Les Kennedy, les deux assassins de Marilyn
Eh bien voilà, il semble que l'on sache enfin ce qui s'est passé. Un livre à paraître de Jay Margolis et Richard Buskin va nous l'expliquer en détail, mais auparavant, une photo extraite de l'ouvrage a déjà fuité. Et cette photo d'un simple mur remet tout en cause, comme je vais vous l'expliquer. Marylin Monroe a bien été assassinée, et ces deux assassins ne sont autre que les deux frères Kennedy, avec qui elle fricotait à tour de rôle. Pour certains ce ne sera qu'une confirmation : depuis le livre de Seymour Hersh "La face cachée du clan Kennedy", on savait que chez eux tout n'était que façade, et qu'ils mentaient à tour de bras. Les belles couvertures de Paris-Match, en France, dissimulaient des activités sordides sur lesquelles je reviendrai cet été, si vous le voulez-bien, en évoquant la fin de John Kennedy, qui explique à lui seul toutes les dérives que connaît le pays depuis plus de 50 ans maintenant. J'y évoquerai un autre assassinat, des mêmes auteurs : il ne fallait pas se mettre en travers de leur incommensurable soif de pouvoir. Fidel Castro en sait quelque chose. Pour l'instant, intéressons-nous à cet assassinat... et à cette fameuse photo, qui a été à l'époque manifestement retouchée....
C'est le cliché qui accuse. Une photo prise le 4 août 1962 et manifestement retouchée après (il y en a eu plusieurs, manifestement), montrant une trace de sang sur un mur. Pas n'importe quel mur : celui de la chambre à coucher de Marilyn Monroe, alors que son corps vient juste d'y être découvert par des policiers. Manifestement, ce n'était pas un suicide, et l'actrice avait lutté avant de mourir, laissant cette trace sur le mur (elle ou son agresseur !), que d'adroits retoucheurs s'étaient empressés de masquer à une époque où Photoshop n'existait même pas, et que cela se faisait au pinceau ou plus exactement à l'aérographe (un vrai, à compresseur). Ce qui ne sera pas bien sûr la thèse répandue dans la presse, qui, d'emblée, parlera de "suicide". On s'empressera aussi de montrer du doigt, via l'agent dépêché sur place, la table de chevet de l'infortunée actrice, table sur laquelle on pouvait voir divers flacons, dont celui qui lui aurait été fatal. Il n'en était rien : Marilyn avait été frappée, où elle s'était manifestement défendue, pour ne pas recevoir une injection de pentobarbital (vendu sous le nom de Nembutal) pour la calmer ; avant de lui injecter un dose plus forte pour la tuer.
Selon les auteurs, le jour de sa mort, Marilyn avait appelé Bobby Kennedy en menaçant de révéler à la presse son comportement odieux et celui de son frère avec elle. Pour la calmer, ils avaient envoyé Peter Lawford et le psychiatre de Marylin, le Dr Greenson, mais leur intercession s'était mal passée, l'actrice étant devenue hystérique et avait menacé Lawson avec un couteau, ce qui expliquerait les traces de sang sur les murs. Un garde du corps proche de Lawson, appelé en renfort, lui aurait injecté le Nembutal pour l'endormir, et une dose massive supplémentaire lui aurait été administrée par... lavement, ce qu'avait confirmé l'autopsie (qui n'avait rien trouvé dans l'estomac). Bobby Kennedy aurait été présent durant tout la scène. Les cinq assassins présents auraient alors retourné toute la chambre et la maison récemment achetée par Marylin à la recherche d'un petit carnet rouge qui ne quittait jamais Marylin, et sur lequel figurait ses rendez-vous galants, dont ceux avec John et Bobby, et des extraits de leurs conversation. Une recherche qui s'avérera infructueuse et qui en rappelera une autre dont je vous parlerai bientôt ici-même.
