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Accueil du site > Tribune Libre > Les Goumiers de la République Française

Les Goumiers de la République Française

"Aux côtés du frère du roi du Maroc Mohammed VI, le prince Moulay Rachid, François Hollande doit remettre, ce vendredi 4 octobre 2013, la Légion d’honneur à sept anciens combattants marocains, aux côtés de sept vétérans français. Âgés aujourd’hui de 91 à 104 ans, ces « goumiers » marocains avaient joué un rôle décisif dans la libération de l’île." Ouest France.

Cette opération de François Hollande est conforme à ce que nous savons de la politique colonialiste des socialistes français, d'hier et d'aujourdhui. Hier, c'étaient les guerres coloniales et ruineuses menées par la SFIO de Guy Mollet. Aujourd'hui, c'est la guerre en Syrie, menée par de nouveaux goumiers, appelés djihadistes, armés et entraînés par les services spéciaux français, américains, anglais et turcs.

Dans ce qui suit, un vieux Tunisien raconte comment ces goumiers étaient perçus en Tunisie.

Médaillon du goumier

Les goumiers étaient des soldats maghrébins de l'armée française, spécialisés dans la répression brutale des autres Maghrébins : tortures, viols, assassinats, etc. toutes "activités salissantes » pour les soldats français.

Ils avaient une tenue spéciale franco-maghrébine, et on les reconnaissait de loin. Quand on les voyait, on se précipitait pour aller vite se cacher, car ils n'avaient besoin d'aucun prétexte pour agir : défoncer les portes de maisons, violer femmes, filles, et parfois les hommes, voler ce qu'ils voulaient, et repartaient hilares (voir la devise sur leur médaillon ci-dessus). Le père de Moncef Marzouki, le président provisoire et falot de la Tunisie, était un goumier. Il n'a jamais été ni nationaliste ni yousséfiste, comme le prétend Moncef. C'était un traître au service du colonialisme français : il luttait contre l'indépendance de son propre pays.

Ceux qui les ont connus comme moi, ne peuvent que revivre des cauchemars. Aujourd'hui, toute honte bue, les Français refusent d'en parler, tellement ils étaient atroces et leur conduite dégradante. Mais voilà que François Hollande les réhabilite !

Tous les goumiers étaient des volontaires. La plupart étaient des Marocains, dressés spécialement pour "casser" de l'Algérien et du Tunisien, mais il y avait aussi des goumiers Tunisiens et Algériens.

Tel père tel fils ?

Après les indépendances, le Maroc a été le seul pays à ne pas les poursuivre et en a intégré un certain nombre dans l’armée royale. Il a même accordé la nationalité marocaine aux Tunisiens et aux Algériens qui avaient peur de retourner dans leur pays pour y être jugés. Ainsi, le papa de Moncef Marzouki, le présiednt provisoire de la Tunisie, resta au Maroc où il avait obtenu la nationalité marocaine, ses enfants aussi.
 
Donc Moncef, notre instable président, est Marocain , ce qui est , théoriquement, contraire à la Constitution. Le jeune Moncef a suivi ses études secondaires à Tanger jusqu’à l’obtention de son baccalauréat au lycée Regnault en 1964. Et pendant qu’il poursuivait ses études de médecine en France, en tant que marocain, sa sœur continua ses études de droit au Maroc, pour devenir avocate au barreau de Casablanca. Lors de sa visite récente au Maroc, Moncef est allé se recueillir sur la tombe de son père à Marrakech.

Comme son papa goumier, Marocain d’adoption et de cœur, ce pseudo-président déteste aussi bien l’Algérie que la Tunisie. Il préfère le Qatar et l'Arabie Saoudite.

Les Goumiers « marocains »

Les goumiers étaient des soldats appartenant à des goums, unités d’infanterie légères de l'armée française d'Afrique composées de troupes autochtones maghrébines (Tunisiens, Algériens, mais surtout Marocains), sous commandement français. Ces unités ont existé de 1908 à 1956. On les appelait goumiers marocains, car l’écrasante majorité de ces soldats étaient des Marocains.

