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Accueil du site > Tribune Libre > Les collégiens en ont déjà plein le dos

Les collégiens en ont déjà plein le dos

Avec la rentrée au collège suit la distribution des emplois du temps et des livres scolaires prêtés par l'établissement et, dans la première semaine, dans encore trop d'établissements, chaque professeur y va de ses exigences en matière de fournitures scolaires : cahier ou classeur, petit format ou grand format, petits carreaux ou grands carreaux, cahier d'exercice et cahier de cours. Le lundi suivant, le collégien doit porter sur son dos, dans des transports publics bondés, un cartable de plus de huit kilos, remplis de livres, de cahiers et de classeurs de tous les formats possibles. Il doit jongler ensuite avec un emploi du temps, qui, de 8 heures du matin à 17 heures, voire 18 heures le soir, le conduira à suivre jusqu'à huit heures de cours de sept matières différentes dans des salles situées à divers endroits du collège.

http://media.melty.fr/trop-lourd-ton-cartable-image-267520-article-ajust_930.jpg

La "machine à trier" a commencé son travail par une première épreuve physique : le port d'une lourde charge par tous les temps et dans toutes les situations. Certains, parmi les plus aisés, allègent le fardeau en achetant une série complète de livres pour ainsi laisser un lot dans le casier de l'établissement, quand il est proposé, et l'autre à la maison ; bingo pour les éditeurs de manuels qui réussissent ainsi à vendre plus d'un livre par matière et par élève. Dans le domaine de l'école publique laïque et gratuite, le marché rode aussi.

LES MANUELS SCOLAIRES : INUTILE FARDEAU.

En ce sens il recouvre plusieurs fonctions qui sont rassemblées dans ce seul objet et qui vont être mises en oeuvre dans la classe et plus généralement dans l’année. Parmi ceux-ci on peut citer les sources documentaires, les exercices, le conducteur de l’année, le lien avec le programme officiel, l’objet transitionnel avec l’élève et la famille - See more at : http://www.brunodevauchelle.com/blog/?p=1073#sthash.x0JiORCx.dpuf
En ce sens il recouvre plusieurs fonctions qui sont rassemblées dans ce seul objet et qui vont être mises en oeuvre dans la classe et plus généralement dans l’année. Parmi ceux-ci on peut citer les sources documentaires, les exercices, le conducteur de l’année, le lien avec le programme officiel, l’objet transitionnel avec l’élève et la famille - See more at : http://www.brunodevauchelle.com/blog/?p=1073#sthash.x0JiORCx.dpuf
En ce sens il recouvre plusieurs fonctions qui sont rassemblées dans ce seul objet et qui vont être mises en oeuvre dans la classe et plus généralement dans l’année. Parmi ceux-ci on peut citer les sources documentaires, les exercices, le conducteur de l’année, le lien avec le programme officiel, l’objet transitionnel avec l’élève et la famille - See more at : http://www.brunodevauchelle.com/blog/?p=1073#sthash.x0JiORCx.dpuf
En ce sens il recouvre plusieurs fonctions qui sont rassemblées dans ce seul objet et qui vont être mises en oeuvre dans la classe et plus généralement dans l’année. Parmi ceux-ci on peut citer les sources documentaires, les exercices, le conducteur de l’année, le lien avec le programme officiel, l’objet transitionnel avec l’élève et la famille - See more at : http://www.brunodevauchelle.com/blog/?p=1073#sthash.x0JiORCx.dpuf

Si le manuel scolaire est censé recouvrir plusieurs fonctions : ressources documentaires, exercices d'application, fil conducteur de l'année scolaire par la mise en perspective du programme officiel, dans les faits, les élèves ne perçoivent pas très bien son utilité si ce n'est d'être un support parmi d'autres de listes d'exercices à faire à la maison. Les enseignants utilisent de manière très inégale cette ressource documentaire obligatoire. L'existence d'autres sources d'informations et de formation, disponibles à travers le réseau internet, réduit le recours aux livres scolaires, mais ces derniers font encore de la résistance et continuent à marquer de leur empreinte le dos des jeunes élèves et à ponctionner le budget des collectivités locales et des familles.

Sans nier la nécessité d'un support physique personnel ( cahier ou classeur ) et documentaire ( livre), il est possible d'en terminer avec les exigences et les lubies de chaque discipline, d'harmoniser les pratiques en la matière et de rechercher des solutions qui intègrent les différentes sources documentaires électroniques ou autres, tout en allégeant le fardeau de l'élève. Mais le problème des livres scolaires n'est qu'un élément de la problématique du partage du temps entre les activités scolaires organisées par l'établissement et les exigences diverses des enseignants en matière de travail à la maison. Pour en finir avec ce collège inique (1) où tout semble conduire inexorablement à la différentiation et à la discrimination, il serait nécessaire de repenser l'organisation du temps scolaire. Aujourd'hui la charge de la journée scolaire évolue au gré des contraintes des emplois du temps des enseignants qui peuvent conduire à une répartition des matières dans la semaine totalement déséquilibrée. Ainsi les cours de Français ou de Mathématiques, en 4°, peuvent être concentrés sur deux jours en début de semaine avec des professeurs qui donnent une série d'exercices à faire un jour pour le lendemain. Le collégien, après une journée de 8 heures de cours, une heure de transport avec sa charge de huit kilos, devra consacrer encore une heure de son temps à la maison à "faire" des exercices. Avec le travail personnel, il s'agit déjà, pour le collégien, d'un emploi du temps de cadre supérieur d'une multinationale, mais sans son secrétariat particulier. Le lendemain, il sera peut-être "libéré" à 15 heures et, suivant sa situation familiale, restera à la permanence, rejoindra la maison et pratiquera ou non des activités complémentaires. Ces variations dans les rythmes quotidiens et les différences dans la conduite des cours et dans les exigences des enseignants, contribuent aussi à accentuer les difficultés pour certains élèves.

Devant cette situation que beaucoup de parents subissent, chacun semble se résigner et renonce à remettre en cause l'existant. Pour réveiller la réflexion sur ce sujet, il nous faut soumettre à la critique des lecteurs quelques propositions dans l'organisation du temps scolaire dans la journée et dans l'année, pour ensuite repenser la conception des manuels scolaires afin de faire du parcours au collège autre chose qu'un parcours d'obstacles inutiles et préjudiciables à l'épanouissement de l'élève.

POUR UNE NOUVELLE ORGANISATION DE LA JOURNÉE AU COLLÈGE.

Consacrer les matinées aux cours fondamentaux ( Français, Mathématiques, Histoire-Géographie, Sciences et langues vivantes) en faisant évoluer la durée des cours de 55 minutes vers 45 minutes ne changerait rien à l’efficacité d’une séquence. Ainsi l’enseignement au collège pourrait être organisé en 25 modules de 45 minutes par semaine, dont la moitié pour l’apprentissage de la langue française et l’enseignement des mathématiques, à raison de cinq modules par matinée, de 8h 30 à 12h30, pendant cinq jours.

Les après-midis, de 13h30 à 17h30, pourraient être réservées à des activités sportives et artistiques, à des travaux pratiques, organisées en atelier à thèmes sur un trimestre, à l’accompagnement personnalisé, à la remédiation ou à l'approfondissement, à la recherche documentaire en apprenant à utiliser les réseaux informatiques et à l’étude personnelle encadrée pour faire les exercices et travaux exigés pour la compréhension du cours.

Ainsi tous les élèves quitteraient l’établissement à la même heure, libérés du travail personnel. Le temps d'activité scolaire à la maison pourrait être consacré exclusivement à la lecture ou au visionnage d’émissions suggérées par les professeurs. Tant qu'ils existeront, les livres scolaires distribués par le collège, pourraient ainsi rester dans les casiers.

