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Accueil du site > Tribune Libre > Les « assoces » méritent respect et soutien !

Les « assoces » méritent respect et soutien !

Il faut arrêter de confondre les quasi entreprises associatives et les centaines de milliers d'associations vivantes et actives qui connaissent de plus en plus de difficultés.

« En France, 18,3 millions de personnes offrent leur temps et leur compétence aux autres, soit 36 % de la population des 15 ans et plus, dont 11,3 millions dans une association, 4,5 millions dans une autre organisation (syndicale, politique ou religieuse), 7,4 millions dans un bénévolat direct de proximité hors famille ou structure associative. 80 % d’entre eux se disent engagés de manière régulière. Plus d’1 Français sur 5 donne donc de son temps au travers d’une structure associative, ce qui explique peut-être que près de 16 millions de français sont membres d’au moins une association ! (sources : France Bénévolat sept.2010 et Insee Première déc.2010) »

http://www.youphil.com/sites/default/files/reperessurlebenevolat2010.pdf

Cette étude très sérieuse mériterait d'être affinée :

-Tout adhérent à une association n'est pas bénévole, certains ne sont là que comme des « consommateurs » d'activités ou pour y trouver un cadre de défense de leurs intérêts.

-des personnes peuvent adhérer à diverses associations et être comptabilisées plusieurs fois ;

-les administrateurs ne sont toujours des bénévoles, certains touchent des « jetons » de présence...

Alors qui est bénévole ? :

Celle qui consacre à titre totalement gratuit plusieurs heures de son temps pour un collectif et non directement pour son intérêt individuel.

Voici ma définition qui est ni meilleure, ni plus mauvaise qu'une autre.

Dans une des associations où je milite, nous avons proposé collectivement cette « définition :

« Un bénévole est une personne non rémunérée qui s'engage pour une mission durant un temps plus ou moins déterminé »

Si l'on accepte le cadre de « référence » proposé, on passe de 18, 3 millions de personnes à 3 ou 4 millions...

C'est déjà important et positif puisque ces chiffres montrent que l'engagement associatif est massif .

Les associations constituent une seule réalité juridique mais des situations fort différentes :

Qu'y a-t-il de commun entre une association de gestion de service et une association de quartiers ?

Qu'y a-t-il de commun entre une grande fédération qui salarie de très nombreux permanents et un « asso » qui dispose d'un permanent pour assurer l'accueil et des dizaines de bénévoles ?

Rien ou presque.

Il faudra un jour réformer l'organisation financière des collectivités territoriales afin que celles-ci ne soient pas contraintes de créer des pseudos associations pour gérer des services à la personne par exemple.

Il faudra un jour que les procureurs de toutes origines arrêtent de se saisir de quelques scandales pour faire le procès des associations en général.

Des milliers d'associations sociales, culturelles, ludiques ou sportives proposent à la population des activités à moindre coût, accessibles.

Certaines de ces associations connaissent des difficultés sérieuses, liées à la réduction drastique des subventions publiques.

Prenons quelques exemples :

  • les licences réglées par les associations sportives sont de plus en plus élevées et le coût des transports pour les matchs grèvent le budget des associations locales qui sont obligées de répercuter le surcoût aux usagers, ce qui limite l'accessibilité ;

  • la relativisation des missions enfance jeunesse des nouvelles directions de la cohésion sociale et la réduction massive des budgets obligent des associations à réduire leur voilure ;

  • les directeurs des centres sociaux sont contraints de consacrer plus de la moitié de leur temps pour établir des demandes de subventions et remplir des dossiers d'évaluation qui ne sont pas toujours lus par les financeurs.

Si 2011 est l'année européenne de l'engagement associatif, c'est aussi et surtout en France l'année des « vaches maigres » :

 

  • les ministères réduisent en nombre(s) et en masse (s) leurs subventions ;

  • les collectivités territoriales en pleine asphyxie limitent leurs aides ;

  • la transposition des directives européennes met en place « la concurrence libre et non faussée » et favorise par là même l'entrée de la marchandisation.

IL Y A BEAUCOUP A FAIRE POUR INVERSER LA TENDANCE ET PERMETTRE AUX ASSOCIATIONS DE PERDURER ET DE SE DEVELOPPER !

 

Jean-François CHALOT


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36 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 8 juin 2011 09:52

    Bonjour, Chalot.