Les goums se sont particulièrement illustrés lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment lors de la campagne d'Italie au sein du Corps expéditionnaire français du Maréchal Juin, puis lors des campagnes de France et d'Allemagne. En Italie, l'exploit le plus retentissant des goumiers a lieu en mai 1944 lors de la bataille du Monte Cassino, où ils sont arrivés à battre les Allemands grâce à leur courage sans limite.

Ils ont été ensuite largement engagés en Indochine de 1948 à 1954, afin de mater, sans succès, l’insurrection vietminh. Ils ont également participé aux répressions des révoltes anti coloniales maghrébines jusqu'en 1956. Ils ont finalement été dissous et intégrés à l'Armée Royale Marocaine au moment de l'indépendance du Maroc, en 1956.

Faits et méfaits de goumiers

Mais ces soldats « sans peur » n'étaient pas sans reproches. C'étaient des satrapes et des « gibiers de potence », des violeurs, des voleurs et des assassins.

Cette vraie histoire de viols débute en Sicile. C'est Mariangela Profeta Fiore, réfugiée à Montegrande (au sud de la route nationale Licata-Gela) qui rapporte des premiers kidnappings de jeunes femmes italiennes par des Goumiers Marocains qui "considéraient ces femmes comme leur butin de guerre. Ils les emmenaient en ricanant et en les traitant de tous les noms, comme des prostituées. » Le deuxième (lourd) épisode on le retrouve à Capizza, entre Nicosia et Troina : ici les goumiers se donnèrent à plusieurs viols collectifs. Mais ce fut pendant l'avancée vers la Ligne Gustav, et ensuite vers la Toscane que les Goumiers se déchaînèrent. Ils violèrent par milliers des fillettes, des vieillardes, des femmes enceintes, sans oublier les hommes ! Ils agissaient en bandes : ceux d'entre eux qui tâchaient de s'y opposer étaient invariablement abattus. Pour les victimes il n'y avait aucun salut : certaines, après pareil traumatisme, se suicidèrent.

Le journaliste Giovanni Minoli, grâce à des témoignages des victimes qui ont survécu, reconstituera un événement que, affirmera-t-il avec raison, « L'histoire officielle n'a jamais voulu raconter » C'est en effet rarissime de trouver dans les livres d'histoire ne fusse qu'une rapide allusion à ces crimes qui ont profondément marqué la libération de l'Italie dans le printemps de 1944 où des milliers de femmes furent violées et tuées avec une fureur inhumaine. L'historien belge Pierre Moreau, pourtant, est sur la même longueur d'onde que Minoli quand il affirme que : « Jamais ces tragiques évènements ne furent mentionnés par la littérature historique de la deuxième guerre mondiale. Il y a, au contraire, des preuves que ces violences ne se limitèrent pas à la population des Arunci, pendant les cinquante heures de prime" offertes par le général Juin à ses troupes, méritoires d'avoir réussi à percer le barrage ennemi au Mont Cassino. Ce « phénomène » débuta en juillet 1943 en Sicile, traversa la région de Rome (le Latium) et la Toscane pour s'achever en octobre 1944. En mai 1944, en cette partie du Latium dénommée Ciociaria, les libérateurs alliés déchaînèrent les troupes marocaines du général Juin, les Goumiers, sur la population locale : 3.500 fillettes, adolescentes et femmes entre 8 et 85 ans furent violées, 800 hommes sodomisés et tués. Parmi eux le père Alberto Terrilli (curé de Santa Maria di Esperia). Selon la source italienne la plus récente, un projet de loi du sénat italien daté de 1996, plus de 2.000 femmes ont été violées (de 11 ans pour la plus jeune, à 86 ans), ainsi que 600 hommes.