POUR UNE NOUVELLE ORGANISATION DE L’ANNÉE SCOLAIRE

L’enseignement organisé en niveau de la durée d’une année scolaire de 36 semaines est trop long ; il ne permet pas de poser clairement les objectifs et de mettre en place des stratégies de remédiation.

Organiser les cours en unité d’une durée de 13 semaines - 12 semaines de cours et une semaine d’évaluation, ( avec une semaine de vacances en milieu de cycle et deux ou trois semaines à la fin et cinq semaines en été) permettrait de mieux fixer les enjeux en « colorant » différemment chaque trimestre en fonction des thèmes abordés. Au cours des quatre années du collège ce seraient 12 unités trimestrielles à organiser. La dernière pourrait être consacrée à la certification des connaissances et des savoirs acquis dans cette école fondamentale que devrait être le collège et à un stage dans la vie active pour préparer l’orientation.

DES ENSEIGNANTS FAISANT AUTORITE DANS LEUR DISCIPLINE AUTOUR D'UN DIRECTEUR DE CLASSE

Une des difficultés de l’enseignement au collège est aussi le passage brutal d’un enseignement pluridisciplinaire autour d’un maître, le professeur des écoles, à l’école élémentaire, à un enseignement cloisonné par matière en 6°, sans qu’aucun des professeurs n’ait la maîtrise de la conduite de la classe, le rôle du professeur principal étant en pratique très réduit.

Pour transmettre des connaissances, la qualité de la relation enseignant-élève est fondamentale, elle induit respect et écoute. Créer la fonction de directeur de classe est nécessaire pour que l’élève ait la conviction d’être réellement suivi et accompagné. Professeur d’une discipline fondamentale, il serait déchargé partiellement de cours pour assurer cette conduite de la classe et les tâches qui en découlent : le suivi individuel des élèves, les réunions avec l’équipe pédagogique, avec les représentants des élèves et des parents, l’organisation des modules de soutien, des évaluations, la médiation et la gestion des conflits. Pour cela il disposerait d’un bureau, il serait aussi le représentant auprès de la direction de la classe et il contrôlerait l’ensemble de la vie scolaire de l’élève et gérerait les sanctions. Il s’agit ainsi de permettre une très forte réactivité de l’équipe pédagogique face aux difficultés rencontrées par un véritable pilotage de la classe et le choix de stratégies pour la réussite de tous les élèves. Il revient à l'administration de l'établissement et de l’Éducation Nationale, de faire émerger ce nouveau métier en proposant une formation et des perspectives de carrière qui valorisent ces nouvelles responsabilités exercées par ce directeur de classe.

Pour une acquisition plus sereine des connaissances, une charte des attentes de l’équipe pédagogique, avec une présentation en classe, par chaque professeur, du déroulé du trimestre avec les modalités des évaluations, doit permettre à l’élève de savoir ce que l’on attend de lui dans le cadre de ses études. Il doit pouvoir mettre en perspective son trimestre et organiser son travail en fonction de tous ces éléments. Le redoublement d’une unité deviendrait inutile. Il serait en effet, dans ces conditions, plus facile sur un trimestre de concevoir des stratégies de remédiation adaptées à chacun.

DEUX MANUELS ET DEUX CLASSEURS SUFFIRAIENT

Ce cadre général posé, il est possible de définir un cahier des charges pour la conception du fameux manuel scolaire, support nécessaire au bon déroulé des enseignements. L'objectif étant de réduire la charge de l'élève à seulement deux livres par trimestre. Le premier, véritable manuel trimestriel pluridisciplinaire, regroupe l'ensemble des documents et les coordonnées des ressources complémentaires autour des trois ou quatre thèmes étudiés dans chaque champs disciplinaires, (adresses de sites, livres à lire, films à visionner, etc.. ), à exploiter par les enseignants dans les séquences qui constituent un trimestre. Le second est un livre d'entrainement pluridisciplinaire dont le contenu est organisé autour d'une liste de travaux et d'exercices que l'élève doit réaliser pendant le trimestre, dans une matière ou dans une approche pluridisciplinaire.

Avec ces deux livres par élève, deux classeurs individuels trimestriels pluridisciplinaires, un de cours, l'autre pour les travaux personnels, permettraient d'archiver à la maison les feuilles de cours ou d'exercices par matière et par date. Ces classeurs, seraient évalués régulièrement par les enseignants.

A la fin du trimestre, après les évaluations finales, l'élève conserverait ces deux manuels avec les deux classeurs comme référence des savoirs acquis pendant un trimestre.

Ainsi abandonner les manuels scolaires actuels, requiert une réflexion globale sur l'organisation des enseignements au collège, en vue d' alléger le fardeau de l'élève, d'en terminer avec des exigences inutiles, de mieux organiser le temps de l'élève, d'accompagner l'élève vers des évaluations programmées sur des sujets connus, d'aider le collégien à surmonter ses difficultés. Ces mesures contribueraient à la réussite de tous. Mais est-ce bien la mission de ce collège unique que de donner à tous ce socle de connaissances nécessaires pour vivre ensemble en bonne intelligence ? On peut en douter quand tout semble concourir à la réussite individuelle de quelques-uns au dépens des difficultés du plus grand nombre et de la construction d'une culture commune, fondement de toute communauté de destin.

LA SCIENCE DU PARTAGE

___________________

 (1) Voir l'article "brevet des colleges:vive le college inique pour tous".


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76 réactions à cet article    


  • Baarek Baarek 13 septembre 2013 07:12

    Bonjour à l’auteur,

    Pour les collégiens uniquement, ou pensez-vous la même chose pour les lycéens ?

    Je vous rejoint sur le coup des manuels scolaires. Dans mon école privée, au collège, nous laissions nos manuels dans une armoire au fond de la classe, ce qui allégeait sensiblement nos pauvres petits dos...


    • Pale Rider Pale Rider 13 septembre 2013 08:53

      Merci pour votre aticle, dont je vais me servir.

      Il se trouve que, hier, avec une balance Roberval, j’ai pesé le matériel trimballé par ma fille de 11 ans :
      cahier 140 p - 600g
      cahiers 96 p- 450 g x 4 = 1800g
      livres :
      maths 580g
      grammaire française 480g
      textes français 685g
      Anglais 560g
      SVT 770g
      classeur (en début d’année...) 350g
      Sac à dos (ado...) avec petit matériel : 1700g
      Total approximatif, sauf erreur : 7,525 kg.
      On peut faire pire. Mon fils, l’an dernier, et étant externe, dépassait les 9 kg.
      C’est tout à fait inadmissible. Comme j’ai saisi deux fois les conseils de classe l’an dernier, le sujet a été timidement évoqué en réunion de rentrée, maia sans décision ferme.
      Je suggère un classeur pour tout, avec les dernières feuilles pour chaque matière. Au minimum, des cahiers format écolier et non A4, et de 48 p. et pas 140 comme l’exigent certains profs. Et ne faire apporter que les livres dont on se sert réellement (hier, un seul livre de la liste a servi !)
      Je précise que je fus prof autrefois.


      • Pale Rider Pale Rider 13 septembre 2013 08:56

        Pardon pour la faute de frappe : « aRticle », évidemment !


      • kalagan75 13 septembre 2013 09:22

        pourrais-tu répondre à tes propres questions afin que tous les enseignants et ex-enseignants présents sur ce site puissent bénéficier de ta science infuse ?


      • kalagan75 13 septembre 2013 19:22

        mais non ce n’est pas un clin d’oeil , mais une technique utilisée par les pervers narcissiques dont tu fais partie ...


      • kalagan75 14 septembre 2013 10:17

        le narcissisme c’est de plusser ses propres commentaires


      • marco1960 15 septembre 2013 20:31

        Décidément qu’il est fort ce Démosthène !!! un vrai concentré d’intelligence.

