Les responsables du carnage annoncé devront être punis
Tandis que nous observons tous, tétanisés, les progrès de la pandémie et les décisions à retard de nos élites, tout le monde s’accorde pour que le monde d’après ne soit plus celui d’avant. Mais les dernières crises nous a montré comment les puissances financières en ont profité pour renforcer leur emprise.
En 2008, les banques privées, par leur inconséquence ont infligé à la planète une crise financière qui a conduit les pays à augmenter leur dette de près de 20 %.
Au lieu d’être à l’amende, les banques centrales leur ont accordé des prêts qu’elles ont remboursés en un temps record… grâce aux intérêts que leur versaient les États.
Au lieu de leur faire payer la fraction des dettes nationales causée par leurs spéculations hasardeuses, ce sont les populations qui se sont vues infliger des politiques d’austérité pour rembourser une dette qui ne leur appartient pas.
Et pour y parvenir, les États à la solde des puissances financières et affairistes, en ont profité pour, non seulement, casser leurs services publics qui sont le bien commun des populations, mais infliger à leurs citoyens des régressions sociales sans précédent tout en les maintenant dans une insécurité sanitaire, financière et démocratique.
Aujourd’hui les populations sont confinées et livrées à la merci d’un virus microscopique que ces puissances spoliatrices de tous nos droits ont refusé, par des calculs à court terme, de prendre en compte pour prévenir le risque majeur de la pandémie et des crises qu’elle génère par voie de conséquence.
Cette crise, annoncée depuis des années, met à jour les failles et la fragilité de ce monde inégalitaire et imprévoyant. Il dévoile l’amateurisme de ceux qui se prétendent les élites.
Les peuples devront-ils de nouveau payer les inconséquences des politiques dont elles sont les victimes ? Devront-elles continuer de voir leurs acquis fondre comme neige soumise au réchauffement climatique ? Devront-elles continuer à supporter toutes les injustices, les inégalités, l’évasion fiscale, les lobbys, les traités de libre échange, le mépris de ceux qui les gouvernent ?
Il est impensable qu’au sortir de cette crise, les peuples acceptent, comme en 2008, que l’après sera encore pire que l’avant ?
Emmanuel Macron nous dit qu’il faudra interroger notre système de développement. Ne laissons pas faire ces prétendus premiers de cordée construire le monde d’après selon leurs critères inhumains. Si le système économique n’est pas capable de libérer les peuples du joug de la finance, il faudra que ceux-ci se libèrent de ce totalitarisme.
L’imprudence des puissances qui guident le monde et la mise en danger délibérée de la population mondiale ne devront pas rester impunies.
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