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Accueil du site > Tribune Libre > Les gens du voyage, des citoyens d’exception encore et encore (...)

Les gens du voyage, des citoyens d’exception encore et encore …

Lors d’un discours prononcé le 29 octobre dernier à Montreuil Bellay, le Président de la République avait rendu un vibrant hommage aux tsiganes déportés durant la seconde guerre mondiale, en reconnaissant pour la première fois et sans ambiguïté la responsabilité de la République française. A cette occasion, François Hollande en avait profité pour rappeler que les gens du voyage font partie intégrante de la société française, et qu’à ce titre il fallait rompre avec un droit pour le moins discriminant. A ce propos, le projet de loi égalité et citoyenneté aujourd’hui discuté au Parlement pourrait justement tendre en ce sens, notamment en abrogeant certaines dispositions pour le moins surprenantes de notre législation.

Aujourd’hui, si l’expression de « gens du voyage » est désormais couramment employée par les français, il faut savoir qu’il s’agit avant tout d’une catégorie juridique à laquelle appartiennent certains tziganes, roms, manouches et autres personnes ayant décidé d’adopter un mode de vie itinérant. Historiquement, cette expression trouve son origine dans les années 60[1][2] et particulièrement dans la loi n° 69-3 du 3 janvier 1969 relative à l'exercice des activités ambulantes et au régime applicable aux personnes circulant en France sans domicile ni résidence fixe. Encore en vigueur aujourd’hui, ce texte a notamment pour intérêt de fournir un cadre juridique au mode de vie pour le moins original adopté par les gens du voyage, un mode de vie qui du reste, suscite de multiples interrogations. On peut le dire sans crainte, les gens du voyage vivent sous un régime administratif d’exception alors que dans l’immense majorité ils sont titulaires de la nationalité française.

L’itinérance et le livre de circulation

S’ils profitent de la liberté d’aller et venir à l’instar de nombreux citoyens français, leurs déplacements sont néanmoins encadrés de manière tout à fait singulière et ce depuis plus d’un siècle. Déjà, en 1912 le législateur avait prévu que les nomades (aujourd’hui gens du voyage) soient identifiés par un document administratif dérogatoire au droit commun, à savoir le carnet anthropométrique. Celui-ci comprenait certaines informations permettant d’identifier avec plus de précisions les gens du voyage que les autres habitants du territoire dans la mesure où devaient y figurer leurs empreintes digitales et quelques descriptions physiques des intéressés.

Puis, une loi adoptée en 1969 est venue supprimer les carnets anthropométriques et les remplacer par le livret de circulation, toujours en vigueur aujourd’hui. Ce livret de circulation peut constituer une pièce d’identité en pratique, mais ne remplace ni la carte nationale d’identité, et encore moins le permis de conduire. Il s’agit d’un document administratif spécifiquement exigé aux gens du voyage (de plus de 16 ans), et qui suppose pour ces derniers de se déplacer au moins une fois par an auprès d’un commissariat de police ou d’une gendarmerie pour obtenir un visa. A noter, l’obligation n’est pas anodine puisque son non respect est passible d’une amende (contravention de 5 ème classe, 1500 euros).

Assimilé à une sorte fichage ethnique, le livret de circulation est sujet à de nombreuses critiques, à tel point que certains parlementaires militent pour sa suppression à l’image du député (PS) Dominique Raimbourg[3]. Malgré la validation de cette proposition courant 2015 par l’Assemblée Nationale, l’initiative reste en suspens compte tenu du manque de soutien des sénateurs. Pourtant, il est difficile de ne pas y voir un régime discriminatoire, qui au-delà de limiter la liberté de circulation des gens du voyage (dans une certaine mesure), opère une différenciation significative entre les citoyens français selon qu’ils aient un mode de vie sédentaire ou itinérant. 

Si cette distinction peut paraître justifiée en constituant une réponse juridique adaptée aux gens du voyage, c’est faire fi de la dimension symbolique attachée aux livrets de circulations. En effet, l’Administration, en ciblant de manière très précise une « communauté » opère une dichotomie entre les citoyens français qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres du XX ème siècle, période qui avaient vu les gens du voyage, au même titre que les juifs et d’autres personnes déportés en raison de leurs origines ethniques et de leur culture. Un tel régime n’a évidemment pas laissé indifférentes les instances européennes au premier desquelles le Conseil de l’Europe. Ainsi, dans un rapport publié en février 2006, le commissaire aux Droits de l’Homme, Alvaro Gil-Robles, avait souligné que « l’obligation de détenir un tel document ainsi que celle de le faire viser régulièrement constitue une discrimination flagrante. En effet, il s’agit de la seule catégorie de citoyens français pour laquelle la possession d’une carte d’identité ne suffit pas pour être en règle ».

