• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les profs doivent-ils obéir ?

Les profs doivent-ils obéir ?

Que les conservateurs se rassurent, cette interrogation n’est pas destinée à mettre le feu à la société. Elle est née du couac qui, après avoir déclaré facultative la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet à ses parents, l’a rendue obligatoire pour les enseignants.

Je me garderai bien de me prononcer sur la personnalité de Guy Môquet, fusillé à l’âge de 17 ans par les Allemands le 22 octobre 1941 à Chateaubriant. Sa mort a fait de lui un jeune héros et je rejoins assez Gilles Perrault dans son analyse. Guy Môquet a été arrêté à Paris le 13 octobre 1940. Son père était député communiste et lui-même appartenait à ce parti. Celui-ci ne s’est lancé résolument dans la résistance qu’au mois de juin 1941 après le déclenchement des hostilités entre l’Allemagne nazie et l’URSS. Lors de son arrestation, Guy Môquet distribuait d’ailleurs des tracts n’appelant pas à résister mais dénonçant "le caractère impérialiste de la guerre". Toutefois, Gilles Perrault, en admettant ces données de fait, considère qu’on n’a plus à discriminer et que Guy Môquet, jeune fusillé communiste, appartient à la cohorte des glorieux. Pourquoi pas ? Il serait indécent, à l’abri, si longtemps après, de passer au crible le destin tragique et courageux de ceux qui ont affronté une Histoire bouleversante. 

Guy Môquet, soit. C’est lui que le candidat Sarkozy puis le président de la République ont élu. C’est sa lettre qui, chaque 22 octobre, devra être lue obligatoirement par les professeurs à leurs élèves.

Henri Guaino s’est permis, sur France Info, de traiter de manière infiniment cavalière, pour ne pas dire méprisante, les enseignants qui exercent un métier à la fois prestigieux et déclassé (Le Monde). En substance, les professeurs sont là pour obéir, ils doivent appliquer les directives de l’Education nationale, silence dans les rangs, un point c’est tout. Le conseiller spécial (est-il toujours spécial ?) du président de la République se persuade que la plupart, dans leur loyauté, respecteront l’injonction de lecture en rappelant que les "profs", après tout, ne pratiquent pas une profession libérale. J’avoue être choqué par cette désinvolture intimidante qui prend les enseignants pour des enfants qu’on mettra au coin s’ils n’obtempèrent pas. Qu’un haut conseiller du président s’autorise de tels propos avec la volonté affirmée de manifester le peu de cas qu’il fait de la liberté et de l’intelligence des professeurs me fait craindre le pire. J’y vois sans doute déjà la trace de frustrations personnelles. Quoi qu’on pense d’eux collectivement, on ne traite pas les éducateurs sur ce ton. C’est vouloir saper par avance la considération qui leur est due et ruiner une légitimité déjà quotidiennement mise à mal dans beaucoup de lycées et de collèges. Comment s’étonner demain de la désobéissance, violente parfois, à leur encontre, avec ce décret sommaire d’obéissance qui leur est signifié et qui les infantilise ? On les dépouille d’une autorité dont par ailleurs ils ne feraient pas assez preuve dans les classes. La République affaiblit le métier républicain par excellence et se tire une balle dans l’esprit.

Les professeurs doivent-ils obéir ? Doivent-ils courber l’esprit devant toutes les obligations qu’on fait peser sur eux ? Tout doit-il être mis au même plan dans la démarche de l’Etat ? Convient-il, pour des enseignants, de ne jamais avoir à s’interroger sur la nature de ce qu’on leur ordonne d’enseigner, de lire, de transmettre ? 

La cousine de Guy Môquet, Michelle Bouhours, âgée de 76 ans, déclare que "la lecture de sa lettre ne doit pas être imposée" (Le Parisien). Avant même d’examiner l’opportunité du facultatif ou de l’obligatoire, il me semble qu’il serait nécessaire de juger le fond même de la démarche de l’Etat. Que ce dernier ait évidemment le souci et la charge de diffuser dans tous les établissements scolaires et pour l’ensemble des enseignants un contenu pédagogique unifié et cohérent, indiscutable et à respecter, me paraît une évidence. C’est ce qui nourrit la substance même de l’enseignement, dans toutes les matières concernées. En ce sens, un professeur qui oserait refuser la loi commune serait à blâmer, à sanctionner. Il défierait des prescriptions que l’Etat a pour mission d’édicter.

Mais pour la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet, nous ne sommes plus dans ce cadre. Il s’agit d’une vision éthique, historique, mémorielle que les pouvoirs publics ont décidé de propager et de rendre obligatoire. Cette contrainte résulte d’un dessein présidentiel qui a choisi de généraliser sa sympathie citoyenne sans se soucier des aléas de l’Histoire et de l’autonomie des professeurs. Difficile en effet de soutenir que ceux-ci seraient tenus, comme pour le pédagogique, au respect de toutes les sollicitations à la fois subjectives et politiques d’un Etat dont on peut sérieusement se demander s’il est fondé à les imposer et donc à en exiger l’application une fois par an. C’est prendre le risque grave de poser une chape uniforme sur la conscience et la culture de chacun.

Je ne suis pas sûr que ce rituel scolaire célébré par beaucoup dans notre démocratie - même si d’excellents historiens, comme par exemple Jean-Pierre Azéma, dénoncent "cette caporalisation mémorielle et le dirigisme" envers les enseignants -, ne soit pas lourd de menaces pour l’avenir. L’ordre donné par un Etat à des fonctionnaires dont l’obéissance, l’absence d’esprit critique sont désirées, sur des sujets qui ne relèvent pas du champ strict de la compétence du premier ni des devoirs des seconds laisse imaginer ce que pourrait devenir une telle pratique sous d’autres cieux politiques.

L’Etat généreux mais qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, devrait prendre garde à ce que ce mélange détonant pourrait entraîner comme catastrophe démocratique si nous nous laissions aller. Nous ne sommes à l’abri de rien. Des fonctionnaires tristement passifs, un Etat omniprésent et impérieux, demain, pour de mauvaises causes : le totalitarisme serait à craindre. 


