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Accueil du site > Tribune Libre > Les folies de la Guerre Froide révélées (15) : en juin 1969, les américains (...)

Les folies de la Guerre Froide révélées (15) : en juin 1969, les américains savaient déjà qu’ils avaient gagné (b)

Les américains savaient donc, pour la fusée N1 des soviétiques, qu'ils appelaient "J". Mais ils savaient aussi que les russes avaient toujours deux programmes en concurrence, et que le second venait au secours du premier s'il se révélait défaillant. Le projet de "train lunaire", à partir de deux fusées et d'un rendez-vous en banlieue terrestre, du moins la CIA en était persuadée. La peur d'être rattrapés ou distancés en 1968 leur fera changer leurs projets et l'ordre des vols prévus : c'est dire à quel point ils redoutaient cette éventualité... L'année 1969 verra une accération similaire du projet Apollo, alors que les services secrets US savaient pourtant que l'un des projets russes est hors course, déjà : ils s'en doutaient, mais ils n'arrivèrent pas à retrouver dans leurs systèmes informatiques encore trop peu puissants la preuve de son échec, qu'ils détenaient pourtant. Le deuxième programme russe lui aussi en échec avec un "rebond" spatial raté, il ne restera plus aux russes qu'un dernier baroud d'honneur.(le premier étant celui de Bourane, clone robotisé de la navette US)... fait par un robot automatique, lancé in extremis. Présent sur la Lune le même jour qu'Armstrong et Aldrin, il échouera, hélas, dans une tentative pour ramener en premier quelques grammes de matière lunaire. Avant de partir conquérir la Lune, les américains avaient donc su qu'aucun cosmonaute russe ne viendrait les concurrencer...

Les américains n'ignoraient donc pas l'existence de la N1, mais ils craignaient surtout en 1968... la fusée Proton, et sa possibilité de mettre en orbite un "train lunaire" grâce à deux lancements rapprochés : cela démarre fin octobre 1968 par les inquiétudes américaines après le vol d'Apollo 7 qui est le premier avec un équipage à bord, raconte Science et Vie de juillet 1994, qui précise que le programme Zond avait sévèrement bousculé le programme Apollo. "A ce moment-là, en effet, Saturn V n'a encore jamais emporté d'astronautes, et le module lunaire n'est toujours pas au point. Enfin, une autre inquiétude vient de clichés pris par des avions espions : sur la base spatiale soviétique de Baikonour apparaît une nouvelle fusée... Celle-ci n'est autre que Proton, conçue pour emporter un cosmonaute autour de la Lune. Plus inquiétant pour la NASA, le 15 septembre de la même année, Zond 5 parvenait à contourner la Lune et à revenir sur Terre. Les Américains décident donc de changer l'ordre des missions. Après Apollo 7 devait avoir lieu un vol près de la Terre pour essayer le module lunaire avec la capsule. Devaient suivre une mission à haute altitude et enfin un vol circumlunaire. Le module lunaire n'étant pas prêt, le vol en orbite terrestre est repoussé, la mission à haute altitude supprimée, et l'on tente immédiatement le vol habité autour de la Lune avec la fusée Saturn V. Ainsi, le 21 décembre 1968, Apollo 8, piloté par Frank Borman, William A. Anders et James A. Loveli, s'envole. Et, le soir de Noël, pour la première fois, des hommes voient la face cachée de la Lune. « Grise, sans couleur, du sable gris, du plâtre », décrit Loveil. Pourtant, l'image du lever de Terre derrière l'horizon lunaire prise par les astronautes marque les esprits. Après dix orbites, Apollo 8 prend le chemin du retour. La capsule pénètre dans l'atmosphère terrestre à 40 000 km/h et vient se poser en douceur dans l'océan Pacifique. A ce moment, les Russes savent déjà qu'ils ont perdu la course à la Lune" écrit le magazine, car il n'y a pas que la technologie chez les russes, il y aussi les décisions politiques. Et sur ce point... on a trop hésité à mettre en route un programme directement concurrent de celui des USA.

 
Les russes tergiversent trop en effet. "La technique du survol lunaire par l'ensemble Proton-Zond a beau être au point, la décision d'envoyer des hommes ne vient pas. Vassily Michine, adjoint puis successeur de Korolev, ajoute : « Ce n'est qu'en 1964, alors que les travaux du programme Saturn-Apollo étaient déjà bien avancés, qu'il a été décidé que l'atterrissage d'un équipage sur la Lune devenait l'objectif prioritaire. » En mars 1969, Apollo 9, satellisé autour de la Terre, valide le module lunaire. Sans plus attendre, le 18 mai, Saturn V emporte Apollo 10 en orbite lunaire pour une ultime répétition générale.  Comme prévu, Thomas P. Stafford et Eugene A. Cernan se glissent dans le module de descente, laissant John W. Young piloter la capsule. Ils se rapprochent des reliefs lunaire jusqu'à 15 km mais avec l'interdiction formelle de se poser". Le vol suivant sera le bon, on le sait. Apollo X a repéré l'endroit où se poser. En trois vols, de mars à juillet 1969, les américains réussissent ce que Kennedy avait décidé en 1961 : jamais prouesse technologique n'a pris aussi peu de temps, malgré les 20 mois perdus à revoir de fond en comble la capsule Apollo (ci-dessous à droite le module LEM "Snoopy" prend ce cliché le 22 mai fait à à 15,6 km d'altitude qui marque déjà la défaite annoncée des russes).

En fait, fait rassurant pour eux, alors en pleine fébrilité, les Etats-Unis n'avaient en fait pu observer que très peu de vols habités soviétiques correspondant à un programme lunaire, l'année 1969, sauf de janvier à février (où ils avaient raté le premier lancement de la N1 et son échec) et rien en tout cas avant une période commençant aux alentours du 12 mai 1969. Cette absence d'activité avait considérablement changé vers la mi-juin 1969, où une évidente fébrilité s'était fait sentir à Baïkonour. Un satellite espion Gambit avait donc élé lancé le 3 juin mais ill n'avait rien ramené d'intéressant. Si bien que quelques jours avant le lancement d'Apollo-11 la plupart des administrateurs du plus haut niveau de la NASA ne savaient donc toujours pas ce qui s'était exactement passé sur le cosmodrome de Baïkonour, à part qu'on leur avait dit qu'il y avait eu un sérieux incident avec une fusée concurrente de la leur. Et ce, malgré le déploiement des forces d'observation : les américains avaient en effet lancé pas moins de 13 satellites Corona Gambit, du N°49 au N°61, entre le 18 janvier 1968 et la mission du 22 août 1969 qui ramenera la photo du pas de tir ravagé par l'explosion. Le 60 eme, lancée le 3 juin, n'avait pas encore remarqué les préparatifs du second lancement et, entre le 18 janvier et le 13 mars, les numéro 49 et 50 n'avaient pas non plus remarqué l'envol (raté) du premier exemplaire : c'est cher payé, pour obtenir une confirmation seulement.. Le défaut des satellites Gambit était alors devenu évident ; on ne les lançait qu'après une étude préalalable des services de renseignement et d'écoutes serrées : ils n'étaient pas là pour découvrir mais pour confirmer les premières investigations au sol ou via les écoutes traditionnelles. A moins que le hasard ne s'y mette comme le 2 novembre 1967. En ce sens, il étaient... plus que dispendieux ! Le système Grab (déclassifié en 1998 seulement  !) aux satellites minuscules et aux antennes terrestres faciles à déployer les renseignait davantage !

