Les manipulateurs de marionnettes derrière Breivik (27)
Qui est exactement Paul Ray ? La question est sur toutes les lèvres depuis que l'individu s'est auto-bombardé mentor d'Anders Brevik sans qu'on le lui demande. Sa propension à se jeter sous les feux des projecteurs laissait clairement entendre que sa confession n'était pas empreinte de beaucoup de sincérité. A l'examen, elle ne résiste que fort peu de temps. Que représente donc cet ex-hooligan devenu idéologue ? Peu de choses à vrai dire : il a certes bien servi à certains, il n'y a pas si longtemps que cela, mais cela n'en fait pas pour autant un personnage à forte dimension. En revanche, que son apparition "spontanée" sente fort le téléguidage est une théorie qui se tient : nous découvrirons bientôt à qui a bien pu servir son écran de fumée, dans lequel pas mal de journalistes sont tombés, pour tout dire. Mais examinons d'abord ce qu'est ce fanfaron aux gros bras et aux tatouages un peu trop voyants... pour être honnête.
Et paul Ray, dans tout cela, qu'avait-il gagné ou plutôt qu'avait-il perdu ? Oh, c'est simple ; très simple : évincé par Lake, qui reprenait alors en main l'EDl, il avait du fuir son pays, et là encore pour une raison extrêmement simple, qu'explique un bloggeur dès le juin 2010. Un curieux, qui avait noté clairement ce qui se passait alors au sein de l'EDL. En fait Ray avait lamentablement échoué dans ses dernières campagnes islamophobes, au point de faire pincer par ses actions mal élaborées ses dirigeants (mais pas lui, bien entendu), ce qui avait fini par irriter tout le monde : "Rappelez-Paul Ray, alias Cœur de Lion en Angleterre ? Il ya quelques semaines, nous avons rapporté a son propos d'être le suspect probable dans l'organisation de l'émeute autour de la mosquée sur le site de Dudley, qui a abouti à l'arrestation et l'incarcération de Jon Shaw et Léon McCreery.de la Ligue de Défense Anglaise. Il semble que son ombre dans les journaux a incité à prendre des mesures plus directes ... cette fois-ci contre la direction de l'EDL. Ray peut être vu depuis sur YouTube, dans ses rodomontades sur la direction du groupe de haine et pour son implication dans sa conception. Il prétend que les racines de l'EDL ont été mis en place par lui, et avoue y avoir amené des hooligans, tel que Jeff Marsh (le leader de Casuals United en photo en tête de chapitre) dans l'UPL, ainsi que d'être à l'origine des liens de l'EDL avec le mouvement de "Mars pour l'Angleterre" Il y présente aussi les membres éminents du BNP, et la participation de Chris Renton dans l'EDL. Bizarrement, il prétend que Dieu lui a donné la mission de créer ce que nous savons maintenant être la Ligue anglaise de Défense." Ray fait également référence à ses précédentes arrestations pour incitation à la haine. Essayez et ignorez sa musique "molle" ; ses révélations en valent la peine. Cela pourrait bien être une première tentative de coup d'Etat." notait le boggeur, qui avait vraiment compris avant tout le monde que Lionheart était un faiseur, et qu'un an après, quand il se vantera d'avoir été le "mentor" de Breivik, il n'en avait rien été. Un autre venait de prendre la tête du mouvement, et il en a avait été évincé. A peine pouvait-il revendiquer avoir été jadis le formateur militaire de Breivik, il y a bien longtemps, à Monrovia, et encore, ce n'était pas lui le principal. L'attitude actuelle de Paul Ray n'est qu'une tentative de récupération de ce qu'a fait Breivik.