On le voit, les livrets de circulations posent des questions autant juridiques que symboliques, mais il ne s’agit pas du seul point de droit qui interroge. L’adoption prochaine du projet de loi égalité et citoyenneté qui prévoit entre autres, de donner une suite favorable à la suppression du livret de circulation[4] ambitionne de revenir sur d’autres dispositions de la loi précitée de 1969. Ainsi, au même titre que le livret de circulation, le rattachement à une commune demeure une des obligations sur lesquelles la majorité socialiste compte revenir.

La commune de rattachement et les gens du voyage …

Théoriquement, tout citoyen est rattaché à une commune, de quoi il en découle certains effets concernant la célébration du mariage, l’inscription sur les listes électorales, l’accomplissement des obligations fiscales et l’aide aux travailleurs sans emploi.

 Ainsi, la même loi qui contraint les gens du voyage à être titulaires d’un livret de circulation les oblige également à être rattachés à une commune. A priori, rien d’anormale face à une telle obligation. Toutefois, si l’on se penche sur les conditions qui entourent le rattachement des gens du voyage aux communes plusieurs éléments méritent d’être soulevés.

 Tout d’abord, il faut savoir que la loi dispose en son article 9 que « le choix de la commune de rattachement est effectué pour une durée minimale de deux ans ». Pourtant, il est loisible à n’importe quel citoyen français (sauf cas exceptionnel, assignations à résidence, détention, etc.) de changer d’adresse autant de fois qu’il l’envisage. Toute personne vivant en France peut circuler ou déménager, changer d’adresse autant de fois qu’elle le souhaite dans l’année. Certains remarqueront que cela n’empêche pas les gens du voyage de se déplacer, or, toujours est il que cela limite de manière certaine leurs envies de changer de départements voire de régions.

  Egalement, les gens du voyage ne peuvent choisir librement leur commune de rattachement à l’instar de tout citoyen français, puisque la loi prévoit encore aujourd’hui que « le nombre des personnes détentrices d'un titre de circulation, sans domicile ni résidence fixe, rattachées à une commune, ne doit pas dépasser 3 % de la population municipale telle qu'elle a été dénombrée au dernier recensement. » Partant, « lorsque ce pourcentage est atteint, le préfet ou le sous-préfet invite le déclarant à choisir une autre commune de rattachement. » A ce jour, il existe donc un quota de gens du voyage admis par communes. Si la raison d’une telle disposition ne saute pas aux yeux, il faut alors penser aux enjeux électoraux qui entourent leur présence (plus ou moins importante) sur le territoire d’une commune. Pour certains, avec une telle disposition il s’agit là de neutraliser les effets positifs que pourrait avoir une présence trop conséquente de gens du voyage au profit des majorités en place dans certaines communes. Or, selon le député Dominique Raimbourg il s’agit là d’un « mythe » puisque « les gens du voyage sont très abstentionnistes et divisés, il n’existe pas chez eux de vote communautaire »[5]. Au-delà de l’importance que les gens du voyage peuvent accorder aux fait politique, comment est il concevable que de « raisons électoralistes » puissent justifier l’existence de tels quotas entre les citoyens ?

Bien entendu, la situation juridique des gens du voyage est singulière à bien d’autres égards (droits de vote, prestations sociales, éducation des plus jeunes, les airs d’accueil, etc.), néanmoins les livrets de circulation ainsi que les conditions entourant le rattachement obligatoire à une commune pour les gens du voyage interrogent avec une certaine acuité l’égalité entre les citoyens français. Que leur mode de vie impose des aménagements et des dérogations est une chose, qu’ils soient traqués comme n’importe quels délinquants en est une autre …

 

 


[3] http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r2812.asp Voir le rapport parlementaire relatif au statut, à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage enregistré à l’Assemblée Nationale le 27 mai 2015.


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28 réactions à cet article    


  • fred.foyn 9 décembre 2016 09:02

    Ce sont des « Piques-Assiettes ».. !


    • Francis, agnotologue JL 9 décembre 2016 09:24

      @fred.foyn

       US fauteurs de troubles, go home.
       
       Si fred.foyn n’est pas un provocateur missionné par la CIA pour foutre le bordel en France, il agit comme tel.
       
