Les évangiles sont des textes cryptés...
Dans son dernier ouvrage "Décadence", Michel Onfray évoque les récits de l'enfance de Jésus en le qualifiant de "sale gamin et de tête à claques", page 53... Erreur ou provocation ?
Nazareth était la capitale de la Galilée, mais certainement pas à l'endroit que l'on montre aux touristes. Dans ma logique militaire, les point forts du terrain perdurent, ce sont les noms qui changent. Je l'ai démontré, en Gaule, pour Bibracte et Gergovie. Pour moi, Nazareth s'est appelée Cana, puis Nazareth, puis Sephoris et ses ruines grandioses sont toujours là mais bien mal comprises. Non loin de là, Bethsaïde au bord du lac de Tibériade, Gamala sur la hauteur, étaient forcément sous son autorité. C'est ce que nous disent la géographie et l'histoire de la région.
D'où l'explication que je propose des récits de l'enfance.
À Nazareth siège un conseil essénien. Il s'appelle Joseph car descendant réel ou spirituel des prêtres Joseph d'Égypte. Bethsaïde/Gamala est sous son autorité. Son conseil est, pour ainsi dire, "fils de Joseph". Ce conseil s'appelle Jésus. C'est un Jésus galiléen.
... Je cite : Jésus enfant traversait un village (en Batanée ?) lorsqu'un autre enfant qui courait le heurta à l'épaule (révolte de la population locale). Aussitôt, l'enfant tomba à terre et mourut (Gamala réprime la révolte). Joseph convoqua Jésus (à Nazareth) et lui dit : « Pourquoi as-tu fait cela ? Voilà que maintenant on va susciter de la haine contre nous, et nous serons persécutés. » Mais Jésus, qui avait deviné qu'on avait monté Joseph contre lui, rendit aveugles ses accusateurs, et à Joseph qui lui avait tiré l'oreille, il dit : « Tu t'es trompé. Je suis à toi certes (dans la dépendance de Nazareth), mais à condition que tu ne me tourmentes et ne me molestes pas (crise pubertaire : la colonie galiléenne de Gamala/Bethsaïde prend son indépendance vis-à-vis de la cité-mère de Nazareth).
Profitant de cette dissension, Zachée (l'administration romaine d'occupation) intervint etc...
...Telle est l'explication que j'ai proposée, en 1996, du livre de Thomas dit apocryphe dans mon Histoire du Christ, tome 2, une thèse lourde de conséquences.
Luc, dans son évangile, évoque ces récits de l'enfance mais il fait un choix en les adaptant à son contexte évangélique.
2650 ans avant J.C., Gilgamesh, était-il un roi-individu ou le nom d’un conseil ?
D’après la Liste royale sumérienne, rédigée au début du IIe millénaire, Gilgamesh, fils de Lugalbanda, fut le cinquième roi d’Uruk (période dynastique ancienne, première dynastie qui aurait détenu l’autorité à Uruk après le Déluge). La Liste lui attribue cent vingt-six ans de règne. En admettant que les 126 ans de règne indiqués par la liste soient exacts, cela plaide en faveur d'un conseil et d'une généalogie de conseils. Le récit serait l’histoire d'un conseil qui, au pouvoir pendant 126 ans, aurait gouverné la cité. Le génie littéraire résidant dans le fait que cette histoire a été relatée allégoriquement comme si ce conseil se comportait à l’image d’un roi-individu. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gilgamesh-un-etonnant-recit-28820.
Ainsi donc, vers 2650 avant J.C., Gilgamesh pourrait être le nom d'un conseil dont l'histoire est relatée comme celle d'un individu. Plus près de nous, au IIème siècle avant J.C, un document essénien accorde une grande importance à une assemblée de Dieu et à son conseil ; ce conseil est composé de douze membres (Règle de la communauté). Entre ces deux époques, il y a plus de 2000 ans d'écart. Et dans ces 2000 ans d'écart, il y a les patriarches, Abraham, Jacob, Joseph... etc. Dans mes écrits, j'explique qu'Abraham est, en réalité, un conseil de prêtres (ils montent à l'autel, Gn 13, 4) et que Sarah, sa femme, est une troupe militaire qui, au nom de l'Égypte, assure le maintien de l'ordre en pays de Canaan ; elle meurt à Hébron, ce qui contraint Abraham à négocier avec les Hittites (Gn 23). Moïse de même : la seule interprétation logique des textes est d'y voir un conseil de prêtres égyptiens atteints de la lèpre ; la troupe qu'il sort d'Égypte rassemble des exclus dont font partie les descendants des Hébreux tombés en servitude. Ainsi naquit Israël ! https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/moise-pretre-du-dieu-d-egypte-17632. David est un conseil de prêtres qui avait la faveur du peuple. Salomon est un conseil d'union. Il avait mille femmes, c'est-à-dire mille troupes militaires qui reconnaissaient son autorité et sur lesquelles il pouvait compter (1 Rois, 11).