Ray est également assez idiot pour afficher aujourd'hui les liens nazis de l'EDL et de justement ceux de Chris Renton ou plus exactement des frères Renton les dirigeants de "Casuals United". Ainsi, relevé intelligemment par Richard Bartholomew, l'explication du choix particulier d'une date de manifestation chez eux : "Ray se plaint aussi de la « signification de la date" de la protestation, il ne précise pas, mais note que certains dont Searchlight interprètent "8 / 8" comme "HH" - "Heil Hitler". Et à ceux qui en douteraient encore, on peut toujours montrer des photos de la Welsh Defense League, où figurent des adultes obèses portant tatouages nazis aux côtés de très jeunes ados effectuant le salut hitlérien : effrayante vision pour l'avenir que de voir pareils gamins embrigadés par ces avinés. Or ce 8/8, c'était bien la raison invoquée par Renton pour ce choix particulier ! Ce que reproche aux frères Renton Paul Ray est tout simplement de l'avoir évincé en ayant pris le pouvoir : or, quelques mois après il en accusera le magnat Alan Lake : Paul Ray n'a à ce jour toujours aucune excuse valable pour expliquer son éviction, qu'il faut davantage chercher du côté de l'argent détourné ou de la drogue, voir de trafic d' armes. "La Ligue de Défense Anglaise qui a été initialement construite sur plusieurs mois et finalement mis en place par moi et les autres, a été détournée au cours des deux dernières semaines qui ont précédé par une bande de "Pirates" dirigée par Chris Renton, son frère et soutenus par leurs amis des "casuals" qui sont tous rassemblés autour de l'autre et m'ont poignardé dans le dos. J'ai passé les dernières semaines en essayant de sauver le nom de la"Ligue de défense anglaise » de ces gens, mais en vain, et c'est pourquoi entre autres choses, la raison pour laquelle je ne pourrai pas assister à la manifestation de demain et pourquoi ils ne veulent pas établir de lien moi, ni avec le nom EDL à Birmingham le 8 / 8. Toute les bannières « Ligue de défense anglaise » qui seront visibles sur cette journée n'auront absolument rien à voir avec moi, et seront la responsabilité exclusive de Chris Renton & Co" note Ray, passablement énervé : il a bien été... viré.
Rappelons ici au passage que l'EDl est un mouvement récent : "le groupe s'est formé en réponse aux provocations lors d'une manifestation organisée par des extrémistes musulmans en mars 2009 contre des troupes anglaises qui revenaient de la guerre d'Afghanistan. Des liens entre l'EDL et les groupes d'hooligans anglais apparaissent évidents, l'EDL a d'ailleurs tendance à organiser des manifestations les jours de matchs de football pour assurer une participation maximale de ses membres". Pour se faire une idée de ce qu'ils sont revenons sur le cas typique de Léon McCreery, décrit ici il y a plus de 10 ans maintenant : le frère de Leonard McCreery, Ned, a été assassiné il ya huit ans par des paramilitaires loyalistes, les hommes dont le devoir imposé est la défense des protestants contre l'Armée Républicaine Irlandaise. Ned, un protestant, avait les avait croisés, en quelque sorte, ce qu'il aurairt dû éviter de faire. Une nuit en mai de cette année, Leonard McCreery se rendait dans un club de protestants d'East Belfast pour regarder la finale de la Coupe d'Europe à la télévision. À travers la pièce, il vit un homme, un haut commandant d'un groupe de protestants paramilitaires qu'il croyait avoir participé à l'assassinat de Ned (l'homme n'a jamais été accusé). Sortant un couteau, Leonard l'a poignardé - pas fatalement - dans la poitrine. Il a réussi à s'échapper et s'est ensuite rendu à la Royal Ulster Constabulary, la police d'Irlande du Nord. Deux mois plus tard, le fils de Léonard (ici en photo), âgé de 17 ans, passait une soirée d'été dans la maison d'un ami. Dans une ville où les enfants sont facilement élevés dans une culture violente, le jeune fils de Léon avait été plutôt exemplaire. Il était apprenti de première année dans une société d'avionique et livrait le lait en porte-à-porte pour se faire de l'argent supplémentaire. Vers 9 h, alors qu'il quittait la maison de son ami, un homme est sorti de l'obscurité et l'a attaqué avec un cutter (...). Deux autres hommes sont alors apparus. L'un l'a frappé avec une batte de base-ball alors que l'autre lui donnait un coup sur le côté de son visage et le cou. Mais il s'est débattu ncore, et, incapables d'obtenir une mort rapide, ses assaillants se sont enfuis. À l'hôpital, on lui posé 63 points de suture".
