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Accueil du site > Tribune Libre > Les habits noirs du diabolique Yann Moix

Les habits noirs du diabolique Yann Moix

Avant toute chose que ce soit clair : je n’ai jamais rien lu de Yann Moix, je n'en tire aucune gloire, l'occasion ne s'est sans doute jamais présentée donc je ne vais pas entrer dans la discussion sur ses qualités littéraires d’autant que je n’ai aucune qualification pour me lancer dans un tel exercice.

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Je ne connais le personnage que pour ses apparitions dans l’émission de Ruquier du samedi soir où il était bien secondé par Christine Angot pour rendre confus ce qui aurait dû être éclairci.

Je ne peux pas dire non plus qu’il respire la sympathie mais c’est là un avis personnel qui ne vaut que pour moi : on n’est pas maître de ses affinités et, dans la vie, il faut souvent composer avec qui ne vous agrée point. La vie est faite de compromis.

Je m’aperçois tout de même que s’est montée une cabale (ou ce qui y ressemble) qui vise à déshumaniser le personnage qui serait un dangereux affabulateur quand il se voit une enfance malheureuse (l’affabulation est ce qui, me semble-t-il, fait l’essence même d’un roman).

Au-delà de la traditionnelle polémique de la rentrée littéraire qui semblerait bien fade sans cette opportunité dont on peut légitimement se demander dans quelle mesure elle n’est pas un peu fabriquée.

Yann Moix a lui-même admis qu’il y avait beaucoup d’éléments autobiographiques dans son œuvre mais ce n’est pas non plus la première fois qu’il évoque son enfance présumée malheureuse.

Il y eut notamment un échange mémorable chez Ruquier avec Patrick Sébastien qui faisait l’apologie (toute relative) des châtiments corporels pour l’éducation des enfants et auquel s’opposa violemment Yann Moix arguant de son vécu.

Aussi bien Moix eut-il le beau rôle tant il est vrai que l’opinion se range plutôt du côté de celui qui subit que de celui qui châtie.

Bref à l’occasion de la sortie de son dernier roman « Orléans », Yann Moix s’est-il attiré des réactions courroucées de son père appuyé par son frère pour apporter une dénégation vigoureuse à ses allégations.

Le frère a même prétendu que les sévices évoqués étaient ceux-là même qu’il avait dû endurer de la part de l’écrivain dépeint donc comme un enfant sadique.

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Des condisciples de Moix ont eux confirmé son passé d’enfant battu.
Bref devant de tels témoignages contradictoires, le mieux est peut-être de chercher si celui par qui le scandale arrive n’en est pas non plus le grand bénéficiaire.

Booster l’édition par la recherche et l’exploitation du scandale n’a jamais été une mauvaise recette pour les éditeurs.

Cette considération pour expliquer que je ne voudrais pas être dupe du bruit fait autour de cette affaire.

"Parlez-en en bien, parlez-en en mal mais parlez-en " est aussi un des ressorts fondamentaux du marketing.

D’un autre côté d’un scandale l’autre et péché suprême pour les valeurs dominantes, Yann Moix dans sa jeunesse estudiantine aurait commis des dessins antisémites et des textes révisionnistes voire négationnistes.

En tout cas je me dois à ma vérité de considérer qu’il donnait chez Ruquier trop de gages de sympathie au peuple élu pour que ce fût réellement marqué du sceau de la sincérité sans arrière-pensées : un peu trop nouveau converti, quoi !

Devait-il se racheter une conduite ou tout simplement se couler dans le moule ?

Je ne sais dans ces manifestations d’antisémitisme ou du moins qualifiées comme telles ce qui relève de la conviction du moment ou de la blague de potache mais le fait qu’on exhume cela me semble bien correspondre au climat de l’époque où les sinistres lois mémorielles de Gayssot ont abouti à criminaliser toute réflexion et aboli tout sens critique du moins quand il s’agit de sauvegarder les intérêts puissants d’un groupe dominant dans les médias et la finance mais qui ajoute à l’élasticité de sa morale humaniste le sens bien compris des objectifs de la caste.