En Sicile, les goumiers auraient eu des heurts très sévères avec la population pour cette raison : on parle de quelques soldats qu'on aurait retrouvé tués avec les parties génitales coupées. Avec l'avancée des alliés le long de la péninsule, des événements de ce genre sont aussi rapportés dans le Nord du Latium et le Sud de la Toscane où les goumiers violèrent, et parfois tuèrent, des femmes et des enfants après la retraite des troupes allemandes, sans épargner des membres de la résistance italienne. Ces viols commis par les goumiers, en majorité marocains, ont donné naissance au terme « marocchinate » (littéralement « marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains »). « Marocchinare » (« marocaniser »), a pris la signification de « violer » dans l'expression populaire italienne.

Les mêmes méfaits se sont répétés lors de la prise de Freudenstadt, en Allemagne, les 16 et 17 avril 1945, quand au moins 600 femmes ont été violées par les troupes françaises, dont une partie de goumiers.

La pacification du Maroc, de l’Algérie, et de la Tunisie

Dien Bien Phu et la fin de la guerre d’Indochine ont un retentissement psychologique et politique considérable au Maghreb. Pourtant, les goumiers, et notamment ceux qui sont rapatriés d’Indochine au Maroc, conservent leur cohésion et leur attachement à l’armée française. Ils vont participer à la répression brutale et inhumaine menée par le colonialisme français contre les révoltes maghrébines dans les trois pays.
 

La pacification est un terme du vocabulaire militaire et colonial français. La France a souvent utilisé ce mot comme prétexte pour pouvoir légitimer ses interventions militaires coloniales. Il est en effet plus facile pour convaincre l'opinion française et internationale de la nécessité d'entrer en guerre pour de nobles raisons (libérer, protéger, pacifier) plutôt que d'en avouer ouvertement les véritables motifs (intérêts financiers, désirs de conquêtes). Cela nous rappelle les guerres menées récemment contre l’Irak et la Libye, et actuellement contre la Syrie, pour « la démocratie » et « contre la tyrannie », alors qu’en réalité, c’est l’odeur nauséabonde du gaz et du pétrole qui les motive.

En Tunisie, les troubles commencent en 1954. 

Pour y faire face un tabor tunisien est créé sur le modèle des goums marocain. Le père de Moncef Marzouki s’y engage volontairement. Fin septembre 1954, les 3e, 8e, et 10e Tabors marocains arrivent ,successivement, en Tunisie pour y participer aux opérations de « maintien de l’ordre ». Ils seront rapatriés au Maroc en avril 1956, accompagnés des goumiers tunisiens. Deux d’entre eux, les 8e et 10e, décidément inséparables, participent « aux opérations » en Algérie, essentiellement dans les Aurès, le 8e à partir de janvier 1955, le 10e à partir de mars 1955.

Le rôle complice du commandement français

Bien que l'original n'ait pu être retrouvé, on connaît la traduction d'une feuille volante en français et en arabe qui aurait été distribuée, lors de la campagne d'Italie, par le commandement français parmi les Goumiers :

 « Soldats ! Cette fois-ci ce n'est pas seulement la liberté de vos pays que je vous offre si vous êtes vainqueurs dans cette bataille. Derrière l'ennemi vous trouverez des femmes, des maisons, un vin parmi les meilleurs du monde, vous trouverez de l'or. C'est tout cela qui sera à vous si vous gagnez. Il vous faudra tuer les Allemands jusqu'au dernier homme et passer quel que soit le prix. Ce que je vous ai dit et promis, je le maintiens. Pendant cinquante heures vous serez les maîtres absolus de ce que vous trouverez derrière les lignes ennemies. Personne ne vous punira pour ce que vous aurez fait, ni ne vous demandera des comptes pour ce que vous aurez pris »

Même si on nie l'existence de cette feuille volante, le consentement du haut-commandement et des officiers, ainsi que le caractère systématique des violences, n'en a pas moins conduit à croire qu'une certaine liberté d'action avait été accordée aux soldats à l'encontre des civils. À ces soldats, en somme, on aurait accordé le droit de se comporter en criminels.