Qu'en est-il de Jésus ? L'évangile de Luc donne son arbre généalogique. De toute évidence, ce ne peut être qu'une généalogie de clans ou de conseils. J'ajoute, par ailleurs, que le Sanhédrin qui siégeait à Jérusalem était un conseil et qu'après la destruction de la ville par les Romains, en 70, il a été remplacé par un conseil qui s'est installé à Jamnia.
Une Galilée en effervescence. La guérison du fils de l'officier du roi.
Tout d'abord, il faut comprendre que la capitale de la Galilée, Sephoris, est le nom que lui donnaient les Romains mais qu'elle s'est appelée auparavant Cana, puis Nazareth, puis Sephoris.
Évangile de Jean, 4, 46. Je date cet évangile vers l'an 30. La naissance de Jésus ayant été annoncé prophétiquement par Jacques, dans son protévangile, en l'an - 4, mais étant déjà survenue en -6 (?), il ne pouvait donc apparaître, raisonnablement, dans la vie publique qu'à un âge d'homme. C'est un Jésus galiléen, essénien du nord, comme l'indique le récit de l'enfance précité... Question : le Jésus que Jean-Baptiste, l'essénien du sud, "adoube" en le baptisant (= onction) est-il le même ? Oui ! les deux disciples de Jean, André et Simon, qui habitent Bethsaïde, la ville de Philippe, l'ont trouvé ; c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth (traduction courante, Jn I, 45)... Pour être en accord avec les récits de l'enfance, je traduis : c'est Jésus, fils de Joseph de Nazareth.
L'officier qui commande la garnison de Sephoris est officier du roi. Ce roi ne peut être qu'Hérode-le-Grand mort en l'an -4 ; il n'y en a pas eu d'autres après lui. Il faut donc comprendre que cet évangile, bien qu'écrit vers l'an 30, raconte une histoire qui a commencé à l'époque d'Hérode.
Le texte dit que Jésus vint à Cana lorsque cet officier, qui était à Sephoris, s'adressa à lui. Il s'agit de la même ville mais Jésus ne vient pas dans la ville de l'occupant ; il vient dans la ville ancienne chargée d'Histoire. Il y a là un jeu de mots. Autre jeu de mots, la relation d'une ville fondatrice avec sa colonie, d'une capitale avec une ville sujette, est comparée à la relation d'une mère avec sa fille. Je l'ai montré pour la Gaule dans la relation oppidum/ville. Nazareth est une capitale/mère ; Capharnaüm est sa fille aînée car synagogue il y a. Par analogie, si l'officier du roi commande la garnison de Sephoris, celui de Capharnaüm ne peut être que son fils. Ce fils est malade, cette garnison est malade. À Sephoris/Cana, l'officier du roi implore Jésus. À Capharnaüm, où se trouve la synagogue, le fils est aussitôt guéri (par la voie mystique des ondes). En effet, c'est à la synagogue que le peuple s'exprime pour ou contre une politique, et seul le prêtre a pouvoir sur lui.
Évangile de Matthieu, VIII, 14-15. Je le date vers l'an 48. Et il est venu, Jésus, dans la maison de Simon qu'il avait appelé "le Rocher" dans Jean I, 42 (Gamala, sur la montagne dominant Bethsaïde). Et il a vu (du haut de la montagne de Gamala) la belle-mère de Simon (Nazareth ou la Galilée) qui était couchée et qui avait la fièvre. Explication : Simon est une communauté essénienne mariée à Gamala/Bethsaïde. Gamala/Betsaïde est fille de Nazareth, c'est donc Nazareth ou la Galilée, belle-mère de Simon, qui est malade.
