• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les journalistes ou animateurs des médias français usent abusivement des (...)

Les journalistes ou animateurs des médias français usent abusivement des accusations d’antisémitisme

C’est quoi ce sujet ? L'antisémitisme est une réalité historique tragique, dont les manifestations passées et présentes exigent une vigilance constante. Cependant, l’utilisation abusive et systématique de ce terme, détachée de ses véritables implications, peut porter atteinte à la gravité du problème, ainsi qu'à la réputation de ceux accusés sans fondement. Dans ce contexte, il est crucial d'examiner les implications sociales et éthiques des accusations répétées et injustifiées, en particulier lorsqu'elles sont utilisées de manière automatique, presque comme un réflexe, chaque fois qu'une critique est adressée à un dirigeant ou à une personne publique.

A / Les médis dans leur majorité ont un usage démesuré des termes "antisémitisme" et "antisémite"

Certaines personnes pseudo-journalistes, animateur ou journalistes radios ou TV , dans des discussions publiques ou privées, utilisent les mots "antisémitisme" ou "antisémite" comme une arme rhétorique dès qu'une critique est exprimée envers une figure ou une politique, parfois avec un lien ou sans lien apparent avec la communauté juive ou des stéréotypes antisémites. Ce réflexe verbal, comparé à un "perroquetage", peut réduire des débats complexes à des accusations émotionnelles, court-circuitant toute analyse rationnelle.

Nous le vivons depuis des semaines, des mois tous les jours en France. C’est lassant. Par exemple, une critique légitime d’un dirigeant politique ou d’une politique gouvernementale pourrait être étiquetée comme antisémite, simplement parce que ce dirigeant appartient à une communauté spécifique ou en raison de sa position vis-à-vis d’un conflit international. Ce type d'accusation tend à ignorer les nuances du discours en question et à miner le débat démocratique en le transformant en confrontation stérile.

B/ Des débats faussés : une polarisation croissante et qui ne cesse pas

Il est à se demander pourquoi ces médias entrent dans cette spirale. Lorsqu'une telle stratégie est utilisée, elle tend à polariser les débats. D’un côté, les accusateurs insistent sur l’importance de lutter contre toute forme de discours haineux, une cause noble et nécessaire. De l’autre, les accusés et leurs soutiens dénoncent ce qu'ils perçoivent comme une tentative de censurer ou de discréditer des critiques légitimes.

Ce climat de confrontation exacerbe les tensions sociales, avec plusieurs conséquences problématiques :

  1. Banalisations des accusations : L’usage abusif des termes antisémites peut diluer leur gravité. Les véritables actes ou paroles antisémites risquent de ne plus être pris au sérieux, noyés dans un flot d’accusations exagérées.
  2. Stigmatisation injustifiée : Des personnes injustement accusées peuvent subir des conséquences graves, telles que la perte de leur crédibilité, de leur emploi ou de leur statut social.
  3. Entrave au débat démocratique : Le recours à ces accusations peut servir d’arme pour faire taire des opinions divergentes, ce qui va à l’encontre des principes d’un échange d’idées ouvert et respectueux.

C/ Comment peut-on analyser ces situations de manière simpliste ?

Ces dérives ou comportements étranges peuvent s’expliquer par plusieurs motivations, conscientes, délibérées ou inconscientes :

  • Des peurs légitimes mal canalisées qui ne se justifient pas : L’histoire douloureuse de l’antisémitisme peut conduire à des réactions de vigilance excessive, voire à une hypersensibilité aux critiques.
  • Une stratégie rhétorique gouvernementale ou médiatique : Dans certains cas, accuser d’antisémitisme peut être utilisé comme un outil pour discréditer un adversaire, en évitant de répondre aux arguments sur le fond.
  • Une méfiance généralisée : Une société divisée peut favoriser la perception que toute critique est potentiellement hostile ou haineuse.

D/ Quelles sont les conséquences à long terme si ces accusations perdurent ?

En supposant que ce type de comportement se généralise, les conséquences à long terme pourraient être préoccupantes :

  1. Décrédibilisation de la lutte contre l'antisémitisme : L'usage excessif de ce terme pourrait détourner l'attention des véritables actes antisémites, affaiblissant ainsi les efforts pour les combattre.
  2. Renforcement des divisions sociales : En étiquetant les critiques comme antisémites, on risque de fracturer davantage la société, en opposant des camps qui auraient pu dialoguer.
  3. Montée du ressentiment : Les accusations injustifiées peuvent provoquer un rejet plus large de toute sensibilisation aux problèmes réels, créant un effet contre-productif.

