Les « Couacs » du quinquennat Sarkozy !
Alors que l’opposition de droite hurle contre le gouvernement de JM Ayrault, il est grand temps de rafraîchir leur mémoire. Les faux pas du gouvernement Fillon semblent avoir été bien vite oubliés. Pourtant leurs premiers pas avaient été particulièrement chauds ! Une revue de détail s’impose.
Le haut commissaire aux solidarités active, Martin Hirsch.
Le 21 mai 1997, il s’insurgeait sur les ondes de France inter contre les premières décisions du gouvernement concernant l’instauration de nouvelles franchises médicales. A juste titre il rappelait combien celles-ci allaient pénaliser les populations les plus pauvres. Il avait, on ne peut plus clairement, indiqué qu’ils ne les approuveraient pas. Les socialistes alors dans l’opposition avaient pointé ce disfonctionnement et la mise en difficulté de Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé.
Encore plus fort : Fillon contre Lagarde ! Le 3 septembre 2007 François Fillon contredisait publiquement sa Ministre de l’économie et des finances, en déclarant qu’il n’y aurait pas de plan de rigueur dans la fonction publique, mesures évoquées par cette dernière la veille même. Nicolas Sarkozy lui-même s’en était pris à Mme Lagarde
Alors que François Fillon annonce le 9 septembre 2007 une réforme des régimes spéciaux des retraites, Nicolas Sarkozy, pas au mieux de sa forme dans les sondages, le recadre. C’est à Jean-Marc Ayrault que revient le soin de stigmatiser ces errements du pouvoir et sa difficulté à s’adapter au monde du réel.
C’est dans le cadre d’un amendement au projet de loi sur l’immigration que l’on voit surgir une proposition de mise en œuvre de tests ADN pour les candidats au regroupement familial. C’est aussitôt le haut le cœur de Fadela Amara contre cette proposition du très réactionnaire Thierry Mariani, député du Vaucluse : « Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés : y en a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration, pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse." » Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères prend aussitôt ses distances. Même chose pour Martin Hirsch.
C’est le 10 décembre 2007 que la secrétaire d’Etat aux droits de l’homme s’insurge contre les conditions entourant la visite officielle de Kadhafi à Paris : "La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort". C’était assez fort comme couac ! Prudemment Bernard Kouchner avait appuyé ces propos. Cela lui a valu une convocation au Palais.
Enfin il a été souvent question tout au long de ce quinquennat du Blues des parlementaires UMP ? Lesquels n’appréciaient pas toujours au tout début de leur législature les couacs, les urgences et les retards.
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