Une violence qui se nourrit d'elle-même et finit par faire poser en photos les leaders du mouvement en compagnie d'armes : ainsi James Clarke, responsable de l'EDl de Nottingham, ou Sadie Graham, ancienne responsable du BNP de Broxtowe, s'exerçant au tir. Dans une réunion récente, Tommy Robinson (Stephen Lennon), leader actuel de l'EDl a affirmé que dans moins de cinq ans un massacre similaire se produira en Angleterre... sur les clichés de l'EDL, les armes sont omniprésentes ! Le 28 juin 2010, lors d'un raid de la police au domicile de membres de l'EDL, elle tombait sur des "pipe-bombs" fabriquées par un gamin de 16 ans, qui les stockaient tranquillement dans sa chambre ! En janvier 2010, un chauffeur de bus, Terrance Gavan, membre du BNP "obsédé par les armes" se voyait infligé 11 ans de prison pour préparation d'attentat : on avait découvert chez lui un véritable arsenal, dont notamment des dizaines de grenades offensives ! Bien entendu, la presse n'avait fait que peu d'écho à son procès : ce qui est tout l'inverse de ceux de présumés terroristes quand ils sont... islamistes ! Lors de son jugement, la cour parlera de “lone operator” (et non de "lone wolf" comme on l'a fait pour Breivik !).
La violence, toujours la violence. Et pour se faire une idée de ce qu'ils sont aujourd'hui, il suffit de regarder ce reportage effarant tourné par un journaliste plutôt courageux du Guardian, infiltré au sein du mouvement. Des nazillons, véritables, mus par la haine, beuglant leurs vociférations islamophobes. Leur accueil de Geert Wilders dans leur reportage est tout simplement effarant. Leurs méthodes, décrites, toujours les mêmes : des appels téléphoniques racistes, de nuit, bien entendu. Jouant avec leur relative impunité, en bons fascistes "blacks are niggers...("les noirs sont des nègres"), and pakis are the same" ("et les pakistanais sont pareils") peut-on entendre de leur membres dans la manifestation : le mouvement est bien raciste dans l'âme. Leur islamophobie est bien un paravent, et leur idéologie bien la même que celle des nazis. Vouloir l'ignorer, comme le font ici Riposte Laïque ou Bivouac-ID, qui se présentent comme non-racistes, est une vue de l'esprit : les solgans entendus lors des manifestations anglaises prouvent le contraire. Un deuxième reportage de France 24 montre bien les deux extrêmes anglais, ceux des membres de l'EDL, tous en "burka" (double capuche pour passer inaperçu) et les islamistes radicaux, guère plus sympathiques avec leur charia du moyen-âge et leurs provocations de fous de Dieu. Pour beaucoup d'observateurs, le leader d' "Islam 4 UK', Anjem Choudary, est depuis longtemps un personnage manipulé, un provocateur outrancier qui favorise le camp des détracteurs par ses propositions folles. Dans ce reportage, les leaders qui font leurs discours comme Tommy Robinson s'enroulent dans un drapeau... israélien. Au milieu de ses troupes, un salut hitlérien... sur Facebook, la moindre occasion de boire une bière dans un pub local, devant le drapeau déployé de l'EDL se transforme vite en celle de lever le bras droit ostensiblement... comment peut-on avoir un leader qui se drape dans le drapeau d'israël et des membres qui encensent toujours Hitler a de quoi surprendre en effet...