E/ Le temps de la réflexion est nécessaire

Les mots écrits ou verbaux sont des outils ou armes puissants. Accuser une personne d’antisémitisme n’est pas un acte anodin, et cela devrait toujours reposer sur des preuves claires et un contexte bien compris. Si l'on veut promouvoir un débat sain, il est essentiel de :

  • Distinguer entre critique légitime et discours haineux, en prenant le temps d’analyser les intentions et le contenu.
  • Encourager un dialogue respectueux, même sur des sujets sensibles.
  • Éduquer sur ce qu'est réellement l'antisémitisme, pour éviter les confusions et les accusations infondées.

Conclusion

L'antisémitisme est un problème grave qui exige une attention sérieuse. Toutefois, son usage abusif comme arme de débat peut non seulement discréditer ceux qui luttent réellement contre cette haine, mais aussi semer la division dans la société. Adopter une approche plus nuancée et mesurée dans l’utilisation de ce terme est une responsabilité collective, pour préserver la gravité du combat contre l'antisémitisme tout en protégeant la liberté d’expression et le dialogue démocratique.


Moyenne des avis sur cet article :  3.15/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • Étirév 27 novembre 2024 09:50

    « Les journalistes ou animateurs des médias français… » mais pas que !
    Pour info : Ruppert Murdoch, membre du « Groupe Bilderberg » et magnat australien à la tête d’un empire multi-media sans frontières, lié au sud-africain et roi des diamants Harry Oppenheimer (à l’origine de son financement) et aux Rothschild, concentre dans ses mains les principaux journaux britanniques, parmi lesquels on note le « Times » de Londres, le journal le plus prestigieux et le plus influent du monde, et le journal populaire britannique « Sun ». La puissance du réseau de « Murdoch » est telle qu’il peut atteindre trois milliards de personnes.
    N’est-ce pas la secrétaire d’État, Mme Madeleine Albright qui, à la suite du bombardement de l’Irak à la fin de l’année 1998, admettait que « la chaîne CNN est le seizième membre du Conseil de sécurité des Nations Unies » ? Quelques années plutard, en 2003, au moment de la nouvelle guerre d’Irak, la « News Corporation » de Ruppert Murdoch qui possédait plus de 175 titres de presse écrite et 35 chaînes de télévision dans le monde, agira uniquement en faveur de l’intervention en Irak.
    David Rockefeller, lors de la réunion du Groupe Bilderberg à Baden-Baden, en juin 1991 : « Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans… Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan mondial s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles ».
    Enfin, Serge Hutin, dans son ouvrage « Gouvernement invisibles et sociétés secrètes », dit que Jacques Bergier lui racontait un jour « qu’il existe une série de questions dont il est absolument interdit à la presse de parler et dont la liste se trouve stipulée avec précision sur un petit carnet noir qui, quel que soit le régime politique du pays, car l’interdit est universel, mondial, se trouve remis à tout directeur d’un important organe de presse d’information, qu’il soit tributaire du grand capitalisme ou communiste. ».
    Les médias, un acteur stratégique de premier plan pour les « puissances d’argent »


    • rogal 27 novembre 2024 11:51

      Réflexion bien conduite et conclusion juste.


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 27 novembre 2024 12:34

        Si l’antisémitisme a bien existé et existe sans doute encore (comme, par ailleurs, il y a des oppositions à toutes les religions, à tous les peuples), il me semble que les juifs seraient plus tranquilles s’ils ne mettaient sans cesse en évidence leur différence, que ce soit via la kippa, les rouflaquettes, des coutumes qui semblent parfois d’un autre temps (ne pas appuyer sur le bouton de l’ascenseur), ou ... le positionnement permanent en victimes.


        • Eric F Eric F 27 novembre 2024 16:01

          @lecoindubonsens
          Les juifs qui affichent des signes distinctifs traditionnels sont très minoritaires dans notre pays, y compris parmi les porte-parole communautaires. Le problème est davantage aujourd’hui la question du ’’conflit importé’’ avec soutien inconditionnel de la plupart des juifs à Israël et des arabo-musulmans aux mouvements palestiniens.
          Les courants de droite radicale soutiennent désormais les premiers à l’encontre des seconds, la gauche radicale l’inverse.


        • Com une outre 27 novembre 2024 17:07

          @Eric F
          "Les juifs qui affichent des signes distinctifs traditionnels sont très minoritaires

          "

          Ah bon ? Dans certains quartiers, vous vous sentez mal sans kippa. Vous avez déjà vu le représentant du Crif sans kippa ? Même Macron porte une kippa dès qu’il le peut, ce qui est proprement scandaleux. J’ai plutôt l’impression que les signes distinctifs sont autorisés pour certains et interdits à d’autres.