        Et dans ’’concentré’’, il y a ’’centré’’
        Je suis subjugué !!!
        Mais tenez, une piste de réflexion sur une des réponses aux ’’fameuses’’ questions du père FOURAS ;
        Réfléchissez bordel, il est quant même plus facile de trimballer une multitude de gamins chargés de leur 5 à 10 kg de cahiers et livres pendant les inter cours plutôt que de faire se déplacer ’’el professor’’, voyons c’est quand même pas compliqué !!!
        C’est vrai quoi, faut les ménager ces petits choux à la crème, 
        Bon ça y est là, vous avez compris ?


      • Abou Antoun Abou Antoun 13 septembre 2013 10:43

        Tout le savoir du monde tient dans un netbook pesant 1 kg (merci Google et wikipédia). Le savoir est présenté en textes et en images comme dans les livres de classe mais aussi en vidéo et en bandes sons.
        Cet engin peut en outre servir à tous les travaux personnels (saisie de texte, dessin vectoriel, figures géométriques, etc.)
        Il faut en finir avec le lobby des fournitures scolaires et le gâchis qui en résulte.
        Eh les verts, montrez-vous un peu !
        Le fait d’utiliser Geogebra en apprend plus sur la géométrie que les manuels vieillots que, de toutes façons, on ne lit pas.
        J’ai déjà eu l’occasion de dire tout ça l’an dernier à l’occasion de l’allocation de rentrée scolaire.


        • Karol Karol 13 septembre 2013 11:20

          Oui ; Je viens de lire votre article de 2012 sur l’allocation de rentrée. Le cartable du collégien avec les fournitures scolaires est un marronnier que l’on trimballe année après année et rien ne change ; c’est désespérant.
          J’ai oublié de mentionner cette satanée calculatrice « spécial collège » qui ne sert strictement à rien mais qu’il faut avoir. Je suis dans votre cas je n’ai jamais utilisé de calculatrice et je m’en porte bien.
          Sur l’usage du réseau internet et de l’ordinateur il y a un apprentissage à faire aux élèves. Ils sont très actifs pour communiquer sur les réseaux sociaux mais ils rechignent à faire des recherches et à utiliser les outils de bureautiques. Les quelques heures de cours de « technologie » au collège ne semblent pas débloquer la situation.


        • tf1Goupie 13 septembre 2013 14:38

          Vos connaissances du collège semblent un peu lointaines : la calculatrice sert très peu en 6eme et 5eme ; par contre en 4ème on s’en sert pour calculer un cosinus ou une racine carrée.

          De toutes façons ce sont surtout les élèves qui sont accrocs à la calculatrice, pas les professeurs.


        • Abou Antoun Abou Antoun 13 septembre 2013 16:31

          Apprendre à googler n’est pas suffisant. Si toute l’information est disponible sur le net elle n’est pas directement exploitable pédagogiquement.
          C’est le rôle du professeur que de sélectionner des sites profitables à ses élèves. Il y a donc du boulot pour les profs ’hi-tech’ principalement avec un video projecteur. Les contenus les plus intéressants sont le travail de certains de ses collègues et sont le plus souvent mis à disposition de la communauté à titre gratuit.


        • ricoxy ricoxy 14 septembre 2013 08:10

          « Tout le savoir du monde tient dans un netbook pesant 1 kg »

          ■ avec, cependant, le risque qu’on le vole. Geogebra volant, scripta manent.


        • Deneb Deneb 14 septembre 2013 09:45

          Si tout le monde a une tablette, quel intérêt de la voler ?


        • T.REX T.REX 15 septembre 2013 16:02

          Nul besoin d’une réforme des enseignements comme le prône l’auteur pour alléger les cartables ! Il suffit que les éditeurs fournissent la version électronique du livre en plus de la version papier. Certains conseils régionaux offrent des ordinateurs portables ou des tablettes aux collégiens (payés par les impôts locaux) et ceux-ci restent à la maison et servent quasi uniquement à jouer. Ils ne sont pratiquement pas exploités par les enseignants (qui en bénéficient aussi aux frais du contribuable). Les seules utilisations scolaires sont des exercices à la maison sur un site internet de l’éducation nationale et quelques recherches sur internet. Pourquoi un portable si on ne l’apporte pas ? 

          Les livres restent à la maison et on transporte son ordinateur portable ou l’inverse mais c’est plus lourd !

          Depuis le temps qu’on en parle, c’est incroyable que ça ne bouge pas.
          Pour ce qui est des cahiers, mieux vaut en avoir 2 petits qu’un gros ou un classeur à la maison et des feuilles en classe, mais le risque est de retrouver des feuilles volantes jamais classées et finalement chiffonnées au fond du sac.

          Un jour futur on écrira tout sur sa tablette....ce sera enfin fini de ce problème récurrent duquel les enseignants ne se sentent pas responsables.

          Enfin, peu d’adultes transporteraient une charge aussi lourde (entre 7 et 8 kg) pour aller bosser . Poser vous la question. 


        • Ruut Ruut 16 septembre 2013 06:36

          Apprendre aux élèves a calculer sans calculatrice est plus utile a ces derniers que leur apprendre a ne pas apprendre en utilisant bêtement cet outils qui ne sert qu’a jouer.

          Quand a l’utilisation de l’ordinateur, les professeur n’ont aucune idée de son utilisation alors leur demander de l’apprendre aux élèves.........



        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 septembre 2013 13:16

          Si on habitue les collégiens en en avoir plein le dos ,c’est pour que une fois adultes ils aient pris l’habitude d’en avoir plein le cul !

           


          • Karol Karol 13 septembre 2013 13:25

            Très bon. Merci.


          • Abou Antoun Abou Antoun 13 septembre 2013 16:42

            pour que une fois adultes ils aient pris l’habitude d’en avoir plein le cul !
            Les nouveaux taille-crayons sont également arrivés.


          • Trizzio 15 septembre 2013 06:24

            Cet article me semble très bien écrit, et l’analyse me parait pertinente, compte tenu du fait que je ne suis pas un enseignant compétent, je tiens à le préciser.

            D’ailleurs combien y a-t-il d’enseignants vraiment compétents et motivés dans ce pays ? Si je me réfère à ma propre scolarité j’en trouve un petit 10% : en gros 1 à 2 par an tout au plus (et ceci de la maternelle à l’université) .
            Si je me réfère à l’expérience vécue au travers de la scolarité de nos enfants (trois garçons plutôt intelligents, créatifs et vifs d’esprit) on n’a pas fait mieux à l’éducation nationale ces dernières années.
            Pourquoi ces enseignants seraient ils si peu compétents en majorité ? Manque de formation ? d’où découlerait un manque de motivation ? Incompétence généralisée de l’administration de l’éducation nationale ( le fameux Mammouth - dire que nos ancêtres arrivaient , eux à le passer à la casserole) 
            Si de plus on ajoute la scolarité désormais payante à tous les niveaux, les emplois du temps débiles et surchargés, et le poids du savoir que nos petits doivent se colleter au quotidien pour bien les motiver à en baver toute leur vie, j’en viens à me poser cette question :
            Nos dirigeants considèrent ils que l’école, donc l’instruction des masses, est encore utile , voire nécessaire ?
            En effet, a-t-on vraiment besoin que l’ensemble de la population sache encore lire, écrire, compter et ...penser ?
            L’économie et le peu d’industrie, hyper automatisée et informatisée, qui reste dans ce pays a principalement besoin de quelques cadres et une poignée d’ouvrier qualifiés, que l’on peu trouver, même avec un système scolaire complètement pourri, parmi les 10 à 15 % qui passent le Bac qu’il soit général ou pro et qui sont capable d’aller au delà.
            Alors pourquoi aurait-on encore besoin de se préoccuper de former les autres...
            Peut-être avez vous vu il y a de nombreuses année un film documentaire dont le titre était : « Votre enfant m’intéresse ».
            Ce film expliquait , de manière assez tendancieuse plutôt gauchiste , j’en conviens, pourquoi et comment l’instruction de masse avait été développée et rendue obligatoire à la fin du 19ème siècle.
            L’industrie et l’économie avait à l’époque besoin de développer en masse de nouvelle compétences pour évoluer.
            Si nous avons toujours besoin de compétences toujours plus pointues aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de former la masse.
            Je reste persuadé que nos dirigeants ( économiques et politiques) sont bien conscients de cela. La formation de masse étant coûteuse, pourquoi irait -on jeter l’argent par les fenêtres ?