Quand la loi se substitue à la recherche historique : on ne peut aboutir qu’à une seule conclusion qui sauvegarde la mémoire des victimes juives du nazisme.

C’est à la fois contre-productif et fait peser un carcan sur les études qui essaient d’objectiver certains évènements et en outre cela aboutit à une surenchère victimaire.

Il y avait mieux pour faire avancer la société.

Afin d’évacuer toute accusation raciste me concernant, il suffit de savoir compter et de tirer les conclusions de son calcul : le constat d’une évidence ne ressortira jamais à l’antisémitisme sauf pour les esprits tordus qui ont réussi à assimiler toute critique d’Israël et de son comportement impérialiste et raciste à une manifestation de racisme antisémite.

Si tout ce ramdam vise à détruire Yann Moix psychologiquement, je crois qu’il sera assez fort pour s’abstraire de ce contexte délétère et s’il s’agit de détruire sa carrière littéraire, j’ai bien peur pour les contempteurs qu’ils transforment le parcours du combattant de celui qui publie un ouvrage en lit de roses conduisant à un triomphe du moins en matière de tirage.

On en reviendrait alors au coup de marketing réussi.


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31 réactions à cet article    


  • mursili mursili 1er septembre 2019 08:56

    Bof, ce n’est que quand le délit (que dis-je le délit, le crime inexpiable) d’antisémitisme est clairement constitué que le Landerneau politico-médiatique commence à s’émouvoir.

    À partir de là, ce n’est plus la loi « républicaine » qui s’applique, et encore moins la charité chrétienne mais la loi mosaîque : ni pardon ni oubli et la malédiction des descendants jusqu’à la dixième génération.

    Cependant, faut-il s’apitoyer sur un personnage qui traîne ses parents dans la boue pour faire parler de lui ? On est loin de Pagnol, là...

    Il était jadis coutume de laver son linge sale en famille. Maintenant les écrivains et écrivaines se font un devoir de l’exposer généreusement à leurs contemporains sous toutes les coutures.

    On peut me rétorquer que Céline dans Mort à Crédit n’épargnait pas son père et affabulait certainement pour notre plus grand plaisir. Mais bon, Céline c’est Céline, n’est-ce pas ?

    Ah la la, ces littérateurs qui prennent Céline pour modèle...


    • mmbbb 1er septembre 2019 09:54

      @mursili Céline etait une pourriture qui par son éloquence a put sauver sa tête . 
      Seznec qui n avait pas les memes aptitudes a termine la tete en moins . 
      la justice humaine est tres imparfaite et méprisable Apres la guerre , nombre de collabos ont eu de belles carrieres . Bousquet qui fut l ami de Mitterand et a ete directeur de la banque indochinoise . Cela n a pas empeche Badinter d origine juive d etre son ministre . Desormais , on aime les chasses aux sorcieres c est un nouveau sport alors que la presse fut mutine jadis .


    • mursili mursili 1er septembre 2019 10:21

      @bobo le progressiste

      Ben oui, je suis d’accord avec vous, « écrivaine » est un néologisme ridicule mais on peut bien ironiser sans mettre les guillemets, non ?

      Moix aussi est d’accord avec vous : Yann MOIX pour une réédition des pamphlets de Louis-Ferdinand CÉLINE (2018)
      https://vimeo.com/251023326


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er septembre 2019 08:58

      Yann Moix ne vaut pas deux secondes d’intérêt. Poubelle.


      • machin 1er septembre 2019 16:16

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        « Yann Moix ne vaut pas deux secondes d’intérêt. Poubelle.  »

        C’est une sous-merde.

        la preuve ?
        C’est un produit BHL.

        Quand il parle, il est comme son maitre BHL, Il fait juste du bruit compliqué avec sa bouche.

        .


      • gaijin gaijin 1er septembre 2019 09:57

        ce mec se dégoute lui même , il devrait avoir la décence de ne pas étaler sa déliquescence en public .....