Évangile de Marc. Je le date vers l'an 34. Après l'emprisonnement de Jean-Baptiste (et la répression qui s'est abattue sur sa communauté essénienne du sud), Jésus (esprit) se manifeste en Galilée, proclamant l'Évangile de Dieu (la révolution essénienne). Et, passant au bord de la mer de Galilée, il (Jésus) voit, jetant leurs filets, Simon (des Esséniens de Bethsaïde/Gamala) et André (des disciples de Jean qui les avaient rejoints depuis la Judée (Jean I, 35-39). Et il leur dit "suivez-moi !" (Jean I, 16-15)... et dans la barque (de la révolution), Jésus voit Jacob, fils de Zébédée (troupe militaire royale de Judée, probablement mercenaire) et Jean, son frère (des Esséniens du Sud d'autour de la mer Morte), qui réparent leurs filets (comme il n'y a pas de poissons dans la mer Morte, ils ne pêchent pas)... et ils le suivent (Marc I, 16-21). Ils entrent à Capharnaüm. Jésus entre dans la maison de réunion (la synagogue) et il se met à enseigner. Il y avait dans la maison de réunion un homme [qui était] dans un esprit impur et qui s'est mis à crier... est-ce que tu es venu pour nous détruire, je sais qui tu es le saint de Dieu. Alors, Jésus, il a crié contre lui et il l'a menacé (l'esprit impur) et il a crié avec une grande voix, et il est sorti de lui (l'esprit impur) et ils ont été épouvantés... et voici qu'ils sont sortis de la maison de réunion et ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait la fièvre ; ils ont parlé pour elle et alors, il s'est approché et l'a fait se relever après lui avoir saisi la main et alors elle l'a quittée, la fièvre et elle [la belle-mère de schiméôn] s'est mise à les servir. (reprise de Jean, d'après traduction Tresmontant).
La phrase lourde de sens est la suivante : et sortant de la maison de réunion, ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. C'est clair ! La phrase dit, en termes voilés, que les révolutionnaires se sont emparés par la force de Bethsaïde. Il s'agit de la prise de la ville par le roi asmonéen Alexandre Jamnée en - 86. L'historien Flavius Josèphe écrit que Jamnée fit crucifier 800 de ses adversaires et que 8000 d'entre eux s'enfuirent.
Question : Vaincus à Bethsaïde, je constate que Simon-Pierre, que j'identifie aux Esséniens du Nord, reniera trois fois le maître, dans les trois premiers évangiles, Jean 13, 38, Marc 8, 32-33, Luc 22, 34 et 54-62 mais curieusement aussi dans le quatrième, Matthieu 26, 69-75. Mais peut-être que Simon-Pierre a racheté sa faute en montant sur la croix dans ce quatrième évangile ?
Question : Si l'évangile de Marc évoque bien la conquête de la ville essénienne de Bethsaïde par Jamnée, pourquoi élude-t-il la crucifixion de 800 d'entre eux que rapporte pourtant l'historien Flavius Josèphe ? (guerre des Juifs, I, 97). Pourquoi les autres évangiles n'en parlent-ils pas ? Ma réponse logique : parce qu'ils ont été écrits par les vainqueurs et non par les fils des 800 crucifiés, y compris celui de Matthieu.
En revanche, les Esséniens de Bethsaïde qui ont émigré en Gaule n'ont pas oublié. À Sainte-Foy de Combes, ils se souviennent.
Le tympan de Sainte-Foy de Combes s'inscrit dans le prolongement de la pensée essénienne de Bethsaïde/Gamala.
A la fin du III ème siècle ou avant, en tout cas, avant l'intervention armée des tétrarques romains en Gaule de l'an 294, une colonie arverne de Gergovie élève à Sainte Foy de Combes un superbe monument, apparemment, à la gloire du Christ du ciel. Je dis "apparemment" parce qu'on n'y trouve pas le nom de Jésus. Le tympan est un véritable chef-d'oeuvre. Il s'agit de la scène du Jugement dernier à venir. Les bons sont élevés et sanctifiés, les pêcheurs précipités dans le Tartare des Juifs. Comme l'indique l'inscription du nimbe en lettres entremêlées REX JUDIX, le personnage central qui trône dans le ciel est à la fois juge et roi. Mais il y a un problème quant à l'inscription portée sur le bois de la croix. En commençant par
la ligne du haut, on lit ENS REX IUDEORUM. Dans l'inscription ENS, est-il possible d'y voir le mot tronqué de Nazaréen (NAZOR)EN(U)S et d'imaginer au-dessus un IESUS qui aurait disparu, ce qui aurait donné "Jésus, le Nazaréen, roi des Juifs" ? C'est rigoureusement impossible. L'explication la plus simple est de voir dans ENS un participe peu usité du verbe être (esse), ce que confirme le glossaire médiéval de Gange. Plutôt que "Je suis le roi des Juifs", le sculpteur a écrit : "L'étant, roi des Juifs". Ce roi des Juifs est dans le ciel. Il est écrit dans son limbe en lettres alternées REX IUDIX, roi juge, et au-dessus de sa tête (H)OC SIGNUM CRUCIS ERIT IN CELO CUM, ce signe de la croix apparaîtra dans le ciel quand... À gauche, l'inscription SANCTORUM CETUS STAT XPISTO JUDICE LETUS, l'assemblée des Saints se tient debout, joyeuse, à côté du Christ juge, indique clairement que nous sommes dans l'héritage d'une pensée essénienne. Dans l'église de Notre-Dame du Port, le XP désigne le fils de Jessé, le roi David. Quant à l'assemblée des Saints, ce n'est ni plus ni moins que l'assemblée de Dieu des manuscrits esséniens. L'évocation de la croix, des clous et de la lance fait-elle référence à l'évangile de Jean ? Non ! Il s'agit très logiquement d'un hommage rendu à tous les martyrs juifs crucifiés, notamment aux 800 Esséniens crucifiés en Galilée par le roi asmonéen Alexandre Jamnée. La sculpture s'inscrit dans la suite du tympan de Moissac. Certains ont cru combler les manques de certaines inscriptions par des phrases extraites des évangiles. Pour ma part, je ne vois rien de tel même si l'évangile de Matthieu évoque un jugement dernier semblable. Les spécialistes ne font remonter le tympan qu'au XI ème siècle ; c'est impossible.
Qui était Zachée ?
Réponse ultra-facile ; c'est un mot code pour désigner les collecteurs d'impôts. Luc dit, en queque sorte, à l'occupant romain et à son administration : nous, Juifs, voulons bien, à la rigueur, supporter votre présence, mais à condition que vous reversiez la moitié de vos perceptions aux pauvres, c'est-à-dire aux Esséniens.
Qui était Marie-Madeleine, la femme pécheresse que Jésus aimait.
Magdala est une vieille bourgade cananéenne qui avait été jadis florissante... attachée aux traditions et très pieuse. C'est pour cela que l'Évangile donne à sa population le saint prénom de "Marie"... Maria de Magdala, Marie-Madeleine. Hélas, Maria de Magdala a péché sept fois, autant de fois qu'elle a de sources. Elle a péché en acceptant d'héberger sur son territoire une immigration irreligieuse et affairiste : la nouvelle ville de Tibériade... ville qu'Hérode Antipas a fait construire, en l'an 21 après JC, sur un ancien cimetière cananéen, énorme scandale !
Marc 5, 21-43 : Il y avait une femme qui depuis douze ans souffrait de pertes de sang. Il s'agit de la partie juive de Tibériade. En effet, comme l'enfantement s'est très mal passé, son utérus saigne toujours ; elle est toujours impure. Alors, elle touche le manteau de Ieschoua comme pour l'appeler à l'aide. « Va ! sois guérie de ton fléau, lui dit le Seigneur ; ta foi t'a sauvée ! »...
Intervention du chef de la synagogue : Il se rend auprès de Ieschoua et l'implore : « Ma jeune enfant (la nouvelle ville de Tibériade), lui dit-il, est très gravement malade. Viens imposer tes mains sur elle pour la sauver et la faire vivre. » En arrivant à la maison, c'est-à-dire dans la ville de Tibériade, Ieschoua y trouve une foule en grand tumulte. Certains, interpellant le chef de la synagogue, lui criaient : « Ta fille (Tibériade) est morte ! » Mais Ieschoua, ayant entendu, lui dit : « Sois sans crainte ! Aie foi seulement ! Ta fille n'est pas morte, mais elle dort. » S'approchant du chevet de l'enfant, il lui prend la main et lui dit : « Talitha Koum » ce qui signifie : « Fillette, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt, (Tibériade) se leva et elle marchait, car elle avait douze ans.
On sait que Tibériade a été fondée en l'an 19 et consacrée en l'an 22 de notre ère. Le miracle de Ieschoua, survenant douze ans après, nous confirme la date approximative de l'évangile de Marc : vers l'an 33 ou 34, soit environ trois ans après l'évangile de Jean.
Qui était Clophas, alias Cléopas ?
Réponse impossible tant que le ou la ministre de la Culture s'entêtera, dans ses réponses écrites, à répondre en langue de bois aux députés qui l'interrogent, à ma demande, au sujet de la localisation de Bibracte au mont Beuvray.
