelque chose de grave s'était bel et bien passé avec cet hélicoptère. Et l'explication donnée par l'armée US encore une fois bien mince ("problème technique" était le seul mot entendu de la part de l'administration US à la suite des images de l'appareil détruit). Mais il y avait tout d'abord une chose bien intriguante : l'emplacement exact de la chute de l'appareil. Car en réalité, le lourd hélicoptère n'avait pas chuté dans l'enceinte même de la villa, mais dans le terrain voisin, comme s'il était en train d'arriver sur place, ce qu'indiquerait... sa queue, laissée à l'extérieur du bâtiment, non détruite par le feu. L'élément le plus intriguant découvert le soir même de l'opération car révélant un appareil non répertorié au sein de l'armée américaine : un prototype, du type "stealth" (invisible) entièrement fait de matières composites.
Un prototype qui fait le délice dès le lendemain de tous les passionnés, tant l'élément montré comme seul intact, le rotor de queue et la queue elle-même intrigue. Rien à voir avec celle habituelle à 4 pales d'un Blackhawk, fut-ce t-il récent comme ceux constuits sous licence en Pologne par PZL Mielec sous l'appellation S-70i (premier exemplaire le er juin 2010, ici sa cellule renforcée en détail). Des engins sur lesquels des efforts ont été faits pour limiter le bruit, notamment en les équipant de bouts de pales de rotor principal en forme de cimeterres ou de boomerangs, pour les prototypes suivants (ici un exemple de chez Eurocopter). Question équipement de bord, il bénéficie obligatoirement du "glass cockpit" installé sur le S-70i ou le UH60M : les petits écrans anciens ont laissé place à de grands LCD.
Un engin qui d'après la forme de la queue laissée intacte est l'héritier direct du programme Comanche abandonné après des années de dépenses faramineuses, mais ayant permis la mise au point de fuselages à facettes, comme sur le premiers appareils "invisibles" tels que le F-117. Des dessinateurs assez talentueux vont vite proposer des représentations plausibles de l'engin, qui seront même affinées au fur et à mesure des renseignements glanés ici et là sur l'opératon ou le constucteur. On aura donc en tête ceci comme "Stealth Blackhawk" (extrait de l'excellent site The Avionist de l'italien David Cenciotti (*) :
Comme seule explication donnée au crash, on avait évoqué un phénomène classique de retour d'air chaud soufflé par les pales... et la destruction à l'explosif des vestiges par le commando lui-même, afin de ne pas laisser à l'adversaire, ou plutôt au pays envahi, les preuves ce l'utilisation d'un engin peu courant. Le hic étant que les fameux commandos avaient oublié de faire de même avec le bout de l'engin resté de l'autre côté du muret, ce qu'aucune équipe professionnelle d'espionnage n'aurait osé laissé faire. Bref, les morceaux profondément incendiés, plus le morceau à l'extérieur intriguaient, pour sûr, évoquant une autre solution pour sa destruction que celle avancée. Un départ précipité, surtout, seul capable d'expliquer le bout restant compromettant. Comme intrigueront les morceaux tès nombreux retrouvés dans les jours qui suivront par les gamins du quartier, qui s'amuseront même devant les caméras à en montrer plusieurs, retrouvés à une bonne centaine de mètres du point de chute, te le bouchon d'essence rouge de l'appareil. Des hélicoptères se crashent régulièrement, et on n'assiste pas aux mêmes dégâts, même si l'appareil doit être détruit par mesure de sécurité. Ici le 13 janvier 2009, un BlackHawk s'était crashé sur le pelouse de l'Université du Texas A&M, lors d'un décollage raté. Il y a avait eu un mort. Retombé d'une basse altitude relative (trop basse pour se mettre en auto-rotation !), si l'engin et sa structure avait relativement (mal) résisté, en tout cas, il n'avait pas projeté alentour des centaines de débris. Une terrible photo avait été prise lors du contact avec le sol : elle montrait qu'en ce cas, des débris étaient certes projetés loins, mais que l'appareil gardait son intégrité. Ce jour-là, ironie du sort, le pilote se tuait sur le campus même où il avait fait ses études. Quatre hommes à bord s'en sortaient vivants, mais blessés. L'engin s'était élevé à 30 mètres de hauteur avant de retomber comme une masse.