Le premier envol (secret) de la N1 avait donc complètement échappé aux américains : celui du 21 févier justement, jugé comme une simple gesticulation ou des "préparatifs" par leurs espions. L'engin était pourtant l'énorme N1-3L, de plus de 100 m dehaut (les deux modèles 1L et 2L construits avant étaient purement statiques) et il emportait un vaisseau Zond L1S-1 (Soyuz 7K-L1S ouZond-M) la modification du Soyuz 7K-L1 "Zond" (la rare concession à Chelomeï accordée jadis par Korolev). La fusée avait pourtant décollé, sans que les capteurs de satellite météos US la distinguent, donc, et elle avait voié 68,7 secondes, une malfonction d'une des chambres d'éjection, puis une deuxième, déclenchant un incendie à la base de la fusée, forçant le contrôleur à arrêter les autres et à faire exploser la fusée devenue incontrôlable à 12 200 m d'altitude. La capsule Zond L1S1 devant contenir les cosmonautes avait été sauvée, sa tour d'éjection ayant parfaitement fonctionné. Mais ce jour-là, il n'y avait aucune spéculation de présence de cosmonautes à bord, les russes n'envoyant jamais de capsule sans avoir testé au préalable la configuration complète de son lanceur. Prosaïques, et toujours un peu pressés, les russes décidèrent pour le vol suivant d'équiper chaque chambre d'un dispositif d'extrincteur au fréon pour éviter la redite de la catastrophe, sans plus.

Le tout premier document concret sur un échec russe détecté est donc tardif, car il date seulement du 15 Août 1969 et provient en fait du FBI. Ce document a été identifié à partir d'une citation dans un rapport déclassifié de la CIA publié seulement en novembre 2005, mais le document réel a effectué un long périple avant d'être déclassifié. Retrouvé dans un obscur "Memorandum for The Record, Morning Meeting of August 15, 1969 Top Secret Approved for release : 2005/11/23 : CIA-RDP80R01284A0018001110061-9 from the CIA, CREST archival system" aujourd'hui à la disposition du public des Archives Nationales US. Une phrase y indiquait briévement : "la DDI attire l'attention sur l'article d'aujourd'hui du CIB montrant que la plus grande fusée soviétique a explosé sur sa rampe de lancement, le 3 Juillet." Le " Central Intelligence Bulletin (CIB) de la CIA, daté du 15 août 1969, est donc le seul article sur l'échec du lancement du "véhicule J", faisant partie intégrale du programme habité soviétique lunaire. Même sans la preuve photographique de l'explosion à l'appui, qui arriverait après leur exploit, les américains savaient que les russes avaient perdu, sauf, si leur second programme "de secours" est capable lui aussi de se poser sur la Lune : or, on l'a vu, il était parti dans les choux avant même ce gigantesque feu d'artifice. Le document, outre le fait qu'il avait décelé de très graves dommages sur le pas de tir, précisait qu'il faudrait au moins 6 mois aux russes pour tout réparer : la voix était libre pour Appollo XI !

"Ce document du 15 Août 1969, contenait aussi au départ une photo extraite d'un film provenant du satellite météo Block-4B et l'explosion survenue le 3-4 Juillet 1969, vers 20:18:32 UT. Il avait été obtenu par Dino A Brugioni de la CIA NPIC, comme il le reconnaîtra dans une interview qui a été également publié à cette époque. Cette image n'a pas encore été retrouvée ou déclassifiée, mais on sait qu'elle existe. Le dossier contenait également les images du pas de tir détruit de la "J-1" avec les marques d'incendie provenant d'un "dossier déclassifié d'imagerie Corona" en date du 3 Août 1969, celui de la "mission 1107-2" accompagné de son rapport au NPIC, ainsi que le dossier du pré-déploiement du satellite KH-8 GAMBIT et son lancement, avec les images du 11 juin 1969, plus l'échec d'un lancement de KH-8 GAMBIT et celles enfin du 29 août 1969 qui ont ensuite été ajoutées aux données recueillies ultérieurement sur cet événement". En somme, les américains avaient détecté l'explosion du 3 juillet grâce à un de leurs satellites météo, mais n'avaient pas eu de confirmation réelle et visuelle de l'explosion et de ses ravages sur le pas de tir avant le mois d'août, soit.... après le retour victorieux d'Apollo XI !

Bizarrement, les USA auraient pourant dû déceler le premier essai raté, mais ils ont fait face à une situation que l'époque qui explique parfaitement pourquoi ça ne s'est pas fait : grâce à leurs écoutes, ils avaient bien les données pour en conclure à une essai avorté, mais pas d'ordinateurs assez puissants (ici leur IBM 7094 installé au Gemini Real Time Complex, et là, à la NASA) pour retrouver l'info cruciale dans la masse d'infos qu'ils recueillaient à tour de bras avec leurs programmes d'écoutes ! Ils étaient noyés sous le trop plein d'informations ! Les américains avaient raté visuellement le premier échec de la fusée en février ; car, les flux de données avaient en fait submergé la capacité américaine à absorber tout ce qui venait de l'opération de lancement, avant sa destruction. Ahurissant : ils avaient quelque part la preuve de ce qu'ils cherchaient, (dans leurs tores de ferrite  !) mais avaient été incapable de la localiser ! Ils possédaient en vrac les données de performance envoyées par la fusée, le séquençage de la mission prévue et les performances attendues, à partir surtout des données préalablement obtenues, telles que les tentatives répétées du compte à rebours observés en mai et en juin 1969, comme en août et décembre 1968, et même plus tôt encore (lors des phases de test des deux premiers modèles servant à tout calibrer). Chaque ordinateur traitant d'Apollo, des IBM RTOS/360 ne possèdent que 8 K de mémoire vive et 8 mégas maxi de mémoire morte (ils faisaient entre 0,0018 et 0,034 MIPS *. c'est déjà quatre fois plus que le prédécesseur 7094, mais ça reste largement insuffisant (à noter que l'Unix est inventé en 1969 sur un DEC PDP-7 !). La lecture des données sur bande prenait un temps fou avec le TOS/360 (Tape Operating System / 360) !

Et aujourd'hui, difficile de le vérifier : "malheureusement, seuls quelques indices de l'existence de ces données a été laissé dans les archives historiques", nous disent ceux qui sont allé les fouiller. En fait, la NSA avait identifié l'échec du lancement presque tel qu'il avait eu lieu, mais l'analyse des données a pris un certain temps du 3 au 4 juillet 1969 comme l'a rapporté le journal anglais le Sunday Telegraph du 6 Juillet 1969, avec la diffusion d'un rapport confidentiel de Washington. L'information aurait donc bien été lâchée dès le soir du 4 juillet 1969, ou au matin du 5 Juillet dans le rapport du week-end.  Elle avait fait débat au sein du gouvernement. le secrétaire à la Défense Melvin était fortement en désaccord sur la rétention de l'information vis à vis du peuple américain. Nixon et Kissinger avaient tranché, en laissant le voile noir sur tout ce qu'ils avaient appris. À la fin octobre 1969, un communiqué aseptisé sera publié, rappelle le 17 novembre 1969 Aviation Week, Encore trés obscur, il gardait toujours le secret absolu sur ses sources : il ne fallait en rien révéler l'existence des Corona... qui en l'occurence avaient découvert la N1 avant tout le monde. Dans d'autres feuillets, on notera que la CIA avait remarqué qu'un second pas de tir était intact à proximité, qu'il pouvait servir au lancement d'un mission circumlunaire, mais que pour la mission d'atterrissage lunaire il faudrait deux lancements et deux pas de tir en état. "Pas avant fin 1972" concluait le rapport : encore une fois Armstrong, Aldrin et Collins pouvaient décoller tranquille.