    Rien à voir en effet entre des associations de gestion de tutelles et curatelles et des clubs sportifs, entre Amnesty International et un mouvement ponctuel de lutte contre un projet industriel polluant. Tôt ou tard, il faudra remettre à plat la loi de 1901 pour définir une typologie d’associations et déterminer, pour chacun des types, les droits et devoirs.

    A cet égard, sans doute faudra-t-il être plus exigeant en matière de contrôle de gestion pour faire le tri entre les associations sérieuses et les autres, entre les pompes à fric de partis politiques et les entités dont l’action sociale d’utilité publique est réelle. Mettre également fin aux sinécures de militants rémunérés.

    Bref, il y a du boulot !

    Cordialement.


    • Blartex 8 juin 2011 16:29

      « Bref, il y a du boulot ! »

      Oui mais qui va le faire ?
      Le gouvernyment, une association tutélaire, CHALOT ?

      Corps diablement.


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 juin 2011 09:21

      Bonjour Fergus

      Je milite pour une redynamisation du secteur public local et donc pour un réexamen précis de toutes les délégations de service public aux associations (dans le social ou le culturel par exemple) et aux entreprises (transport, eau, restauration collective,...).

      J’ai pu constater à maintes reprises que le coût final payé par le contribuable local pouvait être plus élevé lorsque des compétences de collectivités locales étaient déléguées à des associations ou à des entreprises.

      Dans le cas des entreprises, cela était du aux marges bénéficiaires exagérées (25, 30% ou plus pour des services de transports, par exemple). Pour les associations, les carences en matière de gestion, les matelas financiers inutiles, les rémunérations élevées des dirigeants salariés, l’absence de management des équipes qui se traduisait par un laissez-aller en matière d’horaire de travail ou d’efficacité étaient le plus souvent pointés.

      Comment sortir du système lorsque l’on sait que les associations constituent un lobbie puissant et que les entreprises menacent à chaque fois de licencier si l’on touche à leurs cassettes ?

      Nous touchons là les limites du système géré par les élus qui sont souvent préoccupés par leur réelection et leur cumul de mandats et répugnent à se coltiner ces organismes si influents lors des élections...



      • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 11:05


        « Envoyez moi du pognon » !?


        Cette remarque est désobligeante Manusan d’autant plus que je ne « prêche » par pour mon association qui n’a qu’une permanente pour l’accueil ( financement contrat tremplin) et 67 bénévoles...Même les bénévoles règlent une cotisation annuelle
        Je pense à toutes les associations sportives et culturelles qui ont des dépenses incompressibles....
        Je n’ai pas replier votre commentaire mais il est vraiment désobligeant voire « insultant »
        Savez vous que les bénévoles ont droit à un minimum de « respect » !


        • Blartex 8 juin 2011 15:34

          Savez vous que les bénévoles ont droit à un minimum de respect

          Je les respecte, mais si ils s’emmerdent chez eux, qu"ils ne viennent pas prendre la place d’un demandeur d’emploi qui voudrait gagner sa croûte.
          Tout ça pour satisfaire les besoins et le porte-monnaie d’un directeur de 1901.


        • kitamissa kitamissa 8 juin 2011 13:21

          même les bénévoles sont obligés de raquer ? combien la cotisation annuelle ?


          • Blartex 8 juin 2011 15:20

            En plus faut payer pour travailler !

            C’est quoi cette embrouille...de plus ?


          • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 13:41

            12 € par an et par famille adhérente. Cette cotisation est même réglée par les bénévoles. Elle donne droit à toutes les activités et aucune autre contribution n’est demandée


            • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 8 juin 2011 15:20

              Etre bénévole dans une association, c’est travailler sans être payé. Si ce temps passé à travailler gratuitement était transformé en temps de travail rémunéré, il ne resterait pas grand chose du chômage.

              Signé : un ancien bénévole à SOS Suicide


              • Blartex 8 juin 2011 15:55

                Pan je l’ai pris dans l’œil cela.

                SOS suicide, sans bénévoles, je sais pas comment ça pourrait fonctionner.
                Du style salariés payés au rendement ?

                Dix suicides par mois, viré !

                Un seul suicide, augmentation de salaire. Zéro suicide passé cadre...


              • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 8 juin 2011 17:24

                La qualité du travail n’a pas rapport avec le fait d’être ou non payé. En tout cas, aujourd’hui, SOS Suicide a disparu, d’une par faute de bénévoles, mais aussi et surtout parce que le président s’était criblé de dettes pour faire vivre son association. Peut-être cette association aurait-elle survécu si elle avait reçu des subsides.