        •  Adibou Adibou 1er septembre 2019 10:22

          Tout va bien, il a présenté ses excuses à BHL hier soir chez Ruquier, il devrait doncpouvoir continuer à faire son spectacle..


          • popov 1er septembre 2019 10:42

            @Elliot

            Je suis d’accord avec vous sur la loi Gayssot : l’histoire n’est pas du domaine du législateur mais de l’historien. Ceux qui ont poussé cette loi sont des imbéciles. En muselant la recherche historique sur le sujet, ils donnent l’impression qu’ils ont quelque chose à cacher.

            Sur Moix, je n’ai pas d’opinion. Je ne l’ai pas lu et je ne regarde pas les vidéos où il apparaît parce je n’aime pas sa tête de personnage malsain.

            Enfin, s’il a tenu des propos antisémitiques, je suppose que la sainte gauche sera plus prompte à lui pardonner que si ç’avait été le père Le Pen.


            • Eric F Eric F 2 septembre 2019 10:06

              @popov
              il se trouve que Moix avait signé une pétition pour le retrait de la loi Gaissot ...puis a retiré sa signature.


            • Trelawney 2 septembre 2019 08:21

              Avec la comédie humaine de Balzac on ne peut dire que l’histoire se répète invariablement. Chardon Rubempré et Moix, c’est un peu la même histoire de la banalité sordide qui se construit une histoire romantique pour exister et qui est finalement rattrapé par son passé tout aussi sordide.

              Le XXIème siècle consumériste permettra à Moix de ne pas finir pendu dans sa cellule, mais simplement vieux et aigri dans une bergerie restaurée au large de Calvi. Bergerie achetée avec les droit d’auteur d’Orléans et du battage médiatique qui va avec.

              Quand c’est sordide, c’est sordide jusqu’au bout !


              • Frederick Potter Frederick Potter 7 septembre 2019 10:28

                @Trelawney dans la littérature c’est parfois plus consolant que la vraie vie où le salaud, protégé par des amitiés puissantes, échappe au châtiment. 

                Puisqu’on en est à évoquer des personnages, je trouve celui de Rougier dans dans l’excellentissime film Marie-Octobre très résonnant avec le cas M. 


              • the clone the clone 2 septembre 2019 08:45

                Moix c’est comme la poix ....


                • marane 2 septembre 2019 09:53

                  Alors là, ça reclame le droit d’être ouvertement antisémites, ça l’est, les juifs rois des médias et de la finance terrorisant les innocents goyim, la communauté diabolique judéo-sioniste, BHL à sa tête régentant le monde littéraire, protégés par la loi Gayssot. Moix en précurseur, en Messie Judas, et l’immense antisémitisme français en éructations. Oui l’immense délire rationalisant, volontiers larmoyant pour pleurnicher a l’Orient, qui voit du juif partout là où leur bêtise ne peut aller, remachant sa hargne sous le masque de la liberté. Où l’on voit que la loi Gayssot n’empêche rien, n’interdit rien du déploiement de la folie. Notez bien, tant que ça ne tue pas. Mais finalement ces remachages tuent le moment venu.


                  • Eric F Eric F 2 septembre 2019 10:02

                    Il y a quelque chose comme du double jeu dans tout ça, mais certains romanciers se vivent peut-être comme personnages multiples de romans.


                    • hgo04 hgo04 2 septembre 2019 10:30

                      Beaucoup de blabla compatissant envers MOIX..

                      Seule une chose est bien dite :

                      «  »«  »Aussi bien Moix eut-il le beau rôle tant il est vrai que l’opinion se range plutôt du côté de celui qui subit que de celui qui châtie.

                      «  »"

                      Le reste : ... à 20 ans on est peut être encore étudiant mais tout à fait capable de connaitre la différence entre le bien et le mal, sinon on doit retirer le droit de vote, si l’on est immature et inconscient !