Dans le crash d'Abbattobad, ce sont ces deux éléments donc qui m'avaient donc intrigué : l'emplacement exact de l'impact, le sens dans lequel il avait abordé ce qui semblait bien être un atterrissage dans ce qui servait de potager à la villa dite de Ben Laden, bien connu des résidents locaux (certains y avaient été embauchés), et les énormes traces d'incendies sur les murs intérieurs (seuls), mais aussi la foulitude de petits morceaux retrouvés éparts bien loin parfois du lieu d'impact. Ce sont les gamins du quartier qui s'amuseront à faire la collecte de ce que visiblement les services pakistanais auront oublié de ramasser : qui un bout de revêtement, qui une vanne d'essence ("pump fuel booster"), qui des éléments électriques, voire le bouchon principal à kérosène, retrouvé bien loin de l'impact lui aussi commme on peut le découvrir ci-contre à droite). Un journaliste de The Economist tombant lui par hasard sur un élément plus précieux encore, car montrant une inscription... et une date, certainement de fabrication : SCFV12A107-3, puis aux lignes suivantes REV et 6-25-09. L'appareil daterait donc du milieu de l'année 2009 comme construction. Récent, donc, très récent, sachant qu'il faut une année au moins (minimum) pour monter pièce par pièce un pareil engin. Il aurait été construit dans les hangars de Sikorsky à Elmira, dans les locaux de Schweitzer, fabricant de planeurs de concours renommmés et auteur désormais de "black projetcts" tel l'avion silencieux SA-2 37B (ou de l'étrange RU-38B), des projets devenus Black Hawks, resté au secret sur Google Earth, où un batîment datant de 2006 a simplement été... flouté puis effacé (ici le contenu du hangar "officiel"). On a bien affaire à des "black ops"... à savoir des engins destinés à la CIA !
Pour ce qui est du sens du déplacement de l'engin, et ce qu'il s'apprêtait à faire, était bien un atterrissage et non un décollage, et c'était bien de l'extérieur vers le second terrain servant de potager à la famille résidente, comme l'atteste la présence du bout de queue restant. Les débris encore accrochés du cardan alimentant l'hélice arrière montrant une chute extrêmement brusque et absolument pas contrôlée. Les vestiges à l'intérieur montrant un très violent incendie, déclenché selon la version officielle par les Marines pour éviter de laisser l'hélicoptère aux mains de "l'ennemi" (pakistanais ?). Le problème étant en ce cas les centaines de petits débris qui auraient été projetés au dessus du mur d'enceinte, qui culmine à plus de 5 mètres de haut : qu'est-ce qui avait pu provoquer un tel éparpillement : un commando chargé de détruire un hélico aurait agi avec plus de modération, en l'incendiant simplement, sans le volatiliser sur un grand rayon. Non, l'hypothèse présentée par l'admlnistration ne tenait pas. Celle d'une explosion du corps central en vol davantage, à vrai dire. Avec en ce cas deux possibilités :
- celle d'une atteinte par un missile, ou pourquoi pas par une roquette RPG tirée d'un des balcons de la villa : on a vu des Chinooks se faire ainsi abattre, notamment au décollage, par une arme pas faite pour ça (l'une d'entre elles tuera 38 Marines d'un coup). L'hypothèse du missile Strela est à écarter : il est trop long à metttre en œuvre et n'est pas fait pour cette sorte de tir à bout portant ou presque pour lui. Or, il s'avère qu'aucune RPG n'ait été saisie dans la villa, d'après ce que l'on sait, villa dont les habitants ne disposaient que de pistolets voire de Kalachnikov (c'est encore à vérifier !), qui ne suffisent pas, en général, à faire exploser un hélicoptère (les réservoirs auto-obturants sont prévus pour y résister). Sur le net, on avait vu traîner un temps une histoire de garde du corps qui se serait lancé à l'assaut de l'hélico avec son RPG... oubliant que c'était nuit noire et que l'engin n'était pas si près que ça de la villa en définitive.
- celle de l'erreur à bord d'un des membres du commando, porteur d'explosifs, hypothèse qui est d'autant moins à écarter qu'il s'agît d'un raid nocturne. Une explosion de ce genre, à très faible altitude, expliquerait assez bien les petits débris projetés au dessus de l'enceinte du bâtiment. L'hypothèse également d'une explosion possible du réservoir interne principal (sans tir extérieur), situé juste en arrière de la cabine, expliquerait aussi parfaitement la distance entre le moyeu de rotor principal et l'arrière de l'appareil passé au dessus du mur, trop long pour un appareil "normal", même modifié "stealth". Une "séparation" brusque et catastrophique avait dû avoir eu lieu avant. Elle expliquerait aussi la projection lointaine du bouchon et de la pompe à kérosène, la partie où ils étaient fixé ayant "bénéficié" de la plus grande vélocité de départ, si on peut ainsi dire. En tout cas, la thèse de "l'incident technique", à l'examen des faits, a déjà pas mal de plomb dans l'aile. En fait d'incident, on est bien semble-t-il dans le terrible souvenir de la répétition du désastre d'Eagle Claw.