       Tout ce qu’il mérite c’est plumes, goudron, et coup de pied au cul.

    • fred.foyn 9 décembre 2016 09:30

      @JL.....P’ov jalouse...


    • Hector Hector 11 décembre 2016 12:13

      @fred.foyn
      J’ai été cambriolé à deux reprises sur deux maisons différentes dans le lot.
      Les gendarmes le savaient, puisque ce sont eux qui me l’on dit, mais ils n’avaient aucun moyen de le prouver.
      Ces gens sont des parasites qui vivent sur le dos de la société dans laquelle ils s’implantent.


    • manu manu 11 décembre 2016 15:36

      @Hector

      On peut trouver des systèmes d’alarmes assez efficace pour ce genre de problème par contre il n’existe pour l’instant rien d’efficace contre des gens comme sarkozy et autres.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 9 décembre 2016 09:03

      « Que leur mode de vie impose des aménagements et des dérogations est une chose, qu’ils soient traqués comme n’importe quels délinquants en est une autre … »

      Vous proposez quoi ? Le bracelet électronique ? La montre connectée ? L’adresse IP ?

       


      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 9 décembre 2016 10:26

        @Onizuka

        Nous vivons dans un état structuré qui entend assurer un contrôle de ses administrés à travers quelques outils simples tels que la carte vitale et l’inscription sur les listes électorales.

        Comment être inscrit sur une liste électorale (critère de citoyenneté) sans passer par l’organisation administrative du territoire ? 

        Les « expatriés » votent par correspondance, ils sont représentés par une personne mandatée dans une commune ou se rendent à un consulat. 

        Voulez-vous créer des consulats pour les « gens du voyage » ?

      • manu manu 9 décembre 2016 19:42

        @Jeussey de Sourcesûre

        La France les traite comme des délinquants et ne débourse pas grand chose pour les « aires d’accueil » pour des gens qui sont Français souvent depuis pas mal de générations et elle débourse je sais pas combien pour les migrants sans les loger sous un toit, alors qu’il y a plein de logements vide.


      • Parrhesia Parrhesia 10 décembre 2016 12:25
        @Jeussey de Sourcesûre
        Bonjour Jeussey de Sourcesûre,

        Personnellement, j’avoue ne pas très bien savoir ce que notre société progressiste propose d’humainement efficace pour régler les différents problèmes posés par le mode de vie des gens du voyage.

        (Attention, je ne parle pas ici de nos forains traditionnels et préférés !)

         En ce qui me concerne, et en toute simplicité, je commencerai par suggérer une révision de l’heure ouvrée de rempailleur de chaise ...
        Il semble en effet que cette « heure ouvrée » soit particulièrement rentable si nous en jugeons par le standing des nouvelles « verdines » et autres véhicules haut de gamme contemporains !

        Mais... ce n’est qu’une suggestion !!!


      • tanaka tanaka 9 décembre 2016 18:36

        Bonjour,

        je travaille au quotidien auprès des gens du voyage... le carnet de circulation est obsolète et n’est plus utilisé par les familles depuis de nombreuses années. Il n’a d’existence que juridique.Quant au rattachement à une commune... c’est nécessaire au niveau administratif et ça ne me choque pas. Ce qui est plus gênant à mon avis c’est d’une part 
        - le non respect par un bon pourcentage de communes de l’obligation de construction d’aires d’accueil, ce qui fait que de nombreuses familles s’installent en toute inégalité sur des terrains en friche et n’ont pas le choix, il n’ont pas d’autre place
        - le fait de construire des aires d’accueil qui ne respectent pas leur mode de vie familial ( huit ou dix caravanes max) ça créé des tensions entre les familles
        - l’incroyable business que ça représente, les gestionnaires sont payés par des subventions de l’état et s’en mettent plein les poches :(voir l’article suivant :http://artrom.blogspot.fr/2012/07/gens-du-voyage-le-juteux-business-des.html)
        Et oui, ça coûte de l’argent au contribuable, mais les familles de manouches ou gitans payent leur emplacement et leurs fluides comme tout le monde, ce n’est pas gratuit pour eux non plus, contrairement à ce que pense une partie des gens.De plus, la plupart des familles avec qui j’en ai parlé se contenterait d’un simple terrain avec un peu de gravier et un point d’eau... bref des besoins simple et de la tranquillité. Pas forcément des aires à 500 000 euros imposées par les normes européennes
        Quant à la loi ALLUR elle n’autorise pas les familles à rester plus de trois mois sur place sur un terrain privé (ce qui réglerait de nombreux problèmes), à moins d’avoir une construction en dur dessus... or bonjour pour faire les démarches pour de nombreuses familles qui ne sont pas lettrées. De toute façon la plupart des mairies leur refuse la vente car ça ne plaît pas aux voisins et électeurs.
        Les familles les plus stables avec lesquelles je travaille possèdent toutes des terrains familiaux sur lesquelles elles tournent toute l’année (chez la soeur, chez les parents, chez tata...) en fonction des saisons ou des opportunités de boulot. Ainsi les tensions sont limitées avec les communes. Pour les familles qui n’ont pas de terrain, c’est en permanence le jeu du chat et de la souris avec les gendarmes.