                      MOIX victime du papa qui le battait !!! ben on remettant les choses dans un contexte un peu différent le 1 s’oppose au 2

                      1 Papa MOIX battait son fils Yann, et dans cette douleur ce dernier s’en prenait à son frère..

                      2 Yann torturait psychologiquement son frère en le harcelant et en faisant régner la terreur chez ce dernier, son père lui mettait une branlée !

                      Nous restons sur la même histoire, la violence du père, seules les motivations changent.

                      L’antisémitisme : Oui, difficile de se prononcer sur un antisémitisme avéré si on reste au stade des dessins et des textes publiés à 20 ans.... sauf que !

                      Ses fréquentations du milieu antisémite sont, elles, avérées et bien postérieures à ses 20 ans. Parapher le livre d’un antisémite notoire, rencontrer régulièrement des antisémites ou qualifiés comme tel, Dieudonné par exemple...

                      comment doit on prendre ces faits totalement masqués par votre intervention ?

                      La première chose que fait un manipulateur, c’est par tous les moyens, attirer la compassion sur lui.

                      Quand il a écrit ce livre ORLEANS, il avait juste oublié une chose : ces dessins et écrits antisémites. Parce qu’il comptait surement sur la réaction de sa famille jetée en pâture au jugement publique d’un tel livre ! Mais surement pas sur la résurgence de ces œuvres caricatural, antisémites et révisionniste/négationniste.

                      Car qui donnerait raison à un père accusé de violences ??? mais il y a l’histoire et le fond de l’histoire.

                      Finalement, je pourrai maintenant dire que j’ai lu du MOIX, à travers ses écrits antisémites...


                      • J.MAY J.MAY 2 septembre 2019 12:31

                        Comme l’auteur de l’article, je n’ai jamais lu MOIX et je ne connais de lui que son long office vespéral chez RUQUIER.

                        J’ignorais, cela va de soi, ses écrits « satiriques » antérieurs, tout autant que sa profonde amitié avec BHL.

                        Au lendemain de l’une de ses prestations inquisitoriales chez RUQUIER je n’avais pu m’empêcher cependant d’écrire à son propos sur le blog « u zinu » le billet ci-après :

                         

                        Isabelle Mourral, auteur(e) d’une « Réflexion sur les embûches et les perversions du langage » sobrement intitulée « Le sens des mots »  aurait hier au soir (18/09/17) chez Ruquier apprécié la controverse qui opposa les deux questionneurs/commentateurs de service et le revenant Aymeric Caron.

                        Plateau fort éclectique pour ce qui est des invités, mais je ne retiendrai que deux séquences particulières.

                        Bien que je sois fort éloigné de la sphère politique de son époux, j’ai été séduit par la douceur, la réserve, l’intelligence et la culture non prétentieuse de Carla Bruni, sublime en sa modestie, et remarquable de délicatesse dans l’expression publique de confidences intimes.

                        Mais il m’a fallu subir hélas la jactance vaniteuse du ratiocineur amphigourique et l’acrimonie de celle que d’aucuns (dont je ne suis) se plaisent et complaisent à qualifier d’hystérique.

                        Soumis à la question par nos deux inquisiteurs de service, le pauvre Caron, autrefois lui-même grand inquisiteur en ces lieux, fut sommé de s’expliquer sur l’utilisation du terme de « terrorisme » qu’il aurait inconsidérément osé appliquer aux multinationales, au néo libéralisme, et aux industriels pollueurs de la planète.

                        Si j’en crois le petit Torquemada de lucarne, ou tout au moins selon ce que j’ai compris de sa philippique surjouée à l’encontre de Caron, le terme « terroriste » doit être désormais une sorte d’appellation contrôlée, appellation comme l’exige la « bien pensance », dûment stigmatisante. Elle doit surtout être exclusivement réservée à une catégorie d’individus bien précise, bien délimitée, bien cernée, bien identifiée. Elle ne saurait concerner les maîtres du nouveau monde, entendons par là celui du capital, du libéralisme et de la mondialisation.

                        Nous vîmes donc un Moix éructant et, accessoirement, une pasionaria de basse fosse s’acharner sur ce pauvre Caron qui, pour l’emploi soi-disant inapproprié d’un mot, ne put lui-même en placer un, comme eût dit ma mère-grand.

                        Nous fûmes en conséquence, et sans indulgence, gratifiés d’une controverse, voire d’une vocifération délirante sur le « bien nommer » et le « mal nommer », sur le bon usage des mots, et sur leur sens, leurs non-sens, leurs contre sens et leurs sens interdits.

                        Je terminerai en précisant que la hargne du Moix et de sa compagne en œuvre de dénigrement épargna, comme il se doit, l’innocente Carla, qui tout au contraire, fit pour sa part l’objet d’intenses flagorneries et de frétillantes adulations. Je suppose que cela fut dû en partie à ses mérites incontestés, mais aussi, Dieu me pardonne cette mauvaise pensée, au statut matrimonial de l’intéressée et au charme « diabolique » persistant qui est le sien.


                        • Loatse Loatse 2 septembre 2019 12:33

                          Dans cette affaire très médiatisée, on oublie le nombre de gens qui derrière leur écran se réjouissaient de voir ce gars humilier et rabaisser les autres... et qui aujourd’hui jouissent de voir ce même type en prendre plein la poire à son tour.... en oubliant que c’est un cercle vicieux en forme de boomerang qui leur reviendra tot ou tard en plein face...

                           Dechavanne, ardisson, Baffie, polak, caron, moix et j’en oublie, depuis quelques décennies c’est la foire d’empoigne sur le petit écran, l’équivalent des jeux du cirque ou de jerry springer show (j’ai découvert par hasard, j’ai failli vomir)

                          Faut pas être niais, candide, il y a matière à faire du beurre avec les plus bas instincts de l’homme. Seulement voilà, En mettant en avant des types fracassés, glauques en leur donnant une tribune, C’est toute une société que l’on corrompt ainsi, en dressant en permanence les uns contre les autres...

                          C’est le sadisme érigé en maitre de vie entre deux séries(émissions) anxiogènes, de mises en concurrence de jeunes filles qui rivalisent de pouffitude pour remporter on ne sait quoi, de vacheries et immondices proférées sur fond de lutte d’égos qui parfois se terminent en mansuétude amplement médiatisée...

                          rien de sain, en somme.


                          • J.MAY J.MAY 2 septembre 2019 16:14

                            @Loatse

                            « Ce que vous dites là est parler raison »
                            L’intéressé roulait carrosse. Il roule ambulance.
                            Arrêtons le tir.

                             


                          • Elliot Elliot 2 septembre 2019 12:48

                            Je voudrais ajouter quelques considérations à mon article sans d’ailleurs que je revienne sur l’essentiel : au contraire, l’attitude larmoyante et à vrai dire indécente dont Yann Moix a affronté les contributeurs de l’émission « on n’est pas couché » et Ruquier lui-même me conforte plutôt dans mon jugement.

                            Sauf que je le croyais plus fort et qu’il est manifestement psychiquement atteint.

                            C’est un homme déchu qui est apparu devant nous, déchu mais jouant pathétiquement de sa déchéance pour faire excuser ses écarts de jeunesse, le pathos au secours de sa pensée délirante, c’était un peu beaucoup pour que je le pusse supporter en gardant mon calme. . 

                            Moix n’a pas non plus échappé à ce côté sordide qu’il cultive et qui lui fait voir même dans la diffusion de ses écrits et dessins de jeunesse un complot familial où il a suggéré tout en avouant lui-même n’avoir aucune preuve que son frère serait bien à l’origine de ce coup maléfique.