Le premier ambulancier (de la société Schaefer) appelé après sa mort, James Edwin Hall, cinq heures après le décès, constatera d'emblée que quelque chose n'allait pas avec la théorie du suicide de la star par overdose : selon lui il n'y avait pas de vomissures, ce qui pour lui était "inhabituel" en cas d'overdose. Il constatera aussi autre chose : "elle était nue. Elle n'y avait pas de draps ; pas de couverture. Il n'y avait pas de verre à boire. Pas d'alcool ... Nous avons constaté que sa respiration était très faible, son pouls était très faible et rapide et elle était inconsciente à ce moment-là" Il n'y avait pas d'odeur ... de médicaments émanant de sa bouche. Un autre symptôme classique". L'ambulancier tentera à la fois un massage cardiaque et aménera un masque à oxygène, que le Dr Greenson fera enlever, à sa grande surprise. Selon le même ambulancier, le docteur Greenson administrera à Marilyn un produit médicatemteux directement entre deux côtes, en le faisant "comme un amateur". Il n'a pas su quel produit il avait utilisé, et le second ambulancier dépêché sur place Murray Liebowitz, n'a jamais évoqué quoi que ce soit de la scène.
Pour Hall, c'est cette administration qui aurait été fatale. Assistaient à la scène Bobby Kennedy, Peter Lawford, le psychiatre, Marvin Iannone, un policier chargé de surveiller l'appartement de la vedette, et Fred Otash, un détective privé engagé par Lawford pour en particulier enegistrer ses conversations téléphoniques : elle était en fait étroitement surveillée par le clan Kennedy. Les auteurs parlent donc de cinq témoins présents ce jour-là les deux ambulanciers arrivés plus tard non compris. Selon Hall, le corps de Marilyn avait été déplacé et dénudé pour être repositionné dans son lit. Lors de l'autopsie, on trouvera des traces de cyanose à travers le corps, démontrant une mort par injection et non par absorption, et des traces concordantes avec un corps ayant été mis sur le ventre après la mort.
L'un des témoins-clé, le détective Fred Otash, qui était aussi un informateur du FBI, avait déjà déclaré que Bobby Kennedy était présent ce soir-là, avait révélé la presse en juin 2013 : les notes de son carnet retrouvé indiquaient en effet "qu'elle criait vraiment fort et ils ont essayé de la faire taire. Elle était dans sa chambre à coucher et Bobby avait saisi l'oreiller pour étouffer les cris pour éviter que les voisins ne l'entendent. Elle s'est finalement calmée et il est ensuite sorti. " Fred Otash décédera en 1992, mais un événement consécutif à son décès renforce l'idée comme quoi il en savait beaucoup sur l'assassinat de Marilyn : "les notes publiées jusqu'à présent par Otash n'ont pas révèlé quoi que ce soit qui, aurait pu avoir été découvert par détective dans la maison de Monroe ou dans les enregistrements des rencontres présumées de la star d'Hollywood avec les Kennedy, qui n'ont jamais refait surface. Une petite commode rouge qui contenait les dossiers les plus sensibles du détective a été retirée de son appartement par son avocat après qu'il se soit effondré d'une apparente crise cardiaque. Son contenu n'a jamais été révélé." Dans son livre "Investigation Holllywood", paru en 1976, Otash avait aussi déclaré que Kennedy a peine élu, tous ses fichiers sur la famille Kennedy avaient disparu des étagères du FBI.
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Cela devient enfin un peu plus clair. Beaucoup de journalistes se sont fourvoyés en suivant la piste officielle (celle d'une administraton d'une forte dose de sédatifs par le psychiatre, notamment, mais sans lutte dans la pièce). Personne n'avait jusqu'ici réussi à expliquer pourquoi Bobby Kennedy avait de lui-même abandonné l'idée de retrouver un jour les assassins de son propre frère. Il participera même à la destruction de preuves de l'assassinat, comme on le verra bientôt ici-même. Maintenant on sait pourquoi : les assassins de John savaient qu'il l'avait lui-même été, meutrier, pour le cas de Marilyn Monroe. Et il n'y avait pas qu'Edgar Hoover qui le savait...
on peut relire ceci :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-victor-jara-a-guantanamo-la-75531
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/50eme-anniversaire-de-l-attentat-143898
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