Rappelons aussi que la liberté de vol et de viol sur les villes et villages pris était l'argument majeur des recruteurs Français en Afrique du Nord : ils faisaient miroiter aux candidats goumiers tous les bénéfices des razzias à venir, que l’on croyait disparues depuis les invasions hilaliennes. On leur décrivait les belles femmes italiennes et allemandes, avec forces photos aguichantes à l’appui, pour recruter « cette chair à canons » que sont les Maghrébins. Ceci nous rappelle les recrutements actuels de jeunes djihadistes tunisiens pour aller se faire massacrer en Syrie, avec, à la clé, les mêmes promesses : vol, viol, et , en cas de décès, paradis plein de houris.
Ces Goumiers d'hier ressemblent aux Djihadistes d'aujourd'hui :
le sens immoral, le look et la motivation sont les mêmes
 

De plus, les goumiers d’hier étaient, comme les djihadistes d’aujourd’hui, pour la plupart illettrés. C'étaient des montagnards frustres qui étaient encadrés par des officiers français à qui ils obéissaient aveuglément. L'état major français fermait les yeux sur leurs exactions : c'était une forme de récompense pour ces soldats d'élite. Il n’est guère étonnant, pour celui qui n’oublie jamais les faits historiques, que ces exactions (viols, vols, assassinats impunis, etc.) se soient de nouveau répandues aujourd’hui sous le pouvoir islamiste en Tunisie et ailleurs. Ce sont les mêmes méthodes de recrutement et d’endoctrinement qui donnent les mêmes résultats sur le terrain.
 

La dernière prise d’armes.

Le 3 mars 1956, le Maroc devient indépendant. La Tunisie le devient le 20 mai suivant. De 1908 à 1956 la saga des Goums marocains aura duré 48 ans. Pendant près d’un demi-siècle, l’uniforme des Goumiers, à mi-chemin entre le vêtement traditionnel maghrébin et la tenue de combat moderne, aura été vu, craint et toujours détesté par les populations civiles des tous les pays : Algérie, Tunisie, Indochine, Italie, Allemagne. Et pendant cette longue période de combats quasi ininterrompus, les Goumiers seront restés des fidèles serviteurs du colonialisme contre leurs propres frères de sang. Traîtres à leurs origines, fidèles à leurs chefs français. Tout comme son père, Moncef Marzouki trahit les Tunisiens. Pour une poignée de dollars, il n'obéit qu'au Qatar.
    Hannibal Genséric
http://numidia-liberum.blogspot.com/2013/04/moncef-marzouki-est-le-fils-dun-goumier.html
 

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24 réactions à cet article    


  • Abou Antoun Abou Antoun 5 octobre 2013 10:38

    Une vérité qui dérange et dont on n’a pas parlé pour la célébration de la libération de la Corse par ... les goumiers.
    Cela dit, les états quels qu’ils soient sont peu regardants sur le recrutement de la soldatesque, et quand ils possèdent un empire colonial, le réservoir est inépuisable. Rome déjà recrutait à la fin de l’empire ses légionnaires dans les territoires éloignés.
    L’immense Russie, quand il s’est agit de défendre Stalingrad n’a pas eu peur de vider les prisons et les taulards font de bons soldats. Il faut arrêter de se voiler la face on ne fait pas la guerre avec des enfants de cœur, la violence est aveugle totale, on tue puis on pille on viole. L’encadrement militaire français savait cela et s’en est servi. Maintenant quand on s’est ainsi ’sali les mains’, dur d’être reconnaissant au plein sens du terme. 



      • cathy30 cathy30 5 octobre 2013 16:50

        Emile Mourey

        vous nous indiquez un article, parlant de sémite, à qui nous devons tout. Donc si le moyen orient est sémite, le sud chamite, nous les blancs nous sommes quoi ?


      • Shawford42 5 octobre 2013 16:57

        Pour l’instant Cathy, si vous me le demandez.... et bien je vais vous le dire... tous des bleubits smiley smiley


        sauf moi moi moi moi moi bien sûr smiley











        smiley ? )

      • cathy30 cathy30 5 octobre 2013 17:40

        mais je ne vous demande rien.