            Il est pour eux plus efficace et moins cher de combler le déficit de main d’oeuvre qualifié en sortie de Bac ou BTS, en allant chercher les quelques uns qui pour une raison ou une autre n’ont pas suivi un parcours scolaire efficace et suivront des formations professionnelles au cours de leur vie active.

            J’espère que la masse d’enseignant aux compétences limitées, voire absentes, ne s’offusqueront pas de mes commentaires (bien que je l’espère un peu quand même, mais par pure vengeance perverse personnelle sur le corps enseignant que j’ai du subir toute ma scolarité) .
            Mesdames et Messieurs vous n’êtes pas réellement responsable de la situation, parce que finalement, pourquoi vous former correctement, vous, si l’on ne cherche pas à former correctement la masse des élèves.

            allez bon courage quand même, tout n’est pas perdu, n’oubliez pas que vous formez aujourd’hui les élites de demain. Faites leur passer le message. On ne sait jamais peut être s’en souviendront-ils quand il feront des promesses électorales à nos petits enfants.
            Candido Trizzio

            PS : je tiens quand même à rendre hommage au quelques instits et profs qui dont la présence m’a permis de sauver le peu d’intelligence que les autres cherchait à étouffer.


          • lulupipistrelle 13 septembre 2013 14:14

            L’Instruction en Famille est légale , loi du 28 mars 1882.


            • Abou Antoun Abou Antoun 13 septembre 2013 16:37

              Parfaitement exact ! A lire


            • ricoxy ricoxy 14 septembre 2013 10:11

              Le préceptorat est sans doute la meilleure réponse à l’éducation collectiviste.


            • marco1960 15 septembre 2013 20:37

              Oui bien sur Lulu et c’est de loin la plus efficace, rapport temps/résultats


            • lulupipistrelle 16 septembre 2013 01:14

              Avec le recul, cela donne des enfants actifs , entreprenants. 


            • paul paul 13 septembre 2013 14:17

              merci pour l article
              qui me rappelle une triste période de vie ,qui ne ma pas apporté grand choses,
              en espérant que ça change pour les générations future .


              • Pale Rider Pale Rider 16 septembre 2013 10:21

                Et vos profs de français ne devaient pas être très bons en orthographe. Rattrapez-vous sur le Bled ou le Bescherelle, sans oublier le correcteur Word. Soit dit en toute amitié.


              • alinea Alinea 13 septembre 2013 16:33

                De mon temps, on rentrait chez soi à midi ! Les demi pensionnaires partaient tous à la même heure le soir, après la perm" et laissaient leur barda au lycée !
                Pour ma part je serais incapable d’avoir la moindre idée d’une bonne école dans une société aussi merdique et mortifère !
                Bravo à vous, sincèrement !


                • AlbatrosE AlbatrosE 13 septembre 2013 19:27

                  Il faut en finir avec les « listes de rentrée ».

                  Il faut aux élèves de quoi écrire, de quoi dessiner et quelques outils géométriques basiques : compas, équerre, règle. Point barre.

                  Tout le reste, ce sont des tics de profs maniaques, les pires dans le genre étant les vieilles biques de collège. La longueur de la liste est inversement proportionnelle au niveau intellectuel de l’enseignant. Si la Dinde vous demande : 2 carnets spirales (qui ne servent qu’une fois dans l’année, un cahier 192 pages (le chiffre souligné), 2 stylos BLEUs (pas de noir), 1 rouge, 1 vert, 2 crayons à papier H, un HB, Un B, vous pouvez être sûrs que la morue ne sort ni de Normale-Sup ni de l’agrégation !


                  • Abou Antoun Abou Antoun 13 septembre 2013 20:00

                    Tout le reste, ce sont des tics de profs maniaques, les pires dans le genre étant les vieilles biques de collège. La longueur de la liste est inversement proportionnelle au niveau intellectuel de l’enseignant.
                    Du vécu ? (je suis d’accord). Un bon enseignant doit seulement exiger de ses auditeurs des yeux et des oreilles en aussi bon état que possible.


                  • ricoxy ricoxy 14 septembre 2013 09:27

                    « La longueur de la liste est inversement proportionnelle au niveau intellectuel de l’enseignant. »

                    ■ oui, et aussi aux résultats des élèves


                  • urigan 14 septembre 2013 10:04

                    « vous pouvez être sûrs que la morue ne sort ni de Normale-Sup ni de l’agrégation ! »

                    C’est pas sûr. Et ce serait même le contraire. (vécu)


                  • AlbatrosE AlbatrosE 14 septembre 2013 10:24

                    @ Urigan : alors ça devait être BHL votre prof !.. Il est vrai que cet étron est passé par là.


                  • lcm1789 13 septembre 2013 19:55

                    et encore un sachant/sachem qui refait le monde derrière son ordinateur sans rien connaitre du sujet dont il traite.


                    L’Ecole va crever par la faute de gens comme vous auteur !

                    Je ne vais pas développez un contre argumentaire complet le nombres d’idées vaseuses (matières importantes, directeur de classes etc...) étant trop important. Je ne parlerez que des manuels scolaires.

                    Je vais vous narrer une anecdote amusante mais véridique.

                    Le professeur qui décide de se passer de manuel et qui distribue des photocopies conçues par ses soins propres à ses élèves allégeant d’autant leur cartable se voit rappelé à l’ordre par son intendant pourquoi ?

                    Tout simplement parce que chaque établissement paie une taxe sur chaque photocopie, cette taxe est censée payer les droits de copie de manuels déjà existant, elle est donc reversée aux éditeurs au titre du copyright...

                    Prière donc d’utiliser les manuels !

                    Dans le même ordre d’idée, si l’on met de côté un instant que la totalité des salles de classes n’en sont pas équipées, on pourrait espérer que l’on puisse projeter à l’aide d’un vidéoprojecteur le contenu des manuels au tableau, évitant aux élèves de les transporter...Hors ça ! ces manuels numériques sont hors de prix !

                    Enfin, regardez donc dans les livres de vos enfants qui les écrits : des profs ! (Dont je doute qu’ils soient grassement rétribués pour ça.)
                    Cela veut dire que l’E.N a les compétences pour éditez les livres en interne gratuitement (moyennant de décharger quelques enseignants de leurs classes le temps de la rédaction), le problème évoqué juste au dessus pourrait donc se résoudre facilement.

                    Mais quid alors de ce lucratif marché de l’édition ?

                    Encore un exemple où l’on accuse un service public pour des tares issues d’exigences du sacro-saint Marché.

                    • Christian Labrune Christian Labrune 13 septembre 2013 23:49

                      "Le professeur qui décide de se passer de manuel et qui distribue des photocopies conçues par ses soins propres à ses élèves allégeant d’autant leur cartable se voit rappelé à l’ordre par son intendant pourquoi ?"