        • Eric F Eric F 27 novembre 2024 17:51

          @Com une outre
          On parle de gens qui portent des signes distinctifs dans l’espace public, ’’très minoritaires’’ signifie qu’il y en a, mais très peu en France, limité à quelques quartiers (il y a évidemment davantage d’intégristes juifs en Israël).

          Ne pas confondre avec des éléments de tenue vestimentaire dans des espaces religieux. Mais on peut effectivement s’étonner qu’un président d’un état laïc s’y conforme, il pouvait utiliser un chapeau civil comme faisait Mitterrand (on peut alors parler d’un couvre-chet d’état smiley


        • lecoindubonsens lecoindubonsens 27 novembre 2024 18:04

          @Eric F « Les juifs qui affichent des signes distinctifs traditionnels sont très minoritaires dans notre pays »

          c’est votre avis, mais apparemment vous êtes isolé smiley
          mon expérience perso montre le contraire.
          je vous invite à ouvrir les yeux et je maintiens ma position : juifs plus tranquilles si moins d’affichage permanent de leur communitarisme


        • Com une outre 27 novembre 2024 16:13

          L’antisémitisme est lié à la question du communautarisme. Un problème est que la religion juive selon les gouvernants actuels d’Israël est très fortement communautariste, c’est-à-dire qu’elle ne s’intègre pas dans les sociétés où elle s’exerce. Or une société n’est pas des groupes d’individus sans passerelles (culturelles) entre eux. Tant que certains juifs refuseront de s’intégrer dans les sociétés dans lesquelles ils vivent, ce qui je crois et j’espère est loin d’être une majorité, l’antisémitisme perdurera et au détriment de tous. C’est à certains juifs de changer, pas à la société. Alors l’antisémitisme s’effacera.


          • Tolzan Tolzan 27 novembre 2024 19:59

            @Com une outre, bonsoir

            Je suis en accord avec vous, mais il me semble qu’il faut se poser la question suivante : la communauté juive étant extrêmement minoritaire dans la plupart des pays hors Israël, le communautarisme exacerbé, le repli sur soi-même ne sont-ils pas ses seules solutions pour ne pas être dissoute dans la masse, bref de ne pas disparaître ?


          • Com une outre 27 novembre 2024 21:19

            @Tolzan
            La religion est une affaire personnelle qui peut se vivre dans des moments de communion, en mosquée, église ou temple par exemple. Qui dans notre société reproche à un croyant d’aller dans son lieu de culte, son association, ou autre ? Le communautarisme va bien au-delà de ça, il est politique, sociétal, économique... et comme vous le dites un repli et non une ouverture aux autres.


          • xana 27 novembre 2024 16:42

            Enfin une réaction normale !

            L’antisémitisme a existé, et peut-être existe encore. Mais c’est avant out une tentative de fermer le bec à ceux qui ne sont pas des inconditionnels du sionisme !

            Il est sain et normal que dans une société il puisse exister des gens qui soient favorables (ou défavorables) à tel ou tel pays. Il est sain et normal que même en Europe on puisse soutenir ou pas tel ou tel gouvernement, même les plus abjects. Chacun a le droit d’avoir ses préfèrences, mais à condition de ne pas empêcher les préférences des autres de se manifester.

            Moi je préfère la Russie aux Anglo-Américains, mais je respecte ceux qui font le choix inverse, du moins tant qu’ils n’essaient pas de m’obliger à me taire.

            Je n’accepte pas qu’on cherche à étouffer ma voix (en m’accusant d’antisémitisme) parce que j’ose accuser les sionistes de génocide. Cette accusation est simplement un déni à ma liberté d’experssion, destiné à me disqualifier comme si j’étais un terroriste, comme Netanyahou.


            • mursili mursili 27 novembre 2024 17:07

              On dirait bien que le personnel médiatique et politique français actuel, à quelques rares exceptions qui sont d’ailleurs trainées dans la boue, est incapable d’adopter un autre discours que celui de la propagande israélienne.

              Pour illustrer cette soumission, qui est d’ailleurs partagée par d’autres gouvernements européens, et peut-être même par le gouvernement US, voici ce titre du quotidien dit « de référence », à savoir Le Monde :

              Mandat d’arrêt de la CPI : Benyamin Nétanyahou pourrait bénéficier d’une « immunité », selon la France

              https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/27/mandat-d-arret-de-la-cpi-contre-netanyahou-la-france-estime-que-le-premier-ministre-israelien-beneficie-d-une-immunite_6416796_3210.html

              Sans doute une réaction courageuse mais pas téméraire aux menaces américaines de sanctionner les gouvernements européens qui auraient l’audace de vouloir appliquer les mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahu et Gallant... 

              https://youtu.be/_1WjbNvrsPQ?t=103

              (Au passage, pour ceux qui auraient la chance de ne pas encore le connaître, Lindsay Graham est un connard de compétition dont seuls les USA ont le secret ...)