Moyenne des avis sur cet article :  4.52/5   (50 votes)




Réagissez à l'article

73 réactions à cet article    


  • socrate socrate 22 octobre 2009 12:25

    entiérement d’accord.
     De plus, cet article est très bien écrit sur la forme, loin du style partisan exagéré que l’on retrouve malheureusement trop souvent sur Agoravox.
    Alors merci à l’auteur.


    • Fergus Fergus 22 octobre 2009 14:29

      Entièrement d’accord avec Philippe Bilger.

      Pas d’accord en revanche avec Socrate sur la 2e partie de son commentaire. Car s’il est vrai que le « style partisan exagéré » est présent sur AgoraVox, il l’est tout autant, voire beaucoup plus, dans certains journaux ou magazines !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 22 octobre 2009 17:50

      @ Socrate :

       
      Bien écrit en effet et pertinent, mais ne touche qu’un volet marginal et on reste à cent lieues de la vraie question qui est l’éducation. OUI l’enseignement devrait être une profession libérale. L’enseignement n’est qu’un volet de l’apprentissage. Au coeur de l’enseignement, il doit y avoir une relation personnelle entre quelqu’un sait et quelqu’un qui veut savoir. 

      Il faut donc tout changer. Accepter, entre autres, que TOUTE la pédagogie soit la responsabilité exclusive de l’enseignant, puisqu’elle doit varier selon les individus et les circonstances. Le rôle l’État, c’est de déterminer ce qui doit être connu, de vérifier les acquis (docimologie) et de financer toute l’opération de transfert des connaissaqnces 

      Ce qui DOIT être connu, d’ailleurs ne peut etre qu’une petite partie des connsaisances qui doivent être rendues disponibles et parmi lesquelles l’individu doit pouvoir choisir celles qu’il VEUT acquérir, par gout ou pour atteindre ses objectifs professionnels.

      Une présentation de cette approche que j’ai faite au Forum de l’Éducation de Porto Alegre, en 2001, a été très bien accueillie par beaucoup d’éducateurs, incluant des français. Nulle objection. Mais personne, moi inclus, n’a eu ni n’a encore le courage de prendre le bâton du pasteur et de mettre en transhumance ce troupeau de vaches sacrées qu’est l’éducation publique, en France comme ailleurs. Travail énorme, gratifications minimes. L’avenir y pourvoira donc, quand toutes les vieille bêtes seront mortes.

       Ceux que l’éducation intéresse peuvent consulter le lien ci dessous. Les plus jeunes pourront en faire une copie et vivre assez vieux pour voir se mettre en place un système qui y ressemblera



      Pierre JC Allard


    • truffe puante truffe puante 22 octobre 2009 12:27

      Le procureur Bilger, partie prenante étalon du système judiciaire, et donc complice de ses dérives abyssales, qui vient prendre la température sur la désobéissance civique en faisant le chantre des acquis démocratiqes, on croit rêver ! On va dire qu’il cherche à se racheter une image, on comprendra mieux dès lors cet article.


      • morice morice 22 octobre 2009 12:52

        propos injurieux


      • linus20024 linus20024 22 octobre 2009 13:09

        Ton pseudo te va comme un gant


      • Traroth Traroth 22 octobre 2009 14:04

        La société française n’est pas une organisation militaire, l’éducation nationale non plus. Et heureusement !


      • morice morice 22 octobre 2009 12:32

        C’est comme à l’armée : les profs sont tous des Jacques De Bollardière. Un individu DOIT s’opposer à des ordres lorsqu’il a l’intime conviction qu’ils vont à l’encontre du bien être de ses contemporains. 



        La grandeur humaine est dans le refus d’ordres ineptes. Pas dans la plus vile soumission : on admire les résistants, pas les collaborateurs. Les enseignants passent leur vie à apprendre aux élèves  à se servir de leur LIBRE ARBITRE , ce n’est pas pour se priver du leur. 

        • Pacalvotan Pacalvotan 22 octobre 2009 12:36

          Il est utile de rappeler que les communistes étaient , jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique, tout sauf des résistants.

          Article intéressant qui souligne le mépris de la classe politique envers les professeurs. N’oublions pas que le gouvernement supprime à tours de bras des postes dans l’éducation nationale et compte encore en détruire plus de 10 000 !
          Ajoutez à cela la méthode globale qui nivelle par le bas et l’interdiction d’autorité ( la faute à Dolto ?). Toutes ces petites claques maintenant interdites et qui pourtant remettaient le gamin à sa place ! C’est le nain et sa clique qui en mériteraient une bonne !


          • DIMEZELL 22 octobre 2009 19:23

            Le problème n’est malheureusement pas que pour les professeurs mais avant tout pour les élèves et leurs parents qu’on ne considère que comme des électeurs.
             En tentant avec mépris de transformer des enseignants en petits soldats, on destabilise les écoles, on empêche toute reflexion, toute synergie nécessaire à l’évolution des choses, on empêche les vraies questions de voir le jour tout en donnant l’illusion d’être très présent sur les questions importantes ; un exemple concret : l’aide individualisée que chaque professeur des école doit mettre en place auprès des élèves en difficulté passagère ( le plus souvent ) empêche toute prise en charge intelligente des véritables difficultés des 10 à 25 % d’ élèves en souffrance. Ceux -là, de plus en plus nombreux, ont besoin d’un autre dispositif beaucoup plus audacieux et élargi. Ils sont malheureusement encore minoritaires pour être intéressants pour ceux qui déstructurent l’éducation depuis 2 ans.


          • chips 22 octobre 2009 20:19

            Les morts ne peuvent répondre, leurs enfants oui, ce que vous dites est faux et fort heureusement de nombreux résistants non communistes en ont largement témoignés. Ecoutons ceux qui ont vécu ces évènement plutot que de béler l’histoire officiel ...