        @cétacose2 :Les familles vivent pour la plupart dans une grande simplicité (même si ce n’est pas le cas dans certaines familles de truands notoires dans le sud de la France). Quand vous dites « les gens du voyage sont les plus grands propriétaires fonciers » je pense que vous êtes bien loin de la vérité. Allez questionner les principaux intéressés et vous changerez d’avis.

        • simplesanstete 10 décembre 2016 00:46

          Fouteurs de merde qui se font passer pour des victimes, toute la clientèle de gôche


          • armand 23 décembre 2016 12:43

            @simplesanstete
            simple et sans tête , un pseudo parfait....


          • Bombe Bombe 10 décembre 2016 02:01

            « qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres du XX ème siècle » Tellement éculée cette expression.

            Sinon. Je ne sais pas quoi en penser. Car je suis contre tout ce qui parle « d’égalité » ou ce qui lutte contre les « discriminations » par principe, discours gauchiste allant dans le mauvais sens...


            • air pur air pur 10 décembre 2016 08:27

              égalité citoyenne, c’est une plaisanterie en parlant de cette communauté qui se croit tout permis, qui s’installe n’importe ou, principalement sur les installations sportives des communes, qui vole l’électricité, l’eau sous regard complice de la force publique. Lorsqu’ils se « sédentarisent » ils construisent sans permis car c’est dans leur culture et l’état laisse faire, pour qu’ils puissent bénéficier de toute cette complaisance je voudrais bien connaitre les services qu’ils rendent à la société ?


              • eric 10 décembre 2016 13:26

                ! !!! Quelques clics vous auraient permis de vérifier que :

                1) Il n’y a quasiment pas eu de Tziganes déportés pendant la seconde guerre mondiale en France.

                2) Deux cas isolés pour l’essentiel : dans le nord annexé à la Belgique et géré en direct par les allemands, ce qui exclue toute responsabilité de la République.

                Dans le sud ouest ou les autorités locales ont livrés quelques tziganes à la place de jeunes du pays pour le STO.

                3) D’une manière plus générale, l’Etat Français, a énergiquement refusé de livrer les tziganes français. La France est le seul pays occupé d’Europe de l’Ouest où "l’Auschwitz Erlass" du 16 décembre 1942 ordonnant la déportation des Tsiganes à Auschwitz ne fut pas appliqué. http://memorial-wlc.recette.lbn.fr/article.php?lang=fr&ModuleId=75, http://centri.univr.it/resistenza/indesiderabili/hubert.htm

                4) Il y a eu des « camps ». Pour l’essentiel, hébergement des tziganes Alsaciens, déportés par les allemands à l’intérieur, tout comme les fonctionnaires francophones, les juifs et autres personnes qu’ils jugeaient indésirables en Alsace.
                Rappelons les conditions d’hébergement étaient difficiles, comme pour toutes les personnes déplacées à l’époque, mais qu’un des aspects, c’est qu’on pouvait sortir si on était capable de se financer un logement ou d’être hébergé par des tiers. C’est pas Auschwitz donc.
                Pour l’anecdote, si on prend le camp en Camargue ( Argeles de mémoire ?) un des problème, c’est que les profs de l’éducation nationale ont refusé d’aller donner des cours car ils jugeaient les locaux pas aux normes syndicales. Il a fallu qu’un curé s’y colle...
                Autre difficulté, les rutabagas, mais si vos parents ou grand parents sont en vie, vous vérifierait qu’il n’étaient pas les seuls.

                5) Les tziganes sont à 85% sédentaires, et les gens du voyage ne sont pas tous tziganes, loin s’en faut, l’idée d’une discrimination ethnique avec ce statut est donc inepte.

                7) Elle l’est d’autant plus que les études commandées par le machin des droits de l’homme ont établi que pour les tziganes, le document « gens du voyage » est souvent au contraire considéré comme identitaire et ils y seraient attaché...

