Nous ne sommes ni dupes, ni naïfs, cette campagne n’est pas celle des bisounours, pas une partie de pêche, pas un pique mondain ou un joyeux pince fesse rassemblant des gens intelligents, ne parlant que de choses intelligentes, entre gens intelligents, entre belles personnes…
Nous savions que serait porté dans ce débat d’importantes polémiques sur la fraicheur du saumon tartiné sur les toasts, sur la tiédeur du rosé, ou de la subite remontée de la température en ces jours de mars , ou encore celles qui font disserter sur des idées importantes comme le lien qu’il pourrait exister entre la longueur de la jupe de la baronne et le cours du Cac 40 de la veille, tout en se disant que c’est en laissant aboyer les chiens de garde historique du capital que la droite se fixera sur son rocher et déviera le courant ou tout au moins le divisera dans un partage des eaux saumâtre ou le fond ne se voit pas.
Nous savions que la dynamique enclenchée depuis plus de trois ans, par le Front de Gauche, pouvait renverser la table, en remettant au centre de la vie politique, les valeurs Républicaines qui font de l’humain un « humain d’abord ».
Nous pensions que plus la vague populaire monterait, plus dans le camp d’à côté et celui d’en face réagirait, parce que le seul danger pour le système, c’est la rupture avec celui-ci que propose le front de gauche et son Candidat Jean Luc Mélenchon.
Point après point, les intentions de vote grimpent, nous ne sommes pas dans un effet de mode, mais bien dans un engagement populaire qui a repris espoir, espoir affiché sur des milliers de visages qui meeting après meeting remplissent à les faire déborder les salles que le Front de Gauche ouvre pour partager avec le peuple ses propositions politiques de ruptures.
Que cette gauche est belle, quand elle est dehors, vivante, rassemblée, revendicative, et qu’elle regarde devant, la tête haute, le regard droit, ses yeux dans les yeux de son avenir.
Alors, parce que nous sommes en marche et que nous faisons route, les appétits s’aiguisent, les coups commencent à pleuvoir, les masquent tombent, et les sourires soudains peuvent prendre une autre signification que bienvenue, nous allons gagner ensemble.
Il y a d’abord cet enfumage du vote utile, qui lié aux aboiements de la meute des chiens de garde du capital veut rendre tout vote pour la gauche autre que celle du politiquement correct improductif, alors que le peuple comprends, qu’il faut en même temps : un nouveau partage du gâteau et un changement de recette et que si nous rendons la propriété de la pâtisserie à ceux qui y travaillent, il y a de forte chance, pour que cela se fasse.
Il y a ensuite ce candidat président , qui conjugue le méa culpa et le coup d’épaule à droite, et qui compte sur les deux pour revenir durant cinq ans et finir le travail commencé de déstructuration de la République et de finir une contre révolution entamée il y a plus de cinq ans, revanche de plus de deux siècles d’une aristocratie couarde et caméléone, qui n’a jamais lâché l’affaire sur la haine qu’elle porte à la Gueuze et à ses enfants.
Il y a aussi et surtout, cette candidate fille de son père, qui se dit représentante du peuple tout en le honnissant les jours de grèves, tout en haïssant ses droits acquis, reniant aux femmes de notre nation les droits gagnés par les femmes de cette nation qui ne seraient plus bonne qu’à jouer un rôle de reproductrice , et pourquoi pas aussi celui de naître que pour n’être « repos du guerrier » .
Si avec nos concurrents ou nos adversaires nous pouvons avoir des divergence de position ce qui rend le débat politique audible, avec ce parti de la négation de l’autre , nous ne partageons pas les mêmes valeurs, et c’est à ce titre là que nous voulons mettre en lumière l’ensemble des mensonges, et démasquer sa porte-parole pour ce qu’elle est : la représentante d’une droite Nationaliste au service des intérêts du grand capital qu’elle épargne toujours de sa vindicte, lorsqu’elle s’adresse aux siens, on ne mord que rarement la main qui vous à nourrit et qui vous nourrira encore demain.
C’est pour cela, et parce que nous l’affrontons, tête haute, les yeux dans les yeux, qu’ils nous harcèlent, qu’ils nous salissent, qu’ils nous désignent, comme des cibles, partout où ils le peuvent, c’est parce que les regardons dans les yeux et que nous disons clairement qui ils sont, qu’ils reculent, le mensonge , comme les chauves-souris n’aiment pas la lumière, cela tombe bien à Clermont Ferrant hier soir , plus de 9000 personnes éclairaient de leurs regards au zénith les drapeaux du front de Gauche, des yeux à fuir des millions de chauves-souris.
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