                            Je ne sais qui il a pu convaincre de sa bonne foi en en rajoutant dans sa vénération surjouée du judaïsme ( qui est un communautarisme peut-être plus intellectualisé mais un communautarisme tout de même )

                            Comble du ridicule en présentant ses excuses à BHL qui, bon prince et ravi d’une telle aubaine de pouvoir faire encore une fois parler de lui, les a évidemment acceptées, il a fait en quelque sorte allégeance à un personnage qui a certes des qualités mais peine à assumer les défauts de ses qualités : on lui doit en partie l’invasion de la Libye et donc la déstabilisation totale de cette partie du bassin méditerranéen livré aux mafias des passeurs de tout acabit.
                            On doit à toute cette engeance d’avoir transformé Mare Nostrum en vaste cimetière marin mais jamais on n’a entendu BHL regretter d’avoir apporté son aide à ceux-là mêmes qui ont ruiné le pays et l’ont transformé en vaste camp de concentration qui régulièrement alimente les fonds marins de la grande Bleue en cadavres.


                            • Et hop ! Et hop ! 2 septembre 2019 17:02

                              @Elliot : «  l’affabulation est ce qui, me semble-t-il, fait l’essence même d’un roman »

                              Sauf qu’il s’agit d’une autobiographie de l’auteur, pas d’une fable ou d’une fiction.


                            • Et hop ! Et hop ! 2 septembre 2019 17:19

                              Eliott : «  un personnage qui a certes des qualités mais peine à assumer les défauts de ses qualités : on lui doit en partie l’invasion de la Libye et donc la déstabilisation totale de cette partie du bassin méditerranéen livré aux mafias des passeurs de tout acabit. »

                              Vous parlez de « défaut de ses qualités », pour évoquer des crimes de guerre et contre la paix absolument énormes, l’agression et l’invasion de la Libye qui lui auraient valu la corde au Tribunal de Nuremberg, parce qu’elle a été pire que l’invasion de la Pologne par Hitler (et Staline) qui avait tout de même présenté une revendication limitée, et pas illégitime, et qui a commencé par essayer de l’obtenir par voix diplomatique pendant deux ou trois ans, et qui a ensuite posé un ultimatum, et fait une déclaration de guerre dans les règles.


                            • Eric F Eric F 2 septembre 2019 23:06

                              @Et hop !
                              « fait une déclaration de guerre dans les règles »
                              Faux, l’Allemagne Nazi a monté une provocation, en simulant une fausse attaque polonaise contre un émetteur radio allemand,


                            • colibri 3 septembre 2019 08:32

                              @Elliot
                              "Sauf que je le croyais plus fort et qu’il est manifestement psychiquement atteint.  "

                              il était atteint dès le début :
                              l’analyse du personnage montre une personnalité narcissique , cherchant à se mettre en avant , et donc qui présente une faiblesse au niveau de l’estime de soi .Si bien que toute attaque contre l’image qu’il cherche à donner de lui le déstabilise forcément .


                            • marane 3 septembre 2019 09:10

                              @Elliot

                              Franchement antisionémite, vous reprochez à Moix de ne pas l’être resté, et d’être passé à l’ennemi, ce qui alimente vos fantasmes de la domination juive sur le monde. Pathétique.


                            • Et hop ! Et hop ! 7 septembre 2019 00:04

                              @Eric F

                              Il y a eu des tractations diplomatiques pendant plus de deux ans ans entre l’Allemagne et la Pologne pour trouver une solution au fait que la Prusse orientale était séparée de l’Allemagne, et Hitler proposait de créer un coridor avec une autoroute et une ligne de chemin de fer.

                              Il y avait un casus belli bien limité, il y a eu des essais de négociation, et un ultimatum, donc la guerre a bien été déclarée dans les règles du côté allemand, ce qui n’est pas le cas des Soviétiques, ni de l’attaque scélérate de la flotte française par les Anglais à Mers El Kébir, ni de l’attaque surprise de la Libye sous le fallacieux prétexte de défendre de l’oppression par Khadafi des prétendus rebelles démocratiques équipés de ... chasseurs bombardiers.

                              La Pologne s’était vue donner en 1919 des terres qui étaient peuplées traditionnellement par des Allemands (comme Dantzig), et de ce fait il y avait véritablement de la part de certains Polonais de nombreuses agressions meurtrières sur des populations civiles d’origine allemande, l’Allemagne avait des motifslégitimes de se plaindre.


                            • Et hop ! Et hop ! 7 septembre 2019 00:26

                              La vraie ou la fausse attaque d’un poste radio militaire allemand par l’armée polonaise n’a jamais été la cause de la guerre entre l’Allemagne et la Pologne, il n’y avait pas besoin d’un prétexte ou d’un motif de ce genre, il y avait une cause sérieuse qui était explicite dans l’ultimatum allemand et dont toutes les chancelleries parlaient à l’époque. L’Angleterre et les USA faisaient pression sur la Pologne pour qu’elle n’accepte aucune solution. Par ailleurs, il n’y avait pas un ancien traité de défense entre la Grande Bretagne et la Pologne qui aurait obligé l’Angleterre à intervenir militairement, il a été signé la veille ou l’avant-veille de l’invasion russo-allemande de la Pologne.


                            • DACH 2 septembre 2019 14:24

                              Quand on se réfugie en plusieurs étapes derrière mensonges et négations de ce qu’on sera obligé de reconnaître ensuite, les excuses qui suivent ne viennent-elles pas un peu tard ? La personnalité de YM relève de celle du scorpion face à son amie la grenouille. ’’Ne m’en veuillez pas, c’est ma nature qui m’oblige à....’’...martyriser jusqu’à mon frère quand il était petit ? YM sait qu’il est indéfendable sur ces faits, mais au moins il a l’objectif d’en faire un succès littéraire. Quant au Goncourt, il faudra qu’il devienne un bienveillant dans une autre vie !!!!! Pour l’heure il a de continuer à vivre avec sa psychopathie déclarée. Bon courage mon petit.


                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 2 septembre 2019 15:27

                                Le parfait paranoïaque.


                                • Distreizant Sutaredom 3 septembre 2019 18:12

                                  Yann Moix, regardez le bien. C’est un spécimen rare, une bête de zoo « anitisemitus admitus ». Il est reconnu comme tel, mais accepté. Son discours tortueux, avec la figure figée, les yeux plongés dans son passé de gosse voyou, ses regrets éternels, enfin sa Téchouva publique ne lui vaut peut-être pas le pardon, faut pas pousser, mais il peut rester sans se faire vomir d’insanités, sans que les mains de Franz-Olivier Giesbert ne tremblent.... Il pourra continuer à écrire, à piquer quelques canapés sur les plateaux et boire du champagne, dans la communauté. BHL, sera aimable avec lui. Le Goncourt, faut pas exagérer, cette année c’est bernic ! Il n’en reste pas moins un animal rare, une curiosité qui fera sans doute sa célébrité future.


                                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 septembre 2019 01:03

                                    Bof rien de nouveau sous le soleil en matière d’autofiction .Édouard Louis a été une caricature. Mythomane de première mais adoré de Saint Germain des Près . L’essentiel étant de baver sur le petit peuple.


                                    • Frederick Potter Frederick Potter 7 septembre 2019 10:16

                                      Je n’ai connu Moix que par l’émission de Ruquier C’était à peu près l’époque où j’entendais beaucoup parler de la passion de la méchanceté de Sade. Il me semblait que ce Moix collait bien à ce caractère. c’est d’ailleurs ce qui m’a fait abandonner cette émission qui n’était plus si rigolote et devenait franchement pénible, rien qu’en sachant à l’avance que ce type allait y officier à un moment ou un autre. Maintenant que l’antisémitisme, l’arrivisme et le caractère tortionnaire de cet homme ont été mis en évidence, je n’attends plus qu’une chose : que ce monsieur s’exile à Bariloche, en Argentine, où il trouvera certainement beaucoup de compréhension. Il en est beaucoup d’autres qui, Français de chagrin mais pas de mémoire, pourraient faire la même chose. Tchuss 

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