En fait, la suggestion de la CIA qui a continué à répéter que la mission d'atterrissage lunaire habitée avait besoin de deux lancements de la fusée "J" par véhicule avec transvasement par sortie dans l'espace était erronée dès le départ, mais la CIA ne l'admettra qu'après seulement. Un seul lancement était nécessaire pour la plupart des spécialistes du renseignement militaire, mais en tenant compte du lancement d'une « J », suivi d'un véhicule de lancement Soyouz, il avait été très tôt considéré comme probable, mais comme la CIA était alors responsable du dossier... c'est elle que l'on avait suivi. Les USA avaient beaucoup appris grâce à leurs navires de guerre qui suivaient le progamme, et grâce aux stations de suivi au sol des communications (Comint) qui recueillaient les données. La plupart de ces données ont été partiellement révélés après par des publications russes. 

Les américains, grâce à leurs espions terrestres savaient donc pas mal de choses du programme lunaire russse, grâce à leurs stations d'écoutes, leurs satellites Grab et Gambit, programmes à propos duquel ils ne communiquaient pas dans la presse grand public, les russes ayant choisi de leur côté un black-out complet sur le sujet : ils préfèrent donc alors relayer l'information comme quoi le programme lunaire soviétique n'existe même pas, au risque d'avoir à le dévoiler en cas de réussite. Il étaient persudés en tout cas que les russes ne feront pas comme eux avec un seul lancement pour une mission lunaire, mais deux. Une partie des données Humint et Sigint déclassifiées soupçonnait en effet que les russes devaient transiter sur orbite basse terrestre pendant une journée entière avant d'injecter le vaisseau trans-lunaire injection pour une mission complète en orbite lunaire,  munis del'engin spatial d'atterrissage (le LOK-Zond L 3S-DOK ou "Lunniy Korabl" (LK or LK-T2K), puis d'un retour à la terre à partir de l'orbite lunaire. Pour cette mission lunaire,comportant entre deux des sorties extra-véhiculaires du seul cosmonaute destiné à fouler le sol de la Lune (Léonov, logiquement). Il était prévu que l'étrange module "LK", (pour Лунный корабль = vaisseau lunaire) devait descendre avec son étage lunaire de freinage (qui lui servirait de base d'envol au retour, comme pour le LEM, à travers une descente propulsée, mais aucun atterrissage en douceur lunaire ne devait avoir lieu lors du premier essai, en raison des limites des charges utiles emportées Le LK n'était alors pas été entièrement prêt pour son vol de descente propulsé (***). Le LK devait ensuite aller s'écraser sur la surface de la Lune. Cela ne prévoyait donc aucun atterrissage en douceur ou automatique pour des opérations de retour d'échantillons via l'orbite lunaire, mais le scénario n'était pas encore complètement adopté par les soviétiques dans les documents des réunions publiés depuis. Une vidéo montre un des concepteurs de l'engin faire la visite de ce qu'il en reste : le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était... rustique : on a plus l'impression d'un chef-d'œuvre de plomberie que d'un vaisseau spatial.... on lancera deux exemplaires du module lunaire construit en orbite terrestre après le succès américain, rebaptisés "engins d'observation terrestre", logés à bord d'un bonne vieille Semyiorka :

Ils savaient donc qu'aucun cosmonaute russe ne viendrait jouer les trouble-fête. Mais les américains avaient oublié une chose : l'incroyable ingéniosité des soviétiques, qui, malgré une technologie visiblement moins pointue, avaient réussi à leur tenir tête jusque là. Des russes, qui, constatant leur retard dans les vols humains depuis l'arrivée d'Apollo ont concocté à la va-vite... un troisième programme lunaire, celui-ci entièrement automatique cette fois. Son but est simple : si le prestige d'Apollo repose aussi sur la collecte d'échantillons lunaires, en ramener automatiquement avant eux briserait en partie l'image de la réussite US. Aussitôt décidé, aussitôt construit. Cela ressemble déjà à un dernier baroud d'honneur de personnes qui savent qu'elles ont perdu. Pour faire vite, on bricole vite fait une sonde à partir d'un étage de descente provenant du programme Lunokhod, alors en plein développement (le modèle Ye-8), surmonté d'un véhicule de retour chargé de ramener l'échantillon, qui sera ramassé sur place par un bras articulé se repliant vers la "boule" de retour. C'est dans le jargon US un ASR (pour Automated Sample Return). L'ensemble doit être lancé par une puissante Proton 8K82K (une Proton pouvait-et peut toujours-mettre 22 tonnes en orbite basse ou 5–6 tonnes en géostationnaire). La tâche, complexe, semble impossible à réaliser dans les temps impartis : le projet est apparu fin 1968, et dès le mois de juin pourtant il est prêt !

Attentifs aux seuls lacements habités, les américains ne remarquent pas trop le lancement le 14 juin 1969 de ce qu est appellé une énième sonde de la série des Luna (Luna XIV), dont le troisième étage de la Proton ne s'allume pas : l'engin finit direct dans le Pacifique. Un premier pétard mouillé : les russes, d'un naturel têtu, en préparent aussitôt un second... qu'ils finalisent en un seul mois. Il décolle le 13 juillet, soit à peine 3 jours avant Apollo et c'est ce qui cette fois affole toute la NASA (un journal américain ira jusqu'à émettre l'idée que le but visé était d'aller tuer les cosmonautes US !) Luna XV parvient en effet dans la banlieue lunaire au moment où arrive Apollo XI, et tout le monde se demande ce qu'il vient y faire... il se pose juste après l'atterrissage des deux cosmonautes US (ce qui précipite aussi leur retour, c'est clair !), appportant un ingénieux système de ramassage et de capsule scellée de retour... mais il`s'écrase en Mer des Crises, hélas : s'il y était parvenu, n'ayant pas à faire de rendez-vous lunaire pour repartir, il serait parvenu sur Terre juste avant les trois américains ! Son successeur Luna XVI y perviendra avec brio... en ramenant ainsi 101 petits grammes de roches forées. Lancé le 12 septembre 1970 à 13H25 (UTC) il rentrera le 24 à 5h25 (UTC). Trois autres tentatives seront des échecs, imputables à la Proton, mais Luna 20 (le 14 février 1972, avec 55 grammes ramenés) et Luna 24 (170 grammes, le 9 août 1976, pour la dernière mission Luna) parviendront à ramener eux aussi des échantillons du sol lunaire. C'était près de 4 ans après la dernière mission humaine, Apollo 17, et le dernier engin à ce jour à s'être posé sur la Lune sans s'y écraser ! Les américains, en se rendant sur la Lune le 20 juillet 1969, savaient qu'ils avaient gagné la partie. Grâce à leur programme de satellites espions dont le coût était devenu faramineux.

Epilogue de la conquête lunaire. Ils avaient gagné, certes... mais avaient failli le payer cher, car longtemps aussi on a dissimulé quelque chose sur leur retour sur Terre : ils sont tombés quasiment dans l'œil d'un cyclone, ou presque (ce qui au milieu d'une tempête tropicale en formation, explique la mer fort agîtée décrite ici) : "le capitaine Hank Brandli, un météorologue US Air Force à la base Hickam Air Force sur l'île hawaïenne d'O'ahu, avait des informations irréfutables selon lesquelles le site d'atterrissage désigné pour l'amerrissage d'APOLLO XI était au milieu d'une tempête tropicale de formation.Toutefois, étant donné que ses informations provenaient d'un satellite météorologique hautement classifié (à l'époque sous le nom de code 417, depuis rebaptisé Défense Meteorological Satellite Program [DMSP]), qui faisait partie du programme de reconnaissance CORONA encore plus hautement classifié, il ne pouvait pas librement partager cette information. Dans une interview de décembre 2004, lors d'un entretien avec Aviation Week & Space Technology, Brandli a raconté : « à seulement 72 heures de l'arrivée, j'ai eu toutes ces photos classées d'un orage mortel genre "Screaming Eagle", avec des sommets de nuages à 50 000 pieds, se formant exactement où je savais que les 11 astronautes d'Apollo allaient descendre. La tempête aurait arraché leurs parachutes en lambeaux. Sans parachutes, ils se seraient écrasés dans l'océan avec une force qui les aurait tués sur le coup. J'étais la seule personne qui savait cela, et parce que le [DMSP] programme et sa technologie était strictement classé, je n'ai pas pu avertir la NASA. " Heureusement pour le capitaine Brandli, l'officier du Pentagone alors chef de la station météo de Pearl Harbor (le capitaine Willard "Sam" Houston, Jr.) a été autorisé à obtenir des informations sur le satellite 417. Le capitaine Brandli l'a fait entrer dans le bunker pour lui montrer les photos, et l'a convaincu que le porte-avions USS HORNET et le module de commande de retour devraient être déplacés à 250 miles au nord-ouest au minimum. Le capitaine Houston a ensuite été en mesure de convaincre le Contre-Amiral Donald Davis (commandant de la Force opérationnelle 30) - mais sans être en mesure de divulguer le « comment » ou « pourquoi » - de déplacer le porte-avions qui devait t transporter le Président Nixon.  Seulement après que le président Clinton ait déclassifié le programme CORONA (en 1995) les capitaines Brandli et et Houston ont eu le droit de parler de leur rôle dans le sauvetage de la mission Apollo XI (...) Si ce n'était pas pour la persévérance capitaine Brandli, et le fait fortuit qu'il avait été autorisé par le programme a donner un aperçu de la météo à cinq jours donc, APOLLO XI aurait été un échec dévastateur - une honte nationale que nous aurions pleuré, avec la mort de trois de nos meilleurs astronautes". En photo, l'atterrissage mouvementé d'Apollo XV, l'un des ses trois parachutes s'étant déchiré et emmêlé : le programme Corona avait aussi sauvé le retour des trois conquérants de la Lune !

Les astronautes l'avaient échappé belle : mais leur réussite ne signifait pas pour autant la fin de la guerre froide : les seaux à glace bourrés de films continuaient à retomber sur Terre à un rythme d'horloge. D'autres engins étaient apparus, pour aller espionner un autre pays...

(*) le film l'Etoffe des Héros le montre très bien.

(**) expérience d'escrocs qui ressort régulièrement hélas auprès des incrédules, Agoravox en a même fait les frais avec des gens venus soutenir les théories fumeuses d'un escroc italien, Andrea Rossi, qui hante les labos depuis des années avec ses chimères irréalisables présentés comme des objets marchand réellement (aidés par quelques artifices dignes d'Houdini).

(***) il sera lancé plus tard dans l'espace sous les noms habituels d'emprunt de Cosmos 379 (le 24 novembre 1970), Cosmos 398 (le 26 février 1971 et Cosmos 434 (le 12 août 1971). Tous restés en orbite terrestre seulement. Il obtiendra sa qualification pour aller sur la Lune... un mois après que les cosmonautes d'Apollo XV (de Scott, Worden, Irwin) soient allés se balader en voiture sur la Lune...

(*) le Cray one en fera 180 en 1976... et le Cray 2 de 1990 825 MIPS. Un iPad fait aujourd'hui 1.5 à 1.65 gigaflops...

l'ouvrage de référence : "Space Race : The U.S.-U.S.S.R. Competition to Reach the Moon" , par Martin J. Collins,National Air and Space Museum. Division of Space History

document :

http://www.fas.org/spp/eprint/lindroos_moon1.htm

sur la météo au retour d'Apollo XI, voir ici (couper le son en raison de la musique ridicule)

http://libertyyes.homestead.com/hankbrandli5.html

sources : "Rockets and People" Boris Chertok

sur le programme circumlunaire russe :

http://www.globalsecurity.org/space/world/russia/lunar-l-1.htm

un bon résumé de l'échec russe ici :

http://www.armaghplanet.com/blog/russias-rival-to-apollo.html

http://www.nasa.gov/pdf/621513main_RocketsPeopleVolume4-ebook.pdf

documents sur le LK ici :

http://www.myspacemuseum.com/lk1.htm

superbes photos du LK ici :

http://www.amusingplanet.com/2011/04/soviet-russias-secret-failed-moon.html

ici en 3D superbement reconstitué, ce qu'aurait été la mission Lunaire russe avec le LOK de Léonov. Rien ne manque et même pas les deux sorties du cosmonaute dans l'espace pour rejoindre son module lunaire ou le quitter en remontant. Sans oublier sa troisième sortie faite sur le sol lunaire : on en avait un peu trop demandé aux cosmonautes dans cette conquête russe : il y allaient à deux, mais un seul aurait mis les pieds sur la Lune. 

http://www.youtube.com/watch?v=g6ScC3n3LQk

http://www.youtube.com/watch?v=AyoBHBOnscY&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=zjy6gTYqb3s&feature=related

Les sources russes sur la N1 :

http://www.youtube.com/watch?v=s2cgRF5jJOc&feature=related

http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=m79UO4HOQmc

avec vues du LOK et ses tests.

N1-3L : http://www.youtube.com/watch?v=fzAbRLrMp2A&playnext=1&list=PL17D50B79AA460E7B&feature=results_video

N1-5L : http://www.youtube.com/watch?v=CLHIrKE2HqQ&feature=relmfu&nbsp ;

N1-7L (toute blanche) : http://www.youtube.com/watch?v=D6fjPMRbkpk&feature=relmfu

7) http://www.youtube.com/watch?v=D6fjPMRbkpk&playnext=1&list=PL17D50B79AA460E7B&feature=results_video

http://www.youtube.com/watch?v=79EPZVRME5k&feature=relmfu

Excellent documentaire ci-dessous sur l'échec de La N1 de Channel 4 "Equinoxe-The Engines that comes from the cold"

Le point de départ sont les fameux moteurs russes Kuznetsov NK-33 and NK-43  de  150 tonnes de poussée, restés en trop de la production de la N1 ("une vraie forêt de moteurs dans un hangar"), découverts intacts, et récupérés plus de 20 ans après par les américains d'Aerojet et Lockheed-Martin. Il restait en effet 150 moteurs d'avance, et la Russie en a vendu 36 à Aerojet General pour 1,1 million de dollars chacun. "Le NK-33 est sur de nombreux plans le moteur-fusée utilisant le mélange oxygène liquide/kérosène le plus performant jamais créé". Le premier commentaire est de George Mueller, à la tête du programme Apollo de 1963 à 1969, qui précise qu'il a bien eu de "clear good pictures" de ce que les russes préparaient, confirmé par le second intervenant Charles Vick de l'Association of American Scientists qui précise qu'en mars 1963 déjà des vues de la construction de l'énorme complexe lunaire au Kazakhstan avait été prises par les satellites espions. Apparaît après Vasili Mishin, le successeur de Korolev et responsable de la N1. L'Atlas V 401 M par exemple utilise à la base un moteur RD-180. Son dernier lancement date du 29 août de cette année ! Les RD-180 sont produits aujourd'hui par NPO Energomash, à Khimki, en banlieue de Moscou et sont les descendants du modèle RD-170 qui avait été développé pour l'Energia en 1973 puis est devenu le moteur des fusées Zenit Russian-Ukrainiennes pour devenir ensuite les RD-180.

Le "Channel 4 Equinox Documentary" :

1) http://www.youtube.com/watch?v=rEX0IHIn0_4

2) http://www.youtube.com/watch?v=79EPZVRME5k&feature=relmfu

3) http://www.youtube.com/watch?v=Amz6VjJEWKU&feature=related

4) http://www.youtube.com/watch?v=Ldh7sZuby0o

5) http://www.youtube.com/watch?v=a2SE03yjNzA&feature=relmfu


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45 réactions à cet article    


  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 18 septembre 2012 11:20

    Toujours aussi intéressant et documenté... où cela s’arretera-t-il !!!
    En attendant l’épilogue, un petit tour humoristique du côté de Curiosity...
    A+


    • morice morice 18 septembre 2012 11:38

      oui, oui, Curiosity phénoménal.... comme Opportunity !!! 


      où cela s’arretera-t-il !!!

      pour l’instant les descendants sont au dessus de votre tête !

      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 18 septembre 2012 12:14

        Et crac ! 1 moins !... J’ai dû oublier de t’assèner la critique-qui-tue de service... smiley (salut Momo)


      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 18 septembre 2012 12:18

        et j’ajouterais pour faire bonne mesure que si mes descendants étaient sous mes pieds, ils seraient mal barrés dans leur descente : c’est cependant la place de pas mal de mes ascendants... smiley smiley smiley
        Je me sens d’humeur badine aujourd’hui, c’est probablement la conséquence de la fréquentation de « l’article » de Marianne...


      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 18 septembre 2012 12:22

        Et crac ! moins deux ! Mieux qu’à la foire... smiley


      • celui qui maugréé celui qui maugréé 18 septembre 2012 14:17

        Une chose intéressante à relever sur cet article ( que l’on repère dans d’autres sur le sujet aussi)  : malgré les moyens informatiques , si l’on a trop de données alors on finit par perdre les données pertinentes surtout si l’on mise avant tout sur la technologie et pas assez sur l’humain.

        C’est quelque chose que l’on constate encore souvent ces temps ci sur les sujets du renseignement et contre renseignement. Il ne faut pas négliger l’humain car sans ressource de ce type on ne peut exploiter les gadgets technologique.


        • Pyrathome Pyrathome 18 septembre 2012 14:26

          Passionnant merci, com d’hab.. !

          Le rover Opportunity est encore en état de fonctionnement, contrairement à son frère Spirit enlisé et HS, il découvre des choses très intéressantes, des gastéropodes ? ah ah ah !!
          http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/sur-mars-opportunity-decouvre-detranges-spherules_41285/
          Après les « myrtilles »....
          Deux rovers sur Mars ! on attend avec impatience les futures trouvailles de Curiosity !!..


          • morice morice 18 septembre 2012 14:31

            des nodules de fer ou polymétalliques comme ceux qui tapissent nos océans....



            encore une fois, pas de martiens, désolé.

          • Pyrathome Pyrathome 18 septembre 2012 14:50

            encore une fois, pas de martiens, désolé....

            Je sais, c’était pour vous asticoter....ah ah ah !
            Cependant, je suis persuadé qu’il existe ou a existé de la vie sur Mars, et qu’ils vont forcément la découvrir avec des preuves directes ou indirectes, lorsqu’on étudie la carte du méthane, on se rend bien compte qu’il y a très forte suspicion..
            http://www.dailygalaxy.com/my_weblog/2011/03/the-mars-methane-mystery-a-sign-or-ancient-life-todays-most-popular.html
            ...Mais, feront-ils vraiment part de cette future trouvaille ??...
            Je vous rappelle que Viking, avec un appareillage certes « préhistorique » était arrivé à un test « positif » sans que pour autant on ne lui accorde un quelconque crédit....


          • morice morice 18 septembre 2012 15:05

            Cependant, je suis persuadé qu’il existe ou a existé de la vie sur Mars,


            non

          • Pyrathome Pyrathome 18 septembre 2012 15:10

            Cependant, je suis persuadé qu’il existe ou a existé de la vie sur Mars,


            non

            SI...

            M’enfin morice, on envoie pour 2 milliard et demi un engin hi tech sur Mars pour découvrir de la vie passée ou présente et vous affirmez avant même que la mission débute vraiment qu’il n’existe pas de vie sur Mars, ils auraient du vous poser la question avant de réaliser cette gabegie....
            Vous n’êtes pas sérieux, là, voyons !!! ....ah ah ah !!


          • Deneb Deneb 18 septembre 2012 15:11

            La vie s’installe de partout où il y a des conditions favorables. La panspermie. Sous les glaces de l’Europa.


          • morice morice 18 septembre 2012 15:22

            si elle a existé, il n’y en a plus. Et aucun martien.


          • morice morice 18 septembre 2012 14:29

            Une chose intéressante à relever sur cet article ( que l’on repère dans d’autres sur le sujet aussi) : malgré les moyens informatiques , si l’on a trop de données alors on finit par perdre les données pertinentes surtout si l’on mise avant tout sur la technologie et pas assez sur l’humain.


            les types de support qui ont changé n’arrangent pas les choses : imaginez des informations contenues sur des suports comme le Syquest  de 1982 ou le Jazz ou les ZIP de 1995 : allez les lire aujourd’hui... ou les bandes de sauvegardes comme les Tanberg, voire les DAT... ou trouver un ordi avec entrée SCSI... 

            • celui qui maugréé celui qui maugréé 18 septembre 2012 14:32

              c’est certain mais à l"époque pourtant les ressources humaines étaient supérieures par rapport à maintenant.

              Donc actuellement je pense qu’on arrive à peu près au même résultat.


            • Clouz0 Clouz0 18 septembre 2012 15:16

              « ... 165 photos prises par les 2 astronautes en 150 minutes, ce qui fait plus d’une photo à la seconde... »


              Félicitations, Savant calcul !  smiley

            • morice morice 18 septembre 2012 15:20

              Clouz0 alias Buster, de la bande à Basile des islamophobes du site aux crachats, qui vient lire tous les jours et ne peut s’empêcher de lire les POSTS : son seul centre d’intérêt en fait ici : la modération, vous avez avec lui la PREUVE que la fine équipe que vous aviez viré vient vous TROLLER tous les jours. 


            • Clouz0 Clouz0 18 septembre 2012 15:30

              Bonjour Morice, et merci pour votre message de bienvenue ! smiley

              (Si vous n’aviez que moi comme troll je pense que vous pourriez être satisfait.)
              .
              Néanmoins je vous apportais juste un peu d’aide au passage en ayant constaté par hasard cette belle erreur de calcul et ce savant mélange entre minutes et secondes.
              Bisous !

            • lavabo 18 septembre 2012 15:31

              effectivement savant calcul.. on a affaire a des fleches ici smiley smiley 

              Dites moi antikon, vous le faites expres ?

            • morice morice 18 septembre 2012 15:14

              Le jour où ils s’informeront, les crétins, leur hoax s’effondrera de lui-même. Ils ont écouté des MENTEURS, et répercutent bêtement leurs mensonges :

              http://www.capcomespace.net/dossiaers/photographier_le_spatial/apollo/index .htm

              BILAN

              Au total 18663 images furent pris manuellement par les astronautes Apollo et 15000 par les caméras automatiques en orbite lunaire, soit 33663 photos.

              Apollo 7 a pris 9 magasins 70 mm soit 508 Images.
              Apollo 8 a pris 7 magasins 70 mm soit 865 images, 589 NB et 276 couleur (150 photos de la terre et 700 de la lune) et 5 couleurs 16 mm. Un magazine haute sensibilité a été confondue avec un magazine basse sensibilité. Un traitement spécial au retour de mission a permit de retrouver des images correctement exposées.
              Apollo 9 a pris 11 magazines soit 1373 images (318 NB, 787 couleur et 267 IR).
              Apollo 10 a pris 9 magasins 70 mm couleur (1436 images dont 1021 NB et 415 couleur) et 15 magasins couleur 16 mm. 
              Apollo 11 a pris 9 magasins 70 mm soit 1470 images (857 NB et 550 couleur) et 13 magasins couleur 16 mm. 339 images ont été prises sur sol lunaire.
              Apollo 12 a pris 14 magasins 70 mm soit 2132 images (1438 NB, 571 couleur et 104 IR) et 25 magasins couleur 16 mm. Un magasin 70 mm partiellement exposé a été oublié sur le sol lunaire et un autre 16 mm n’ a pas été utilisé. 583 images ont été prises sur sol lunaire.
              Apollo 13 a pris 5 magasins 70 mm soit 584 photos (95 images NB et 489 couleur) et 22073 en 16 mm. 
              Apollo 14 a pris 14 magasins 70 mm soit 1336 images (823 NB et 519 couleur) et 15 magasins 16 mm. 357 photos ont été prise sur le sol lunaire dont 15 panoramas. Suite à un défaut de la caméra stéréo, seul 193 photos sont prises. 
              Apollo 15 a pris 19 magasins 70 mm soit 2640 images (1518 NB, 1018 couleur et 105 ultraviolet) dont 1151 sur le sol lunaire. 1151 images ont été prises sur sol lunaire.
              Apollo 16 a pris 22 magasins 70 mm soit 2801 images (1224 NB, 1501 couleur et 83 ultraviolet. 1787 images ont été prises sur sol lunaire.
              Apollo 17 a pris 23 magasins 70 mm soit 3581 images (1645 NB et 1939 couleur).2237 images ont été prises sur sol lunaire.


              http://www.capcomespace.net/dossiaers/photographier_le_spatial/apollo/index .htm


              • morice morice 18 septembre 2012 15:37

                alors omettez carrément de venir troller,, vu les conneries que vous amenez.


                • morice morice 18 septembre 2012 15:43

                  Non mais y’en a marre là : il ne sait même pas ce qu’est l’équipement des astronautes, ne sait pas calculer, et vient nous chier sa pendule sur l’hoax lunaire alors que cela fait cinquante fois qu’ici j’indique que c’est de la FOUTAISE ? Il se moque de qui là, le vrai Kon ? 


                  • morice morice 18 septembre 2012 16:39

                    ur l’épopée lunaire, je la connais par coeur et peut-être autant que vous et j’y ai cru. D’ailleurs je n’ai jamais dis que les Ricmols n’avaient pas été sur la lune, j’ai dis, et ca, j’en suis sûr, que les vidéos ont été faites sur terre. 


                    autant vous dire que c’est CRETIN.

                    vous n’en avez PAS la certitude. Celle que l’on a, c’est que l’homme est allé à 6 reprises sur la Lune.
                    cela a coûté 25,4 milliards de dollars de 1973.. officiellement.

                    Ce qui est crétin dans votre posittion, c’est de faire 384 400 km aller et retour pour faire des photos sur terre : n’importe quel mec CENSE crie au fou en lisant ça.

                    je vous ai donné le chiffre exact : au total, on a assez peu d’images faites là-bas, en prime, par rapport aux frais investis. 

                    selon votre théorie à la con, on aurait pu faire ça avec des Legos et un flouttage bien placé. C’est une théorie à la con, qui ne résiste pas deux minutes à l’examen : résultat, vous ne SAVEZ rien de ce qui a été fait pour continuer à tenir d’aussi ineptes propos.

                    La NASA a dû répondre sur les points soulevés par les demeurès à la Lheureux :

                    le Lheureux, ça fait 50 fois que je le dis, on comprend sa connerie en ouvrant son site et en écoutant sa musique. Même dans les clubs du 3eme âge pour séniles profonds, elle est plus subtile.


                    c’est un débile qui s’adresse a des débiles, point barre.

                  • morice morice 18 septembre 2012 16:46

                    Vous n’avez toujours pas éclairé ma lanterne : comment faire une photo par minute sur la lune avec des gants de boxe ? 


                    Hasellblad ça s’appelle : ça possède sur terre une... manivelle :


                    Walter Schirra dans Mercury chargeait ses photos à la manivelle !


                    sur la Lune, un moteur électrique à piles faisait avancer le film à partir de son magasin.

                    MOTORISE c’est marqué, même pour les DEMEURES :

                    Il s’agit d’une version du 500EL motorisé spécialement conçue pour être utilisée sur la surface de la Lune, là où Neil Armstrong prit les premières photos le 20 juillet 1969. L’appareil photo est équipé d’un objectif Biogon de conception spéciale et d’une longueur focale de 60 mm, avec un filtre polarisant monté sur l’objectif. Une plaque de verre (plaque à réseau), comportant des croix de repère enregistrées sur le film pendant l’exposition, est en contacte avec le film et ces croix apparaissent sur toutes les photos prises sur la Lune entre 1969 et 1972. Les appareils 12 HEDC utilisés sur la surface de la Lune n’ont pas été ramenés sur terre. On n’a ramené que les magasins pour film.



                    • morice morice 18 septembre 2012 18:37

                      avec ce post qui montre la méconnaissance flagrante de ce qu’est un Hasselblad, vous pouvez retirer le « anti » de votre pseudo.


                      vous ne saviez même pas COMMENT avaient été prises ces photos. Et vous veniez en discuter la véracité, c’est un COMBLE !!! si le ridicule étouffe, vous avez intérêt à vous acheter une bonbonne d’oxygène !

                    • morice morice 18 septembre 2012 16:51
                      « Il y a 5 ans, je n’avais pas internet mais la première fois que j’ai commenté normalement un de vos articles, vous m’avez insulté. Enfin, je vois que vous appris le dictionnaire des insultes : abruti, débile, demeuré, etc...

                      Je finis, pour la guerre froide, vous devriez plutôt écrire un livre. Et puis, avec le réchauffement climatique, ce n’est plus d’actualité, ha ha ha »

                      VOUS MENTEZ : ce n’est pas dans cette série que vous êtes venu la première fois dans mes fils de discussion :

                      http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-americains-et-l-isi-ont-112692
                        • 24 mai 13:28, par antikon

                          « facho alsacien », c’est un pléonasme



                      • morice morice 18 septembre 2012 17:23

                        vous vous enfoncez dans le crétinisme là.... franchement !!! et vous mentez ouvertement.


                        «  la première fois que j’ai commenté normalement un de vos articles, vous m’avez insulté. »

                        c’était FAUX. Vous ne savez même plus ce que vous venez faire ici...

                        • Clouz0 Clouz0 18 septembre 2012 17:37

                          Des optiques Angénieux (St Héand - France, à côté de St Etienne, société qui appartient aujourd’hui au  groupe Thalès) - dont le fameux zoom - équipaient des appareils photos et des caméras lors des différentes mission lunaires, dont Apollo XI. 

                          Ces missions, et leurs cahier des charges, ont grandement contribué à l’amélioration des appareils photo et caméras de l’époque, optique comme boitiers ou mécaniques.

                          • morice morice 18 septembre 2012 18:44

                            il faut avoir lu un jour ce genre d’argument, vraiment. Le mec ne sait rien de l’expédition lunaire et vient ici gueuler comme un veau que c’est un hoax. Franchement, le négationnisme à ce stade conduit à un manque de neurones évident. Les russes auraient construit 6 modèles de fusée de 100 m de haut, dont deux statiques, et 4 lancés, pour se faire doubler par une prise de vues de studio : avouez qu’imaginez plus débile est IMPOSSIBLE. Ou alors vous faites des russes, leaders pendant 10 ans dans l’espace, de crétins notoires. En somme, Spoutnik et Gagarine c’étaient des hasards heureux. Lamentable absence de pensée. Même pas deux neurones en fonctionnement au ralenti là.


                            • morice morice 18 septembre 2012 22:48

                              Sinon, comment expliquer les projecteurs sur certaines photos et les reflets des fils suspendant les astronautes ? 