                N’oubliez pas non plus que recevoir de l’argent de son travail permet de s’y consacrer pleinement. S’il faut faire ses 35h par ailleurs on n’a pas la même disponibilité.


              • jourdan 8 juin 2011 21:18

                SOS Suicide semble toujours exister. Elle fait un peu doublon avec SOS Amitié qui fête ses 50 ans et dispose de subventions et de bénévoles parfaitement formés.


              • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 8 juin 2011 21:54

                A ma connaissance SOS Suicide n’existe plus. Attention à ne pas confondre avec l’association « SOS Suicide - Phénix ». Cette autre association, postérieure à SOS Suicide a ajouté le terme « Phénix » puisque l’appellation « SOS Suicide » était déjà prise.

                Concernant les « bénévoles parfaitement formés » de SOS Amitié, les personnes qui m’ont appelé en ont dit tellement de mal ...

                A travers le discours des gens qui m’appelaient, les écoutants de SOS Amitié m’apparaissaient plutôt comme parfaitement encadrés et déformés (notamment par les principes de Carl Rogers), manquant totalement de liberté d’action, et par voie de conséquence manquant largement d’humanité malgré eux.


              • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 15:26

                Vous oubliez Giordano Bruno que : les bénévoles ont souvent un autre travail ou sont des retraités et que justement l’action bénévole et le travail salarié peuvent se compléter.
                Les structures de proximité, agréées par la CAF et reposant sur le bénévolat peuvent se transformer en centres sociaux avec recrutement de personnels...Les premières ont montré qu’existait un sesoin social


                • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 15:31

                  Blartex !
                  Désolé je viens juste de voir votre commentaire

                  Le bénévole est adhérent lui aussi de l’association donc il règle une cotisation, cela me semble cohérent


                  • Blartex 8 juin 2011 15:46

                    Soyez pas si désolé, il n’y a pas de quoi.

                    J’ai toujours été un maximum méfiant rapport aux associations.
                    Surtout celles des cols blancs. Car qui empoche ?

                    En tout cas pas le bénévole. Ni celui qui auquel s’adresse l’association.
                    Mais qui alors ?

                    Regardez la cour des comptes, chaque année, qui épingle des centaines, des milliers (?) d’associations. Que l’on voit pour la plupart refleurir l’année suivante.

                    Cela me donne l’idée d’ouvrir une association « Anti-association ».


                  • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 15:57

                    Blartex !
                    Il y a des abus mais très très peu dans les associations locales où le bénévole donne de son temps et ne reçois rien.
                    Ils existent dans les associations qui s’institutionnalisent ou qui entrent dans le cadre des marchés.
                    Il m’est arrivé de dénoncer publiquement des dérives de grandes associations et de défendre des personnels aux prud’hommes ( cherchez sur le net)


                  • Blartex 8 juin 2011 16:14

                    « le bénévole donne de son temps et ne reçoi(t)s rien. »

                    Sauf que le temps c’est de l’argent. Pas pour le bénévole, mais pour celui qui le vole.
                    Vous aurez du mal monsieur Chalot à me faire changer d’idée.
                    Une association de mangeurs d’andouillettes de Nouvelle Zélande, recevant des subventions obligatoires de ma part, et en plus recevant de ses propres bénévoles des subsides. Comme quoi y’en a jamais assez...
                    À qui profite le crime...


                    • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 16:27

                      Ce qui me préoccupe ce sont les associations qui ont et mènent un projet social.
                      Une « association » qui vend des services et qui rémunère des intervenants ( qui ont souvent un métier en dehors) ont le droit d’exister mais pas celui de recevoir des subventions publiques.
                      Le bénévolat est aussi un vecteur de lien social et permet à celui qui s’investit de se sentit utile, c’est important pour certaines personnes.


                      • Blartex 8 juin 2011 16:36

                        « Le bénévolat est aussi un vecteur de lien social et permet à celui qui s’investit de se senti(r)t utile, »

                        Et pour celui qui profite du benêt de se remplir les poches...


                        • Blartex 8 juin 2011 16:40

                          Juste rapport au titre de l’article...

                          Les assoces méritent respect et soutien.

                          Un soutien financier ?...