          • Clojea CLOJEA 23 octobre 2009 08:29

            Au sujet de la méthode globale, entièrement d’accord avec vous. Elle nivelle par le bas, et d’ailleurs j’avais lu une enquête il n’y a pas si longtemps. Sur 100 élèves âgées d’une dizaine d’années, 75 % avaient des problèmes de lectures, et seulement quelques uns comprenaient ce qu’ils lisaient. Depuis que les psychs de tout bord se mêlent de l’enseignement, il faut bien se rendre compte que l’enseignement régresse. A chaque fois, de nouvelles réformes sont introduites pour compliquer les choses. On se rappelle les maths « modernes » a une certaine époque. Personne n’y comprenait rien et on se demandait bien à quoi ça pouvait servir, si ce n’est qu’à satisfaire l’intellec de quelques abrutis 


          • morice morice 22 octobre 2009 12:40

            Il est utile de rappeler que les communistes étaient , jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique, tout sauf des résistants.


            et les premiers à aller dans les camps.... ce que vous oubliez.... sciemment.

            • Pacalvotan Pacalvotan 22 octobre 2009 12:54

              « Sciemment » ...non. Une lacune historique, oui. Merci pour la précision Morice. Sincèrement


            • LE CHAT LE CHAT 22 octobre 2009 13:43

              exact momo , j’ai visité Buchenwald dont les premiers internés étaient les opposants communistes .


            • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 22 octobre 2009 13:52

              Oui c’est le gouvernement Daladier qui a interdit les communistes au début de la guerre, parmi d’autres publics considérés à ce moment là comme potentiellement sensibles. Mais en effet, les communistes ne participaient pas à l’effort de guerre jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique, sauf exception, comme Georges Guingoin.


            • Serge Serge 22 octobre 2009 14:33

              Passionné par l’Histoire( toutes époques confondues ) j’ai appris à me méfier des jugements à l’emporte- pièce et de l’instrumentalisation des évènements...

              Au sujet des communistes face à Hitler je rappelle des faits indéniables...

              27 Février 1933...le Reichstag est en feu...

              « C’est un signe de Dieu Herr Vice- Président ! Si ce feu,comme je le crois,est l’oeuvre des communistes nous devons écraser cette peste meurtrière d’une main de fer. »

              Hitler à Von-Papen le 28 Février 1933...retenez bien cette date !

              Et ce même jour ,Hindenburg,signe le décret « Reichstagsbrandverordnug » qui suspend sine die les libertés individuelles...plus de 4 000 militants du KPD ( parti communiste ) sont arrêtés...et le 23 Mars 1933 ( oui...1933 !!! ) Dachau « accueillait » ses premiers internés !!!

              Quand à la responsabilité de l’incendie du Reichstag le procès intenté à Dimitrov ( militant communiste ) en Septembre 1933 pour complicité avec « l ’incendiaire » fut un fiasco pour Hitler...mais LE MAL était en marche et les camps bien réels !


            • morice morice 22 octobre 2009 17:21

              merci de votre franchise, LeChat.


            • herve33 22 octobre 2009 13:08

              Les élites qui gouvernent n’ont même pas le discernement de voir que si certains n’avaient pas désobéi lors de l’occupation , on serait toujours sous le régime Hitlérien

              Cette lecture obligatoire est profondément débile , et le meilleur moyen pour lui enlever toute substance .


              • ALIS ALIS 22 octobre 2009 13:26

                L’idéologie partisane n’a pas sa place dans les écoles. Dans un régime sein, les élèves y vont apprendre le sens critique, l’autonomie pour se faire une opinion par eux-même. 


                • Serge Serge 22 octobre 2009 14:59

                  Comme en Histoire ( voir ci-dessus ) j’ai une très grande méfiance pour ces expressions qui semblent de bon sens mais vide de sens car non définies... « apprendre le sens critique »...« l’autonomie »...« se faire une opinion par eux -même » ?
                  Concrètement...comment,sur quelles bases,de quelle façon,avec quelles informations et donc où est la limite entre ce que vous nommez « idéologie partisane » et le contenu de l’enseignement dont le programme est défini par « la puissance publique ??? »


                • anny paule 22 octobre 2009 16:06

                  « Dans un régime sein » m’amuse beaucoup !!!
                  De quel « Saint », « sein », « seing » Alis parle-t-il ? Veut-il « ceindre »dont on ne sait quoi notre caporal du moment ??? Désire-t-il qu’il soit « ceint » du « seing » du « Saint » Siège (ce qui lui conviendrait bien en tant que chanoine de Latran) ???
                  Un régime SAIN ne saurait tolérer de telles approximations, fussent-elles orthographiques !!!


                • Antoine Diederick 22 octobre 2009 20:54

                   smiley smiley smiley

                  Cool Parkway, il n’y a pas encore d’obligation à la vaccination....de la peste porcine africaine .


                • titi titi 26 octobre 2009 08:19

                  « et la tentative de sabotage dans une usine d’aviation »

                  Mon grand père a fait la guerre de 39-45.

                  Vu qu’il aimait pas beaucoup les Allemands il s’était engagé en trafiquant son état civil. il n ’avait pas 18 ans lorsqu’il a été mobilisé.
                  Lorsque l’armée s’en est aperçu, elle l’a déplacé vers l’arrière.
                  Sa mission : protéger les hangars dans lesquels étaient réparés les avions sortant des chaines de montage et qui était inopérants leur train d’atterrissage ayant été saboté.
                  Il ne s’agissait pas de « tentative de sabotage », mais de sabotage.
                  Les responsables étaient des CGTistes.


                • LE CHAT LE CHAT 22 octobre 2009 13:51

                  Imposer la lecture de la lettre de guy Môquet rappelle par trop les dictatures communistes où on oblige les enfants à lire les délires de ,au choix :
                  - Karl Marx
                   -Engels
                  - Nicolae Caucescu
                  -Fidel Castro
                  - Mao tse Toung
                  -Ho Chi Min
                  - Kim il Sung

                  Foutez la paix aux gosses avec la politique , ils auront tout le temps une fois adultes pour s’apercevoir que c’est du flan !


                  • morice morice 22 octobre 2009 14:52

                    pour une fois d’accord : non à un quelconque endoctrinement, de gauche comme de droite !


                  • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 22 octobre 2009 13:54

                    Vous faites erreur en plaçant Karl Marx et Engels dans cette liste de dictateurs. Marx fut d’abord et avant tout un grand philosophe et économiste et dont les analyses sont encore parfaitement d’actualité


                    • LE CHAT LE CHAT 22 octobre 2009 14:26

                      mais aussi rasoir pour les enfants !