Car ce qui intrigue, en effet, à parti de ses images, c'est comment ces hooligans proches des mouvements nazis, ne pensant qu'à se battre violemment sont-ils arrivés à tisser des liens avec des israéliens ? Ce n'est pas tout à fait un mystère. En 2006, Ray, alors à la tête de son groupe de hooligans, va en effet effectuer en Israel une "mission" qui va le rendre célèbre : il va réussir à infiltrer une ONG anglaise pro-palestinienne, "International Solidarity Movement" ici à à Jericho, sur la rive ouest, et surtout à la ridiculiser en réussissant à faire pose rcertains de ses membres avec en main les Kalachnikovs prêtées par des policiers palestiniens de la prison abandonnée. Sa "mission" accomplie, il avait aussitôt envoyé ses clichés à Lee Kaplan, ennemi juré d'ISM avec son organisation Stop the ISM. Les deux pauvres jeunes membres bénévoles de l'ISM, visiblement, n'avaient pas pris conscience de ce qu'ils avaient fait ce jour là, ruinant l'image de marque de leur association, axée avant tout sur la paix. Ray prendra un malin plaisir à moquer l'organisation qu'il avait infiltré sur son blog : pour lui c'était un haut fait d'armes, et surtout voilà qui le "certifiait" comme espion potentiel auprès de ses employeurs. Il se fera photographier lui-même avec les gardes palestiniens, ceux qui avaient prêté la Kalachnikov pour la pose, en envoyant les clichés à Kaplan qui les mettra en ligne avec le visage de Ray pixellisé, un ray nommé pour l'occasion "Paul Cinato" ou "Paul Andrews". Pourquoi et comment donc Ray s'était-il retrouvé là, comment un nazi répertorié avait réussi à la fois à se faire engager dans une organisation de gauche, ou pacifiste, voilà qui pose question et nous ramène à une autre infiltration celle de... Marc Garlasco, sur laquelle il faudra revenir en effet.. Pour passer inaperçu,, paul Ray, devenu donc Paul Cinato, avait indiqué sur son passeport qu'il vivait à Dunstable dans le Bedfordshire et qu'il était devenu le représentant d'une société informatique appellée... Zion Computers (trop beau pour être vrai celle-là !) et était installé à Bedford, Albion Street ! Connaissant les barrières israéliennes aux entrées du pays, et sa propension à surveiller de prés l'autorité palestinienne, connaissant également les liens établis par Lee Kaplan, il est impossible que les services secrets israéliens, le Mossad pour en dire le nom, le roi incontesté de la manipulation, n'ait pas eu vent du projet et n'ait pas cherché à en tirer profit, sinon à le piloter entièrement. En ce cas, Ray, celui qui avait tant poussé l'EDL a arborer des drapeaux israéliens, serait devenu un de leurs agents manipulé (et donc aussi rémunéré). Il ne peut y avoir d'autre explication à le voir autant se démener ainsi à afficher un amour immodéré pour israël.