                        • CHALOT CHALOT 8 juin 2011 16:42

                          Les associations doivent rester indépendantes mais si elles sollicitent des subventions, l’utilisation de celles ci doit être contrôlée par le financeur dans le cadre de critères bien définis
                          A l’échelle d’une commune ( pour prendre un exemple) l’association présente son rapport financier et indique sa situation bancaire ( des associations peuvent déclarer des comptes en équilibre et avoir un matelas). Le financeur peut alors à la lecture des comptes « certifiés » , des rapports d’activités et de l’action réelle voire s’il faut maintenir un subventionnement et à quel niveau.
                          Voici une clé parmi d’autres


                          • Michel DROUET Michel DROUET 9 juin 2011 06:41

                            Bonjour Chalot

                            Tout à fait d’accord avec l’article.
                            Pour avoir travaillé en collectivité locale, je connais bien ces pseudo associations de gestion de compétences qui ne sont que des démembrement du service public local.
                            Au départ,elles ont été mises en place par idéologie (ne pas augmenter le nombre de fonctionnaires), parce que cela coûtait moins cher de faire faire le travail par des salariés qu’elles emploient sous statut privé (en évitant ainsi les questions de dialogue social internes aux collectivités territoriales) et également pour constituer des réseaux politiques.

                            Ces « associations » sont devenues désormais de grosses machines incontrôlables avec des frais de structures importants qui finalement coûtent plus cher au contribuable que si le travail était fait par des agents publics des collectivités.

                            On ne peut pas dire par ailleurs qu’elles sont toutes des exemples de vertu en matière de gestion. Certaines thésaurisent inutilement des fonds publics qui manquent donc aux collectivités pour la mise en oeuvre de politiques publiques.

                            Elles sont devenues également des contre pouvoirs qui peuvent menacer les élus de mettre leurs salariés dans la rue si leurs « exigences » ne sont pas écoutées.

                            Ce système biaisé qui utilise le chantage doit être totalement revu. 


                            • PATRICE T PATRICE T 9 juin 2011 09:21

                              Jean-François, je viens de découvrir et de lire ton article. J’apporterai quelques précisions :
                              quand tu ramènes le nombre de bénévoles en France à un nombre de millions à un chiffre, tu as raison, car il est vrai que lorsque quelqu’un s’investit, il le fait souvent dans plusieurs activités.Ne dit-on pas « on voit toujours les mêmes partout » !
                              Aussi, ce qui serait intéressant de savoir, et du coup d’avoir un idée exacte de l’engagement associatif des français, c’est le nombre d’heures consacré au bénévolat.
                              Autre angle :
                              Lorsque tu fais allusion aux licences sportives (et la Semaine du Sport à Vaux le Pénil du 19 au 25 juin pourrait être l’occasion d’en discuter) parfois très onéreuses, les déplacements couteux, etc... tu dis que cela impacte les petits clubs, mais pas uniquement !
                              Les familles aussi doivent mettre la main à la poche, et pour certaines d’entre elles, c’est un véritable effort voire un sacrifice que d’offrir à leur(s) enfant(s) une activité sportive ou culturelle.
                              Par exemple, je suis scandalisé par le montant d’une licence de foot dont la majeure partie va à la FIFA
                              (et je ne préciserai pas le fond de ma pensée sur l’utilisation qui en est faite ... entre autres les scandaleux salaires des joueurs, les sommes lors du MERCATO annuel)
                              et qui a pour conséquence, que les dirigeants bénévoles des petites équipes dans les petits villages qui n’ont pas un budget conséquent pour des subventions suffisantes,
                              non seulement paient de leur personne, mais aussi de leur poche. Ils en sont réduits à organiser des lotos, des soirées, pour récolter quelques subsides afin d’acheter des ballons, des maillots ....
                              Voilà, juste une réaction presque épidermique.
                              Patrice T