                    • Dolores 22 octobre 2009 15:57


                      On confond trop souvent communisme, ou marxisme, avec stalinisme.
                      Le stalinisme a été une horreur de dictature sanglante , mais le marxisme pourrait être une nouvelle voie contre l’ultra libéralisme débridé qui balaie sans complexe toute humanité.

                      Beaucoup de ces « communistes » dont les gens de droite parlent avec mépris, et comme d’ennemis, ont été des résistants de la première heure, alors que d’autres de la droite bien pensante ont collaboré ou étaient prêts à le faire.

                      Leur participation aux faits de résistance a été telle que De Gaulle en a fait rentrer un certain nombre dans son gouvernement.
                      Et je ne crois pas me rappeler que la France d’après 45 ait été stalinienne.

                      De toutes façon les profs sont contraints à l’obéissance puisque les programmes scolaires sont élaborés par les gouvernements. Il y a quelques années, je disais, et c’est encore plus vrai maintenant, qu’il était demandé aux enseignants de « former des manœuvres ».

                       Nos hommes politiques sont tellement stupides qu’il ne leur est même pas venu à l’idée, pour éviter les polémiques, de demander que la lettre de Guy Moquet soit lue au moment où est étudiée la guerre de 39/45, si tant est qu’ils tienne à cette lecture qui vient comme un cheveu sur la soupe à n’importe quel moment du programme d’ Histoire puisqu’une date arbitraire est fixée pour sa lecture.

                      Que M. Bilger se rassure, nous n’allons pas vers une dictature, nous y sommes déjà et pas seulement dans les écoles. Il devrait bien le savoir à la place qu’il occupe.


                    • Massaliote 22 octobre 2009 17:15

                      Dolorès, le communisme est un régime si doux que des milliers de gens sont morts en fuyant ces paradis rouges.


                    • Dolores 23 octobre 2009 20:23

                      Ceux qui ont fui n’ont pas fui le marxisme mais le stalinisme qui est une déviance du marxisme.
                      Les successeurs de Staline ont poursuivi dans la même voie que lui.
                      Les théories marxistes n’ont jamais été appliquées en réalité


                    • fredR31 25 octobre 2009 22:27

                      @ Dolores
                      « Ceux qui ont fui n’ont pas fui le marxisme mais le stalinisme qui est une déviance du marxisme.
                      Les successeurs de Staline ont poursuivi dans la même voie que lui. »

                      Bah, les predecessuers ne valaient pas mieux !

                      « Les théories marxistes n’ont jamais été appliquées en réalité »

                      La theorie n’est peut etre pas applicable ? Surtout quant on theorise l’homme ?


                    • alberto alberto 22 octobre 2009 13:56

                      Depuis son élection, le président se voit propriétaire de la République : dans ce cadre, les rapport entre lui et les salariés de l’état, profs, magistrats, flics ou personnels des administrations sont vus comme ceux établis entre n’importe quel chef d’entreprise et ses employés.

                      Il l’avait dit :« Je serais le Président de tous les français » !

                      Le problème c’est que pour lui, « Président », ça veut dire « chef » ! et que « République » ça veut dire « entreprise familiale »...

                      On ne verrait donc pas en vertu de quoi, les profs auraient le culot de ne pas se plier aux caprices du chef.

                      Cela me semble, déjà, dériver, un tout petit peu, vers un régime, un tout petit peu autoritaire, non ?

                      Bien à vous


                      • yoananda 22 octobre 2009 15:51

                        Bien sur ! et faut-il être aveugle pour ne pas l’avoir vu venir ???


                      • mandrier 22 octobre 2009 13:57

                        J’eusse préféré que l’on enseignât l’histoire d « Horatius Cocles », ou celle des « Horace et les Curiace », ou encore l’histoire plus récente de d’Estienne d’Orves...


                        • 65beve 65beve 22 octobre 2009 14:18

                          Ou encore, la Princesse de Clèves


                        • morice morice 22 octobre 2009 14:53

                          ou celle de Maurice Audin ?


                        • LE CHAT LE CHAT 22 octobre 2009 14:57

                          la mauvaise vie ?  smiley


                        • mandrier 22 octobre 2009 15:34

                          Ah ! Je vois ! Il y a ici des admirateurs de Jdanov...


                        • yoananda 22 octobre 2009 15:49

                          Le métier d’enseignant est mort. Les professeurs seront sûrement les dernier à le comprendre.

                          Un ordinateur pour chaque élève.
                          La grippe A qui sert d’excuse pour faire des tests de télé enseignement.
                          Bientôt, on apprendra à la maison avec des profs virtuels qui déclineront la vérité gouvernementale.
                          Quelques centres offshore répondront aux question sur le tchat des élèves.

                          Et on nous vantera les bienfaits de ce système : rationalisation des coûts, le même enseignement pour tous, égalité des chances, blablabla

                          En attendant, le ministère du savoir pourra dispenser une seule et même vérité : TINA. There is no alternative.


                          • Antoine Diederick 22 octobre 2009 19:24

                            « Le métier d’enseignant est mort. Les professeurs seront sûrement les dernier à le comprend »

                            euh, peut-être....

                            ce qui semble sûr c’est que les enseignants ressentent de plus en plus une grande souffrance en exerçant leur métier. j’ai été surpris d’apprendre que dans ce métier (en Belgique), le « turn over » est de 5 ans.....

                            Tout le monde parle de ré-évalution de ce métier et de sécurité , or il apparait que l’école , qui n’est certes pas parfaite, doit être un havre de formation et d’éducation pour les générations futures...

                            Alors, plutôt que de donner l’injonction d’une lecture , il serait bien de penser autrement de la part des apprentis gouverneurs de la chose publique.


                          • morice morice 23 octobre 2009 00:36

                            Le métier d’enseignant est mort. Les professeurs seront sûrement les dernier à le comprendre.


                            il n’y a jamais eu autant de boulot !! APRENDRE A APPRENDRE, voilà ce qu’il y a faire : et ça les gamins en REDEMANDENT ! pour vous , enseigner est inutile car il y a tout à l’extérieur : demandez à un adulte s’il comprend le monde qui l’entoure : il y a donc encore du boulot, avec de futurs adultes !

