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Accueil du site > Tribune Libre > Les guerres des cliques terroristes au Moyen-Orient sanglant

Les guerres des cliques terroristes au Moyen-Orient sanglant

Dominique de Villepin se plaint que rien ne semble atteindre la présidence française et il y va de ses pronostics à propos de l’avenir de la « guerre antiterroriste » (sic). Voici l’article ainsi que notre analyse décapante. 

Quand j’enseignais l’histoire et l’économie dans une école secondaire canadienne, je pratiquais la critique analytique comme méthode pédagogique scientifique. Cette méthode didactique va comme suit : 1) vous dénichez un texte particulièrement complexe, hermétique et alambiquée, largement diffusée sur les médias à la solde des géants de la désinformation. 2) Par l’analyse matérialiste marxiste non conformiste vous débusquez les lieux communs, les inanités patentées diffusées comme « vérités » par la plupart des journalistes stipendiés. 3) Vous traduisez en langage vernaculaire, non diplomatique, ce charabia éclectique et, à l’aide des faits, vous exposez la vérité cachée derrière ces clichés formatés. Nous allons faire la démonstration de cette méthode dialectique à l’aide d’un article présentant l’entrevue accordée par un poncif ayant perdu les dernières élections présidentielles françaises. Dans cet article, le « has been » Dominique de Villepin se plaint que rien ne semble atteindre la présidence française et il y va de ses pronostics à propos de l’avenir de la « guerre antiterroriste » (sic). Voici l’article ainsi que notre analyse décapante. NDLR.

« Revue de presse : Extrait de l’interview accordée au quotidien algérien à El Watan (15/10/14)

Pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, dont le discours à l’ONU sur la guerre en Irak est encore dans toutes les mémoires, le seul usage des armes est improductif. Il convient, selon lui, d’asphyxier Daech et non de multiplier les guerres.

- La troisième guerre d’Irak contre Daech est-elle appelée à durer ?

Veillons, face au terrorisme, à ne pas entrer dans une logique de guerre perpétuelle. Nous voyons que nous sommes enfermés dans un cycle de guerres où la précédente nourrit toujours la suivante. Devant la pression de l’émotion, des images, de l’opinion, les États-Unis et l’Europe se lancent dans des opérations militaires qu’elles croient ponctuelles. Elles croient réagir à une menace précise, alors qu’en réalité ces pays basculent peu à peu dans une guerre longue, à grande échelle et fondée sur l’idéologie. Il n’y a pas d’issue par les armes. Il y a de la démesure dans ces guerres, car il y a l’idée que nous pouvons résoudre les problèmes historiques des peuples à leur place, en imposant notre vision de la démocratie par des changements de régime, en faisant la guerre à la place d’armées nationales faibles. »

(L’ex premier ministre et actuel « has been » accrédite le mensonge que la 3e guerre du Moyen-Orient est une « guerre antiterroriste » (sic). Alors qu’elle est bel et bien une guerre terroriste d’un clan impérialiste contre des rivaux impérialistes factieux qui se désolidarisent de plus en plus de leur mentor, américain, afin de poursuivre seuls leur chemin de conquête pour se repartager les dépouilles ensanglantées des pays démantelés de cette contrée. Ainsi, la Turquie qui vient de joindre la Coalition terroriste américaine achète et revend le pétrole de DAECH. L’Arabie Saoudite qui est membre de la Coalition étasunienne vend des armes à l’État islamiste. Le Qatar finance l’État soi-disant proscrit selon un observateur de la scène locale (1). Ce salmigondis est possible à cause de la faiblesse affichée du matamore – commandant des forces impérialistes de l’OTAN – qui se désagrège rapidement malgré le soutien hypocrite des impérialismes européen décadent et canadien insignifiant. Il est absolument faux de prétendre que l’Europe (euphémisme pour désigner les gouvernements impérialistes européens empêtrés dans une crise économique désespérée) croit s’engager dans des guerres ponctuelles. Ils ont tous participé aux premières attaques contre les talibans d’Afghanistan en 2001 et ils savent tous ce qui les attend au tournant de cette troisième escalade contre les petites puissances impérialistes du Moyen-Orient (Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar, Égypte). Enfin, l’argument de la faiblesse des armées locales est ridicule au vu de la déconfiture des armées américaines et de l’OTAN depuis vingt ans au Levant, la défaite des fantoches israéliens contre le Hezbollah libanais date déjà de l’an 2000. NDLR).