                              • docdory docdory 9 juin 2011 11:49
                                @ Chalot
                                Je dois dire que je suis très réservé quant à l’existence de subventions publiques aux associations 
                                En effet , ces subventions sont des impôts, et il faut revenir à l’esprit de la déclaration de 1789 , je cite :
                                Article XIII : Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.
                                Article XIV :Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
                                Article XV : La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
                                Que je sache, les associations ne sont ni des dépenses d’entretien de la force publique, ni des dépenses d’administration. Il est donc anormal que , par des subventions, les citoyens soient des cotisants obligatoires d’associations à la raison sociale desquelles ils peuvent être en désaccord.
                                Il est actuellement impossible aux citoyens de base de « suivre l’emploi » de leurs contributions aux associations. Les responsables d’associations subventionnées deviennent de facto des « agents publics », ce n’est malheureusement pas pour autant que les citoyens et la société peuvent leur « demander compte de leur administration »
                                Le fait est qu’il est tout à fait impossible de savoir le montant exact des subventions publiques aux associations,que ce soit en France, dans chaque département ou dans chaque commune. Pour la France entière, cela doit représenter des milliards d’euros annuels, il est rigoureusement impossible d’en savoir le chiffre, même approximatif ! C’est dommage pour un pays qui se prétend être une République démocratique...
                                La moindre des choses serait qu’il existe un site internet public accessible facilement à tous les citoyens, dans lequel soit obligatoirement répertorié l’ensemble de ces subventions, et pour chaque subvention, la délibération qui en a admis l’utilité publique, le montant de la subvention, et la preuve que ces subventions ont bien été utilisées comme prévu, ainsi que la comptabilité exhaustive de l’association subventionnée.
                                Un tel site serait simple à mettre en oeuvre, mais serait à l’origine de très grosses surprises ... Probablement cela gênerait -il beaucoup d’intérêts douteux ....


                                • CHALOT CHALOT 9 juin 2011 12:33

                                  La transparence est de mise ; pour les communes c’est le conseil municipal qui vote les montants et les compte rendus sont publics.
                                  ( ma réponse est courte car je pars en réunion de bénévoles, sans remboursement de transport, ce qui est très habituel)


                                  • Blartex 9 juin 2011 14:04

                                    Je pars également en réunion...avec moi-même.
                                    Sans remboursement du paquet de pâtes ou de la baguette qui aurait suffi à agrémenter mon repas.

                                    Ainsi donc monsieur Chalot, vous donnez non seulement de votre temps, mais en plus cela vous coûte. Ma foi, faut être rentier, ce qui est inhabituel.

                                    Ceci étant (mal) dit, comment expliquer le blocage de ma part vis-à-vis des associations ?
                                    C’est viscéral, j’en conviens.
                                    La loi de 1901, qui date un peu. Derrière laquelle se cachent des entreprises limite maffieuses.
                                    Telle la pharmacie mutualiste d’Aix en Provence. Chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros...
                                    Où va tout cet argent ?

                                    Sûr, pas de bénévoles dans cette association, mais certains sont bénévoles pour transférer des subsides sur leur compte en banque. Des cadres, pharmaciens, comptables, membres du conseil d’administration, qui décident eux mêmes de leur salaire, qui s’octroient la part du pauvre, qui font travailler les employés au salaire minimum !

                                    Je ne respecte pas, je ne soutiens pas.

                                    Et ces associations, qui sont censées donner un coup de main à des personnes « en difficulté », qui profitent des lois pour faire travailler ces gens, en les rémunérant au salaire minimum (et encore...). Ces associations palpent des deux côtés. L’état (nous), et le client auquel elles envoient leurs esclaves.
                                    Souvent sous couvert de réinsertion ! Ce qui se passe à la sortie des prisons, ces « malheureux » qu’on fait travailler pour un salaire de misère sous prétexte de les réinsérer. Leur faire faire des tâches dont même le moindre des travailleurs illégal ne voudrait faire.

                                    Associations...de profiteurs.


                                  • docdory docdory 9 juin 2011 13:52

                                    @ Chalot

                                    Admettons qu’il y ait transparence. 
                                    Il faut imaginer le temps que prendra d’aller chercher le renseignement à la Mairie : au moins deux heures, temps de recherche de place de parking inclus. Si je veux le renseignement par téléphone, je tombe sur une boite vocale : pour l’état civil faites le 1, pour les mariages faites le 2 etc ...
                                    Mais si je veux savoir en plus les subventions par le département et par la région, ça fait déjà 6 heures de recherche, à supposer que je ne tombe pas sur une employée qui conteste mon droit à savoir !
                                    Quant à l’ensemble des subventions données par l’Etat et les collectivités locales dans la France entière, je soutiens qu’il est rigoureusement impossible d’en avoir le chiffre, même approximatif ( je pense même que le gouvernement n’en a pas la moindre idée ).
                                    Donc, je soutiens que l’idée de la création d’ d’un site internet unique regroupant l’ensemble des associations subventionnées et l’ensemble des subventions versées par commune département , région et par l’état est une nécessité démocratique absolue .