                            Bientôt, on apprendra à la maison avec des profs virtuels qui déclineront la vérité gouvernementale.
                            mais non !! ce modèle ne marchera pas si les gens le désirent : qu’ils se battent pour l’école au lieu de passer leur temps à venir foutre des gnons aux profs !

                          • FlorenceM 22 octobre 2009 16:10

                            Au lendemain du renvoi de 3 afghans au pays de la guerre

                            au lendemain du mensonge d’état de Monsieur Besson, dénoncé par des députés UMP
                            la lettre de Guy Moquet comme cache-misère, un paravent, un contrefeu sur la honte ?

                            Les ados parlent de quoi en ce moment ?
                            Les profs rêvent de quoi en ce moment ?
                            Les uns d’être ailleurs qu’à l’école. Les autres pareils.

                            Pas besoin de lire l’excellent témoignage du livre « Prof de merde »
                            pour savoir que l’Etat ne protège plus ses enseignants.
                            Que nombres de proviseurs par leur silence criminel les condamnent tous les jours à se faire agresser sans espoir de soutien et de reconnaissance. Non, si ils parlent c’est mauvais pour la réputation de l’établissement.
                            A Antibes, pour avoir une bonne note (ça rapporte de l’avancement) un proviseur fit passer tous les élèves dans la classe supérieure, contre tous les avis défavorables des profs qui disaient mais enfin celui ci a manqué la moitié de l’année , avec 4 de moyenne, c’est pas possible ,celui-là ne sait pas écrire, le faire passer en 1ere ???? Rien n’y fit.
                            Une fois les conseils de classes terminés, la rumeur se répandit comme une traînée de poudre, les élèves se mirent à hurler, à apostropher les profs avec vous avez vu mdame, vous vouliez pas que je passe ben vous avez perdu, on est les plus forts... « Pas la peine de bosser l’an prochain hurlèrent les futures secondes, tout le monde passe... »
                            C’était la fin de l’année, la gifle publique, le crachat, le désavoeu des profs devant les élèves, d’un proviseur parmi tant d’autres tout aussi irresponsables, élève la lacheté comme valeur républicaine transmise aux élèves. Dans les faits c’est ça qu’ils ont retenu.

                            La lettre de Guy Moquet ça reste de la littérature inaudible pour eux à l’heure où notre ministre de la culture le mal nommé F.Mittérrand compare le rappeur Orelsan à Rimbaud sauf que Rimbaud aurait écrit des choses beaucoup plus violentes selon le ministre.
                             Ah bon ! un petit extrait :

                            « T’es juste une truie tu mérite ta place a l’abattoir
                            J rêve de la pénétrer pour lui déchire l abdomen
                            J vais te mettre en cloque (sale pute)
                            Et t’avorter a l’opinel »


                            Ah le Rimbaud des temps modernes, et Fofana c’est Verlaine !

                            Nous sommes nombreux à écrire sur Agoravox, car ailleurs nulle tribune

                            Il serait heureux que les réguliers des tribunes officielles et des tribunaux profitent de leurs notoriété pour causer dans les micros.
                            Ici tout le monde sauf exception partage votre avis, Monsieur l’Avocat Général, 
                            les profs méritent mieux qu’un petit article sur le net
                            enfin si on veut encore les défendre.

                            Par ce que tout porte à croire que dans son délire Sire SArkosy les a condamnés.
                            Insultés, méprisés, privés d’autorité, humiliés, décrédibilisés et là crétinisés en 
                             lecteur mp3 pour enfumage de la conscience.

                            L’indignité d’un gouvernement célébrée au même rang que la Résistance.
                            Comment un jeune lycéen peut-il tirer un enseignement de cette mascarade ?

                            Polanski, Mittérrand, Orelsan, Guy Moquet, cherchez l’intrus !



                            • Massaliote 22 octobre 2009 17:20

                              3 afghans ramenés à Kaboul, quel drame. Ca vous fait vibrer, ma chère. C’est tellement plus important que mes vieux voisins qui n’osent plus sortir de chez eux... Mais ils sont nettement moins intéressants, l’exotisme sans doute...


                            • Bernie Bernie 22 octobre 2009 17:54

                              C’est a cause des afghans que vos voisins ne peuvent pas sortir ? Demandez a votre « chef » de vous prêter un de ses 6 cerveaux, visiblement il ne s’en sert pas et vous même semblez en avoir cruellement besoin.


                            • morice morice 22 octobre 2009 18:50

                              Les ados parlent de quoi en ce moment ?
                              Les profs rêvent de quoi en ce moment ?
                              Les uns d’être ailleurs qu’à l’école. Les autres pareils.

                              les profs... et les élèves, ainsi que leur culture, qu’on ne veut toujours pas reconnaitre.... l’éducation se trompe d’objectif depuis des années. On vient de s"apercevoir que la culture générale permet de mieux s’en sortir qu’une culture spécialisée !

                            • Loan 25 octobre 2009 19:02

                              MASSALIOTE

                              Voila quelqu’un avec qui tu seras sans doute d’accord.

                              La France ne peut se faire complice des déserteurs Afghans : La polémique sur l’expulsion du territoire national de trois Afghans en situation irrégulière fait réagir, au nom de l’association de soutien à l’armée française (ASAF), le général Claude Le Borgne :

                              « Alors que nos soldats risquent leur peau en Afghanistan, non pas, comme on le répète bêtement, pour notre propre défense, mais pour aider les Afghans à mettre leurs trublions à la raison et à construire un État qui se tienne, nous devrions ouvrir nos portes à ceux d’entre eux qui refusent les risques d’une guerre autochtone. Nous voici complices de leur désertion. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ceux qui se réfugient chez nous désertent le combat qu’il leur faudrait mener. »


                            • ddacoudre ddacoudre 22 octobre 2009 16:13

                              bonjour bilger

                              bonne analyse qui préfigure ce qui vous attend dans la magistrature.
                               je crois que si un président avait exigé la lecture du notre père ou du je vous salut Marie, sans vouloir être injurieux en vers les croyants, cela aurait certainement soulevé des tollés d’indignations, et pourtant ces deux textes ont certainement plus marqué notre histoire sociale et économique, que la lettre de Guy Moquet, qui n’est que le caprice d’un habile communicant sur les sujets affectifs, ce qui rend méprisable sa décision dont les enseignants doivent supporter les conséquences.
                              j’espère que lors d’un changement de majorité il y aura un grand lessivage des lois liberticides qui ne cessent de voir le jour. c’est certainement un doux rêve que je nourris car je n’ai pas entendu les prétendants à la gouvernance le dire, ce qui laisse présager que l’on s’enfonce bien vers une dictature présidentielle, voire démocratique, ce qui ne serait pas une première, car il y en a bien qui se font élire de la sorte dans les pays du Maghreb ou d’Asie mineure.

