Comment vous retrouver dans un véritable cauchemar après avoir eu un accident en Suisse.
Pour nous Français et citoyens de l’E.U, avoir un accident en Suisse peut devenir un vrai cauchemar, en effet les Assureurs Suisses utilisent des méthodes qu’on pourrait juger inadmissibles et scandaleuses.
Après avoir considéré les frontaliers de la région d’Annemasse de voyous, nous sommes devenus des spécialistes de la victimisation, en clair des profiteurs d’assurance.
Bien que les Assureurs suisses ont signé la convention de Lugano pour le for (le Tribunal à saisir) et à la Convention de la Haye sur la loi applicable en matière d’accidents de la circulation routière du 4 mai 1971 pour le droit applicable. Il semble bien que tout cela n’est que plaisanterie en Suisse….
Voici ce qui vous attendra en cas d’accident et dont vous désirez vous faire indemniser.
Déjà si l’auteur est reconnu coupable devant un tribunal pénal, rassurez-vous, cela n’a aucune valeur, vous ne pourrez obtenir d’indemnisation sur la base de ce Jugement, il vous faudra engager une procédure civile, ça veut dire quoi ?
Le dépôt d’une somme d’argent afin de garantir les frais de justice, une autre somme d’argent pour garantir le paiement des frais en cas où vous seriez perdant dans la procédure, les frais de l’avocat que vous aurez choisi, le temps pour arriver peut-être à une indemnisation se situera autour de 4 à 6 ans de procédures ou pendant ce temps on vous aura saigné en frais de justice. Quant à obtenir une indemnisation pour tort moral, bonne chance, le maximum en Suisse est de 6000 euros et encore si vous l’obtenez.
En plus on vous fera une proposition d’indemnisation le plus tardivement possible , afin que vous soyez pris à la gorge par les délais de prescription, même si vous n’avez pas de faute pénale on essayera de vous en trouver une sous la forme d’une faute comminatoire, qu’en jugement pénal vous n’en avez pas, pas important pour l’Assureur, elle sera applicable s’il décide de la retenir à son avantage, vous voulez contester ? Alors allez-y en procédure civile vous abandonnerez bien vite au vu des frais que cela implique.
Ce pays a signé l’accord bilatéral y compris l’application de la 6ème directive européenne sur la responsabilité civile mais vous ne trouverez aucun avocat pour la faire appliquer ni un juge pour vous donner raison, le for juridique est en Suisse où la loi est faite pour l’Assureur et en aucun cas pour la victime.
Oui, bien sûr, on vous dira "adressez-vous à la LAVI", organisme suisse qui prend en charge les victimes d’infractions, vous irez consulter un avocat en pénal mais quand vous aurez besoin du civil, là fini, on ne vous aidera plus puisque vous avez déjà obtenu un avocat en pénal même si vous avez eu raison.
Le cas auquel je fais allusion pour vous aider à éviter les pièges des Assureurs Suisses est un Litige opposant la Mobilière Suisse qui fait partie de Swiss Life Assurance (dont on vous fait l’éloge à la Télévision) et une victime française qui a été blessée et a perdu des contrats de travail et s’est retrouvée dans des problèmes financiers graves, il a failli être tué par un chauffard suisse ivre, dont c’était déjà la seconde infraction pénale. La méthode décrite dans cet article est utilisée par cet Assureur Suisse.
Alors citoyen de France que nous reste-t-il à faire pour dénoncer ces abus scandaleux, simplement boycotter tous les Assureurs Suisses vendant des prestations sur le sol français, retirez vos contrats d’assurances et retournez vers des Assureurs Français qui eux respectent les victimes. Ceci serait un élan de solidarité envers les victimes françaises spoliées dans leur droit. Peut-être que Monsieur Le président de la République Française pourrait demander à ses services de voir comment obliger ces Assureurs étrangers à avoir un peu plus de respect pour les victimes d’accident survenant sur leur sol, ou dans le cas contraire à ne plus accepter les garanties de responsabilités civiles émanant de ces Assureurs sur le sol français irrespectueux des victimes de leurs assurés.