Les plans de rigueur sont bons pour l’économie
Réduire les déficits peut permettre de faire revenir la croissance économique, à condition de baisser les dépenses et non d’augmenter les impôts. Voilà ce que montrent les dernières études académiques.
Les économistes Alberto Alesina et Silvia Ardagna, tous deux de Harvard, ont étudié les 107 cas de réductions importantes des déficits publics (au moins 1,5% du PIB en un an), ainsi que 91 cas d’augmentation importante de ces déficits (au moins 1,5% du PIB en un an) sur les quarante dernières années dans les pays de l’OCDE.
Ils ont observé que, dans les cas où l’économie croissait à la suite de réductions du déficit, c’est que la baisse des dépenses avait été privilégiée par rapport à la hausse des prélèvements. A l’inverse, quand la réduction du déficit public est suivie d’une récession, c’est dans la majorité des cas car la hausse des impôts a été privilégiée par rapport à la baisse des dépenses publiques. De même, les baisses d’impôts ont un effet plus profitable sur la croissance économique que l’augmentation des dépenses publiques selon cette étude des quarante dernières années.
Alberto Alesina, un des deux économistes de Harvard auteurs de l’étude
Comme le résume Alberto Alesina, « Economic history shows that even large adjustments in fiscal policy, if based on well-targeted spending cuts, have often led to expansions, not recessions. Fiscal adjustments based on higher taxes, on the other hand, have generally been recessionary ».
Alberto Alesina avance dans le Wall Street Journal une explication majeure pour ces constatations : la baisse des dépenses publiques envoie un signal fort que les impôts ne vont pas augmenter dans le futur ou que leur hausse sera limitée. Rassurés de l’évolution future de la fiscalité, les ménages peuvent investir davantage. A l’inverse, le choix de la hausse des impôts réduit le revenu disponible des ménages et signifie un refus de réduire les dépenses et donc de probables hausses à venir dans le futur.
En France, le plan de réduction des déficits, jugé unaniment peu crédible par les économistes, s’appuie essentiellement sur la hausse des impôts. Le pire choix qui puisse être fait…
30 réactions à cet article
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Oui, « la bêtise insiste toujours ». (Camus)
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Tu peux pas te retenir ?
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ça n’est pas pour me vanter rocla, mais je crois que ce sont vos posts qui puent davantage la bêtise que le bon sens.
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Pas grave, le capitaine est toujours sur le pont, 24h/24
Mais jamais une contribution pertinente
Le fou du roi, quoi...
Service continu
Dort-il ?
Je crains pour sa santé... -
Capitaine ? Mais alors, capitaine de bateau lavoir peut-être, comme on disait dans le temps.
Pour les jeunes : un bateau lavoir était une installation flottante permettant de laver le linge dans une rivière dont le niveau était fluctuant. C’était au temps où il n’y avait pas de machines à laver dans tous les foyers, mais aussi où l’eau des rivières était belle et pure.
Mais pardon pour ce hors sujet : quoique ... si la rigueur pouvait nous ramener des campagnes bucoliques et des rivières enchantées, je dis pas non. On peut toujours rêver ... -
j’ adore vos constructions , c ’est le résultat de vos longues études ? -
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L’hypocrisie selon castor, c’est catégorie paille ou catégorie poutre ?
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l’ a une poutre dans l’ oeil et de l’ autre il est sourd .....
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@ Castor, merci pour la mise au point.
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Castor 8 octobre 2010 16:49JL,
voyons, vous faites partie de ceux avec qui j’ai souvent des désaccords, mais rien de bien grave, dans le fond.Pour ma part, je n’ai rien à vous reprocher que de n’être pas du même avis que moi (
).Sur Rocla (que je salue, la bise et tout ça), voyez-vous, j’ai toujours considéré que derrière chacune de ses élucubrations, il se cachait une réflexion profonde.Libre à celui qui le lit de n’y voir que l’affront d’un bon mot, cette démarche révèle souvent un manque de capacité d’auto-critique.Alors oui, il est un fou du Roi, mais le fou du Roi est d’utilité publique, il rappelle à chacun que sur tout sujet, du plus léger au plus lourd, un autre regard ne peut être vain.Rocla est de ceux à qui je voue une admiration sans bornes.Autodidacte, lettré, amusant et fin, je conçois qu’il puisse ne pas plaire à tous. Mais à moi, oui. -
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Salut Castor ,
De la pure gentillesse ton post plus haut ......
mais très franchement je suis pas sans défauts .....