                              cordialement.


                              • FlorenceM 22 octobre 2009 17:47

                                Ben Massaliote, la grosse ficelle

                                afghans , exostisme= dangereux délinquants
                                vieux= gentils innocents victimes des méchants basanés afghans qui sont venus pour violer nos femmes et nos enfants et nos vieux.
                                Les petits vieux, z’ont jamais été collabo, sont forcement innocents comme les enfants dénonçants leurs profs en 40, alors qu’un afghan, si il fuit la guerre, c’est forcement une ordure à jeter dans la mer parceque ça coute moins cher que l’avion.

                                Celui qui nous dépouille en attendant, c’est sarko et ceux qui applaudissent , ’z’ont le bras droit un peu raide à force de le lever. Mais ce doit être pour gratter leur moustache surement.

                                La résistance expliquée à un facho, je renonce.


                                • Massaliote 23 octobre 2009 14:55

                                  Se faire insulter par une pétasse progressiste c’est un peu fort ! Vous osez de plus accuser mes voisins parce qu’ils sont vieux d’avoir été collabos pauvre débile, vous n’arrivez pas à cacher votre HAINE du Français. DANS VOTRE PETIT CERVEAU DE BOURGEOISE, FRANCAIS=COLLABOS ; Allez donc vous faire voir à Kaboul et surtout restez-y. Vos simagrées, je suppose que c’est ce que vous appelez la résistance ? Avec des résistants tels que vous les Fritz auraient bien rigolé.


                                • ELCHETORIX 25 octobre 2009 02:46

                                  du calme messalia , respect et pas d’insulte envers son contradicteur !
                                  dans le réel , tu es inaudible car lâche , devant un écran c’est facile de tenirde tels propos , surtout devant une enseignante !
                                  devant moi tu verrais ce qu’est un résistant à toute forme de totalitarisme !
                                  foi d’un gaulois et latin !
                                  hasta la victoria siempre !
                                  el fascismo économico no pasara !
                                  entiende el duco !


                                • Loan 25 octobre 2009 09:12

                                  Cureux que le statut d’enseignante soit de nature à faire taire ses contradicteurs ! Ca me rappelle un pédophile soutenant l’un des siens, intouchable parce qu’« artiste ».

                                  Je ne résiste pas à l’envie de vous soumettre un extrait des Manants du Roy :Belle lettre d’un jeune garçon de 17 ans. Lettre d’un résistant ? Bon sang ne saurait mentir…
                                  Fidélité à la cause communiste de son père, de son oncle, de sa tante, à cette même cause qui, obéissante aux ordres de Moscou, faisait dire dans « L’Humanité » du 13 juillet 1940 : « Les conversations amicales se multiplient entre travailleurs parisiens et soldats allemands : Nous en sommes heureux. Apprenons à nous connaître, et quand on dit aux soldats allemands que les députés communistes ont été jetés en prison et qu’en 1923, les communistes se dressèrent contre l’occupation de la Ruhr, on travaille pour la fraternité franco-allemande »…
                                  Tout comme Maurice Thorez a obéi aux ordres de Georgi Mikhailov  Dimitrov, secrétaire général du « Kominterm » et a donc déserté pour se réfugier à Moscou, de nombreux communistes français distribuent des tracts appelant : « par tous les moyens appropriés, en mettant en œuvre toutes vos ressources d’intelligence et toutes vos connaissances techniques, empêchez, retardez, rendez inutilisables les fabrications de guerre, contrecarrez l’action des gouvernements français, qui aident les fascistes finlandais et se préparent dans le Proche-Orient à attaquer l’U.R.S.S parce qu’elle est la patrie du socialisme »
                                  Prosper Môquet, cheminot, député communiste et père du jeune Guy Môquet s’est-il insurgé contre la ligne du parti ? Point que l’on sache… Arrêté en octobre 1939 et emprisonné par la suite en Algérie comme d’autres députés du Parti communiste…Le Parti communiste « français » a soutenu le pacte « Molotov-Ribbentrop » signé le 23 août 1939, pacte qui a facilité l’envahissement de la France…
                                  Le jeune Guy Môquet a poursuivi la lutte qu’avait mené son père et en été 1940, qu’elle action de résistance mène-t-il ?
                                  Il colle des « papillons » et distribue des tracts d’un « grand patriotisme »… Que pouvait-on lire sur les tracts communistes de cette époque ?
                                  « Des magnats d’industrie (Schneider, De Wendel, Michelin, Mercier [...]), tous, qu’ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l’ont contraint à subir l’occupation étrangère [...] De l’ouvrier de la zone, avenue de Saint-Ouen, à l’employé du quartier de l’Étoile, en passant par le fonctionnaire des Batignolles [...] les jeunes, les vieux, les veuves sont tous d’accord pour lutter contre la misère… »
                                  Le « patriote » Guy Môquet a été arrêté le 15 octobre 1940, alors que le pacte « germano-soviétique » venait d’être enterré le 22 juin 1941 par l’opération Barbarossa.
                                  Entre ces deux dates, quels sont les actes de résistance du « patriote » Guy Môquet ? L’histoire ne le dit pas.
                                  S’il n’y a pas lieu de se réjouir de l’exécution d’un jeune garçon de France, fusillé par l’occupant à 17 ans, l’histoire retient que d’après le témoignage de l’abbé Moyon, curé de Saint Jean de Beré, appelé par l’autorité civile et militaire pour assister les victimes : « les condamnés ont refusé d’avoir les yeux bandés et de se laisser attacher au poteau. Un seul - le jeune homme de dix-sept ans - a eu un évanouissement. Lui seul a dû être attaché dans cet état, mourant ainsi dans cette triste condition. » (Mgr Jean-Joseph Villepelet, Un évêque dans la guerre, Éditions Opéra, 2006).
                                  Et répétons le, s’il n’y a pas lieu de se réjouir de cette exécution, il y a lieu d’être révolté par une décision des plus hautes autorités de l’Etat, décision qui conforte insidieusement les mensonges du Parti des « 75 000 » fusillés…
                                  Le lundi 22 octobre 2007, jour de basse manœuvre politicienne !