« - Existe-t-il une alternative à la guerre ?

Oui, bien sûr. Il ne s’agit pas de choisir entre l’action, qui serait forcément militaire, et l’inaction. Il s’agit de sortir de la logique de force qui fait de l’outil militaire le début et la fin de toute pensée pour créer une stratégie politique qui utilise tous les leviers et qui se fonde sur une réflexion. Qui est l’ennemi ? C’est un acteur opportuniste, à la fois parti islamiste totalitaire, groupuscule terroriste mondialisé et réseau de crime organisé visant l’appropriation de territoires et de ressources. Le but, c’est tout d’abord de l’empêcher de devenir l’État qu’il prétend être. Il faut asphyxier Daech. Asphyxier son financement en menant des opérations ponctuelles contre les puits pétroliers contrôlés, en luttant contre les circuits de blanchiment et d’approvisionnement, en parlant fermement à ceux, dans les États du Golfe, qui pourraient être tentés de continuer à financer le groupe ou tout autre groupe terroriste dans la région. Il faut aussi l’asphyxier territorialement. Le prestige de Daech, c’est avant tout sa capacité à progresser. S’il cesse d’avancer, il recule.

Plutôt que de lancer des objectifs militaires irréalistes d’éradication et de reconquête du territoire, il faut viser à le contenir dans son espace actuel en soutenant la lutte sur les fronts kurde, irakien, libanais, syrien, jordanien. Il s’agit d’identifier aujourd’hui les Kobane de demain pour éviter les images désastreuses auxquelles nous avons assisté. La bataille de Kobane, bien mal engagée pour les Kurdes peu ou mal soutenus, est malheureusement le résultat direct d’une stratégie mal évaluée. »

(L’ex-ministre des Affaires étrangères de la France admet donc que son intention est de soutenir la poursuite de cette guerre terroriste impérialiste dans cette région soumise aux agressions des pays occidentaux depuis des décennies. L’ex-Premier admet toutefois que leurs alliés font partie du problème et ils suggèrent de les semoncés (les États du Golfe dit-il). Monsieur le « has been » ne semble pas savoir pourquoi personne n’a pu contraindre ces récalcitrants à rentrer dans le rang. C’est parce que le monde change et il est sur le point de basculer et une ancienne Alliance impérialiste dominante (OTAN) est mise à mal par ses concurrents et par la crise économique systémique qui désoriente « Captain America » et affaiblit ses acolytes. NDLR).

« - La France est présente sur plusieurs fronts. A-t-elle encore une « politique arabe » ou le fracas des armes a-t-il pris le pas sur la diplomatie ?

La France, aujourd’hui, cherche une voix. Elle s’est laissé emprisonner dans une logique de force qui n’est pas sa vocation. Sa vocation, son message, c’est le dialogue, l’indépendance et le respect des différences, en s’appuyant sur le droit international, sur la coopération et sur l’initiative. C’est toujours ainsi qu’elle a su avancer. Aujourd’hui, on met en péril cet héritage. Je comprends le souci de répondre à des actes barbares, la volonté de venir en aide aux populations en Irak, en Syrie, au Mali, en Libye. Mais nous devons ouvrir les yeux sur le fait que l’usage de la force a échoué en Afghanistan, en Libye, et qu’il échouera à nouveau. La force ne crée que la force en retour. La logique de « guerre contre le terrorisme » nourrit l’ennemi en lui donnant de la visibilité, de la crédibilité et de la légitimité. Chaque ennemi abattu devient un martyr qui permet le recrutement de dix autres terroristes.