Réponse impossible tant que, suite à l'entretien qu'elle a eu avec mon épouse, Madame de Saint Pulgent et ses successeurs à la Direction du Patrimoine, refuseront d'interpréter, à l'évidence, les fresques de l'église voisine de Gourdon.
Car les fresques de Gourdon sont des fresques juives du Ier siècle avant J.C., je dis bien "d'avant J.C.", d'avant les évangiles. On y voit la vision qu'Ezechiel a vu dans le ciel, l'espérance en la venue d'un nouveau David, la mule de Salomon qui monte vers le Cénacle pour aller le chercher, sa naissance prophétisée entre le boeuf et l'âne, et enfin, le signe qu'il fera pour se faire reconnaître quand il viendra : l'offrande du prépuce et du clitoris. Son nom : Cleopas.
Luc, dans son évangile, demande à Cléopas de reconnaître Jésus de Nazareth
Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs...
Or, tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas. Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » ... L’un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul, de tous ceux qui étaient à Jérusalem, à ignorer les événements de ces jours-ci. ... ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple... Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. (Luc, 24, 13-35). Explication : Emmaüs est le lieu de garnison de la légion (cohorte ?) gauloise de Bibracte. Le pélerin, Cleophas, alias Cléopas, est un légionnaire de cette cohorte qui rejoint son unité. Jésus de Nazareth se fait reconnaître à lui, "vrai Jésus" par la fraction du pain, tout en lui expliquant le mystère.
Ainsi s'explique le nom de Cléopas inscrit sur quelques tombes de légionnaires gaulois morts au combat, en Palestine. Il leur suffisait de montrer leur pénis circoncis - in hoc signo - pour se faire reconnaître juifs... et sauveurs.
Ainsi s'explique la guérison par Jésus du centurion Corneille relatée par les Actes des Apôtres mais son auteur se trompe sur le nom de l'oiseau ; il s'agit d'une unité de la légion gauloise des Alouettes. Ainsi s'explique le langage guttural de ces Gaulois qui, selon Simon Pierre, avaient reçu l'esprit mais pas l'eau du baptême. Ils parlaient bourguignon. (Ap 10,1-48)
Ce messie éduen juif espéré a-t-il disparu du courant de l'Histoire ? Non ! Il se retrouve à Jérusalem, je cite : À Jérusalem, commémoration de saint Siméon, évêque et martyr. Fils de Cléopas, selon la tradition, et proche parent du Sauveur, il fut ordonné évêque de Jérusalem après le martyre de saint Jacques, frère du Seigneur ; au temps de l'empereur Trajan, l'an 107, il fut accusé d'être un descendant du roi David, torturé et enfin mis en croix.
(Martyrologe romain).
Inutile de perdre son temps dans les débats stériles ! Tous ces liens entre Cléopas, alias Clophas, ef le Jésus de l'évangile sont des liens de parenté spirituelle, de conversion, de rivalté ou d'alliance.
Au pied de la croix, un appel à l'unité.
Dans l'évangile de Jean (Jn 19,25), se tenaient au pied de la croix du Jésus de Nazareth, Marie, sa mère (population pieuse de Nazareth), Marie, mère de Cléopas (de la fresque de Gourdon, population pieuse éduenne de Bibracte), Marie, (population pieuse) de Magdala, et le disciple que Jésus aimait, Jean (les Esséniens d'autour de la mer Morte ?).
Dans l'évangile de Marc, les femmes regardaient de loin. Il y avait là Marie de Magdala (vieille population pieuse mais toujours belle), Marie, épouse de Jacob le jeune (nouvel Israël, en Judée) Marie, épouse du Joseph (de la fresque de Gourdon)
Dans l'évangile de Luc, ce sont toutes les femmes - toutes les populations - qui ont accompagné Jésus depuis la Galilée, qui se tenaient au loin.
L'évangile de Matthieu reprend les évangiles précédents : beaucoup de femmes/populatios qui regardaient de loin, parmi lesquelles Marie de Magdala et Marie, épouse (?) de Jacob (Israël ?) et de Joseph (Bibracte ?), auquel il ajoute la mère des fils de Zébédée qui avait été oubliée (Marie, mère de Jacob le majeur et de Jean, le disciple essénien que Jésus aimait ?)
Prochains articles si j'en ai le courage, synthèse, en partie, d'articles déjà publiés mais repensés.
L'épître dite de Pierre II
Les Esséniens arrivent à Gergovie
Les Esséniens arrivent à Bibracte
Les Esséniens sont à Chalon-sur-Saône
Emile Mourey, château de Taisey, le 31 juillet 2020, croquis de l'auteur.
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