                                  Simon de Quoisiry, le 22 octobre 2007

                                  TOUT Y EST DIT SUR GUY MOQUET 


                                • armand armand 25 octobre 2009 19:39

                                  Concernant les Afghans, moi je veux bien qu’on m’en envoie plusieurs centaines, et qu’on les mette à la place des familles polygames sub-sahariennes qu’on a installés en masse depuis cinq ans dans mon quartier.
                                  Et je suis sûr que les petits vieux s’en porteraient mieux.

                                  Mais c’est pas ici qu’ils veulent s’installer, mais en Angleterre... Sur le fond de l’affaire je suis partagé : on ne peut obliger des gens, fussent-ils des jeunes hommes, à risquer leur vie même pour leur pays. Alors les renvoyer, je trouve ça plutôt dégueu.


                                • Antoine Diederick 22 octobre 2009 18:32

                                  Bonsoir Monsieur Bilger,

                                  Rien à ajouter a votre réflexion. Tout y est.

                                  Le devoir mémoriel (s’il doit être, je pense que oui) suppose une réflexion sur la complexité de la guerre et de l’histoire de l’occupation allemande en Europe.

                                  C’est aussi rendre un mauvais service pédagogique destiné aux étudiants, sauf à proposer via le programme scolaire une réflexion sur cette période trouble de notre histoire continentale.

                                  Môquet est peut-être un héros, mais d’autres aussi furent des héros, obscurs et oubliés....

                                  Quant à savoir s’il s’agit d’une mise au pas des enseignants, je n’en suis pas sûr. Il s’agit de communication politique dont personne ne perçoit bien le but.

                                  Si votre article tient « bien la route », en revanche l’injonction de lecture à l’école, pas du tout.

                                  A qui est dévolu le rôle de préciser le programme des matières à enseigner ?

                                  Le pouvoir sort de son rôle....


                                  • Antoine Diederick 22 octobre 2009 20:56

                                    correction « dont personne ne perçoit pas bien le but ».


                                  • tvargentine.com lerma 22 octobre 2009 18:33

                                    Vous écrivez « Les professeurs doivent-ils obéir ? Doivent-ils courber l’esprit devant toutes les obligations qu’on fait peser sur eux ? »

                                    Jusqu’à preuve du contraire,le fonctionnaire à un patron,et comme dans toutes entreprises (ici l’entreprise FRANCE) les salariés rémunérés pour effectuer un travail doivent respecter les consignes mises en place les responsables.

                                    Vouloir faire une distinction comme vous le laissez entendre , dans la société française,entre les bons (forcement les fonctionnaires) et les autres (ceux qui travaillent dans le privé) c’est déja faire preuve de discrimination.

                                    Un enseignant doit effectuer son travail et c’est pour cela qu’il est rémunéré !

                                    Ensuite ,oui cette lettre est une idée généreuse car le laxisme véhiculé dans l’éducation nationale à permis au non droit de rentrer dans les écoles et de faire régner sa loi.
                                    (trafic de drogues,violences,rackets....) sans parler du communautarisme larvé qui ne permet pas de faire en sorte que les enfants à l’école savent qu’ils font parti du même pays.

                                    IL n’y a rien de dirigisme ou de totalitarisme dans cette mesure qui rend hommage à un jeune citoyen français mort pour son pays

                                    http://www.tvargentine.com/








                                    • Antoine Diederick 22 octobre 2009 19:08

                                      Lerma, vous êtes un plouc, car vous ne comprenez pas que l’invitation au savoir ne souffre pas la contrainte....


                                    • Antoine Diederick 22 octobre 2009 21:02

                                      Lerma, si la violence,, la drogue rentre à l’école, ce ne sont pas les enseignants qui en sont responsables, mais les pouvoirs publics qui doivent garantir la paix et l’égalité républicaine.....

                                      Le service public, l"école publique est au service de la Nation et le pouvoir a à garantir la qualité du bon déroulement de la mission de l’école....pas d’argument d’autorité ici, mais argument de confort pour la mission donnée.


                                    • morice morice 22 octobre 2009 18:52

                                      Jusqu’à preuve du contraire,le fonctionnaire à un patron,et comme dans toutes entreprises (ici l’entreprise FRANCE) les salariés rémunérés pour effectuer un travail doivent respecter les consignes mises en place les responsables.


                                      Sous Vichy, on sait où on vous aurait retrouvé : rue Lauriston, Lerma.

                                      • Le péripate Le péripate 22 octobre 2009 19:26

                                        C’est curieux. L’idée qui est derrière un enseignement unifié sous l’égide de l’État, et donc du politique, c’est la norme.
                                        Que cette idée soit stupide, j’en conviens, ou au moins excessive.
                                        Mais, alors, si les professeurs peuvent ne pas obéir, quelle est la légitimité d’un enseignement unifié !
                                        Ou y aurait-il des allégeances multiples voire opposées possibles ? Non pas au Politique, mais à l’Administration, au Syndicat ?

                                        C’est encore pire que la soumission au Politique, dont on peut espérer qu’une élection change la donne.

                                        Mettre de la liberté dans un système qui ne l’est pas est une gageure.


                                        • ddacoudre ddacoudre 22 octobre 2009 22:08

                                          bonjour péripate

                                          je ne crois pas que la lecture de la lettre soit d’un quelconque enseignement, à moins qu’il faille faire comprendre à ces enfants que la société compte sur le sacrifice de leur vie si nécessaire comme les fous de dieu faisaient parcourir les champs de mines à leurs enfants avec autour du coup la clé du paradis.

                                          cordialement.


                                        • morice morice 23 octobre 2009 00:39

                                          C’est curieux. L’idée qui est derrière un enseignement unifié sous l’égide de l’État, et donc du politique, c’est la norme.


                                          on a toujours joué avec elle, de tous les temps : le temps que ça devienne norme, deux ministères sont déjà passés ! 