                      @icm1789

                      En êtes-vous bien sûr ? A la fin du siècle dernier, on photocopiait allègrement, peut-être un peu trop. Ensuite quand les machines sont devenues un peu plus sophistiquées et tout à fait électroniques, chaque professeur s’est trouvé muni d’une carte magnétique l’autorisant à éditer quelques milliers de photocopies. Je n’ai pas le souvenir (j’enseignais pourtant les Lettres, et sans utiliser de manuel) d’être jamais arrivé au bout de mon crédit avant une fin d’année !


                    • urigan 14 septembre 2013 10:21

                      @labrune

                      vous étiez prof de français, mais vous ne savez pas lire. Il est dit ici que "

                      Tout simplement parce que chaque établissement paie une taxe sur chaque photocopie, cette taxe est censée payer les droits de copie de manuels déjà existant, elle est donc reversée aux éditeurs au titre du copyright...
                      Prière donc d’utiliser les manuels !"

                      Ceci est vrai et vous aviez bien de la chance d’avoir pu disposer d’un nombre illimité de tirages. Ce n’est pas le cas dans d’autres établissement, car le budget attribué aux photocopies se fait au détriment d’autres dépenses pédagogiques et notamment l’entretien et ma maintenance des photocopieurs (rente de situation pour les fournisseurs de ces matériels).

                      icm 1789, si j’avais pu vous plusser plusieurs fois, je l’aurais fait.



                    • Christian Labrune Christian Labrune 14 septembre 2013 11:59

                      @urigan
                      La question des crédits alloués à la photocopie est toujours examinée en conseil d’administration. Si les professeurs ne sont pas capables de définir leurs besoins et d’exiger qu’ils soient satisfaits, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes et aux délégués qu’ils se sont choisis.


                    • viva 14 septembre 2013 17:14

                      Je l firma que le nombre de photocopie est limité, quel prof peut remplacer un manuel alors qu’il n’a droit qu’à 2000 photocopies pour un minimun de 200 élèves soit dix photocopie par élèves.


                      Que les donneurs de leçon expliquent comment faire. ?

                    • T.REX T.REX 15 septembre 2013 16:10

                      Les éditeurs et imprimeurs ont trop à perdre, c’est un frein important à l’évolution « électronique » des manuels scolaires. Ils y a quelques années ils ont allégés les cartables en allégeant les couvertures des livres, mais maintenant certains mettent une double couverture souple qui se déplie, ainsi c’est presque aussi lourd qu’auparavant ! Du grand n’importe quoi à l’ère du Kindle !...apparemment pas pour les kids. .


                    • marco1960 16 septembre 2013 14:32

                      Il va falloir que vous sortiez de votre salle de classe pour vous informer des nouvelles technologies cher monsieur !!!

                      Ce que vous décrivez ne coûte absolument RIEN, il suffit de prendre une photo numérique du manuel et la projeter depuis un ordi via le rétro-projecteur. Vu le coût des livres chaque année par classe, le coût de votre ordi et de votre rétro projecteur serait amorti en très peu de temps.
                      C’est vrai quand on voit cette débauche de livres, cahiers et papiers en tout genre que fait consommer l’éducation nationale, pour apprendre pas grand chose d’ailleurs, on peut se poser bcp de questions quant à sa capacité à raisonner. 
                      Mais bon de là on sera amenés à soupçonner que ceux qui ’’décident’’ à l’éducation nationale (les syndicats) puissent être ’’arrosés’’ par les boîtes d’édition... Le monde est ainsi fait...

                    • Christian Labrune Christian Labrune 13 septembre 2013 23:37

                      à l’auteur
                      Quand j’étais élève - dans les années 60 ! - On avait besoin d’un bouquin pour les cours de français et de langues, mais dans les cours d’histoire-géo ou de sciences, on prenait des notes et le le manuel n’était nécessaire qu’à la maison, pour les exercices et les révisions. J’avais plus d’un kilomètre de marche à pied à faire pour aller au lycée, tout cela tenait, même en sixième, dans un simple porte-documents, et je n’ai pas le souvenir de m’être jamais épuisé à traîner les énormes fardeaux que vous décrivez.
                      J’ai été professeur de lettres. A partir des années 80, les procédés de duplication s’étant considérablement simplifiés - on est passé de la Gestetner à la photocopieuse !- j’ai cessé complètement d’utiliser les manuels et la plupart de mes collègues ont fait la même chose.
                      Cette histoire de cartables écrasants m’a toujours semblé une légende, même si j’ai pu voir quelquefois des élèves des petites classes traîner d’énormes choses. Mais c’est aux parents de veiller à ce que leurs enfants n’emportent que ce qui est nécessaire au travail de la demi-journée, et non pas toute une bibliothèque.


                      • Karol Karol 14 septembre 2013 09:44

                        Tout ce qui est écrit dans cet article, horaires, exigences sur les fournitures, livres obligatoires en classe, est la réalité vécue par un collégien demi-pensionnaire en classe de 4 ème en 2013, en région parisienne. Le poids du cartable représente certains jours jusqu’à 20 % de son propre poids.


                      • Deneb Deneb 14 septembre 2013 09:51

                        Christian, ce n’est, hélas, pas une légende. Mon petit de 11 ans porte sur son dos ses 8 kilos sur 2 km par jour plus les déplacements internes. Pourtant on a bien essayé d’alléger, pas moyen.


                      • Christian Labrune Christian Labrune 14 septembre 2013 12:08

                        @Deneb
                        La situation est donc encore plus grave que je ne l’imaginais. Dans mon temps, on n’avait besoin que de quelques feuilles de papier et d’un stylo, on travaillait dans des établissements complètement délabrés ( dans mon lycée, les pieds des chaises plongeaient quelquefois subitement dans un trou du plancher !) mais on apprenait pas mal de choses. Aujourd’hui, on n’apprend plus rien, on se contente d’imiter Sisyphe. C’est absurde. Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux, dans ces conditions, instruire soi-même ses enfants, du moins jusqu’à la fin du premier cycle ?
                         


                      • urigan 14 septembre 2013 10:43

                        « DES ENSEIGNANTS FAISANT AUTORITÉ DANS LEUR DISCIPLINE AUTOUR D’UN DIRECTEUR DE CLASSE »

                        1) Parce-qu’il existe des enseignants qui ne font pas autorité dans leurs discipline ?

                        2) Directeur de classe. Parce qu’il y a des professeurs qui ne suivent pas le dogme ?

                        Ça ne m’a jamais tant fait rigoler . Et comment sera-t-il choisi ? Le meilleur pédagogue où le plus titré ? Par désignation ou par cooptation ?
                        En plus, il faudra le former et lui donner un bureau. Important le bureau.
                        L’auteur ne serait-il pas formateur à l’IUFM ? et ne se chercherait-il pas une porte de sortie ?

                        N’importe quoi. Bientôt dans les établissements scolaires, il n’y aura que des administratifs. C’est bien l’E.N..


                        • Karol Karol 14 septembre 2013 11:10

                          Vous m’avez mal compris ; il s’agit au contraire de redonner la main à l’équipe pédagogique en lui permettant de piloter la classe en fonction des difficultés rencontrées et de donner à l’élève un véritable référent. Il s’agit bien de valoriser le métier d’enseignant au collège afin qu’il refasse autorité.


                        • Christian Labrune Christian Labrune 14 septembre 2013 12:17

                          @Karol

                          Quand ce qu’on me dit de l’école me fait voir un paysage de ruines et de désolation et que j’entends l’expression « équipe pédagogique », je vois la cause profonde et généralement cachée de l’état des choses, laquelle ressemble, au fond, à une grosse bombe saturée d’une sorte de connerie plus efficace que n’importe quel explosif.