      • Shawford42 5 octobre 2013 17:46

        Mais je fais je que je veux, et encore t’as de la chance de me voir venir avec mon gros paquebot Shawford. smiley


        Et au cas où j’aurais donc été un goujat face à une blanche colombe, toutes mes sincères excuses, je me garderai désormais de vous importuner en quoi que ce soit. Bonne fin de journée.

      • Abou Antoun Abou Antoun 5 octobre 2013 19:20

        nous les blancs nous sommes quoi
        Fils de Japhet. (selon les délires bibliques ...)


      • cathy30 cathy30 5 octobre 2013 21:53

        Abou

        Je pensais que les descendants de Japhet étaient partis vers l’Asie.


      • Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2013 12:27

        @Hannibal Genseric
        J’ai souvent entendu parler de Monte Cassino ; on évoquait la dureté des combats, la violence du bombardement, l’héroïsme des troupes, mais sans s’appesantir sur les méthodes si particulières des goumiers. La férocité des Trirailleurs sénégalais, qu’on envoyait en 14 en première ligne et qui revenaient dans la tranchée (quand ils revenaient !) avec, accrochées à la ceinture, les têtes ou les oreilles coupées des « Boches » est certainement plus connue.

        Abou Antoun n’a pas tort de nous rappeler que la guerre, en général, c’est bien ça, et Voltaire, dans Candide, n’utilise jamais le mot « héros » sans y mettre une intention férocement ironique.

        Comme Emile Mourey probablement, je suis quand même étonné que ces braves gens, qui étaient musulmans, aient pu se comporter d’une manière aussi barbare. L’islam est une « religion d’amour », et très pacifique ; c’est du moins ce que nos politiciens français, tendrement amis du Qatar, lesquels naviguent à vue entre les écueils et sont toujours désireux d’aplanir les grosses vagues, nous répètent à l’envi, à gauche comme à droite depuis quelques années.

        Marzouki, que les mêmes n’ont cessé de nous présenter comme un « modéré », m’a toujours inspiré spontanément une profonde antipathie. Quand je l’ai vu, après d’innommables exactions perpétrées par les islamistes, applaudi par un Cohn Bendit au parlement européen, j’aurais volontiers flanqué des claques à ce sinistre et verdâtre opportuniste. La tartufferie de Marzouki, son comportement d’éternel faux-cul, crèvent les yeux. Grâce à votre article, je commence à comprendre un peu mieux le personnage.


        • cedricx cedricx 5 octobre 2013 23:04

          @ Christian Labrune


          « je suis quand même étonné que ces braves gens, qui étaient musulmans, aient pu se comporter d’une manière aussi barbare. L’islam est une « religion d’amour », et très pacifique »

          Rassurez vous nos bon chrétiens ont aussi leurs « belles pages de bravoures » encore bien pire que celles commises par les goumiers et leurs frères harkis ! Ici il est question des goumiers mais nous pourrions parler des atrocités commises par de bon chrétiens en Vendée par exemple ou lors de la révolution française lorsque les braves femmes de Paris brandissaient leurs mains pleines des entrailles encore toutes chaude de suppliciés, en direction des députés du peuple, les incitant ainsi à voter dans la bonne direction, et j’en passe ! alors gardez pour vous vos hypocrisies manifestes.

           

        • Christian Labrune Christian Labrune 6 octobre 2013 00:29

          « alors gardez pour vous vos hypocrisies manifestes »

          @cedricx
          Alors, on ne sait pas lire ? Ou serait-elle, l’hypocrisie, dans mon propos ? Est-ce que j’ai jamais dissimulé d’une manière quelconque ma profonde hostilité aux horreurs de la révolution française en 93, aux religions d’une manière générale, et à l’islam en particulier ? Avec les abrutis qui prennent ici fait et cause systématiquement pour les formes d’obscurantisme venues du wahhabisme ou du salafisme, ai-je jamais été conciliant ? Quant aux connards qui ne sont ici que pour vomir leur haine antisémite, trouveriez-vous que je les traite avec trop de ménagement ?


        • aviso aviso 5 octobre 2013 13:27

          Qui commandait ses goumiers de l’armée Française ?


          • verdad 6 octobre 2013 00:46

            Qui commandait ses goumiers de l’armée Française ?

            ****************************************************************************************
            les cadres OFFICIERS ET SOUS-Officiers français
            Goumiers = une compagnie*

            TABOR = un Régiment
            Fidèles à leurs Chefs.

            Statut particulier (( Droit de Prise de Guerre )) limité à un jour.

            Un Frère d’Armes Lieutenant commandant un Goum

            Il devint Ministre des Affaires Etrangères d’un Gouvernement Français.

            Campagne de Tunisie, MOnte Cassino, Libération, Batailles de la FORËT NOIRE
            ET DU DANUBE.(( AUTRICHE ))
            C’était autre chose qu’un Juppé ou Fabius.

            Quant aux viols en série, je n’en ai pas vu, par contre en Allemagne, un Goumier
            qui avait violé une gamine, a été attaché à l’arrière de la Jeep et trainé à terre, jusqu’à ce que Mort s’en suive , en présence de la Compagnie et des Civils Allemands !
            Le viol leur était interdit.

            En Tunisie, le Général Allemand me désigne un Goumier qui l’avait fait Prisonnier
            et lui avait volé son chronomètre en Or. Je ne pouvais pas lui expliquer que le Goumier
            avait droit aux prises de Guerre, je suis allé voir le Commandant du Tabor, je lui ai
            exposé la situation, le Colonel a envoyé chercher le Goumieur, lui a demandé
            confirmation et, lui a dit pour mon honneur, vends moi la Montre , le Goumier a répondu
            combien tu l’achètes ? réponse du Colonel    ton Prix, c’est le miens.
            2000 Francs ça va ? mon colonel. d’accord et le Goumier de répondre 1000 Francs
            ça suffit, tu les fais envoyer à mon Douar ! Aucun des trois, le Goumier,le Colonel et
            le Général Allemand, n’avait perdu la Face !
            Le Colonel alla rendre le Chronomètre au Général Allemand, sans lui dire qu’il
            avait racheté le Chrono au Goumier.

            Par contre, en ce qui concerne les viols, il faudrait savoir qu nous avions tous le
            même uniforme, les Noirs Allemands n’étaient pas des unités combattantes,
            ils étaient Chauffeurs, manoeuvres , intendance et stationnaient à l’arrière
            et avaient tout le temps pour se distraire. edt les viols ça y allait, j’ai vu un camps
            de Prisonniers US ; des Grandes Tentes en guise de prison, gardés par Miradors, plusieurs reangées de barbelés en cercles infranchissables, toute ethnies cconfondues,
            Délits Viols, Vols les plaintes cumulées atteignaient souvent 100 ans. et plus !

          • COVADONGA722 COVADONGA722 5 octobre 2013 13:54

            yep , puisque personne ne se dévoue je le ferais au nom de mon père qui servit comme s/off européen au 9 et 10e tabors

            C’était des guerriers des hommes d’une autre culture durs et violents mais fidèles à leur parole.
            Ils avaient jurés et prêtés serment d’obéissance et auraient ou ont parfois préférés mourir que de revenir sur leur parole.Si il y des coupables c’est l’armée français qui ayant besoins d’eux à des places ou pour certains vos pères n’étaient pas connaissait leur mentalités et les ressorts qui les motivaient .Des viols des exactions certes qui ont bien existé mais qui doivent être dénoncées de la même manières que celles qui sont tues à propos des troupes US dans le Cotentin.Nombre de faits ont étés passés sous silence , j ai plus de 50 ans et suis né dans cette région, bien des viols se sont enfouit dans le silence de la mémoire collective. ,Seuls d ailleurs les historiens militaires US y font allusions,quelques affaires ont été jugées il n est d ailleurs pas anodin que sur plusieurs dizaines de cas de viols avérés les deux seules peines de morts requises et exécutées l ai étés sur des soldats noirs.
            Je sais que vous ne daignerez pas en convenir mais dans les temps de violence nul 
            belligérants impliqués ne peut se targuer d un parcours sans taches.Il y a quelques taches sur le parcours des goumiers , mais je préfère me référer à mon géniteur qui de l’Italie et la rc4 jusqu’à sa mort affirma qu’il n’avait connu de plus grand honneur que de commander des goumiers marocains.Je ne connais pas le /les messieurs marocains altesse ou pas que vous nommez , juste les quelques vieux survivants de 80/90 années et leurs frères morts sous uniforme français ne méritent pas votre dénonciation haineuse.
            Perso je bois à la gloire tabors et goums marocain 
            zidou’ le goudem’ marchent les Tabors !!!