                                        • dom y loulou dom 22 octobre 2009 20:33

                                          et bien moi je constate que chaque fois que nous avons une discussion constructive sur avox et que des arguments décisifs apparaissent le lendemain l’aticle disparait relégué sous le tonnage de production que ce site permet aujourd’hui.

                                          le but d’avox était-il de devenir un supermarché où l’on enterre les consciences dans la production massive sans plus aucun souci de qualité, comme das les médias auto-proclamés traditionels ou de réellement donner la parole à ceux que l’establishment sioniste interdit de médias ?



                                          les articles devraient rester trois jours au moins sur la page d’accueil et on devrait pouvoir les retrouver dans leur ordre chronologique d’apparition et non pêle-mêle et prendre une heure pour retrouver un article écrit la veille.

                                          Surtout que c’est très ciblé appremment et perso je trouve inadmissible qu’une petite bande qui vous a gangréné s’adjuge le droit supérieur de décider quels articles restent certains pour une semaine en première page alors que d’autres disparaissent aussitôt.

                                          Question d’équité envers les auteurs et de la peine que se donnent vos lecteurs d’y apporter des commentaires.

                                          Le fatras difforme et infect des merdias officiels suffit amplement comme étouffoir à cnsciences, avox a-t-il à son tour sombré dans cette infâmie quotidienne ?

                                          pourriez-vous remédier à ce dysfonctionnement majeur svp ?


                                          • Antoine Diederick 22 octobre 2009 20:50

                                            a Dom, un peu, beaucoup, pas du tout d’accord avec vous....et c’est vrai que l’article , ici, est une invitation à un débat...qui sera chassé demain par une autre actualité....


                                          • chips 22 octobre 2009 20:40

                                            La critique de l’éducation nationale est salutaire, en faire un bouc émissaire pour enfumer le bon peuple est autrement plus sordide.

                                            Tout les parents veulent que leurs enfants fassent une grande école, médecine,... en tout cas des études qui permettrons à leur enfants d’avoir de bons revenus et du prestige.

                                            Il n’est tout simplement pas possible que tout le monde ait une vie satisfaisante financièrement. La faute à l’enseignement  ?

                                            Des secteurs entiers ont du mal à recruter.
                                             Est-ce le résultat de la qualité de l’enseignement ou la conséquence d’un bas niveau de salaires et de conditions de travail déplorable.

                                            Les politiques repportent systèmatiquement leurs fautes sur d’autres.

                                            Le système scolaire pourrait ne former que des ingénieurs, des médecins, des diplomés du supérieur, des forts en thèmes que la situation serait la même.


                                            • Defrance Defrance 22 octobre 2009 20:59

                                              Je conseille de manifester en demandant a nos enfants de mettre des boules Quiesce !!!


                                              • Francis, agnotologue JL 22 octobre 2009 23:04

                                                J’acquiesce !  smiley


                                              • papiper 23 octobre 2009 07:11

                                                Ne peut-on penser qu’il s’agit du dernier « chiffon rouge » de notre président afin de lancer une diversion qui permet de masquer l’impuissance de ce régime face à la crise qui s’annonce rude et longue ?
                                                Madame Merkel, bien que proche des thèses de l’économie « libérale » n’a pas besoin de ces artifices. Elle se contente de l’Euro fort et même a l’audace d’affirmer que les excédents pharaoniques de son commerce extérieur en souffriront peu.

                                                Press ENTER to look up in Wiktionary or CTRL+ENTER to look up in Wikipedia

                                                • Lucrezia 23 octobre 2009 08:26

                                                  Il est plus que normal que le corps enseignant s’exprime sur cette décision de la lecture de la lettre de Guy Mocquet. Il est dommage que le conseil chargé des programmes n’ait pas avalisé cette demande Politique.

                                                  En revanche, il est inadmissible en France que systématiquement les fonctionnaires désobéissent et fassent de la résistance à toute proposition du Gouvernement qui est somme toute le « patron » de l’administration. D’accord pour le dialogue, mais quand il faut trancher, et c’est comme cela dans le privé ou dans la cellule familiale, c’est la voix du « Chef » qui l’emporte !

                                                  Sinon, si le désaccord est trop important et insupportable, on démissionne et on va voir ailleurs si « l’herbe est plus grasse » !


                                                  • Panzerfaust 23 octobre 2009 11:46

                                                    Enfin des propos sensés dans ce concert de donneurs de leçons outrés et bien-pensants ou l art de monter en épingle une affaire somme toute plutôt insignifiante. Que les enseignants s expriment, oui bien sur ! Mais aussi qu ils aillent au bout de leur convictions et démissionnent s ils estiment que la chose n est pas compatible avec leurs convictions intimes. En d autres termes s ils veulent rester, oui ils doivent obéir.


                                                  • ELCHETORIX 23 octobre 2009 14:40

                                                    Sans refaire l’histoire ( elle ne se refait pas ) ni l’historique ( je ne veux pas étaler mes quelques lectures et études, donc de mes connaissances ) , cette « affaire » démontre , une fois de plus , toute l’inculture de notre « élite » , et , principalement toute l’inculture du 1er d’entre - eux ; j’ai nommé , le sieur NAGY DE BOSCA ;


                                                    • chips 23 octobre 2009 18:40

                                                      Ce qui est génant c’est justement cette mise en place d’une forme d’interventionisme commémoratif. On commence par demander de lire une lettre de Guy Moquet en classe une texte consuel, mieux un texte écrit par un jeune communiste,cela écarte toute polémique sur le contenu.

                                                      Une fois la méthode banalisée, pourquoi ne pas proposer plus tard d’autres textes, pour en arriver au final à des lettres du président ou des textes idéologiques ...

                                                      C’est la porte d’entrée à l’interventionnisme politique dans les pratiques scolaires.

                                                      Voila ou est le danger. L’école appartient à la nation, elle est créé pour et par des citoyens, elle n’est la propriété des hommes politiques qu’en dictature


                                                      • morice morice 25 octobre 2009 09:58

                                                        ne vous inquiétez pas : dans 10 ans, on fera relire le discours d’entrée à l’EPAD de Jean Sarkozy, grand résistant à la pression médiatique...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès