Les femmes pourront-elles devenir aussi cons que les hommes ?
Les hommes ont montré leurs dons dans le domaine du nuisible de Gengis Khan, et ce n’est pas le premier, jusqu’au Duce, et ce n’est pas le dernier. Les femmes ont-elles une chance de les égaler voire de les surpasser ?
Les hommes formaient un groupe qui transcendait les strates sociales : les hommes étaient hommes avant d’être rois, châtelains, vicaires ou agriculteurs. Chacun à leur place, ils exerçaient leur tutelle sur la gent féminine qui n’avait pas d’autre choix que de subir. Il était nécessaire pour pouvoir construire une tutelle des femmes sur les hommes de créer un groupe cohérent avec des femmes de tous horizons. « On ne naît pas femme, on le devient » va servir d’axiome pour bâtir ce groupe. Malgré des différences physiologiques évidentes, c’est l’environnement et la contrainte qui conduisent au statut de la femme imposé par les hommes pour leur bien propre et leur plaisir.
Soit !
Cependant, les trois sexes, celui qui provient des chromosomes, des caractéristiques anatomiques et les taux hormonaux, coïncident parfaitement. Pour ne prendre que la testostérone, à titre d’exemple, sa concentration sanguine chez l'homme est approximativement dix fois plus importante que chez la femme. Le sexe étant le principal objet des désirs de l’Homme, les conséquences sont considérables : la testostérone est souvent nommé l’hormone de la libido. Les Français font l'amour deux fois par semaine dit-on, ce qui correspond à un minimum vitale pour l’homme et à un effort de serviabilité considérable pour la femme. Mais il est possible de transformer cette différence en arme de domination féminine.
La femme, en moyenne évidemment, suit le rythme sexuel de son époux ou compagnon car elle dépend, ou plutôt dépendait, économiquement de celui-ci. C’était d’ailleurs la base du processus de domination qu’elle subissait. Si l’accès aux responsabilités économiques devient plus facile pour les femmes, toutes les obligations ménagères, dont la servitude sexuelle, disparaissent pour ne plus laisser place qu’au plaisir. Or ce besoin de jouissance est notablement plus important pour les hommes que pour les femmes, ce qui conduit, en cas d’égalité salariale stricte, à une sujétion de l’homme envers la femme : la plupart des femmes étant libérées de la domination masculine, il ne pourra pas plus trouver ailleurs ce qu’il ne trouve pas, ou pas assez, chez lui.
Bien entendu, l’homme peut s’adonner aux rapports sexuels tarifés, mais il faut noter que les clients des prostituées peuvent être verbalisés, ils commettent un délit. L’homme peut également se livrer à ses plaisirs solitaires de primo-adolescent avec un taux de satisfaction certes médiocre mais suffisant pour ne pas penser qu’à ça pendant quelques instants, ce qui ne le libérera guère.
Dans tous les cas de figure le sexe allié à l’égalité économique conduit à la tutelle des hommes par les femmes compensant ainsi les millénaires de civilisation où la situation était inversée.
Bien entendu, la libération des femmes leur permet un facile accès à la grossièreté et à la vulgarité caractéristiques des hommes, les débarrassant ainsi des minauderies des rosières et des postures de vierges effarouchées. Les mots bite, chatte, couilles, clitoris deviennent des signes de ralliement à la modernité surtout d’ailleurs lorsqu’on n’a pas d’autre talent à montrer.
Les femmes doivent cependant encore démontrer une férocité et une barbarie qu’elles n’ont pas encore eu l’occasion de démontrer dans le passé, du moins à large échelle. Des indices laissent cependant penser qu’elles sont sur la bonne voie.
Bien entendu faire du vélo en mini-jupe pourrait sembler être une forme de torture pour des hommes qui voudraient manifestement pouvoir effectuer une étude plus approfondie des formes anatomiques ainsi partiellement dévoilées. Mais les droits de l’homme ne l’autorisent pas en l’état même si dans ce cas précis il s’agit bien plus des droits de la femme que ceux de l’Homme.
Donner la vie est bien autre chose que donner la mort. L’homme incapable de donner naissance à un enfant s’est concentré sur les divers moyens d’exterminer autrui avec le succès que l’on connaît. L’apogée de sa gloire permit plus de 60 millions de morts, presque 3% de la population mondiale de l’époque. Le défi était terrible à relever. Il le fut ! La fusion entre spermatozoïde et ovocyte conduit à la toute première cellule d’un être unique, par division il y en aura 200 au bout d’une semaine, il en faudra 30 000 milliards pour constituer un être humain de 70Kg, 20 fois moins pour un bébé né à terme. Interrompre la vie c’est donner la mort quel que soit le nombre de cellules que l’on considère, indépendamment de toute considération morale, religieuse ou législative. Alors, les femmes doivent être considérées comme de potentielles furies puisque un quart des nouveaux nés ne voit pas le jour.
Malheureusement pour elles, leurs victimes ne crient pas, n’appellent pas à l’aide, ne se tordent pas de douleur, toutes choses qui de tous temps ont attiré les hommes et qu’ils ont su porter au plus haut point d’achèvement. Il ne faut désespérer de rien, les atrocités masculines peuvent être égalées si les femmes peuvent acquérir massivement de très hautes responsabilités politiques, elles auront à leur disposition la ‘Raison d’État’. Un soldat peut en tuer un autre sans commettre un crime, les lois le permettent d’autant plus que ceux qui font les lois ne sont jamais ceux qui se font tuer. Il suffit donc de servir une cause considérée comme sacrée pour avoir droit au pire même si des tribunaux internationaux prétendent mettre un frein aux appétits guerriers.
Les hommes ne servant plus aux femmes ni pour leur vie économique ni pour leur satisfaction sexuelle, ils peuvent disparaître sans dommages payant ainsi leur ancestrale barbarie. Sur cette voie, les pires tortionnaires masculins pourront être dépassés. Il semble donc acquis que les femmes pourront très rapidement devenir aussi cons que les hommes.
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