                              affabulations complètes : délires de Lheureux !!

                              c’est d’une débilité profonde !!! vous vous rendez compte à quel point vous êtes inepte ???

                            • morice morice 18 septembre 2012 22:50

                              C’est un peu comme vos articles à rallonge sur un Ben Laden qui est mort depuis plus de dix ans.


                              ce que je dis moi-même si vous aviez lu. Finalement c’est à se demander si vous savez lire !

                            • morice morice 18 septembre 2012 23:04

                              http://www.nioutaik.fr/index.php/2007/12/20/467-pourquoi-les-premiers-pas-sur-la-lune-ne-sont-pas-un-fake


                              ça fait au moins 50 fois que je le répète : l’homme est bien allé sur la Lune et les photos faites là-bas sont REELLES.

                              y’a des jours où face à l’imbécilité humaine, je me transformerai bien en poing de Buzz Aldrin.la connerie à cette dose, ça suffit, je pense.
                              Les 3/4 de ce que vous sortez proviennent d’un vieux film, intitulé Capricorne One datant de 1978 de Peter Hyams, avec Elliott Gould, Brenda Vaccario, James Brolin, Sam Waterston, O.J. Simpson, Telly Savalas.
                              depuis, ça va faire 34 ans qu’on nous casse les couilles avec ces stupidités !!!! ce film (raté) est celui qui a tout lancé, hélas...

                              34 ans que ça dure !!! ça va faire long les conneries !


                            • adeline 18 septembre 2012 18:51

                              Désolée moraice, mes parasites se sont fixés, merci de votre série qui confirme bien ce que je pensais


                              • adeline 18 septembre 2012 18:52

                                Oula virus ? je disais : Désolée Morice, les parasites se sont fixés, merci de votre série qui confirme bien ce que je pensais.


                              • morice morice 19 septembre 2012 00:16

                                logique, c’était un article pour DEMEURES.


                                ah vous y étiez ?

                                la thèse est de Jay Weidner

                                vous savez qui est-ce au moins ?

                                « Le Pentagone a choisi Kubrick parce que sa reconstitution fidèle d’un avion B-52 dans son Dr Folamour les a impressionnés

                                euh si vous regardez le film, vous pourrez constater que tout y faux et à côté de la plaque.. celui qui a écrit ça soit n’a jamais vu l’intérieur d’un b-52 soit n’a jamais vu le film....

                                notre collègue Mélenchone avait écrit ça :
                                je suis en tout cas convaincue, comme vous le dites dans votre article et après avoir visionné des documentaires sur le sujet (étude des lumières sur les photos) que soit, les Américains ne sont jamais allés sous la lune, soit, ils y sont allés mais pour des raisons de propagande et de difficulté à produire des documents, les ont produits en studio. C’est trop évident

                                ce qui n’est pas pour améliorer sa calebasse...

                                je remets mon texte :
                                7 février 11:23, par morice

                                putain ça ne va pas ENCORE recommencer !


                                l’homme est allé sur la lune, et la PREUVE c’est le réflecteur laser qu’il y a déposé.

                                oui, mais le gugusse a une AUTRE THEORIE !!!

                                 Weidner soutient que des Américains sont bel et bien allés sur la lune, mais que ce ne sont pas les véritables vidéos de l’alunissage qui nous ont été montrées : ce sont celles tournées par Kubrick.

                                encore pire : car au DEPART, la thèse était bien comme quoi nous ne sommes pas allés du tout là-bas : c’est la théorie de l’abruti Lheureux.


                                je remets le lien car tout est dit dans la MUSIQUE du site !! (trop drôle !)

                                comme la thèse primaire a été elle-même flinguée facilement, Weidner, au départ PARTISAN lu aussi de la thèse, a rabaissé son caquet et a bien dû retomber sur ses pattes, par peur du RIDICULE. Alors il a pondu l’idée des films fait »pour« . C’est ENCORE PLUS CON QUE LA PREMIERE THEORIE, et ça oublie les DIRECTS TV.

                                les raisons qu’il donne sont RIDICULES : avoir choisi Kubrick car il a bien reproduit un B-52 ça ne tient pas DEBOUT, car d’abord tout le monde a dès l’époque du tournage les photos de comment est le B-52, et deuzio la scène du largage est grotesque, car la soute d’un B-52 n’a rien de fidèle (ici à 1,22)

                                le cockpit pas davantage
                                (ici à 1’38)

                                le vrai :
                                la bombe elle-même est vaguement ressemblante, sans plus...


                                bref un militaire qui voit ça se dit que Kubrick est loin d’être au courant de tout !!!

                                7 février 11:39, par morice

                                à ça : c’est incroyable le sommet de bêtise à ce sujet !! incroyable !




                                En scaphandre, Aldrin et Armstrong doivent faire vite, en réalité, pour collecter des pierres lunaires,  (sans se baisser  !) prendre des photos, (avec leurs trois Hasselblad 500 EL 70 mm). Pour la première expédition, les deux américains ne dépasseront pas 2 heures de sortie totale ! Tout a été repensé ou imaginé : les caméras sont chargées de films plus fins pour prendre plus de clichés que la normale. Les pierres sont enfermées dans des petits coffres enfermés dans l’embase du LEM, et remontés dans le module du haut grâce à un astucieux système de mini-téléphérique manipulé par deux ficelles. Les ficelles, on y tient à la NASA : c’est en tirant sur deux cordes qu’on va réussir à déployer plus tard le rover lunaire, replié mais facilement déployable grâce des ressorts. Deux heures seulement pour déposer des instruments scientifiques, donc, que seuls des êtres humains et non des robots peuvent mettre en place. Plusieurs, regroupés sous le nom générique d’Alsep. (Apollo Lunar Surface Experiments Package) ou EASEP (Early Apollo Scientific Experiment Package) pour Apollo XI.. Et il y en a, à déballer, et à installer consciencieusement. Des vrais touristes de luxe débarquant à l’hôtel. Beaucoup de ces engins reliés à une source nucléaire de courant, le générateur isotopique. Lui même relié à une station derépartition de courant. Car il faut les installer avec précision et les orienter... vers la terre, pour le réflecteur laseren particulier. Avec un moyen très simple : celui d’un cadran solaire  !

                                 

                                Un réflecteur lunaire dont les miroirs vont être visés par un laser.... terrestre. Ou plutôt deux : l’ Observatoire de la Côte D’Azur (OCA), et le McDonald Observatory au Texas. Les petits miroirs ont été fournis par des français, en effet : c’est l’Aerospatiale située à Cannes qui les a polis, sous la direction de Jean-Francois Mangin. Unesommité méconnue. A la pointe du développement des lasers. Les miroirs vont devenir la preuve essentielle de la présence d’Armstrong et d’Aldrin, et ils le feront de manière exceptionnelle des années après, dans des circonstances elles aussi exceptionnelles : lors de l’éclipse du 13 avril 2000, jour particulier car sans aucune interférence lumineuse, le Dr. Jean-Francois Mangin et son équipe de l’OCA vont en effet réussir en envoyant un faisceau vers le laser d’Apollo XI de calculer la distance Terre-Lune avec une acuité de...1.3 millimètres. Ne serait-ce que cet exploit, réalisé par l’équipe française qui a participé à la recherche spatiale américaine, devrait faire taire définitivement tous les racontars entendus sur la conquête lunaire. Ce jour-là, à Caussols, à l’observatoire de Calern, les gens ont pu observer les traits de lumière partant vers la Lune, pour en revenir. Le laser YAG (Yttrium, Aluminum, Garnet) est tiré à travers un télescope Cassegrain de 1,04 m de diamètre, au travers d’un miroir tournant à 10 tours secondes pour »casser« le faisceau. Chaque tir de paquet de lumière met 1,5 seconde pour arriver sur la Lune. Une horloge atomique associée compte les tirs et leurs renvois, donnant la distance exacte. Cela fait quarante ans que ça fonctionne  ! Sous la direction aujourd’hui de Farrokh Vakili, pourCaussols. On a ainsi découvert que la Lune bouge de 10 cm, selon l’attraction relative de la Terre et du Soleil. La Terre bougeant d’un mètre, avec ses océans ! Le troisième observatoire laser est situé à Hawaï : or, lui, en 35 ans, en raison de la dérive des continents, il a bougé de 2,5 cm en remontant direction la Sibérie. L’observatoire de Cannes remontant moins vite... vers la Suisse. La Lune, elle, s’éloigne de la Terre de 3,7 cm par an. Résultat : le jour terrestre s’allonge de 1/100 eme de seconde par an. La distance Terre-Lune varie elle selon l’orbite lunaire : entre 353 880km et jusqu’à 421 690km. Les atterrissages suivant ajouteront à l’Alsep un détecteur.. de poussière lunaire. Finalement, il y en avait très peu qui circulait...comme on s’y attendait ; faute d’atmosphère :  »The dust accumulation proved to be much lower than expected, and the results from this experiment were also used to monitor the long-term degradation of solar cells from radiation and thermal effects. This was considered to be an engineering rather than a scientific experiment."