Bien cordialement à toi . -
Salut Lucillio, cela dépend de l’économie de qui , camarade
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Lucilio est toujours en retard d’une info
Même DSK et le FMI ont retourné leur veste
Dans la foulée des mobilisations européennes contre l’austérité, et à la veille d’un colloque parisien d’« économistes atterrés » par le retour des bonnes vieilles recettes d’avant la crise, l’étude du FMI tombe à pic. Dans le troisième chapitre de son rapport d’octobre sur les Perspectives économiques mondiales, l’institution de Dominique Strauss-Kahn tord le cou à la doxa sur l’austérité. Non, écrit le Fonds, la rigueur ne sert pas la croissance – c’est même, à court terme, le contraire.... (voir la suite dans Mediapart)
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Une étude du FMI qui demande d’arrêter l’austérité. Pas étonnant. Qui se retrouverait très vite inutile et au chômage si les États étaient bien gérés et n’avaient pas de déficits et remboursaient leurs dettes ? Le FMI. Il n’aurait plus personne à sauver ! Le FMI ne peut pas dire le contraire ... il n’est pas impartial.
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Eh l’auteur,
déjà que tu bafoues l’image du bon vieux Steve,
en plus tu ponds un pet de quelques lignes que tu nommes article,
et finalement tu veux nous faire croire que l’école de Chicago était un humanisme !Si Friedman, Stigler, Knight et les autres avaient été des bienfaiteurs de l’humanité, on en aurait constaté les résultats en Amérique latine où ils ont grandement sévit ;
cultive toi un peu avant de baver des lieux communs puisés à la source des compromissions !Niais.
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Et personne ne se renseigne sur A. Alesina ...
Voici ce qu’il a écrit en 2007 :"La flexibilité du marché du travail, la déréglementation du secteur tertiaire, les réformes des retraites, une plus grande concurrence dans les subventions aux universités (qui transférerait le financement des contribuables aux utilisateurs), tout cela élimine des rentes, augmente la productivité et récompense le mérite au lieu de favoriser les inclus, offrant ainsi plus d’opportunités aux jeunes travailleurs."
Vous trouverez ici le texte complet : http://www.telos-eu.com/fr/article/le_liberalisme_est_il_de_gauche
Franchement, j’adooore ce type. Qui plus est, il a travaillé pour le FMI, pour la banque mondiale, et pour la comission européenne. Quand on sait les formidables résultats de ces organismes, on ne peut ête que confiant sur les dires de ce bon monsieur ...
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La rigueur, c’est aussi ce que préconise Greenspan : « Les entreprises US hésitent à investir parce que le déficit et la dette de l’État fédéral apportent une grande incertitude sur les niveaux d’imposition dans les années à venir. »
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Bonjour,
ça me fais toujours rire(jaune) quand je vois qu’ici il faut plutôt faire un plan de rigueur que là il faut augmenter les impôts.
Personnellement j’en ai sérieusement plus les c....... qu’on me prenne pour un crétin fini.
j’en ai marre de signer des chèques en blanc sans que l’on remette le moins du monde en cause les règles d’un SYSTEME qui semble bien etre le PROBLEME !!.
J’en ai marre que l’on donne à des boites privées le POUVOIR de la création monétaire (traité de l’arnaque de lisbonne) , etc ...
Toutes ces agitations à la gomme ne produisent que de la fumée nous empéchant de réfléchir .
On ne traite ici que les symptomes et non la maladie.