Jusqu'ici, il ne s'agît donc que de suspicions. Et puis débarque une interview sidérante d'un des voisins du quartier, Muhammad Bashir, visiblement apeuré d'avoir à dire ses révélations devant une caméra. L'homme a assisté à toute la scène, et la version qu'il nous balaie la version officielle des faits. Il y a bien eu bavure, ayant entraîné la perte de l'hélicoptère "Geronimo" ou "Neptune Spear" est bien un Eagle Claw bis. La vidéo, montrée en août, est appuyée par Paul Craig Roberts, qui n'est pas un inconnu : c'est l'ancine ex-rédacteur en chef du Wall Street Journal (celui qui a révélé récemment la surveillance de la Libye par du matériel d'espionnage français) et un ancien adjoint au Trésor US. Autrement dit, il pèse de tout son poids journalistique pour faire du reportage un document qui se révèle en effet exceptionnel.
- Muhammad Bashir : quand les événements se sont produits, nous étions éveillés, nous ne dormions pas.
- Muhammad Bashir : un hélicoptère est arrivé, a tourné au dessous de nous , et a laissé descendre certaines personnes là-bas.
- Muhammad Bashir : dans cette maison ... où ils disent qu' Oussama vivait ici, sur le toit de cette maison, ils est descendu des gens, et après cela, l'hélicoptère est reparti en faisant demi-tour.
C'est une première indication importante : les américains n'ont lancé dans l'opération qu'un seul appareil de transport, c'est dire déjà à quel point ils ne souhaitaient pas repartir avec les habitants de la villa comme prisonniers. Il étaient venus pour tuer. Ils avaient donc établi pour cela une base arrière, dans les montagnes surplombant Abbottabad. Là où attendaient ce qui pourrait être plutôt des hélicoptères d'attaque, type Cobra ou de transport, type Chinook. L'engin fait en tout cas un étonnant allez-retour (ce qui suppose une "base" provisoire intermédiaire située à quelques kilomètres de là. Sans avoir pris en charge qui que ce soit à bord au second tour, s'étant crashé. Au premier, il n'avait rien emporté, ayant simplement déposé sa dizaine de commandos.
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Reporter : Combien de personnes y avait-il ?
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Muhammad Bashir : Ils étaient dix, douze personnes. Après cela, il a parti et pendant environ 20 minutes, derrière nous, sur ces montagnes, il a continué à touner au sommet des montagnes. Après 20 minutes, il est revenu. Quand il est revenu, à ce moment là, il y avait deux hélicoptères en plus. L'un est venu à partir de l'Ouest et un autre est venu du Nord. Quand il s'est approché pour l'atterrissage, il ya eu une explosion à l'intérieur et il y a eu le feu dedans, et immédiatement, nous sommes sortis pour voir ce qui était arrivé là-bas. Quand nous sommes arrivés, l'hélicoptère était en feu, il brûlait. Après cela, une vingtaine de minutes plus tard, l'armée est arrivée, la police est arrivée. Ils nous ont tous renvoyés chez nous.
Là, l'affaire est claire : l'hélico "invisible" s'est écrasé tout seul au second trajet, en passant au dessus du mur d'enceinte : logiquement c'était cette fois pour y atterrir. A bord, il semblait bien y avoir d'autres "Marines" faisant partie d'un deuxième voyage. A bord d'un Blackhawk (non modifié), tiennent 11 marines maxi, équipement compris, au grand dam du pilote. Le commando déposé n'est donc pas comme annoncé à la presse (25 Marines y auraient participé officiellement). Et l'interviewé parle d'explosion catastrophique à bord, et non un hélicoptère tranquillement posé comme l'affimera plus tard l'administration d'Obama.
- Muhammad Bashir : Les Américains sont venus dans hélicoptère, qui est tombé ici et a été détruit !
- Reporter : Il n'y avait qu'un seul hélicoptère ?
- Muhammad Bashir : UN hélicoptère a atterri ici-bas, le deuxième hélicoptère venait d'en haut et se dirigeait vers Mansera. Il ne s'est pas posé. Aucun autre deuxième hélicoptère n'a atterri Un seul hélicoptère, le premier qui avait laissé descendre ses passagers, c'est le MÊME qui a revenu avec des personnes à bord et il y a eu une explosion à son bord.
- Reporter : Les gens étaient à l'intérieur ?
- Muhammad Bashir : Les gens étaient à l'intérieur !
- Reporter : Comment savez-vous cela ?
- Muhammad Bashir : Nous l'avons tous vu, les gens d'ici !
- Reporter : Dans l'hélicoptère ... vous avez vu les morts ?
- Muhammad Bashir : Nous avons vu des morts !
- Reporter : Combien de personnes ?
- Muhammad Bashir : Nous ne pouvions pas les compter, dans la propriété, il y avait le feu.
- Muhammad Bashir : Et nous ... la porte était ouverte, nous sommes entrés par la porte, à ce moment-là l'armée n'était pas encore arrivée.