                                faut arrêter les connneries du genre, là !! faut vraiment être BETE pour croire aux sornettes comme quoi on n’y est pas allé enfin !!


                                • morice morice 19 septembre 2012 00:19

                                  « En fait, vous êtes un vrai dictateur. Vous supprimez tout ce qui ne vous plait pas. »


                                  je n’ai jamais eu ici le pouvoir de supprimer des posts : ça ne dépend en aucun cas de moi.
                                  celui qui prétend ça est un MENTEUR, donc, et la modération est là pour en TEMOIGNER. Ras le bol d’être diffamé et injurié par des gugusses qui confondent tout et croient à des sornettes !

                                  • Pyrathome Pyrathome 19 septembre 2012 01:08

                                    À chaque fois ça recommence, les négationnistes lunaires ressortent de leur tanière...
                                    La meilleure preuve que la nasa est bien allé sur la lune, ce sont d’abord les astronautes......, la bonne vingtaine ayant participé au projet Apollo, ayant marché ou tourné autour, auraient été dans l’incapacité de garder une telle supercherie pour eux pendant plus de 40 ans ....par contre, garder plus ou moins un secret inavouable imposé, oui..... ( certains commencent juste à être « prolixe »...Aldrin, Mitchell. Bean, Shepard.....etc
                                    Certains clichés ont été retouchés voire non-publiés, mais pas pour les mêmes raisons que les « négationneurs » s’imaginent......


                                    • morice morice 19 septembre 2012 08:58

                                      Certains clichés ont été retouchés voire non-publiés, mais pas pour les mêmes raisons que les « négationneurs » s’imaginent......Dites-vous ? 



                                      Cessez de véhiculer cette hérésie compllète qui est historiquement apparue après la négation de la présence sur la Lune.
                                       Au débuts, les demeurés type Lheureux ont nié, bêtement, avec des racontars infinis. Ils ne savaient même pas par exemple que les croix visibles sur les clichés appartenaient aux Hasselblad. Hier on en a eu un qui ignorait que ces appareils étaient motorisés. Bref, cet HOAX grotesque est né sur un manque évident de savoir. 

                                      Puis Jay Weidner est apparu : constatant que les thèses de Lheureux étaient intenables, il a ressorti celle du film Capricirn One comme quoi les photos avaient été faites en studio par Kubrick.

                                      Ça ne résiste pas plus à l’analyse, car ça a été mêlé à toute une technique d’apprentiisage et d’entraînement obligatoires aux tenues lunaires éprouvantes (80 kg sur terre et 15 sur la Lune) détournée par ces hoaxeurs....

                                      De venir encore asséner ici ces thèses de débiles pour venir encore une fois laisser entendre qu’on a caché des martiens finit par lasser, Pyrathome. Oui, les cosmonautes et astronautes ont vu parfois des phénomènes inexpliqués : mais ce n’est pas une raison pour transformer ça en tentative de cacher une « vérité » quelconque. Votre réflexion est digne de la série X-Files, celle qui a aussi provoqué des dégâts immenses pour la compréhension de la science. 

                                      Il n’y a pans eu de trucages, ceux qu’on peut voir chez les hoaxeurs ont été la plupart du temps créés par ces mêmes hoaxeurs. J’en ai montré ici un bel exemple. L’ensemble des photos prises sur la Lune est connu, et il n’y a rien qui provienne de prises de vues faites sur terre dans le lot. Laisser courir la thèse est RIDICULE, et entretient un climat malsain auprès des populations, prêtes à entendre d’autres thèses bien plus sinistres. Je je dis et redus avec FERMETÉ, Pyra : en laissant traîner ces. IDIOTIES, vous laissez la porte ouverte à un autre négationnisme. Il serait temps de vous rendre compte que 90% des sites présentant la thèse des vues en studio sont aussi ceux qui soutiennent un Faurisson. Les deux sont devenus complémentaires : on présente d’abord le prétendu HOAX lunaire, puis on parle d’un prétendu autre,, touchant la seconde guerre mondiale. C’est de l’entrisme et de la manipulation. Rendez-vous compte de ça AVANT de continuer à répandre ces thèses de tarés.

                                      • Pyrathome Pyrathome 19 septembre 2012 11:50

                                        Vous avez bien mouché Pyrathome, ce négationniste, c’est bien...

                                        Il n’a rien mouché du tout, mon opinion n’est pas négociable, les témoignages des astronautes vaut largement l’ensemble des détracteurs en tout genre du phénomène UFO...
                                        Par contre tu devrais aller te moucher la morve qui pend de ton nez, ducon...


                                      • Pyrathome Pyrathome 19 septembre 2012 12:00

                                        Cessez de véhiculer cette hérésie compllète

                                        Je suis fier d’être un « hérétique »....ah ah ah !! brûlez-moi sur le bûcher !!...


                                      • morice morice 19 septembre 2012 10:30

                                        vous ne le connaissiez pas mais vous parlez comme lui : amusante situation....


                                        • morice morice 19 septembre 2012 10:33

                                          Avez-vous bien dormi, morice ? A 1h00 du mat, vous étiez encore en train d’attendre les messages des trolls. Pas sérieux, à votre age


                                          Au risque de vous décevoir, je rédigeais alors un manuel pour le déploiement de 20 machines en entreprise... 

                                          comme quoi vous fabulez à tout bout de champ...

                                          • Dzan 19 septembre 2012 10:36

                                            Morice continuez, laissez les chiens aboyer, et faites passer la caravane..
                                            Vous avez des lecteurs qui ne plussent, ni ne moinssent, mais intéressés par vos articles.


                                            • morice morice 19 septembre 2012 11:03

                                              plussez donc, ça découragera les trolls... 


                                              • Pyrathome Pyrathome 19 septembre 2012 11:58

                                                Oui, les cosmonautes et astronautes ont vu parfois des phénomènes inexpliqués : mais ce n’est pas une raison pour transformer ça en tentative de cacher une « vérité » quelconque....

                                                Ce sont des faits avérés et indiscutables, les astronautes disent eux-même qu’on les a contraint à se taire.....
                                                De plus ce n’est pas « parfois », mais à chaque fois qu’un engin est envoyé dans l’espace, ils sont visités.....Même le dernier vol de la navette est là pour en témoigner..
                                                Sauf votre respect, quand est-ce que vous allez ENFIN intégrer ce fait, morice ??

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