                8) Méfions nous donc des propositions de texte de socialistes incultes, éloignés des réalités, toujours prêt à instrumentaliser n’importe quoi pour leur propre agenda politique. Rappelons nous qu’avec leur machin des aires de passages, ils permettent surtout aux maires d’interdire tout autre terrain, même si il appartient à des Tziganes !

                http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bobos-par-pitie-cessez-votre-80132

                Les problèmes sociaux des Tziganes, en particulier sédentaires restent lourds, mais heureusement, le développement de l’engagement religieux au sein des églises protestantes est à l’origine d’un vaste mouvement d’émancipation, de développement qui est à la foi bine réjouissant pour les Tziganes et tout à l’honneur de la France seul pays à connaître de tels progrès ;


                • alinea alinea 10 décembre 2016 15:01

                  Nous sommes dans un pays libre, d’être comme tout le monde ; il n’y a pas de place pour nous qui sommes différents.


                  • Diogène diogène 11 décembre 2016 08:47

                    @alin


                    Dans la fourmilière, chaque fourmi a sa place... l’ordre règne ! L’état d’urgence est permanent.

                  • Osis Osis 11 décembre 2016 11:10

                    @alinea

                    nous qui sommes différents.

                    Différents en quoi ?

                    Les besoins sont les mêmes.
                    Seul le moyen de les assouvir est différent.

                    D’autres parts, souvent le racisme n’est pas du coté que l’on croit.
                    A l’origine de toutes réactions racistes l’on trouve toujours une prétention stupide à la supériorité.


                  • alinea alinea 11 décembre 2016 14:58

                    @Osis
                    Il y a la supériorité qui s’impose, parce qu’elle est du bon côté du manche, et la supériorité qui se rebiffe. Elle est juste là, la ligne de partage.


                  • Debrief 11 décembre 2016 09:43

                    Les gitans mettent un point d’honneur à ne pas travailler. Chacun choisit son mode de vie bien sûr mais dans une société ceux qui ne fournissent pas l’effort pour y vivre sont assez mal vus. Et quand la contribution devient négative, car le fric pour vivre « libre » vient bien de quelque part, on comprend que l’amour d’autrui du gadjo (le goy ou le mécréant du gitan) en prenne un coup. C’est mal ?

                    Évidemment, dans une société bobogocho, il faut aussi s’excuser de se faire plumer au nom du respect des autres qui ne vous respectent pas.


                    • Dzan 11 décembre 2016 12:49

                      @Debrief
                      Et les Gipsy King, vous en faîtes quoi ? ( rire)


                    • alinea alinea 11 décembre 2016 15:00

                      @Debrief
                      prendre la leçon des autres : pour quoi bosses-tu, pour quoi te fais-tu exploiter ?


                    • Dzan 11 décembre 2016 12:48

                      Les « Bohémiens » de mon enfance, avec leurs roulottes délabrées et leurs chevaux étiques, ont fait place, à une sédentarisation mal vécue.
                      Considérés comme des cas sociaux, roulant bien souvent en voiture sans permis, ils vivent des allocs, de petits boulots pour certains.
                      Mais d’autres ont à coeur de « se sortir les doigts du cul » comme ont dit vulgairement.

                      Et, j’en connais. Ecole, diplômes, boulot. Ils sont rares,mais cela existe.
                      Il y a toujours des fabricants, et vendeurs de ( très) beaux paniers, qui ont passé des contrats avec des fleuristes, ou d’autres, qui travaillent avec des chèques emploi.

                      Des vols, il y en a, mais pas toujours commis par les manouches ou caraques du midi. Mais le plus souvent par des gens des pays de l’Est : Russes, Géorgiens, Bulgares, qui agissent en bandes organisées, et repassent très vite les frontières.

                      Les vols de voitures de luxe, sont le plus souvent commis pr ceux-la.