                        • urigan 14 septembre 2013 13:29

                          @Carol,

                          Si vous voulez redonner la main aux équipes pédagogiques, il faudrait commencer par la leur donner, ce qui n’a jamais été le cas. Par contre, ces équipes doivent être composées avant la rentrée scolaire, et les emplois du temps concrétisés avant le départ en vacances des constituants des équipes, c’est à dire au mieux au moins de juin. De plus, une heure de concertation où toute l’équipe doit être présente, doit être définie dans cet emploi du temps et des moyens donnés pour que cette équipe puisse fonctionner (plage horaire pendant ou après (HS) les cours.
                          A cette condition, les équipes pourront fonctionner.


                        • chmoll chmoll 14 septembre 2013 11:17

                          c’est à s’demander si l’éducafion nafionale ne touche pas une commission sur les fournitures
                          pour imposer des bidules qui ne serviront qu’une fois dans l’année, voir pas du tout

                          ben quoi la frenchie à col blanc est corrompue a point tel que ...


                          • viva 14 septembre 2013 17:05

                            Encore un parent qui se croit compètent dans le domaine de l’éducation et qui confond son intérêt personnel avec celui des enfants.

                            Les enfants ont deux de livres depuis des années. De plus il est démontré que les meilleurs périodes pour l’apprentissage sont en début de matiné et à partir de 15h. 

                            Si des activités plus ludique doivent être mise en place c’est à partir de 11h et jusqu’à 15h et surtout pas en fin de journée qui est la période ou la vigilance est la plus favorable aux apprentissages.

                            • T.REX T.REX 15 septembre 2013 18:49

                              VIVA doit vivre sur une autre planète ou une ville de riches !!
                              Mes enfants n’ont jamais eu 2 jeux de livres ... de plus quel intérêt financièrement parlant alors qu’on pourrait en avoir une copie électronique ?! 


                            • viva 14 septembre 2013 17:22

                              Je voulais deux jeux de livres. De plus lorsque les locaux le permettent les élèves ont une salle attitrée et des casiers.

                              Je précise qu’autour de chez moi tout les établissements privés et publiques fonctionnent ainsi. 

                              Je résume deux jeux de livres par élèves et une salle attitré par classe.
                              Si votre conseil général ne fait pas son boulot c’est a vous contribuable et électeur d’agir.

                              • Karol Karol 14 septembre 2013 17:34

                                @ viva

                                Merci de confirmer qu’avec l’argent des contribuables les éditeurs se font du beurre en vendant 2 fois le même produit au même utilisateur....


                              • tf1Goupie 15 septembre 2013 12:21

                                Karol,

                                Je crois que je vous exagérez le problème financier.

                                D’abord ces livres seront utilisés par au moins 5 élèves différents (sur plusieurs années).
                                Et puis à raison de 10 livres de 20 euros pour un élève, cela fait un budget de 200 Euros à comparer aux 7000 euros que coûte approximativement un élève par an au « contribuable ».

                                Et on peut aussi comparer au budget fringues, marques et téléphone mobile des ados, qui n’est pas négligeable.

                                Y a même des établissement « rusés » où l’on n’utilise en classe qu’un livre pour 2 élèves.
                                Il y a aussi les casiers.

                                Bref on est loin ici d’un problème de fond pour l’école.


                              • T.REX T.REX 15 septembre 2013 18:54

                                TF1 Croupie oublie le sujet de l’article : ce n’est pas l’argent des parents mais la santé des enfants !! Qui que ce soit qui paie les livres, ceux ci sont trop lourds à porter comme tous les médecins et pédiatres le dénoncent depuis trop longtemps ! Il est donc temps d’agir ! 


                              • tf1Goupie 16 septembre 2013 10:47

                                Je n’oublie rien du tout : c’est l’auteur qui a mis le sujet sur la table.

                                En ce qui concerne la santé des enfants, pour les fréquenter de près je peux vous dire que je ne suis pas inquiet du tout.
                                Il y en a même beaucoup qui surchargent leur sac en amenant des fournitures qui ne leur sont pas demandé.
                                Il y a aussi beaucoup d’élèves (filles surtout) qui viennent en classe avec des sacs à main (la mode !) portant ainsi à bout de bras les kilos de livres ... étonnant que les parents laissent ainsi « souffrir » leurs enfants.

                                Dans ma jeunesse il y avait déjà ce sujet du poids des cartables et à l’époque on avait la terreur de la scoliose, sujet en vogue.
                                Et aujourd’hui observe-t-on des adultes tordus par ce « supplice » ? Pas vraiment.

                                Bref la santé des enfants mise en danger : un beau marronier.
                                Ce qui est sûr c’est qu’on les enveloppe de plus en plus dans du coton ces chérubins.

                                Les générations précédentes ont-elles tant souffert que ça ?

                                Après en ce qui concerne certains élèves particulièrement fragiles, des dispositifs sont mis en place ; un livre supplémentaire leur est attribué et conservé dans la salle de classe par exemple.
                                C’est en tout cas ce qui se passe dans mon établissement, qui n’est pas privé.
                                Et au final les parents qui demandent à utiliser ce dispositif sont très rares : moins d’un par classe.
                                Donc bref sur le terrain on constate que ce sujet c’est beaucoup de bruit pour par grand chose, mais ça défoule quelques parents...


                              • marco1960 16 septembre 2013 16:28

                                Alors là je vous explique ce que nous expose Maître tf1Goupil, le sage, Vous savez celui qui confond économies et patrimoine des français...Si si, le gars il enseigne...

                                En d’autres termes c’est ; Moi j’ai appris à nager dans l’étang d’à côté pourquoi dépenser des millions pour construire des piscines afin d’apprendre à nager à nos enfants !!!
                                C’est incroyable mais vrai. Surtout dans ce cas précis il n’y a aucune dépense à prévoir.
                                Bientôt nous allons demander aux enfants des agriculteurs de ressortir les chevaux de trait, c’est vrai pourquoi peineraient ils moins que leurs parents. On marche sur la tête
                                Sous prétexte que ce Mossieur à porté à son époque ses livres et cahiers sur le dos, il faudrait que les autres le subissent aussi. Et bé !!! Belle mentalité, c’est rassurant !!! Bravo nos enseignants, c’est incroyable !!! j’y crois pas, il a osé le dire le gars !!! et sans scrupule le bougre !
                                Ce serait si simple qu’une salle soit attitrée à une ou plusieurs classes, et que le ’’roi’’ se déplace !!! Mais non il faut les bichonner ces chérubins, voyons !!!
                                Voyez mesdames messieurs par qui est assurée l’éducation de nos enfants, franchement ça fait peur...
                                Ho bordel le ménage qu’il y a à faire dans ce squat pour attardé mental . ... Chantier titanesque
                                C’est d’ailleurs pour cette raison qu’aucun politique ne tente de s’y attaquer...Et ça peut presque se comprendre




                              • marco1960 16 septembre 2013 16:44

                                ’’En ce qui concerne la santé des enfants, pour les fréquenter de près je peux vous dire que je ne suis pas inquiet du tout.’’


                                En plus d’être enseignant, notre très cher tf1GOUPIL est MEDECIN.  Il a fait médecine aussi le gars
                                Mais Franchement qu’est ce que vous en savez ??? Déjà les pathologies conséquentes se révèlent 10 ans voire 20 ans après, alors mais ?!?!!?? Mais de quoi vous nous parlez là ??? Mais c’est quoi vos conneries grosses comme vous ?
                                Vous êtes un dangereux personnage, irresponsable et totalement dénué de bon sens !!!
                                Ha c’est sur, on peut comprendre que vous ne soyez pas inquiet du tout puisque les pathologies potentielles ne vous concerneront aucunement !!! 
                                Extraordinaire leçon d’empathie de Maître GOUPIL,
                                Décidément...

                              • marco1960 16 septembre 2013 17:55

                                ’’Et aujourd’hui observe-t-on des adultes tordus par ce « supplice » ? Pas vraiment.’’


