Les électeurs français ne savent plus à qui donner leurs voix
Hier favori des sondages, le PS est aujourd’hui boudé. Les militants UMP hésitent entre l’abstention et l’extrême droite. Que se passe-t-il ?
Si une minorité de Français à gauche comme à droite demeure en permanence fidèle chacune à son parti, qu’il soit au gouvernement ou dans l’opposition, il reste cependant que la grande majorité des électeurs n’est inféodée à aucune formation politique ou idéologique. En exprimant leur vote, à l’occasion d’une élection, les citoyens s’attendent toujours à des changements que les différents candidats leur promettent pendant les campagnes électorales. Sarkozy s’était engagé à faire gagner PLUS. Hollande annonçait « LE CHANGEMENT c’est MAINTENANT »
Mais avec Nicolas comme avec François rien n’a changé et les problèmes des citoyens n’ont fait que s’aggraver. Le chômage a atteint un taux élevé, le pouvoir d’achat continue de chuter, les problèmes liés à la santé, à l’enseignement et à l’avenir des enfants restent toujours posés pour ne pas dire qu’ils prennent de plus en plus d’ampleur.
Madame Le Pen fait miroiter aujourd’hui des lueurs d’espoir pour amener les Français à croire à des mirages de vie heureuse qui n’existent en réalité que dans son esprit de femme richissime dont l’ambition est d’accéder au POUVOIR.
On va me dire quelle est alors la solution ? Pour sortir le pays de la crise, les hommes politiques ont le devoir de se montrer plus patriotiques, plus sincères. Il ne faut plus qu’ils continuent à mentir au peuple et à tenir des promesses impossibles à réaliser dans le seul but d’être élus. Le temps n’est plus aux ferveurs partisanes et aux ambitions personnelles .Toutes les forces politiques doivent admettre et encourager la formation d’un gouvernement d’UNION NATIONALE autour d’un programme de redressement du pays et UNE POLITIQUE DE RIGUEUR que tous les Français sans exception, doivent accepter et subir pour le bien de leur pays qui n’a plus le droit de continuer à s’endetter
Je lis à travers différents commentaires que beaucoup de jeunes refusent désormais de cautionner l’action de tel ou tel parti et d’accorder un chèque blanc aux dirigeants politiques auxquels ils ne font plus confiance. Ils s’élèvent contre l’injustice et le favoritisme, contre les traitements trop élevés de certains responsables, contre les détournements des deniers publics au profit de gens privilégiées. Certains leur parlent aujourd’hui de rigueur comme nous l’avons proposé nous même Mais pour être acceptée, la rigueur, selon ces jeunes, doit s’appliquer à TOUS et s’étendre notamment à la lutte contre les profiteurs. Droits et devoirs doivent aller de pair. Egalité non pas seulement dans la misère mais dans la richesse aussi. N’est-ce pas là un avant goût de la 6e République.
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