Comment les liens ont-il pu se tisser entre hooligans protestants et juifs extrémistes, seule des liens d'extrême droite peuvent nous l'expliquer. Lee Kaplan, un auteur juif, est en effet avant tout décrit comme étant un "journaliste d'investigation déguisé et un contributeur à Front Page Magazine" (le journal en ligne de David Horowitz, dont l'organisation a touché des milliers de dollars des riches américains déjà cités ici), qui écrit aussi pour Israel News et dans le Canada Free Press, et travaille également comme analyste du renseignement senior et comme "directeur des communications pour le réseau de renseignement nord-est". Il a également créé et dirige l'organisations "Defending America for Knowledge and Action" (DAFKA), un site ouvertement pro-sioniste et Stop ISM, une organisation opposée au mouvement pacifiste ISM (International Solidarity Movement). Le but que s'est donné en effet Kaplan est de torpiller tout rapprochement entre israel et palestiniens, en se rendant pour cela déguisé du côté palestinien pour en montrer les tares et le manque de sincérité de leurs actions. En ce cas, c'est notre faux templier qui l'aurait remplacé dans la tâche d'infiltration. Bref, c'est un extrémiste de droite israélien travaillant au Canada, mais se rendant souvent en Israel. Comment donc cet activiste a t-il pu prendre contact avec le second, la piste américaine des contacts islamophobes de Pamela Geller semble être la bonne. Les deux, Geller et Kaplan, se sont en effet rencontrés à de multiples occasions, l'une des dernières étant à une conférence tenue le 31 mars 2011 à New-York. Une conférence où était invité également George Little, Director, de la "CIA office of public affairs", mais aussi Shawn Turner, le porte-parole du National Security Council, à savoir de la Maison Blanche ! L'intitulé de la Conférence laisse assez songeur : "Al-Jazeera, le Jihad global et le suicide de l'ouest !". La présence des autorités gouvernementales US nous oriente aussitôt sur une autre piste que nous étudierons un peu plus loin, car au fil de nos recherches, nous avons fini par retrouver le chaînon manquant de l'histoire. Celui qui relie les activités de déstabilisation d'un pays à une vieille tradition bien établie depuis la découverte du réseau Gladio. Nous allons retrouver de "vieux amis", en l'occurence. Kaplan (ici filmé en Israël, annonçant qu'il va rencontrer le Mossad et des représentants de la Knesset, évoquant l''ISM comme étant un "groupe communiste"), est très actif, comme le précise son employeur FrontPageMag dans sa note biographique, ou il est indiqué qu'il est invité deux fois par semaine sur une radio de l'Utah, pour le « Show de Jim Kirkwood en fin d'après midi sur Radio K-Talk". Selon le même site, Kaplan "travaille actuellement sur un livre sur les collèges de l'Amérique dans la guerre contre la terreur" : c'est le retour à cet activisme en campus universitaire, dont je vous ai dit qu'il était fondamental pour la naissance de ce mouvement islamophobe !
Toujours est-il que notre hooligan devenu espion en Israël n'a pas encore livré tous ses secrets. La vie de Ray présente en effet de fortes zones d'ombres, notamment financières, durant sa jeunesse, rappelons-le, il a été successivement hooligan, drogué, dealer, et logiquement indicateur de police (disons également du MI6) pour avoir tenu aussi longtemps... Pour finir comme Georges Bush par déclarer qu'il venait de trouver la foi : les aveux d'alcooliques sur leur rédemption m'ont toujours semble fort suspects et de circonstance. Et Ray n'échappe pas à la règle ! En fort peu de temps, il va successivement fuir l'Angleterre, rejoindre le fief américain du KKK, alors qu'il est siglé sympathisant pro-nazi par le MI6 qui suit ses auprès frasques (les limites du Homeland Security sont décidément insondables !), "protégé" par ses amis américains, tous judéophiles, dont Pamela Geller, revenir brièvement dans son pays pour déposer les statuts d'une association de templiers portant le même nom qu'une association américaine existante (ce qui lui vaudra de longs harcèlement sur le web !) pour fuir dans la précipitation à Malte, rejoindre un vieil ami pro-nazi (connu lui aussi de la police anglaise) ... tout en vivant on ne sait de quels subsides. Drogue, vente d'armes, ou fonds en provenance des fameuses "fondations" américaines décrites ici en détail et versés à des gens tels que Daniel Pipes ? Car la création de son association de Templiers est fort tardive : Breivik dit l'avoir rencontrée en 2002 alors que ses statuts n'ont pas été déposés par Ray avant 2010 ! Non, Paul Ray a eu d'autres vies avant, comme l'attestent certains clichés, tel celui retrouvé en compagnie de Paddy Conroy un des gangsters parmi les plus connus, portant bandeau de pirate sur l'œil droit et habitant à Newcastle. Son histoire de "Chevaliers" maltais ne tient pas deux minutes là route ! Mafieux, sans aucun doute, preux chevalier, certainement pas...
Un beau cas de figure que ce timing qui ne correspond pas du tout ! Son parcours plutôt sinueux est bien trop jonché de suspicions pour qu'on l'imagine autrement que subventionné pour un tout autre projet que celui de ces chevaliers d'opérette. On en souvent parlé ou même bassiné avec les cellules dormantes d'Al-Quaida : Paul Ray, sans aucun doute, fait partie de la même catégorie, mais il ne joue pas dans la même cour... Tout concorde à en faire un activiste d'une autre cause, sachant particulièrement bien soigner son image de marque sur un blog excessivement prolixe. Avant, les espions jouaient les filles de l'ombre, aujourd'hui, on le sait depuis le cas pendable de Roland Carnaby et surtout celui d'Alan Premel, ils se médiatisent, pour mieux se fondre dans une société hypermédiatisé ! A nouvelle société, nouvel forme d'espionnage, ou d'infiltration ! Bienvenue dans le monde nouveau des NOC : les "non officialcover" agents.
En 2006, il était salué par notre furie de Floride Pamela Geller, qui l'avait je vous le rappelle introduit aux USA, grâce aux supports déjà cités (nous verrons également qui elle saluait à la même date), mais une fois des vidéos de manifestations de l'EDL où des saluts nazis avaient été vus, notre islamophobe avait choisi de prendre les devants et de ne plus le citer en exemple désormais. Geller avait inteviewé Ray en janvier 2007, dans son émission de radio, après ces "exploits" à Gaza. Voici ce qu'elle en a dit récemment, sur son site : "j'ai lu les accusations violentes de Paul Ray contre l'EDL, mais je ne crois rien en ce qu'il dit (ce qui fait au passage de Geller une supportrice inconditionnelle de l'EDL !). J'ai eu une brouille avec Ray en 2007 quand il a essayé de forcer la main dans la promotion du BNP, et je n'ai rien fait de tout cela. Il a insisté pour dire que le BNP avait assaini sa situation, mais je n'étais pas prête d'y croire, car je n'ai rien vu de tel se produire. Il est alors devenu très agressif, en criant des termes péjoratifs à mon égard. Il m'a pressé d'avoir Nick Griffin sur mon émission de radio et j'ai refusé et il est alors parti. Ce fut très désagréable. Je prendrais désormais tout ce que Ray pourra dire avec méfiance, s'il continue à mentir sur moi". Ce qu'il y a de plus étonnant, avec cette conversation, c'est qu'extérieurement Ray a toujours nié rouler pour le leader du BNP !
On le voit, chez le leader exclu de l'EDL, tout n'est que mensonge et manipulation et son interview maltais une mise en scène complète. Comme sa visite post-attentat d'Oslo, une deuxième mise en scène. Ray, depuis les événements, se fait sa propre publicité en affirmant qu'il sait beaucoup de choses : "Je ne crois pas que Breivik soit un loup solitaire. (...) Il fait partie d'un mouvement plus large qui a son propre ordre du jour", a estimé le blogueur, sans donner de détails sur ce qu'il entendait par là. "Ils (les policiers, ndlr) étaient très intéressés par les cellules britanniques", a précisé Paul Ray. "Ils m'ont demandé si j'étais une cellule". Les policiers, a ajouté le Britannique, "étaient intéressés par mes connaissances sur la mouvance d'extrême droite et anti-djihad en Europe. J'en ai fait partie". Personnellement, j'ai tendance à penser qu'il sert surtout à détourner les médias d'autre chose. Et cet autre chose, je pense avoir trouvé laquelle. Ce qui intrigue le plus, dans son incroyable périple israélien pendant lequel il a joué à l'espion avant de fuir aux Etats-Unis, d'en revenir et se réfugier à Malte, haut lieu des trafics méditerranéens de biens mais aussi de personnes. En israël, où, au moment même où Breivik commettait ses crimes, un événement incroyable se produisait. On ne vient d'en avoir confirmation que depuis peu... nous verrons lequel demain, si vous le voulez bien. On tombe au fond de l'horreur une deuxième fois, là avec ce qui s'est produit.
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