              Vous ne pouvez pas ignorer que Netanyahu et Gallant sont de pauvres victimes innocentes de l’antisémitisme universel et éternel...


              • mursili mursili 27 novembre 2024 20:22

                @mursili

                Pascal Boniface vient de publier sur Youtube une prise de position qui l’honore sur l’immunité dont la France entend faire profiter Netanyahu. Il évoque aussi l’abus de l’accusation d’antisémitisme qui aboutit à un permis de tuer en toute impunité :
                https://youtu.be/5JU9_MW5TN4


              • Mustik 27 novembre 2024 23:11

                @mursili
                Je me rends compte que c’est LFI qui sauve l’honneur !
                ca me troue le cul, dirait macron !
                 smiley
                 :—))


              • Eric F Eric F 27 novembre 2024 17:10

                En tout cas, ça n’a pas manqué, la CPI a été qualifié d’antisémite


                • LeMerou 27 novembre 2024 17:48

                  Il n’y a pas que l’usage du terme « antisémite » qui est abusif, ils vivent dans leur monde, sont convaincu que les autres sont comme eux. 

                  Je vous rejoins à force de l’employer à tort et à travers, il perd de sa signification, faut il encore que les « médias » la connaisse réellement. 


                  • Yann Esteveny 27 novembre 2024 18:01

                    Message à tous,

                    J’ai arrêté la lecture de l’article après la réponse à la question « C’est quoi ce sujet ? ».

                    L’auteur n’a rien compris au sujet. Le sujet est de commettre des meurtres de masse tout en passant pour la victime puis interdire toute contestation de ce récit par des moyens politiques, médiatiques et judiciaires.

                    Cela passe aussi par l’emploi de nombreux scribes taisant cette réalité.


                    • xana 27 novembre 2024 18:37

                      @Yann Esteveny
                      Moi je trouve tout de même que cet article est intéressant car il démonte bien la facon pernicieuse de tous nos médias pour faire taire ceux qui ne partagent pas leurs choix (ou leurs obédience, gratuite ou pas).
                      Les « scribes taisant cette réalité » ne sont évidemment que des scribes stipendiés, donc des vendus.


                    • Yann Esteveny 28 novembre 2024 11:22

                      Message à avatar xana,

                      Il vous a peut-être échappé que les médias aux ordres évoquent continuellement une soi-disant haine viscérale des juifs et jamais le génocide en cours des Gazaouis par les faux-juifs.
                      Ne le percevez-vous pas ?

                      Respectueusement


                    • Tolzan Tolzan 27 novembre 2024 20:54

                      L’antisémitisme est la bombe atomique du débat d’idées, utilisée depuis des années, par la communauté juive ou les journalistes proxy, pour clore toute discussion. Cependant, son utilisation trop fréquente et souvent injustifiée est devenue contre-productive. Il suffit d’écouter Meyer Habib ou BHL, qui voient des antisémites partout, pour s’en convaincre. On peut même se demander si, aujourd’hui, l’argument ou l’insinuation d’antisémitisme ne génère pas plus d’antisémites qu’il n’en éradique.. 


                      • Mustik 27 novembre 2024 23:09

                        @Tolzan
                        A écouter ou à voir, Meyer Habib est à vomir.
                        Qu’est-ce qu’il est laid et, quand il grimace, c’est le pompon !


                      • Mustik 27 novembre 2024 23:06

                        Je suppose que chacun a fait le même constat sur l’abus du terme « antisémitisme ».

                        Les media ont :

                        soit oublié la pratique journalistique qui consiste à confronter les antagonistes,

                        soit formés à une nouvelle école qui bouleverse l’objectivité.

                        Qui se souvient de l’époque où :

                        les représentants de la Palestine à Paris, Mme Leïla Shahid pour ne pas la nommer étaient invités sur les plateaux ou les antennes,

                        José Bové avait rejoint Arafat encerclé dans son Bunker avec des médecins et des infirmières,

                        les rencontres de Camp-David pour préparer les fameux accords d’Oslo sabotés par les Extrêmistes israéliens soutenus probablement par l’Etat profond US

                        Les tentatives de provocation Israélienne n’ont pas cessé jusqu’au déclenchement de la Seconde Intifada en 2000 ! Bingo pour les Sionistes...