                                TF1GOUPIE
                                Allez vous enfin penser à vous INSTRUIRE avant d’intervenir bêtement ?!!???
                                Prenez le temps de vous informer sur les TMS (troubles musculo-squelettiques) qui apparaissent dès le plus jeunes âge, et qui par conséquent ne sont pas seuls issus du milieu professionnel.
                                Vous êtes décidément désolant.
                                Vous racontez n’importe quoi, sans savoir et faites, comme d’habitude, de vos opinions des vérités.
                                Alors vous qui incitez souvent les autres à ’’réfléchir’’, il va être grand temps pour vous de faire marcher votre boîte à neurones ! car ça devient gravissime
                                Enfin franchement, j’espère que vous ne racontez pas toutes ces sottises à vos élèves quand même ? Dites nous franchement ? 


                              • marco1960 16 septembre 2013 18:08

                                Quelqu’un sait comment se fait la sélection pour être enseignant de nos jours ???

                                Parce que Je suis très inquiet soudainement !

                              • T.REX T.REX 16 septembre 2013 19:42

                                à T fin Goupil,

                                j’aimerais bien vous voir trimballer un sac de 8 kg tous les jours pour aller bosser !
                                Mais vous allez me dire que vous n’avez pas la musculature de ces bambins et que vous êtes trop âgée pour ces gamineries !


                              • viva 14 septembre 2013 17:52

                                Malheureusement ce n’est pas moi qui décide. A titre personnel je suis opposé aux livres. Concrètement comment faire autrement ? Le nombre de photocopies autorisées est diminué chaque année.

                                De plus l’utilisation d’image et de document sans autorisation des ayants droits est interdit. Un rappel à la loi est affiché devant chaque photocopieuses, sous le titre photocopillage interdit.
                                On fait comment ?

                                • Karol Karol 14 septembre 2013 18:12

                                  Je faisais ainsi : un cours avec des documents et des feuilles d’exercices et de problèmes que je confectionnais. Aujourd’hui ce travail peut-être facilité avec les outils bureautiques à notre disposition


                                  • Trizzio 15 septembre 2013 10:01

                                    Cet article me semble très bien écrit, et l’analyse me parait pertinente, compte tenu du fait que je ne suis pas un enseignant compétent, je tiens à le préciser.

                                    D’ailleurs combien y a-t-il d’enseignants vraiment compétents et motivés dans ce pays ? Si je me réfère à ma propre scolarité j’en trouve un petit 10% : en gros 1 à 2 par an tout au plus (et ceci de la maternelle à l’université) .
                                    Si je me réfère à l’expérience vécue au travers de la scolarité de nos enfants (trois garçons plutôt intelligents, créatifs et vifs d’esprit) on n’a pas fait mieux à l’éducation nationale ces dernières années.
                                    Pourquoi ces enseignants seraient ils si peu compétents en majorité ? Manque de formation ? d’où découlerait un manque de motivation ? Incompétence généralisée de l’administration de l’éducation nationale ( le fameux Mammouth - dire que nos ancêtres arrivaient , eux à le passer à la casserole) 
                                    Si de plus on ajoute la scolarité désormais payante à tous les niveaux, les emplois du temps débiles et surchargés, et le poids du savoir que nos petits doivent se colleter au quotidien pour bien les motiver à en baver toute leur vie, j’en viens à me poser cette question :
                                    Nos dirigeants considèrent ils que l’école, donc l’instruction des masses, est encore utile , voire nécessaire ?
                                    En effet, a-t-on vraiment besoin que l’ensemble de la population sache encore lire, écrire, compter et ...penser ?
                                    L’économie et le peu d’industrie, hyper automatisée et informatisée, qui reste dans ce pays a principalement besoin de quelques cadres et une poignée d’ouvrier qualifiés, que l’on peu trouver, même avec un système scolaire complètement pourri, parmi les 10 à 15 % qui passent le Bac qu’il soit général ou pro et qui sont capable d’aller au delà.
                                    Alors pourquoi aurait-on encore besoin de se préoccuper de former les autres...
                                    Peut-être avez vous vu il y a de nombreuses année un film documentaire dont le titre était : « Votre enfant m’intéresse ».
                                    Ce film expliquait , de manière assez tendancieuse plutôt gauchiste , j’en conviens, pourquoi et comment l’instruction de masse avait été développée et rendue obligatoire à la fin du 19ème siècle.
                                    L’industrie et l’économie avait à l’époque besoin de développer en masse de nouvelle compétences pour évoluer.
                                    Si nous avons toujours besoin de compétences toujours plus pointues aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de former la masse.
                                    Je reste persuadé que nos dirigeants ( économiques et politiques) sont bien conscients de cela. La formation de masse étant coûteuse, pourquoi irait -on jeter l’argent par les fenêtres ?

                                    Il est pour eux plus efficace et moins cher de combler le déficit de main d’oeuvre qualifié en sortie de Bac ou BTS, en allant chercher les quelques uns qui pour une raison ou une autre n’ont pas suivi un parcours scolaire efficace et suivront des formations professionnelles au cours de leur vie active.

                                    J’espère que la masse d’enseignant aux compétences limitées, voire absentes, ne s’offusqueront pas de mes commentaires (bien que je l’espère un peu quand même, mais par pure vengeance perverse personnelle sur le corps enseignant que j’ai du subir toute ma scolarité) .
                                    Mesdames et Messieurs vous n’êtes pas réellement responsable de la situation, parce que finalement, pourquoi vous former correctement, vous, si l’on ne cherche pas à former correctement la masse des élèves.

                                    allez bon courage quand même, tout n’est pas perdu, n’oubliez pas que vous formez aujourd’hui les élites de demain. Faites leur passer le message. On ne sait jamais peut être s’en souviendront-ils quand il feront des promesses électorales à nos petits enfants.
                                    Candido Trizzio

                                    PS : je tiens quand même à rendre hommage au quelques instits et profs qui dont la présence m’a permis de sauver le peu d’intelligence que les autres cherchait à étouffer.


                                    • alinea Alinea 15 septembre 2013 23:49

                                      Excellent !! 


                                    • Karol Karol 16 septembre 2013 07:59

                                      A Trizzio :

                                      Vous écrivez : « En effet, a-t-on vraiment besoin que l’ensemble de la population sache encore lire, écrire, compter et ...penser ? » 

                                      C’est pourquoi l’école est devenue une machine à renouveler l’ élite.

                                      Un rappel très éclairant :

                                      Déjà en septembre 1995, sous l’égide de la fondation Gorbatchev, «  cinq cents hommes politiques, leaders économiques et scientifiques de premier plan » se sont réunis à l’hôtel Fairmont à San Francisco. L’assemblée commença par reconnaître une évidence indiscutable - que « dans le siècle à venir (21° siècle), deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale » Alors que faire pour gouverner les 80 % d’humanité surnuméraire dont l’inutilité a été programmée par la logique libérale ? La solution qui, au terme du débat, s’imposa, fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller de Jimmy Carter ) sous le nom de tittytainment. Il s’agissait de définir un «  cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète » (1)

                                      _________________

                                      (1) « L’enseignement de l’ignorance » Jean Claude Michéa Editions Climats Pages41-42


                                    • Deneb Deneb 16 septembre 2013 08:09

                                      « 

                                      L’industrie et l’économie avait à l’époque besoin de développer en masse de nouvelle compétences pour évoluer.
                                      Si nous avons toujours besoin de compétences toujours plus pointues aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de former la masse. »

                                      Tiens donc. On forme juste l’élite, et les autres c’est la chair à canon.
                                      Vu le 1.5 million de soutiens français à un meurtrier assoiffé de vengeance, c’est déjà le cas. Si on avait interdit de penser en France, personne s’en serait rendu compte.