                      • smilodon smilodon 11 décembre 2016 16:31

                        @ l’auteur : Désolé de ne pas abonder dans votre « sens » !....
                        .....Ou peut-être vous aurais-je mal compris. Mais je ne crois pas.
                        .....Pour moi, les « gens du voyage » sont des sangsues !...
                        .... Rien moins que des « sangsues » !....
                        .... Ils profitent d’un système où ils ne mettent pas un rond eux-mêmes !..
                        .... La question que je me pose tout le temps est la suivante : Pourquoi donc, en dehors des « périodes estivales », (de juin à septembre), pourquoi donc ce « populations migrantes » ne font pas parler d’elles ????!!....
                        .... Auriez-vous déjà croisé sur votre route ces « caravanes interminables » de mercedes, porsche, en « utilitaires », « limousines » ou même « cabrio », attelés de « busntner », « steckerman », « fendt » (et autres), double-essieux flambants neuves ?????........Les auriez-vous déjà croisé au moins de novembre, décembre, janvier, février ou mars ???....
                        ..... Ben non !... Jamais !.....
                        .... En ces périodes « frileuses », point de « manouches » sur les routes !....
                        ..... Bizarre, non ????...
                        .... Et non !.... Pas « bizarre » !.....
                        ..... Pas plus bêtes que mal habillés, les « manouches » !.... Les « caravanes » c’est pour quand il fait chaud !.... L’hiver, ils sont tous biens repliés devant la cheminée, dans leur belles maisons des alentours de CANNES, NICE, PERPIGNAN et partout ailleurs vers le « sud » !...... Y’en a aussi dans la CREUSE ou la LOZERE !... Selon les « moyens » de chacun !......
                        ..... Alors, arrêtons un peu de plaindre ces « pauvres gens » !... Ils sont bien plus riches que vous et moi !......Elle est bien finie cette époque du « manouche-cartouche » !..... Celle du « bohémien » !.... Celle du « voleur de poule » !......
                        .... Regardons un peu mieux autour de nous !.... Ce monde qui nous entoure. Qui n’est plus le même que celui qui entourait nos aïeuls !........Il a bien changé ce monde !....
                        ..... Mon grand-père, qui n’était pourtant pas bien riche, aurait s’acheter 10 roulottes de manouches, en son temps !....
                        .... Au prix où je suis payé, si je voulais m’acheter un « attelage » de « manouche » en 2016, faudrait que je bosse 15 ou 20 ans, sans rien dépenser à côté !.....
                        .... Alors, arrêtez de vouloir me faire pleurer pour ces « gens du voyage-là » !.....
                        .... Les choses ont bien changé !.........
                        .... Et les regarder en face ne rend pas aveugle !.... Juste « conscient » !.....
                        ..... Ma « taxe d’habitation » sert aussi à refaire les « aires de repos » qu’ils s’échinent à démolir chaque année !..... J’ai rien demandé moi !......S’ils existaient pas les « gens du voyage », on aurait moins de mal à refaire nos balcons dans mon immeuble. Parce que pour refaire nos balcons, on devra compter que sur nous !...... Nous, les « occupants » !....Mais on devra d’abord refaire « l’aire de repos » de ces « braves gens (du voyage) » !.... Et vous savez quoi ????.... Ben j’en ai marre de payer pour ces gens !.....Mais marre à un point que vous ne pouvez même pas imaginer !.....Adishatz.


                        • smilodon smilodon 11 décembre 2016 17:45

                          @ les « gens du voyage » n’ont aucune culture, aucune « origine », aucune religion, ni aucune « valeurs » !.... Se sont des « animaux » de la jungle !..... Ils bouffent les plus faibles !... Et s’ils n’ont plus rien à bouffer autour, ils se boufferont entre eux !... Ce sont des animaux !..... N’essayez jamais de « discuter » avec un « gens du voyage » !... C’est inutile et sans espoir !...Ou vous les bouffez ou ils vous bouffent !... Y’a pas de 3ème solution avec eux !..... C’est des « animaux » !... Rien d’autres !...Adishatz.


                          • smilodon smilodon 11 décembre 2016 17:48

                            @smilodon : mais si vous êtes des « humanistes », libre à vous de les choyer !... Faites gaffe à vos doigts quand même !... Ca mord fort un « gens du voyage » !... Et c’est peu reconnaissant !... Mais libre à vous !... Bonne chance. Adishatz.


                          • moimeme 11 décembre 2016 18:19

                            je ne crois pas que ces gens du voyage sont tous des voleurs mais ils y en a un sacret nombres ils avaient L’AIDE MÉDICALE GRATUITE « et la voiture de luxe .Ils ne payent pas d’impots les sédentaires ont de belles maisons (que je n’ai pas) les plus »fauchés" ont des logements sociaux a 60 euros par mois (petit pavillon avec cour) Un ami policier m’ a dit on ne peut rien faire ce sont une sorte de mafia de notre société .


                            • Ruut Ruut 12 décembre 2016 17:07

                              Les gens du voyage peuvent s’installer sur le parking de l’Élysée ?
                              Qu’il nous montre l’exemple.

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