Les nouvelles violences : le cyberharcèlement...
La violence a toujours existé, les sociétés ont toujours engendré de la violence, on sait que la violence était beaucoup plus présente encore dans le passé.
Mais, dans nos sociétés modernes, il existe une nouvelle violence : celle qui filtre par internet et les réseaux sociaux, une violence amplifiée par la diffusion et la multiplication de messages haineux.
"Dans de nombreux collèges et lycées, les élèves n'échappent pas au cyberharcèlement : des insultes qu'ils reçoivent sur leur portable à n'importe quel moment après la fin des cours.
"T'es pas belle... sale pute... salope... t'es une grosse pute... t'es gros, fais un régime, t'es moche..."
Comment briser le silence ?
"J'ai vécu ce genre de problème en sixième : j'étais une pute, j'avais pris des formes, je pense que c'était beaucoup de haine et de jalousie envers moi.", témoigne une jeune fille.
"On doit tous rentrer dans un moule, être comme tout le monde et si on a une petite différence, ça ne passe pas. Si ça s'arrête pas, ça détruit complètement : on arrive à un point où on se dit que la personne qui insulte, elle a raison et qu'on le mérite." commente une autre élève.
"Moi-même l'ayant vécu, je n'ai pas envie que d'autres personnes le vivent..." précise encore une jeune fille.
En France, 21% des collégiens ont déjà été confrontés au cyberharcèlement.
Certains chefs d'établissement estiment que ce qui se passe sur les réseaux sociaux n'est pas de leur ressort. Mais ce n'est pas le cas pour d'autres.
"Le cyberharcèlement, c'est non stop, c'est 24 heures sur 24 : donc un problème qui peut avoir débuté en soirée ou sur un week-end forcément aura des retentissements sur la journée de classe de l'élève." explique la principale adjointe d'un collège des Landes.
"On reçoit les élèves, on leur explique, on leur fait des rappels à la loi... très souvent, on arrive à obtenir des résultats." précise le principal de ce même collège.
Régulièrement les élèves sont informés sur le cyberharcèlement en classe ou avec une animatrice de l'Association Génération Numérique.
"Effectivement face à un commentaire violent, haineux, si on le signale, il va pouvoir être retiré. Il faut savoir demander de l'aide." déclare l'animatrice de cette association.
Certains jeunes en parlent à leurs parents mais ils sont peu nombreux.
"Quand on en parle aux parents, ils se mettent immédiatement sur la défensive et ils suppriment tous les réseaux, on n'a plus le droit de rien toucher."
"Je peux penser que ça va empirer les choses." témoignent des élèves.
Les parents sont en effet très inquiets et s'avouent souvent dépassés. Huit sur dix reconnaissent ne pas savoir ce que font leurs enfants sur les réseaux sociaux."
Les adolescents sont particulièrement sensibles et fragiles face au phénomène du cyberharcèlement : il faut les protéger et les prémunir contre ce fléau des temps modernes.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2022/02/les-nouvelles-violences-le-cyberharcelement.html
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