Qui plus est, cela donne l’impression que nous combattons un ennemi mondial, alors que c’est un amalgame confus de groupes locaux qui, en prêtant allégeance hier à Al Qaîda, aujourd’hui à Daech, cherchent à se donner une stature dans le rapport de force local. Aujourd’hui, il faut que nous comprenions tous qu’il n’y a pas de solution militaire et il n’y a pas de solution globale. Il n’y a que des paix locales qu’il s’agit de trouver par le dialogue, par les initiatives de développement, par la réconciliation. C’est un enjeu en Algérie, un pays durement éprouvé par la guerre civile des années 1990. Elle voit aujourd’hui ce cauchemar national se reproduire à l’échelle de toute une région.

De ce point de vue, l’Algérie doit être écoutée et entendue. Elle doit porter la voix de ceux qui ont vécu ce drame et qui ont réussi, tant bien que mal, à proposer des issues. Mener à bien ces paix locales, c’est un immense travail diplomatique autour des nombreux conflits de la région, entre Kurdes et Turcs par exemple, entre Arabie Saoudite et Iran, entre chiites et sunnites, entre Israéliens et Palestiniens, à l’heure de l’union nationale entre le Fatah et le Hamas et de la mobilisation internationale pour la reconstruction de Gaza, entre Marocains et Algériens également, autour de l’épineuse question du Sahara occidental. C’est particulièrement vrai au Mali, où la paix durable ne peut s’installer qu’en apportant des réponses à la question touareg et il est évident que l’Algérie a, de ce point de vue, un rôle régional majeur à jouer pour rendre possible la paix (…)

(Rien de neuf sous le soleil d’Algérie. M. de Villepin débute son homélie par un mensonge grossier à propos de l’héritage de paix et de diplomatie, d’entraide et de bons voisinages de la France du Premier et du Second Empire d’occupation, de meurtres, d’exactions, et de malversations contre les populations indigènes (particulièrement algériennes) qui ont payé un lourd tribut contre cette puissance coloniale sanguinaire. Peu importe les arguties religieuses et nationalistes dont se parent les groupuscules islamistes – tous s’alimentent en chair à canon de la chimère à même le puits inépuisable de la misère régionale. Ensuite, M. de Villepin placote à propos de solutions locales à cette crise économique mondiale dont les guerres transnationales ne sont que l’expression et l’attestation que les puissances internationales sont en train de se repartager les ressources, les marchés, les zones d’exploitation de la force de travail afin de relancer la reproduction élargie du capital qui pour le moment est en panade. La puissance chinoise – le possible futur leader de l’alliance impérialiste d’alternance – ne bouge pas pour le moment et laisse braire en silence. Tôt ou tard la superpuissance chinoise sera entrainée forcée dans ce fouillis et alors le danger de guerre généralisée sera très élevé. D’ici là, laissons l’ex-candidat présidentiel déconfit à ses mièvreries. NDLR). (2)

 

Photo : Dominique de Villepin

*Version intégrale : « Il n’y a pas d’issue par les armes », par Rémi Yacine. Source : http://www.france-irak-actualite.com/2014/10/dominique-de-villepin-et-la-3eme-guerre-d-irak.html

(1) http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/jeu-turc-communication-americaine-kobane/

(2) En complément à propos de l’organisation ouvrière http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520


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6 réactions à cet article    


  • OmegaDG OmegaDG 31 octobre 2014 16:11

    Un autre article promotionel hermétique et alambiqué de Bibeau-Pipeau.


    • Laurent 47 1er novembre 2014 13:34

      Plutôt que de vouloir anéantir Daech sans se mouiller, par des frappes « chirurgicales », la Communauté Européenne ferait mieux de s’attaquer aux envahisseurs de Chypre ( un état qui fait partie de l’union européenne, sauf erreur de ma part ), c’est-à-dire les turcs ! Il me semble que la Charte de l’Union Européenne fait obligation d’intervenir si l’un des états membres est menacé, et à fortiori envahi ! En plus, la Turquie soutient en sous-main les djihadistes en leur fournissant des armes ! Et vous voudriez que l’on croie à ce genre d’Europe ? Le calcul stratégique qui a conduit à l’intervention française est hyper-dangereux, car cela entrainera obligatoirement une série d’attentats en France. Ayant été appelé en Algérie en 1960 lors des évènements, j’ai pu me rendre compte par moi-même de l’impossibilité de prévoir un attentat perpétré par des terroristes qui n’ont pas peur de la mort. Regardez le comportement de la Russie : elle a parfaitement la capacité d’intervenir avec des commandos aéroportés sur les bases arrières de Daech, mais elle ne le fait pas, sachant très bien ce qui en résulterait sur le sol russe. La Russie se souvient de l’Afghanistan, alors que les Etats-Unis ont apparemment oublié la pâtée prise au Vietnam par la « première puissance mondiale » !

      Il faut simplement donner des armes à ceux qui veulent se battre contre Daech, et surtout rendre la frontière turque totalement imperméable, pour empêcher le transit des armes et des munitions en provenance d’Arabie Saoudite, du Qatar, de Libye, et de Turquie. Les kurdes, qui n’ont que leur courage face à l’armement des barbus, nous en seront reconnaissants, même si ça déplaît à M. Erdogan !

      • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er novembre 2014 22:12

        @Laurent 47


        Vous préconisez de participer à cette guerre terroriste contre les populations du Moyen-Orient - tout ce qui change c’est la tactique d’intervention criminel. 

        Prenez l’exemple de l’Algérie que vous relatez... Il n’y avait qu’une et une seule solution = la France dehors - chez-elle - hors d’Algérie.

        Même chose ici Les puissances étrangères hors du Moyen-Orient - Daesh ce n’est pas votre problème - C’est la créature des puissances occidentales et les interventions militaires terroristes ne visent qu’a consolider les terroristes en opposant un terrorisme à un autre.

        Comment imposerai vous à la Turquie la politique que vous préconisez ? Sinon en prêchant une intervention contre la Turquie - et voilà que la guerre s’étend aussi à la Turquie.

        Occidentaux Hors du Moyen-Orient POINT.
         

      • Laurent 47 2 novembre 2014 20:01

        @Robert Bibeau Je suis désolé, mais Daech est devenu notre problème à cause du comportement hégémonique des Etats-Unis au Moyen-Orient, et de leur soutien inconditionnel à Israël. Je ne vais pas refaire l’historique des guerres d’Irak ou de Libye, déclenchées par l’oncle Sam sous des prétextes fallacieux, mais je pense que vous serez d’accord avec moi sur le fait qu’elles ont été le point de départ du fanatisme incontrôlable auquel nous assistons en Irak et en Syrie. Comme nous avons participé, en bons toutous des Etats-Unis que nous sommes, à ces conflits, nous allons en payer le prix un jour ou l’autre. Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que nous n’avons rien à faire au Moyen-Orient, et surtout pas la guerre ! Mais maintenant, nous sommes dedans jusqu’au cou pour faire plaisir à Adolf Obama, le prix Nobel de la guerre ! Je n’ai pas défendu la présence française en Algérie, mais j’ai seulement affirmé pour en avoir été témoin, que rien ne peut empêcher un terroriste déterminé ( un résistant du FLN pour les algériens ), de perpétrer un attentat, quelque soient les mesures de sécurité prises. Enfin, bien que je n’aie rien contre la Turquie, je me suis contenté de rappeler la charte de l’OTAN qui prévoit d’intervenir militairement en cas d’agression contre un état de l’Union Européenne. Or Chypre est l’un des états de cette Union Européenne. Avant de faire la guerre à Erdogan, il me semble qu’un embargo serait d’une efficacité redoutable ( tourisme, produits agricoles, industriels, e.t.c. ), comme celui que la Russie inflige à l’Europe par exemple. Je reprends votre raisonnement pour dire : la Turquie hors de l’Europe. Point ! Et j’irai même plus loin que vous : que nous rapporte ce ralliement à l’OTAN ? Nos valeurs n’ont rien à voir avec celles des Etats-Unis, et ni leurs intérêts ni leurs guerres ne sont les nôtres ! Alors, l’OTAN : poubelle !


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 novembre 2014 16:46

          @ Laurent 47NON je n’admets rien du tout absolument rien de ce que vous prétendez.Tenez je cite l’une de vos prétentions Vous écrivez « Comme nous avons participé, en bons toutous des Etats-Unis que nous sommes, à ces conflits, nous allons en payer le prix un jour ou l’autre. »


          NOUS AVONS PARTICIPÉ dites-vous ? Qui est ce NOUS ? L’armée française - le gouvernement français ? Mais l’armée française n’est pas à VOUS ni à aucun ouvrier français NI Le gouvernement français n’appartient aux travailleurs français monsieur à moins que vous soyez milliardaires français ce dont je doute.

          Nul n’a le droit d’attribuer au prolétariat français les tares - les malversations du gouvernement troufion qui vous est imposé. Quand un référendum a-t-il été organisé puis respecté demandant aux ouvriers français s’ils souhaitaient expédier un corps expéditionnaire français se faire massacrer dans ces contrées en lieu et place de payer les services de santé sur le sol français ??? 

          Ce NOUS est colonialiste et impérialiste monsieur et je ne crois pas que le prolétariat français s’attribue la responsabilité des exactions de l’armée colonialiste française aux ordres de vos milliardaires français. 

          J’écrirais exactement la même chose en ce qui concerne l’armée de troufions canadiens qui me déshonore aux ordres des milliardaires impérialistes canadiens que je ne reconnais pas et que je honni.  Troupes canadiennes hors du Moyen-Orient salopards... pas en mon nom.


        • Laurent 47 4 novembre 2014 00:17

          @ Robert Bibeau Quand je dis nous, bien entendu que je parle de nos dirigeants, et non pas du peuple français qui subit la « démocratie » de gauche comme de droite, de ces pantins à la botte des Etats-Unis. Lesquels sont dans tous les coups fourrés pour semer la zizanie aux quatre coins du monde ! Mais allez expliquer à un fanatique de Daech que les français n’ont rien à voir avec les frappes aériennes en Syrie ordonnées par notre président ! Il ira au plus facile et c’est le français moyen qui trinquera, car il est plus commode de placer une bombe dans le métro qu’à l’Elysée. Je crois qu’il y a un malentendu entre nous, car si j’étais en Algérie dans les années 60, on ne m’avais pas demandé mon avis pour m’y envoyer ! Et je persiste à penser que notre armée est faite pour défendre le territoire français et non pour engager des croisades ! Je suis d’accord avec vous, comme avec le basque espagnol que j’ai vu aujourd’hui sur Russia Today, pour dire que j’ai eu honte pour mon pays, de le voir rejoindre les lâches de tous poils qui ont applaudi à la prise de pouvoir par les néo-nazis de Pravy Sektor et du bataillon Azov à Kiev ( ce dont nos médias n’ont pratiquement pas parlé ). François Hollande, Laurent Fabius, et Bernard-Henri Lévy ont été, et continuent, à être pitoyables dans cette affaire qui aurait pu conduire à une guerre, sans le sang-froid de Vladimir Poutine et de Sergueï Lavrov. Ils ont dû faire d’énormes efforts pour ne pas éradiquer les descendants de ceux qui ont tué 27.000.000 de russes en 39-45. A noter que la seule qui est allée voir Poutine pour le remercier de sa retenue est... Marine Le Pen. 

          Marrant non ?

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