Les heures les plus sombres...
Éric Coquerel, parmi d’autres sbires « républicains » de gauche, a insisté lourdement sur le parallèle de la situation socio-politique actuelle et celle des années 30. Il souhaitait ainsi mettre en garde sur la dangerosité de la proposition de Sapir d’un rassemblement souverainiste en France pour une sortie de l'Euro.
Ce parallélisme historique est systématiquement repris de façon incantatoire, en particulier par l’étymologique crétin et l’ubuesque à la gidouille d’andouille. Si les années 30 furent bien les heures les plus sombres de la République française, ce fut notamment grâce aux amis socialistes de Monsieur Valls et de Madame Hidalgo.
Lorsqu’éclata la guerre en Espagne, en 1936, le front populaire socialo-communiste de Léon Blum, aux ordres de la City de Londres, décréta la non-intervention dans la guerre des républicains espagnols contre les fascistes espagnols qui avaient immédiatement reçu, quant à eux, l’aide militaire de Mussolini et d’Hitler. Dès 1937, pour accueillir les « réfugiés » républicains espagnols des camps de concentration sont créés par le gouvernement français. Au nombre de 500 000, ils sont regroupés dans des conditions déplorables à Agde, Argelès-sur-mer, Angoulème (C'est là que seront raflés un millier de républicains espagnols réfugiés en France pour former, le 20 août 1940, le premier convoi de l'histoire de la seconde guerre mondiale à destination de Mauthausen), Gurs, Moisdon-la-Rivière, Rivesaltes, etc.
Les socialistes français sont donc experts en accueil de réfugiés "politiques" et très légitimes donneurs de leçons de morale humanistique.
Le Dieu postmoderne est républicain et sa religion, comme toutes les religions, consiste à mettre en place un dispositif de classification, de hiérarchisation et d’exclusion, tels que ceux que l’on enregistre à travers l’histoire et que Foucault a si bien analysés. Cependant jamais l’uniformatisation de la pensée à l’échelle d’une population n’avait été si totalement réalisée, pas même dans l’Allemagne nazie d’Hitler.
Toute tentative pour casser le dogme est donc immédiatement dénoncée par le fascisme Big Brother, dont Valls est le héraut, comme hérétique à la République, ou « fasciste », c’est-à-dire faisant le jeu de l’ennemi de Dieu. Dieu a besoin du diable pour régner dans son Royaume républicain. Durant des décennies, Jean-Marie le Pen a joué magnifiquement le rôle du fou du roi républicain, son « parricide » va à l’encontre des valeurs de la République et cela est impardonnable.
Le vrai fascisme d’aujourd’hui, c’est le gigantesque phénomène d’acculturation aux valeurs de la République. L’idéologie humanitariste imposée par l’Etat immoral qui viole nos consciences et aliène nos cœurs en y plantant des photos d’enfants morts. Lorsque Monsieur Valls apparaît à la télévision, on comprend que quelque chose d’humain est définitivement perdu.
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