- Muhammad Bashir : La police n'était pas arrivée. Certaines personnes en provenance des autorités, étaient présentes, mais ils n'ont pas empêché tout le monde de voir, ils ont gardé l'entrée, chaque personne était venu voir, aujourd'hui, personne ne le dit, mais tout le monde du mohalla (quartier) et toutes les personnes présentes dans le quartier sont arrivées les premières. Nous avons vu le portail ouvert, nous sommes entrés à l'intérieur, vu l'hélicoptère en flammes, et les personnes à l'intérieur étaient mortes. Depuis, tout a été enlevé. Maintenant, il n'y a plus rien !
L'interviewé est resté assez longtemps sur place pour tout voir en effet :
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Reporter : Vous avez vu le feu et vous avez vu les corps ; et pendant combien de temps êtes-vous resté ?
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Muhammad Bashir : Environ, après cinq ou six minutes, je suis parti et je suis sorti après .. cinq, six minutes .. ce qui s'est passé .... la raison pour laquelle nous avons quitté, était que, après que nous soyons entrés, il y a eu une autre petite explosion, je ne sais pas si le moteur explosait, et il y a eu un autre incendie, et une autre une petite explosion, après cette explosion ; tous les gens ont couru dehors.
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Muhammad Bashir : Quand nous sommes sortis, personne n'est revenu à nouveau.
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Reporter : Combien de cadavres avez-vous vu ?
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Muhammad Bashir : Vous savez, vous ne pouviez pas les compter, les cadavres étaient en morceaux tout leurs restes n'était que des morceaux brisés, certains ici, certains là-bas, certains en entier, certains en deux, comme ça.
Voilà qui ressemble fort comme récit aux cadavres carbonisés de l'opération Eagle Claw, à part qu'il y a 31 ans les corps étaient entiers. Là le fait de les voir en morceaux indique bel et bien une explosion catastrophique à bord de l'appareil, qui a déchiqueté tout le monde (la fibre de carbone utilisée massivement dans l'appareil secret, déchirée, devient une vraie lame de rasoir pour hacher menu ses occupants).
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Reporter : Comment êtes-vous allé à l'intérieur (de la villa) ?
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Muhammad Bashir : Où ?
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Reporter : Quand il y avait le feu. Muhammad Bashir : la porte était ouverte, quand il y avait le feu, la porte était ouverte.
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Reporter : La porte de la maison était ouverte ?
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Muhammad Bashir : La porte extérieure, la grande porte, était ouverte.
L'explication se tient en effet : si le premier commando déposé a réussi à se poser sur le toit de la villa pour la contrôler, il peut en effet ouvrir les deux portes (la marron étant celle du potager) ; ou même si la seule (verte) qui ouvre le long couloir séparant les deux terrains, on peut passer de l'un à l'autre via deux ouvertures visibles sur le plan (il y a une troisième porte à l'arrière, celle, noire, munie de deux lampes blanches). Pour bien capter le plan on peut regarder la très bonne animation de la TV Geo News pakistanaise avec un présentateur au bagoût pas possible qui montre les différentes ouvertures et sorties, su "compound" (la villa fortififiée) et montre surtout des photos internes de la villa jamais vues ici à ce jour et des pièces nettement moins dévastées. On peut donc se rendre vers la villa par des ouvertures à partir du potager où l'hélico s'est crashé. Les morceaux d'appareils réunis par l'armée pakistanaise montrent en effet un engin déchiqueté, émietté, et profondément brûlé.
Dans la presse, pour tenter de faire passer l'idée d'une destruction volontaire, on ira loin dans l'invention la plus grotesque : dans le Daily Mail, sous les débris brûlés on trouvera cette légende à se rouler par terre : "le pilote emporte toujours avec lui un marteau pour détruire les panneaux de contôle du cockpit, qui sont classifiés "pourra-t-on lire... grotesque, absolument grotesque. Nous verrons un peu plus loin qui a bien pu glisser cette idée dans les oreilles de l'Associated Press, qui a lancé cette théorie.... Casser des écrans aujourd'hui tous standardisés ne rime à rien, car ils ne sont que les afficheurs d'un système électronique qui lui doit être impérativement détruit pour ne pas tomber aux mains de l'adversaire. Avec ce raisonnement, pour empêcher une chaîne de télévision d'émettre, notre homme casserait tous les téléviseurs de particuliers. Nous verrons bientôt quel est l'auteur véritable de cette théorie foireuse...
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Muhammad Bashir : Je suis descendu, à partir de ma propre maison dans l'allée, je ne suis pas seul à l'intérieur de la maison d'autre part, 200 autres personnes sont allés à l'intérieur ! Tout le monde l'a vu !
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Reporter : Les 200 ont vu les cadavres ?
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Muhammad Bashir : Oui. Ici, tout le monde est allé à l'intérieur ils ont tout vu tout !
La télévision pakistanaise Geo News allant elle à l'intérieur de la villa pour en ramener beaucoup d'images, dont pas une une ne sera utilisée par les télévisions occidentales, et c'est bien dommage. On y trouvera en effet notamment des clichés fixes d'une salle de bain, ceux de la pharmacopée de la maison essentiellement destinée à des enfants, une rare photo d'un des escaliers dont l'importance sera décrité plus tard dans mon récit, et même... les pantoufles de celui présenté comme Ben Laden, ou celles d'un des occupants de la maison. Le terrorisme en charentaises, en quelque sorte... car ce sont bien... des charentaises, dont la marque française devrait s'inspirer pour ce coup de pub mondial (pas certain que ce soit efficace, mais bon...). L'intéressant étant de savoir pourquoi ces chaussons n'ont pas été montrés sur les chaînes américaines... un Ben Laden trop pantouflard pour faire un vrai terroriste ayant semé la désolation dans le monde entier ?
L'interviewé revient plus loin sur sa vision d'horreur :
- Muhammad Bashir : Si je vous ai dit tout ça, dans mon esprit, c'est ce que j'ai vu, lorsque nous étions là, lorsque nous sommes entrés par la porte, quand l'hélicoptère a explosé, il s'est éparpillé un peu partout, une pièce est tombé là-bas, une autre est tombé ici, beaucoup de pièces sont tombées dans l'allée en dehors, ils ont atteint jusqu'au dessus de l’allée et de notre maison et aussi quelques pièces ont réussi à atteindre mon toit. En effet, la surface de tout l’espace à cet endroit (en face de la maison) est d’environ 2000 mètres carrés (4 Kanal). La villa est très grande. Vous ne pouvez pas tout voir tout d'un seul endroit. Quatre Kanal (2000 mètres carrés) c'est un grand espace, il n’y a que dans une surface restreinte que vous pouvez tout apercevoir d’un seul coup d’œil. Là, j'ai vu certaines personnes, en morceaux, ici la jambe de quelqu'un, là le bras de d'un autre, un torse, une tête. A côté de cela, je n'ai pas vu vraiment qui étaient-ils, comment étaient-ils, parce que je pensais que propre soldats était tombés et que ces gens à bord étaient les nôtres. Comme ils parlaient pachtoune ils pouvaient être pakistanais.
Les photos montrées après le crash intriguent en effet, car si l'on distingue bien des débris coupants propres au carbone/kevlar ou graphite-époxy , ils sont profondément déchiquetés et intensément brûlés. Sur un cliché, notamment, comparé aux photos prises par les premiers arrivants sur la scène du crash, on distingue une masse sombre reportée au fond de l'enceinte : est-ce un ces moteurs, car s'il y a bien quelque chose qui manque ce sont les deux turbines, des General Electric T700-GE-700 comme celles qui équipent le S-70i. Les deux moteurs ont beau être compacts, ils représentent un poids et une masse importante. Or on a beau chercher, on n'en distingue aucun de visible. Preuve de l'explosion véritable en vol, ou preuve du nettoyage au peigne fin effectué par les autorités pakistanaises après le crash ? Les moteurs ne peuvent rien apporter question technologie : courants, classiques, se trouvant ailleurs (ils sont bien connus et équipent sous forme de turbo-réacteurs le SAAB-340 par exemple ou le CASA/IPTN CN-235), ils ont été concçus en 1967 et mis en service en 1978 sous cette forme. Seules leurs échappements pour faire baisser le bruit de l'appareil présentent un intérêt stratégique. Leur disparition aux côtés du rotor principal ne s'explique donc pas, à moins d'un retrait volontaire ou d'une "expulsion" par explosion. Même incendié, le bloc moteurs/rotor central reste solidaire, le plus souvent (comme ci-dessous à Wiesbaden AFB le 23 févier 1993).
Le lendemain même, le 2 mai, des petits malins récupèrent un cliché en provenance du système GeoEye, les clichés haute résolutions du satellite Ikonos pris à 10H51 heure locale, alors que le satellite vole à 17 000 km à 680 km d'alitude. On est à 10 heures à peine après l'attaque (elle s'est produite à 1 h du matin), et la queue a déjà disparue, emmenée dès le matin à la première heure, soulevée par une grue de l'armée pakistanaise. Le cliché confirme bien le point d'impact, une masse sombre demeurant visible à quelques mètres de l'enceinte... et éloigné de celle-ci. Sur les clichés de relevage, l'élément qui paraît noir bleuté se révèle... gris brilant, évoquant beaucoup la couleur extrêmement changeante du revêtement des F-22. Celui qui s'en empare donne un élément-clé à l'adversaire de la furtivité d'un appareil, qui, lui-même, en ce moment, est en proie à des déboires insolubles le coluant au sol (l'alimentation en oxygène de son pilote est défailllante).
L'interviewé, à ce moment-là de son interview, ajoutant un autre avis troublant : selon lui les gens du commando parlaient afghan.
- Muhammad Bashir : Encore une chose, Madame, que je peux vous dire ; les gens qui ont été largués de l’engin, cette allée… que… où se trouvent les portes… ils les ont frappées violemment… et ont crié … ne sortez pas… ne faites pas ci, ne faites pas ça, si vous sortez, vous serez abattus… nous ferons ceci, nous ferons cela, tous les gens qui ont été débarqués, ils parlaient tous pachtoune
- Reporter : (La langue afghane) – Le pachtoune !
- Reporter : Vous avez dit avoir entendu qu’ils demandaient après Oussama ?
- Muhammad Bashir : Non, il ne m’ont pas demandé après Oussama, il ont seulement dit, ne sortez pas, si vous sortez de votre maison, nous vous abattrons !
- Reporter : Etaient-ce des Pakistanais ?
- Muhammad Bashir : Qui ?
- Reporter : Ceux qui disaient que si vous sortiez, ils vous fusilleraient.
- Muhammad Bashir : Ils l’ont dit en pachtoune !
- Reporter : C’est ce qu’ils ont dit… étiez-vous en train de sortir… où exactement étiez-vous, où vous teniez-vous lorsque cela est arrivé ?
- Muhammad Bashir : Dans la maison, sur le toit, je n’étais pas dans la maison, seulement sur le toit (plat).
- Reporter : Depuis le dessus du toit, ces gens dans l’hélicoptère…
- Muhammad Bashir : J’étais sur le toit, assis, non, étendu, sur le toit, allongé et regardant tout ça, ce qui était en train de se passer.
- Reporter : Avez-vous eu peur ? Etiez-vous effrayé ? Avez-vous pensé à téléphoner à quelqu’un ?
- Muhammad Bashir : De la maison, ils m’appelaient et depuis en bas, les enfants m’appelaient, "descends, descends", et je leur ai dit d’arrêter de faire du bruit ! "Allez dans vos chambres, je regarde ce qui est en train de se passer". Ensuite, j’ai découvert ce qu’il en était, qu’Oussama avait été tué ici !
Tout ceci aurait pu être inventé, me direz-vous. Sauf qu'il existe aussi un document filmé à bout de bras par un téléphone portable ou une mini caméra, diffusé sur la chaîne pakistanaise GEO TV, montrant à la fois la masse de gens venus admirer le feu d'artifice, rassemblée à l'extérieur du bâtiment, tout d'abord, et même une vue prise à l'intérieur du fameux potager où est encore en train de brûler l'hélicoptère, ou a mis le feu à un local attenant (à gauche de l'image, on le verra calciné le lendemain lui aussi) et où on peut même voir deux militaires munis de torches électriques arriver, ceux qui vont adjoindre aux 200 personnes présentes de partir fissa. Incroyable document de 40 secondes (en fait il n'y a qu'une séquence de 20 secondes montrée deux fois en boucle), qui corrobore exactement les faits décrits : une masse considérable de badauds à bel et bien vu les vestiges du crash brûler. Bashir ne ment donc pas sur ce qu'il a vu sur place (pour les cadavres on ne peut le vérifier). A noter que ce qui a été dit précédemment se tient aussi : le quartier est effectivement plongé dans le noir le plus complet ce soir-là. Pas une lumière de visible, à part celle des torches qu'apportent les badauds ou les militaires après le crash ! Ces 20 secondes filmées représentent un document primordial dans cette enquête. Il n'est évidemment passé quasiment nul part : rejeté par sa faible qualité d'images, ou par une presse qui n'a en rien compris son caractère vital Les images seront diffusées cependant sur CNN, mais sans faire l'objet de commentaires particulier sur leur importance : "CNN a montré un clip de 40 secondes provenant de la chaine Pakistanaise Geo TV, elles montrent ce qui semble être des images prises avec une caméra amateur de la maison d’Oussama Ben Laden. Ces images ont été filmées après une attaque qui a tué le chef terroriste. Les images, qui étaient étiquetées « Geo Exclusive », ont été diffusées pour la première fois sur CNN à environ 00h52 et semblaient être filmées à Abbottabad, qui est environ 60 miles à l’extérieur de la capitale pakistanaise d’Islamabad, où Ben Laden apparemment vivait dans un manoir entouré de murailles". L'incendie déclaré démontre en même temps, signalons-le, que l'engin ne semble donc pas non plus avoir été détruit par un quelconque commando, quand les badauds approchent, il est encore en train de brûler au sol. Difficile d'imaginer en ce cas que des personnes aient pu en sortir vivantes. Une deuxième vidéo montre effectivement des badauds venant visiter l'intérieur du potager où les restes de l'hélico sont toujours en train de brûler et même de continuer à sauter (les munitions ou le carburant restant, on ne sait). Les visiteurs sont effectivement nombreux.
Ceci n'est qu'un témoignage. Mais dans la soirée même, un autre individu, Sohaib Athar, s'était montré très actif sur le net, en particulier sur Tweeter, ou ce résident d'Abbottabad s'était mis tout de suite à Tweeter dans le monde entier ce qu'il voyait... en direct. Cela commence un à 1 heure du matin avec une simple annonce :
- "Un hélicoptère en vol au-dessus d'Abbottabad à 1h du matin (c'est un événement rare)".
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"Allez-vous en hélicoptère - avant que je ne prenne ma tapette géante", écrit notre Tweetiste, qui le prend au départ à la rigolade ; et indique sans s'en apercevoir que l'hélicoptère réputé invisible fait encore pas mal de bruit. Juste après survient l'explosion :
- Un immense "bang" a secoué ma fenêtre, ici à Abbottabad. J'espère que ce n'est pas le début de quelque chose de méchant !
- Tout est silencieux après l'explosion, mais un ami l'a entendu à 6 km de là ... l'hélicoptère est allé jusque là ? Selon notre passionné de réseau, l'explosion a donc été extrêmement violente, entendue à plusieurs kilomètres par ces correspondants : on imagine mal des artificiers désireux de détruire des traces de leur passage utiliser un tel explosif !
- il semble que ma tapette géante a marché ! (notre homme n'est pas dénué d'humour, visiblement !)
En fait, notre homme a bien eu la même impression que notre témoin vital : l'explosin principale entendue l'a été juste après l'arrivée du tout premier hélicoptère et non plus tard. Une explosion entendue à 6 km : on peut logiquement espérer que des artificiers détruisant un appareil aient pu songer à être plus discret. Lui aussi donc confirme l'aspect catastrophique de l'arrivée de l'hélicoptère.
- les quelques personnes en ligne à cette heure de la nuit disent que l'un des hélicoptères n'était pas pakistanais ...
- des explosions de bombes à Abbottabad .. J'espère que tout le monde est sain et sauf.
Il n'y a pas eu qu'une seule explosion et c'est aussi... normal : une fois volatilisés, les débris eux-mêmes explosent encore : réservoirs divers, bonbonnes d'oxygène, munitions.
Le doute s'installe chez notre noctambule : si l'hélicoptère n'est pas du pays, d'où vient-il ?
- Les talibans (sans doute) n'ont pas d'hélicoptères, et comme, ils disent que ce n'était pas "l'un des nôtres", ce doit donc être une situation compliquée à Abbottabad.
- des coupures d'électricité ont atteint Abbottabad, c'est fou - 14 heures aujourd'hui - heureusement j'ai un générateur et un onduleur sur la machine à café.
Notre homme tempère ses correspondants en fait :
- Kashaziz techniquement, l'appareil n'est pas identifié et jusqu'à ce qu'il le soit c'est un objet volant, pourquoi s'en faire, nous avons vu des choses plus étranges.
Mais un doute de plus en plus pernicieux le reprend aussitôt, après une pointe d'humour :
- L'hélicoptère Abbottabad / OVNI a été abattu près de la zone de la ville de Bilal, dit lun flash radio. Les gens disent que ce pourrait être un drone.
- Les gens de chez smedica@ ont dit que ce n'était pas un problème technique et qu'il a été abattu. J'ai entendu dire que les cercles qu'il a fait ici au-dessus, avaient été suivis.
- Tahirakram, c'est très probable - mais il était trop bruyant pour être un engin espion, ou alors c'était, un engin espion de piètre qualité.
- Smedica dit qu' il doit y en avoir eu plus qu'un, car j'ai commencé à remarquer l'helicoptère quand le bruit s'est fait plus irritant - dans quelle partie d'Abbottabad êtes-vous ?
L'auteur a noté deux sons différents pour les hélicos : les lourds Chinook et le Blackhawk Stealth, ne font pas le même bruit. L'air qui sort des turbines du second est dilué dans des chambres comme nommées "Platypus" du F-117, et le bruit est moins intense, mais plus strident. Pour mémoire, voilà le bruit que faisait le Comanche...
La conversation se continue jusqu'à 7 heures du matin où l'auteur ajoute qu'il re-tweet à son correspondant Athar un message venu de "@ Naqvi Naqvi Munzir. "
- "Je pense que l'accident d'hélicoptère à Abbottabad, au Pakistan et l'adresse faite par le président Obama selon les nouvelles de dernière heure sont à mettre en relation." Athar ne porte aucun jugement. "@ Kursed" parle d'un autre appareil : "les deux hélicoptères qui ont suivi le crash étaient des Cobras étrangers - et ils se sont enfuis", écrit-il. Après, au petit matin, il rectifie :"c'étaient en fait quatre hélicoptères américains Blackhawks, pas des Cobras".