            Asinus : ne varietur





            • Furax Furax 5 octobre 2013 14:53

              Ce qui est gravé sur le monument aux morts de Teghime, au-dessus de Bastia :

              Remplis du Souvenir d’une lumière unique,

              Leurs yeux se sont fermés aux brumes d’occident

              Seigneur

              Permettez que ces durs guerriers de Berberie

              Qui ont libéré nos foyers et apporté à nos enfants

              Le réconfort de leur sourire

              Se tiennent contre vous épaule contre épaule

              Et qu’ils sachent, Ô qu’ils sachent Seigneur

              Combien nous les avons aimés.


              • Serpico Serpico 5 octobre 2013 21:25

                Tous ceux qui ont libéré la France n’étaient pas des goumiers et, de plus, les défendre ici, du verbe et de la mauvaise foi, c’est trop tard et trop peu.

                Un hommage bidon rendu à des hommes qui se sont sacrifiés pour un colonisateur alors qu’ils sont oubliés et méprisés depuis 1945. Ils ont même été massacrés le 8 mai 45 à Setif.

                C’est n’importe quoi.


              • COVADONGA722 COVADONGA722 5 octobre 2013 21:50

                yep Serpico , outre que l’auteur ne leur rend pas hommage , je trouve limite indigne de s’en prendre à des vieux bonhommes de presque 80/90 ans qui n’avaient jamais quittés leurs douars et dont on ne peu demander de percevoir en 40/55 le« fait »que vous vous nommez « colonial »avec des yeux d’aujourd’hui .


                Asinus : ne varietur 

              • armand 12 octobre 2013 17:45

                Furax, gravé sur le fronton et dans les coeurs qu’est’il gravé ??? presque impossible de rester en Corse pour un magrébin.


              • Henri Diacono alias Henri François 5 octobre 2013 16:48

                A l ’auteur,
                Témoignage important que le vôtre, peut-être un tantinet excessif mais révélateur de la façon, de la manière dont on faisait la guerre, toutes les guerres et des hommes qu’on employait pour la faire, toujours aussi barbares même avant l’antiquité.
                D’accord avec vous -en partie seulement, car je ne pense que tous ces soldats aient été aussi abjects - mais il suffit d’évoquer des souvenirs récents, en Irak, Afghanistan et aujourd’hui en Syrie, pour savoir comment des hommes soi-disant religieux ou « civilisés » se comportent lorsque tuer, martyriser ou déshonorer « n’est pas répréhensible ».
                J’ai personnellement vu lors de mon enfance les tabors marocains lors de la libération de Tunis en 1943. Il est vrai que leur aspect avait quelque chose d’effrayant. Mais leur attitude vis à vis de la population n’a jamais été aussi déliquescente que celle de « alliés », yankees et english en tête, unevéritable tour de Babel au comportement pour le moins « dégueulasse » pour les minots que bous étions.
                Dernière anecdote vécue par un ami intime en Algérie lors de la guerre d’indépendance dans une compagnie de paras, quelque part dans un petite cité. Un des membres de la compagnie avait été grièvement blessé dans l’après-midi par des fellagas et le soir même le chef de la dite compagnie donna quartier libre à tous ses hommes...pour le venger. Résultat massacre et exactions innommables et répugnantes. Tous y sont passés, femmes, enfants, adultes etc... Ses assassins et leur chef étaient français de souche et bons... catholiques.
                Quelle que soit sa religion, quelle que soit sa nationalité, sa couleur de peau, quelle que soit sa qualité et son éducation, l’homme demeure et demeurera un MONSTRE lorsqu’on lui lache la bride !
                NB - Marzouki n’en a pas pour longtemps dans notre chère Tunisie... tout comme l’Autre exilé londonien de luxe qui met actuellement beaucoup d’eau dans son...vin, ce qui est un comble pour un (faux) religieux, car plus sournois et rusé qu’un renard.
                BIEN 0 VOUS.