                                    • CHALOT CHALOT 9 juin 2011 14:00

                                      Je souscris à votre proposition mais il faudrait aussi l’ouverture des livres de comptes pour les entreprises qui touchent des subventions publiques.


                                      • Blartex 9 juin 2011 14:10

                                        On ne discute pas des entreprises, mais des associations.
                                        Puisque tel est votre titre d’article.


                                      • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 10 juin 2011 08:55

                                        Dans ce débat, on mélange tout et n’importe quoi.
                                        Les « assoces » dont parle JF Chalot sont des œuvres militantes dans lesquelles des bénévoles s’impliquent au service des autres. Qu’il y ait des associations quasi mafieuses, c’est certainement vrai, mais je ne les connais pas.
                                        Ce que je sais, c’est que depuis plus de 20 ans, je fais vivre le petit club de judo de mon village sans toucher un sou et en donnant de mon temps (facile : je suis retraité ; mais je pourrais à la place consommer du loisir, ma retraite d’instit me le permet dans de certaines limites). Les adhérents paient une cotisation qui comprend effectivement la licence de la FFJDA, le club paie en plus des cotisations à la LIgue de Normandie et au Comité départemental. Nous touchons une subvention du Conseil Général de S.Mme(Majorité PS) qui peut être publiquement connue, et les familles touchant l’allocation de rentrée scolaire(enfants à partir de 6 ans) sont exonérées par le même conseil général de la moitié de leur cotisation qu’il prend lui-même en charge pour favoriser la pratique sportive des jeunes.
                                        J’établis régulièrement des budgets prévisionnels et des bilans contrôlés par le Conseil Général, la Commune et l’Assemblée générale annuelle des parents.
                                        Je ne prends la place d’aucun salarié (et à près de 77 ans, j’attends en vain la relève !) ; par contre mon association emploie (à temps partiel) une jeune salariée déclarée et (bien) rémunérée, avec contrat de travail et dépendant de la Convention nationale du Sport et de la médecine du travail, avec maintien du salaire pendant ses congés de maladie/maternité....

                                        Aussi, si j’apprécie le papier de JF Chalot (qui suscite tant de hargne sur sa personne de la part de certains sur ce forum), je n’apprécie pas du tout les attaques indifférenciées contre les associations qui boufferaient secrètement le fric des pauvres contribuables... Ah ! Si elles pouvaient toutes se faire subventionner par Mme Bettencourt !


                                        • Blartex 11 juin 2011 14:14

                                          Je vous prie de m’excuser monsieur Chalot.

                                          • De m’être laissé une fois de plus emporter par mes passions et convictions
                                          • D’avoir mélangé les torchons et les serviettes
                                          • De ne pas avoir fait tourner sept fois mon clavier sous mes doigts avant d’écrire

                                          Ma critique est aisée mais votre art est difficile.

                                          • Blartex 11 juin 2011 14:49

                                            Un lien qui m’interpelle :

                                            http://www.alvinet.com/actualite/article-8776994-comment-deduire-des-impots-ses-dons-aux-associations.html

                                            Doit-on conclure que les pseudos généreux donateurs qui font des dons aux associations le font par intérêt ?
                                            Ces associations vivent-elles grâce aux dons de nantis qui se remettent dans la poche les subsides qu’ils sont censés donner de façon bénévole ?

                                            Les andouilles, qui vont chez Gagnez des millions, sont-ils là pour aider des associations ou bien pour récupérer de l’argent sur leur impôts ? Car le gain va à une assosse, donc ils peuvent le déduire de leurs impôts. C’est pas un foutage de gueule ? On fait croire que ces peoples ont bon cœur, qu’ils font ça gratuitement... Et la pub que ça leur fait contribue également à leur compte en branle.

                                            Comprenez pourquoi monsieur Chalot, je suis dégouté de toutes ces magouilles qui tournent autour des associations et du fric qui obligatoirement tourne autour.


                                            • Blartex 11 juin 2011 15:54

                                              Ouvrons une association :

                                              Les moustaches de CHALOT.

                                              Pas de tâches, pas de mousse, que du gnomp’.


                                              • CHALOT CHALOT 11 juin 2011 19:58

                                                Vous confondez tout et vous mettez tout dans le même sac...En oubliant le temps donné par des bénévoles et à l’action qui consiste à tisser du lien social

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