Le second correspondant n'a donc pas vu de Chinook mais des BlackHawks. Un autre témoignage audible en vidéo est disponible ici : "to be honest, its not true", indique un passant quand on lui parle de l'opération et de ce qu'en dit la télévision" L'homme qui parle semble en prime être celui qui a été toute la nuit sur Tweeter, car il dit alors avoir été en contact direct internet "avec des amis en Angleterre" tout en regardant dehors ce qui se passit. Il décrit plusieurs passages, dont un premier où des "coups de feu" ou des "explosions" auraient été entendus puis après d'autres explosions et l'incendie principal.
A l'évidence, on a donc assisté à un remake de la pire opération menée par les forces spéciales (Delta Forces à l'époque) depuis 1980, année de leur pire échec. Bien évidemment, pour Obama, c'est impossible à révéler tel quel à ses futurs électeurs. Il en connaît le coût politique, celui qu'à payé Carter. Mais nous n'avons pas encore tout décrit. Il reste des questions à élucider : comment l'administration US a-t-elle réussi d'un coup de baguette magique a escamoter cet échec en victoire... et qu'a-t-elle fait des corps des malheureux Marines du fameux "Team 6" tant vanté, morts dans le crash de leur hélicoptère ? Ou bien a-t-on pu reconstituer le trajet effectué par ses commandos ? Cela, nous le verrons demain et après demain si vous le voulez bien. Mais pour la dernière question, muni d'un boin calendrier et de quelques journaux aux alentours de la date de l'événement, vous devriez trouver tout seul je pense.
PS : à noter que la représentation sur le site cité de l'appareil secret change régulièrement, l'auteur affinant son dessin au fur et à mesure de ces recherches. C'est ainsi qu'il a retrouvé (le 7 juin dernier) un prototype de BlackHawk jusqu'ici ignoré (ici à droite en photo), à train rentrant le long des portes du cockpit, qui lui ont permis de représenter d'une autre manière le casse-tête du train rentrant sur ce genre d'appareils : le Comanche, une fois encore avait proposé sa solution propre, c'est peut-être la première qui aurait prévalu cette fois.
(*) les études sur les hélicoptères plus "stealth", avec des fuselages à section en losange ou en hexagone, plutôt, et réalisés entièrement en composites date d'un bon bout de temps. En juillet 1984 déjà, Sikorsky avait fait voler son S-75 dans le cadre du programme Light Helicopter Experimental (LHX). Le cockpit et la cellule (pouvant contenir 6 passagers en plus des 2 membres d'équipage) était bâtis pour résister aux forts impacts. Ironiquement, lors des essais menés sur cette cellule aux laboratoires de la Nasa de Langley ; c'est la queue de l'appareil qui cassa... les travaux sur le S-75 menèrent directement au... Comanche.
On peut donc aussi raisonnablement penser que l'hélicoptère mystère pourrait davantage ressembler à un Sikorsky S-76 qu'à un Blackhawk modifié, architecturé autour d'une cellule à pans coupés comme le S-75. Le S-76 peut emporter 12 passagers, en plus des 2 pilotes, et ferait donc davantage l'affaire dans la mission. Les ordinateurs à partir des années 90 savent gérer les courbes savantes et on peut se passer des "pans coupés" : ce que semble d'ailleurs aussi montrer la queue laissée sur place, dont le bout de fuselage présente une section ovoïde et non hexagonale.
Mais une queue un peu trop imposante pour être accollée à un S-76 (quoique, à comparer le dessin et la photo)... En ce sens, "The Avionist" se trompe, à mon avis, sur l'ancienne façon de dessiner les engins "stealth". C'est certainement un appareil ressemblant plus à un S-76, aux courbes bien dessinées, qui a dû servir.
Un des prototypes avait hésité en rotor de queue en se munissant d'un imposant Fenestron (technique française), à la place du rotor habituel. Le diamètre de ce rotor arrière est assez similaire et la queue aussi imposante. Peut-être a t-on poursuivi les recherches dans ce sens. Les moteurs, sur le S-76 sont en prime en retrait du bloc de rotor principal. Le modèle militaire, lui aussi à train rétractable, est l'AUH-76. L'engin a tout pour faire un bon candidat pour l'opération (si ce n'est ce rotor de queue un peu trop grand pour lui, et encore, quoique !) : en 1988, un hélicoptère militaire philippin de ce type s'écrasait dans les montagnes de Ternate. Il était en mission... un peu particulière : il tournait un film, "Missing in Action III"... de Chuck Norris. La cause du désastre, la perte de son rotor arrière...
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