                • Serpico Serpico 5 octobre 2013 21:22

                  Immanquablemet, dès qu’on dénude les collabos de la France colonialiste, on voit surgir les « relativiseurs ».

                  Un collabo est un collabo, c’est à dire un traître à son pays. Même s’il a travaillé pour la France des « droits de l’homme ».

                  Il faut se faire une raison et accepter les faits.


                • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 10 octobre 2013 19:51

                  @Henri Diacono
                  Lors des évènements en Tunisie (années 50), j’étais un gamin, qui voyait les choses avec les yeux d’un enfant de moins de 10 ans. Je peux vous affirmer que le comportement des goums était comparable à celui des « djihadistes » en Syrie aujourd’hui. Je me rappelle aussi que De Gaulle les avait appelé lors de la « bataille de Bizerte » , qui avait lieu après l’indépendance de la Tunisie : leur comportement n’était pas très glorieux.

                  Pour leurs méfaits en Italie et ailleurs, il suffit de faire des recherches Google et vous allez retrouver beaucoup plus de choses que celles que je cite.

                  Naturellement, je ne parle pas de la valeur guerrière des goums, ce n’est guère le sujet. Mais qu’elle qu’étaient leur bravoure, cela ne justifie en rien leur comportement de satrapes en Tunisie, en Italie et ailleurs.



                  • karquen karquen 5 octobre 2013 20:31

                    C’était face à Hitler ! ..... merci à ces personnes : j’ai 40 ans je leurs doit ma liberté et sans doute ma vie actuelle.
                    Si nous partons du fait que le temps est un ensemble de choix exponentiels, que d’un point T à T1 la date de ma naissance, se serai passé 27 ans... alors ces individus honorables m’ont permis d’exister.... merci à eux.


                    • dlocas 18 octobre 2016 00:16

                      Je suis Canadien, et je ne surprendrai personne en disant que nos soldats ont été salués en héros lors de la Libération, et fort justement à bien des égards. Nos livres d’histoire soulignent la valeur et le courage de nos régiments.

                      Pourtant, les humains étant ce qu’ils sont, force m’est d’avouer que le comportement de mes compatriotes, tant francophones qu’anglophones, n’a pas dû être très différent de celui des soldats britanniques, ne serait-ce qu’en raison des évidentes similitudes culturelles. Les Français nous ont d’ailleurs souvent confondus avec les Anglais. À Dieppe, des prisonniers de guerre de mon pays se sont fait traiter de « cochons d’Anglais » par une sorte de facochère désireuse de bien paraître aux yeux des occupants ; un des soldats s’est retourné et lui a dit, en français de chez moi : « heille la truie, rentre dans ta soue ! » Ceux des Allemands qui comprenaient ont bien ri (ils en avaient bien besoin, car la guerre n’est pas drôle pour personne).

                      Je me souviens, enfant, d’avoir écouté le film « Les Plouffe » à la télé. Guillaume, le cadet de la famille, a participé au débarquement du Jour J et avance vers l’Allemagne. À la toute fin du film, le fils aîné lit une de ses lettres. Certains passages sont crus : « C’est la guerre ; les femmes sont obéissantes. » « Le matin, on a attaqué une compagnie d’Allemands [...] Mon bras de lanceur m’a bien servi [...] J’ai pris une grenade pis je l’ai lancée dans le tank allemand... » C’est cette réalité crue de la guerre, que nos livres d’histoire taisent, qui frappe la mère de plein fouet. (Elle s’écrie « mon Guillaume qui tue des hommes ! » Le film s’achève là-dessus.)

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