                                    • urigan 16 septembre 2013 09:07

                                      Excellent ! Mais il ne faut pas exagérer quand même ; il faut un minimum.
                                      Réinstaurer le certificat d’étude en primaire serait une bonne chose à 14 ans comme avant . Puis un CAP de bricolage pour apprendre à faire travailler ses mains grâce à son cerveau jusqu’à 16 ans en collège. Toute la suite, par CQP (Certificats de qualification professionnelle) en alternance.
                                      L’E.N. sait le faire puisque les structures sont en place et cela se fait en Lycée Professionnel (Stages en entreprises qu’il suffirait d’allonger jusqu’à la moitié de l’année scolaire) ; Les CFA le font, mais à eux d’augmenter le volume des enseignements généraux
                                      Bien entendu, la formation en entreprise demanderait un engagement réel des chefs d’entreprises et la mise à disposition de véritables « maîtres d’apprentissage » auprès des « apprenants » (j’aime bien « apprenants », ça fait hexagonal smiley ).
                                      Et supprimons ce p......n de bac général qui coûte une fortune au contribuable et qui aujourd’hui ne mène à rien. Pour s’inscrire en fac, un bilan de compétences suffirait largement et filtrerait tout ceux qui (intellectuellement) n’ont rien à y faire.


                                    • urigan 16 septembre 2013 09:14

                                      @ Deneb,

                                      Toujours aussi troll !

                                      Donne du boulot à nos jeunes, et ils ne traîneront pas dans la rue à faire des conneries pour s’acheter du shit afin de s’évader de ce monde imbécile où les menteurs/voleurs sont mieux traités que les honnêtes gens.


                                    • Deneb Deneb 16 septembre 2013 09:33

                                      c’est un honneur que de se faire insulter par des fafs nazi-compatible.


                                    • Pale Rider Pale Rider 16 septembre 2013 10:26

                                      @rocla+ : Je serais prêt à soutenir le bijoutier s’il n’avait pas tiré dans le dos, après coup, et de loin, au risque de blesser des passants. La « légitime » vengeance (que je peux comprendre mais pas accepter) n’est pas de la légitime défense. On ne va pas finir comme les Etats-Unis, quand même !

                                      Notez que Pale Rider ne tire jamais dans le dos.

                                    • Deneb Deneb 16 septembre 2013 10:48

                                      « ils ne traîneront pas dans la rue à faire des conneries pour s’acheter du shit »

                                      d’ailleurs, le jeune Anthony à Nice, qui a braqué un bijoutier : c’était pour s’acheter du shit, il était en manque, n’est-ce pas une circonstance atténuante ?


                                    • tf1Goupie 16 septembre 2013 10:56

                                      Ce qui est étonnant c’est que cet élitisme supposé abrutir les « masses » n’est appliqué qu’en France ou quasiment.

                                      Sommes-nous le seul pays à appliquer cette supposée stratégie des vilaines méchantes élites libérales ??

                                      Encore un beau fantasme comme on les aime, surtout que ce soi-disant élitisme français existe depuis bien avant Gorbatchev.

                                      En pratique le système Français est en fait trop exigeant en matière de connaissances abordées, ce qui explique les difficultés d’un grand nombre d’enfants
                                      Pour éviter l’élitisme il faudrait baisser le niveau ; j’attends que les Français en fassent le voeu...


                                    • Deneb Deneb 16 septembre 2013 11:19

                                      TF1 : ... ou alors prendre en compte les outils du Savoir d’aujourd’hui, qui ont quelque peu évolué par rapport à il y a 20 ans. Mais faire bouger un dinosaure, ce n’est pas facile. Tu peux faire le feu sous sa queue, avant qu’il se rend comte qu’il a mal, t’as largement le temps de t’enfuir.


                                    • viva 15 septembre 2013 12:09

                                      Les photocopies coutent plus cher que les pages de livre, et c’est aussi un commerce très lucratif.


                                      • titi titi 16 septembre 2013 09:00

                                        Le sujet du cartable, comme celui des rythmes scolaires, on en parlait déjà lorsque j’étais moi même écolier, il y a plus de 40 ans.

                                        Vous pouvez toujours vous plaindre, l’éducation nationale n’évoluera pas.
                                        C’est strictement impossible : le temple du conservatisme et de l’immobilisme.

                                        Comme le souligne un des intervenants, dans les écoles privées, les élèves disposent d’un casier pour ranger leurs livres, et ce sont les profs qui se déplacent.
                                        Les profs qui se déplacent ? Quel outrage !!! Allons manifester de Bastille à Nation !!


                                        • Trizzio 17 septembre 2013 04:31

                                          Pour autant que j’ai pu le constater lors de quelques voyages et rencontres l’élitisme est de mise dans tous les pays dits « développés ». (pour ma part je reste prudent sur le qualificatif « développé », et plus précisément encore quand je regarde notre système scolaire ).

                                          Je reste convaincu qu’il n’y a pas de mauvais élèves et qu’il n’y a que de mauvais maîtres. 
                                          Pour ma part je n’ai fait que subir ce système jusqu’à ce que je me révolte et en sorte pour me former moi-même. 
                                          Eh oui ! un ou deux instits compétents et des parents vigilants m’ont appris les uns à écrire , les autres à penser. C’est donc tout naturellement que j’ai trouvé le chemin des bibliothèques, ce qui à résolu le problème des manuels à porter puisque je pouvais consulter tout le savoir du monde sans avoir à le transporter...voire même sans avoir à transporter de cahiers ou classeurs puisque ces mêmes connaissances était disponibles à la bibliothèque, jour après jour. Alors maintenant qu’on a internet....waouh ! on se prendrait pour Faust si on ne se retenait pas. Sauf que là, le diable y est vraiment et qu’il faut apprendre à discerner le bon vin de la lie.
                                          Je crois sincèrement qu’il faut se révolter , tous, contre cette instruction bas de gamme et donner à chacun la chance de pouvoir évoluer selon ses moyens ( ben oui, on est tous égaux devant la loi mais pas devant la nature malheureusement). Attention je parle bien d’instruction et non d’éducation, qui devrait rester majoritairement le rôle des parents. L’éducation commence à la maison, l’école ne doit être qu’un relais sur ce point.
                                          Pour en revenir aux manuels scolaires je me souviens bien de ne les avoir quasiment jamais utilisés pendant ma scolarité. Mais en effet , on nous demandait quand même de les apporter...
                                          Visiblement ça continue aujourd’hui. Et comme ci-dessus je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, je me dis que nous évoluons beaucoup moins vite que nos égos et notre narcissisme voudraient nous le faire croire. Franchement , j’ai à la fois peur et pitié pour nos enfants devant un tel immobilisme.
                                          Il y a quelques années certains politiciens souhaitaient « dégraisser le mammouth ». Je crois qu’il faut l’abattre, l’empailler et le mettre au musée comme exemple de ce qu’il ne faut pas reproduire.
                                          Mais pour cela il va falloir un peu de courage, il va falloir admettre pour certains qu’ils ne sont pas de bon profs, qu’ils se mettent en question et se forment vraiment ( y compris en dehors de heures de cours). Il faudra aussi que bon nombre d’employés (j’inclus les cadres évidemment) des rectorats et du ministère acceptent l’idée qu’ils sont membres et parties d’une mission d’équipe. Il devront aussi accepter qu’un employé ou cadre administratif ( de haut ou bas étage) de l’éducation nationale qui freine des quatre fers pour faire avancer un dossier devient à lui ( ou elle, respectons la parité) seul un obstacle à l’instruction de dizaines voire centaines d’élèves.
                                          Enfin, pour ce qui concerne les écoles privées, je reste sceptique sur leur réelle efficacité,
                                          dans la mesure ou la plupart d’entre elles sont sous contrat avec l’état, elles utilisent a peu près les mêmes méthodes.
                                          a bientot 





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