Le problème ici c’est que la MALADIE ressemble à un cancer qu’on essaie de traiter avec de la tizane ....-
Et par une telle politique les inégalités progressent à coup sûr : l’accès à la culture et à la formation, aux moyens de santé devient la monopole des plus aisés . La société et la confiance dans la démocratie régressent d’où la violence sociale, laquelle commence dans l’arrogance et le mépris des dépossédés ou prolétaires de la part des nantis et autres profiteurs.
Ces économistes feraient bien de vivre hors de leur tour d’ivoire, d’autant que d’autres économistes et non des moindres (prix nobel) font la démonstration inverse. Les inégalités coûtent plus chères à la société qu’elles ne lui rapportent.L’économie est une science humaine, sauf à n’être pas une science du tout, mais une idéologie borgne et stipendiée.-
Et faire tourner la planche à billet ?
On peux aussi annuler le concept de l’argent sur terre ainsi on s’échange gratuitement ce dont on a besoin.
Pourquoi s"embeter avec de la monnaie ?-
des nouvelles en provenance du paradis liberal dont reve l auteur ! yep
Espérance de vie : les Etats-Unis reculent au classement des pays industrialisés(AFP) – Il y a 23 heures
WASHINGTON — L’espérance de vie ne fait plus guère de progrès aux Etats-Unis et le pays recule au classement des grands pays industrialisés en la matière, selon une étude américaine publiée jeudi, qui y voit le résultat d’un système de santé inefficace et onéreux.
Les chances de vivre encore 15 ans pour les hommes de 45 ans sont en recul par rapport à 12 autres pays, affirme l’étude menée par l’université Columbia pour le Commonwealth Fund, un centre de réflexion sur la santé.
Les Etats-Unis se plaçaient en 2005 au dernier rang de ce classement, alors qu’en 1975 ils occupaient la 3e place. Les Américains vivent par exemple 5,7 années de moins « en bonne santé » que les Japonais, assure l’étude.
Selon le classement de l’étude, c’est en Australie que les hommes ont le plus de chances de survivre 15 ans après 45 ans, suivie en 2e position par la Suède, puis au 3e rang par l’Italie et la Suisse. Le Royaume-Uni est 5e devant les Pays-Bas, le Canada, le Japon. La France, la Belgique et l’Allemagne sont ex-aequo à la huitième position. Les Etats-Unis arrivent lanterne rouge.
Les Américaines de 45 ans ont un taux de survie à 15 ans qui égale celui des Suissesses, des Suédoises et des Japonaises mais à leurs niveaux de... 1975.
« Les Etats-Unis sont à la traîne des autres pays en termes d’espérance de vie et les causes communément citées pour expliquer cela, —l’obésité, le tabagisme, les homicides— ne sont pas les facteurs à blâmer », estiment les chercheurs.
« Si les Américains ont plus tendance à être obèses aujourd’hui, c’était déjà le cas par rapport aux autres pays en 1975 », affirme l’étude. Quant au tabagisme, relativement comparable dans les pays industrialisés, il a connu un plus fort déclin aux Etats-Unis.
« Le fait que les Américains dépensent davantage en matière de santé mais vivent moins longtemps et en moins bonne santé a conduit à faire dire à certains que le système de santé aux Etats-Unis est inefficace en soi », explique l’étude.
Tout en étant le plus cher au monde, le système de santé américain tolère un grand nombre de personnes non-assurées, à la santé plus vulnérable, ajoute l’étude.
« Les dépenses de santé par tête d’habitant ont progressé aux Etats-Unis à un rythme deux fois supérieur à celui d’autres pays entre 1970 et 2002 », notent les chercheurs.
Le président américain Barack Obama a promulgué au début de l’année une loi historique visant à étendre à terme la couverture santé à 32 millions d’Américains supplémentaires.
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Le boulot d’un gouvernement est-il d’être impulsif, ou bien de planifier l’avenir en préservant autant que possible ce qui fera la croissance de demain (éducation, infrastructures...) et répondra aux besoins fondamentaux des citoyens (santé, sécurité...) ?
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bla bla bla... On arrête de payer les intérêts de la dette publique et pouf, tout est réglé.
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