                        Si le terme « antisémite » est venu à la mode, un autre a curieusement disparu « les territoires occupés »...

                        Je dis que quand le médecin « rouquin » Barush Goldstein abat à la mitraillette 17 palestiniens au cours de leur prière « Massacre du Caveau des Patriarches en 1994, Goldstein est antisémite. Quand Shlomo Sandt écrit »comment le peuple juif fut inventé", on peut supposer une probabilité plus importante de trouver des Sémites parmi les Palestiniens que parmi les juifs d’Europe centrale ou des Balkans !


                        • AmonBra AmonBra 27 novembre 2024 23:42

                          A mon avis, aucun mot aussi partagé par les langues occidentales, n’a été aussi dévoyé de sa signification étymologique au seul profit d’une idéologie, en plus d’avoir pour source une mythologie religieuse, elle même fondement . . . De la même idéologie ! Un véritable cercle vicieux.

                          Or étymologiquement être antisémite signifie développer un racisme (phobie ?) à l’encontre des sémites, c’est a dire des personnes s’exprimant dans une des nombreuses langues dites sémitiques parlées, excusez du peu, en Afrique du nord, corne de l’Afrique, moyen orient, Malte, Sahara et Soudan, aucun rapport donc avec une ethnie précise ou/et une religion spécifique.

                          Bref, jamais terme aussi rabâché n’aura été aussi insignifiant que l’antisémitisme et pourtant, jamais autant d’individus n’ont eu aussi peur de cette accusation. . . Vous avez dis psychose ! . . .


                          • Eric F Eric F 28 novembre 2024 13:56

                            @AmonBra
                            Non non, ce terme n’avait pas été introduit pour désigner l’aversion envers l’ensemble des populations du moyen Orient, mais dès l’origine il s’agissait exclusivement de la haine des juifs. Alors que la ’’racine’’ du mot soit mal choisie est exact, mais il ne faut pas prétendre que le sens a changé. Actuellement l’aversion envers les juifs est plus virulente de la part des autres populations de cette région que partout ailleurs, du fait du conflit.


                          • AmonBra AmonBra 28 novembre 2024 21:24

                            @Eric F

                            Je ne crois pas que la « racine » du terme soit mal choisie, au contraire, je pense plutôt que le choix de son auteur, un ashkenaze, relève d’une volonté de donner une origine sémite aux européens judaïsés, ce qui est non seulement erroné, mais témoignerait surtout d’une intention de s’approprier une origine mythique.

                            On est toujours dans cette escroquerie intellectuelle, voire même dans son aggravation, à la fois par les habituels judéophobes et par les $ionnards, en fait d’autres racistes, vu que ces derniers semblent avoir déposé des droits sur le mot et son utilisation. . . Et ce qu’ils font aux véritables sémites. . .


                          • SilentArrow 29 novembre 2024 11:56

                            @Eric F
                             

                            Non non, ce terme n’avait pas été introduit pour désigner l’aversion envers l’ensemble des populations du moyen Orient, mais dès l’origine il s’agissait exclusivement de la haine des juifs.

                            Exact. D’ailleurs, en général, le sens d’un mot n’est pas défini par son étymologie, mais par l’usage qu’on en fait.

                            Par exemple, les deux expressions suivantes sont identiques étymologiquement mais ont un sens presque opposé :
                            « Le Coran est un livre sacré. »
                            « Le Coran est un sacré livre. »


                          • L'apostilleur L’apostilleur 28 novembre 2024 11:42

                            @ l’auteur

                            « Les journalistes ou animateurs des médias français usent abusivement des accusations d’antisémitisme » 

                             

                            Et pour cause...

                             

                            « Encore faudrait-il s’entendre sur la définition de l’antisémitisme pour y répondre. Sachant que nos tribunaux ont dû faire preuve d’une grande sagacité pour démêler les condamnations possibles dans le flot des sollicitations pour ce motif, on trouvera soit difficile d’en cerner précisément le sens, soit tout ce qu’on voudra. » 

                            Marche contre l’antisémitisme. Pourquoi pas, ou pourquoi ? - L’apostilleur

                             

                            La loi contre l’antisémitisme se garde bien d’en parler au profit de généralités égalitaires :

                            article 1 : « Toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite. »


                            • SilentArrow 29 novembre 2024 08:13

                              L’antisémitisme étant un délit, le suspect n’est coupable que s’il a été reconnu coupable par un tribunal. Entre-temps, il jouit de la présomption d’innocence et devrait pouvoir poursuivre en justice pour diffamation ceux qui l’accusent.

                              Me trompe-je ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité