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Accueil du site > Tribune Libre > Les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent... Dites (...)

Les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent... Dites merci au Capitalisme

Pour que l’humanité puisse continuer à se développer, il est très important que chacun de nous s’enrichisse de jour en jour. Nous devons nous enrichir intellectuellement, culturellement et émotionnellement. Cependant, le verbe « s’enrichir » a pris une tout autre connotation depuis le 16e siècle. En effet, l’humanité a fait un virage assez important. Nous voulions nous enrichir d’esprit et maintenant nous voulons nous enrichir monétairement. Nous devons attribuer ce changement de cap au capitalisme, concept économique, politique et sociologique. Bien que la montée du capitalisme a fait plusieurs heureux, il est de plus en plus contesté par plusieurs personnes d’influence. Avant de rentrer dans les détails, nous allons d'abord dresser une courte histoire du capitalisme, ensuite nous dépeindrons les bases de ce concept pour en comprendre plus. Nous verrons, par la suite, quelques auteurs plus qu’intéressants et leurs pensées sur ce système économique.

 

D’où vient le capitalisme ?

Avant tout, permettez-moi de dresser une courte histoire du capitalisme. Comme il en est question plus haut, la première forme de capitalisme a eu lieu en Europe au cours du 16e siècle. Il a ensuite connu sa plus forte expansion suite à la chute du féodalisme. Ce modèle économique a fourni le moyen principal pour introduire l’industrialisation en Europe. Sous l’impulsion de la mondialisation et de la chute des régimes communistes, principale alternative du capitalisme, ce concept s’est étendu au-delà de l’Occident pour devenir le modèle économique dominant sur notre planète. Ce modèle a connu une montée fulgurante en popularité en raison d’un changement de pensée et de culture sur la totalité de la surface du globe. L’humain qui, avec certaines avancées technologiques, s’est mis à ne plus craindre pour sa vie et s’est mis à penser à plus long terme. Nous nous sommes mis à nous organiser de façon rationnelle et méthodique dans un but de croissance. Le modèle économique s’est évidemment développé au fil des ans pour devenir celui que nous connaissons aujourd’hui : « un système de production dont les fondements sont l'entreprise privée et la liberté du marché »[1] ou encore : « un système économique dont les traits essentiels sont l'importance des capitaux techniques et la domination du capital financier »[2]. Comme vous pouvez le voir, il existe plusieurs définitions pour ce terme, nous en verrons une autre plus tard.

 

Qu’est-ce que le capitalisme ?

Comme vous le savez, le capitalisme est un concept à la fois économique, politique et sociologique. Il est donc très complexe et quasi impossible d’en faire le tour dans un exposé de seulement quelques pages. Nous allons donc nous concentrer sur les bases du modèle économique dominant la planète. Premièrement, le fondement principal du capitalisme est la recherche du profit. Comme vous le savez sans doute, le profit se définit comme étant la : « différence entre les dépenses occasionnées par la production ou la vente de biens et services et les recettes obtenues par l'entreprise qui les produit ou les livre sur le marché »[3]. Alors, dans un système capitaliste, le but premier des entreprises, ainsi que les particuliers, est de faire du profit, ce qui nous amène au deuxième point important à ne pas contourner. À force de faire du profit, les entreprises et même les individus font de l’accumulation du capital. Ce phénomène économique possède deux fonctions distinctes, un au niveau macroéconomique et l’autre au niveau individuel. Au niveau macroéconomique, l’accumulation du capital permet d’augmenter la production totale de l’économie. Pour un individu, cette accumulation se fait en épargnant par exemple, et permet d’obtenir plus de biens sur une période à long terme. Le troisième aspect du capitalisme est la dissociation de la propriété, du capital et du travail. La propriété, c’est-à-dire les biens, appartient à une ou plusieurs personnes. La distinction de ce qui est à moi et ce qui ne l’est pas relève directement de l’idéologie capitaliste. Le capital est un montant d’investissement fait à la recherche du profit. Le travail est quant à lui, l’activité rémunérée effectuée par quelqu’un. Nous pouvons donc dire que l’humain travail pour pouvoir accumuler du capital qui lui permet d’avoir des biens à lui seul. Après cette distinction, qui peut sembler évidente pour nous, mais qui est en soi assez complexe, l’existence du mécanisme du salariat est apparue. Le salariat est un lien qui existe entre le salarié et l’employeur. Pour les libéraux, le salariat est un droit obtenu par le salarié qui est de recevoir un salaire. La dernière base du capitalisme à savoir est la régulation par le marché d’où le concept de la « main invisible ». Cette régulation permet de maintenir l’état stable et conforme à ce qui est prévu par l’entremise du marché économique. Pour se faire, les différentes entités de puissance dans le monde (les pays forts économiquement) ont le choix d’intervenir dans l’économie ou, le plus souvent possible, de ne pas intervenir dans l’économie est de laisser la « main invisible » faire son effet. Nous y reviendrons plus tard. Tous ces éléments du capitalisme peuvent sembler évidents et « normaux » pour nous qui sommes nés dans ce système, mais il faut savoir que tout ça a été inventé par l’humain et que plusieurs autres méthodes de fonctionnement peuvent s’offrir à nous.

 

Qui est pour le capitalisme ?

Adam Smith est considéré comme le père de l’économie telle que nous la connaissons aujourd’hui. En effet, il est le fondateur de l’analyse libérale du système économique. Il a passé plus de 10 ans à écrire un texte intitulé La richesse des Nations, texte qui inspire encore aujourd’hui plusieurs économistes libérales. Dans ce fameux texte, Smith explique que selon lui, la richesse d’une Nation n’est pas l’or ou la monnaie qu’elle possède, mais bien l’ensemble des produits qui facilite la vie de la Nation entière. La monnaie n’est donc qu’un moyen d’échange afin d’obtenir ces produits. Cette monnaie s’obtient par le travail de l’Homme, c’est pourquoi nous devons tous travailler. Cependant, ce qui nous intéresse particulièrement, c’est son concept de la « main invisible ». La « main invisible » n’est en fait qu’une métaphore par laquelle Adam Smith explique que les marchés sont autorégulateurs et qu’ils conduisent à l’harmonie sociale. En effet, selon lui, les lois du marché en ajout avec les intérêts personnels des entreprises, des gouvernements et des individus conduiraient à l’harmonie sociale, résultat surprenant. Ce résultat provient en fait de la concurrence naturelle qui se créer entre les agents économiques du monde, qui offre alors ce dont la société a besoin. « La recherche de l’intérêt personnel d’un individu seul peut être nuisible, mais la confrontation des intérêts personnels mène à l’intérêt général. »[4] Cette citation s’explique bien avec l’exemple suivant : si on producteur de lait est trop attiré par son intérêt personnel et qu’il monte ses prix en flèche, des dizaines de concurrents tout aussi avides de profits en profiterons pour prendre en main le marché en le vendant moins cher. Les acheteurs achèteront donc le lait le moins cher selon leurs propres intérêts personnels et le producteur qui a monté ses prix sera bien obligé de les descendre s’il ne veut pas faire faillite. C’est ce qu’on appelle le phénomène de la « main invisible ». L’Homme n’a guère eu besoin d'intervenir dans le marché pour que celui-ci retrouve l’équilibre. L’analyse libérale croit donc que la « main invisible » règle le marché pour qu’il soit le plus utile à tout le monde dans la société ce qui crée l’harmonie sociale. L’analyse libérale est donc l’essence pure du capitalisme que nous connaissons aujourd’hui. Même si le résultat espéré de cette analyse est l’harmonie sociale, nous pouvons constater aujourd’hui que le résultat du capitalisme n’est pas tout à fait celui espéré par les libéraux. Plusieurs ont contesté cette vision dans l’histoire et encore de nos jours, le capitalisme libéral est loin de plaire à tout le monde.

 

Qui est contre le capitalisme ?

Plusieurs économistes, penseurs, philosophes et même hommes d’affaires critiquent le système capitaliste. Nous verrons trois auteurs qui, d’une certaine manière, ont essayé et essaient encore aujourd’hui de changer les choses. Le premier de ceux-ci est Karl Marx avec sa pensée maintenant appelée marxiste. Ce courant de pensée politique, sociologique et économique est totalement à l’encontre du libéralisme. Premièrement, le marxisme se définit principalement par sa contribution à la lutte réelle contre les classes sociales afin d’arriver, un jour, à une société sans classe sociale comme alternative au capitalisme. En effet, Karl Marx croit que : « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. »[5] Ceci signifie que contrairement au capitalisme, système où la valeur ajoutée du travail sur un produit s’en va directement dans les poches du propriétaire de la compagnie dans laquelle le salarié travail, Marx veut que cette valeur ajoutée soit remise aux travailleurs qui ont ajouté cette valeur. Ceci est possible, pour Marx, dans un système sans classe sociale, où tout le monde est égal. D’autres auteurs d’inspiration marxiste qualifient la vision libérale d’idéaliste et qualifie le capitalisme comme un régime économique et social tendu vers la recherche du profit et l’accumulation de capital. Ce système tend inévitablement à réduire le nombre d'individus possédant un capital toujours croissant. En outre, le capitalisme tend inévitablement vers une croissance de production incontrôlable sans corrélation avec la consommation, car le but d’une économie capitaliste n’est pas de répondre à la demande des consommateurs, mais bien de toujours accroître le profit, d’où la surproduction qui force les gens à surconsommer. La solution que proposent les marxismes est d’instaurer la socialisation des biens où toutes les ressources et tous les moyens de production appartiennent à la collectivité ou a un État représentatif de la collectivité. Un autre grand penseur qui est plus qu’intéressant à regarder est l’économiste français Thomas Piketty. Celui qui a reçu le prix du meilleur jeune économiste de France en 2002 critique très ouvertement le système dans lequel nous vivons actuellement. En 2013, il a publié un essai s’intitulant Le Capital au XXIe siècle qui critique la répartition des richesses des pays développés. Pour lui, cette mauvaise répartition des richesses est un problème majeur pour la stabilité des sociétés démocratiques modernes. Selon ses études, la minorité qui détient le capital de la planète en sa quasi-totalité s’enrichit plus rapidement que le reste de la population. Bref, tout indique que l’inégalité va continuer de s’accroître à une vitesse phénoménale. La meilleure solution, a priori, que propose l’auteur pour régler ce problème est l’imposition progressive. Ceci signifie que plus la valeur du montant imposé est importante, plus le taux d’imposition est, lui aussi, élevé. Par exemple, un revenu annuel de 20 000$ est imposé à 10% et celui de 30 000$ est imposé à 15%. En clair, avec ce type de taux d’impôt, une personne payée 3 fois plus qu’une autre, par exemple, paie 5 fois plus d’impôt. Certes, nous sommes loin d’établir une telle proposition, elle est d’ailleurs elle aussi contestée par d’autres économistes, mais Piketty essaie certainement de faire bouger les choses et ne veut pas léguer un système capitalisme aux générations futures. Le dernier homme important à connaître est Georges Soros. Soros est un financier américain maintenant milliardaire. Il est devenu célèbre suite à ses spéculations sur les devises et les actions. En 40 ans, « l’Homme qui fit sauter la banque d’Angleterre » accumule une fortune estimée à 20 milliards de dollars américains. Même si c’est le système capitaliste qui l’a rendu aussi riche, il n’est toutefois pas pour ce système. En effet, pour Soros, se faire une fortune en misant sur des devises et des actions est un moyen pour critiquer les failles de notre système. En 2006, il publia Le grand désordre mondial où il y décrit, selon ses théories, la possibilité de faire une « société ouverte » où l’argent ne serait plus une raison de faire la guerre, mais une raison pour faire la paix. Une société basée sur une répartition équitable des richesses mondiales. Cependant, encore une fois, cet ouvrage a été critiqué par certains économistes. Il est aussi important de mentionner que Soros finance beaucoup d’études scientifiques et aide des pays en difficultés comme l’Ukraine dans des moments de conflits.

 

Après ce court survole du système capitalisme, nous avons pu observer sur quoi se base ce système, ce que soutienne ceux qui prône ce système et ceux qui le critique. Cependant, ce concept a été un choix que l’humain a fait, il y a de cela plusieurs années, et nous devons collectivement faire un choix. Soit nous continuons de vivre dans ce système, soit nous décidons de le changer. Cette deuxième option n’est certes pas facile à faire, mais nous savons qu’il existe d’autres concepts économiques très intéressants qui s’offrent à nous. Selon moi, se mobiliser pour changer ce système économique serait un grand pas vers l’avant qui nous aiderait par la suite à régler des problèmes plus « essentiels » comme le réchauffement climatique ou la pauvreté..

 

[1] Entrée « Capitalisme » sur Larousse.fr (lire en ligne [archive])

[2] Idem

[3] Entrée « Profit » sur Larousse.fr (lire en ligne [archive])

[4] Richesse des nations, IV, 2


Moyenne des avis sur cet article :  3.92/5   (26 votes)




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43 réactions à cet article    


  • MagicBuster 26 février 2015 10:19

    Article très intéressant.

    L’histoire peut-elle s’arrêter ?
    Non c’est impossible.

    La suite ??
    C’est la création de la BRICS (déjà fait) un conflit mondial (en cours) et vraisemblablement la fin de cette économie - On peut parier sur la fin du dollar.

    Dire que le futur système sera parfait serait utopique, mais il sera mieux que celui actuel.
    Le prochain et son suivant seront sans doute encore mieux.
    Soyons pragmatique....


    • antyreac 26 février 2015 10:41

      @MagicBuster


      Ça fait des années qu’on prédit la fin de dollar et en même temps la fin du capitalisme et des E-U 
      Force est de constater que le dollar , le capitalisme et les E-U se porte parfaitement bien alors que les économies naissantes comme la Russie ou le Brésil sont mal en point cette année...

    • MagicBuster 26 février 2015 11:10

      @antyreac
      Pour certain - la fin du dollar est utopique.
      Pour d’autres, c’est une nécessité.

      La dette du gouvernement américain dépasse les 18 000 milliards de dollars.
      Ils sont beaucoup plus endettés que les Français et même les grecs.

      L’avenir proche nous en dira plus.
      La puissance économique n’est qu’un aspect de la domination.


    • Le p’tit Charles 26 février 2015 11:11

      Posez vous la question de savoir qui dirige les grandes banques dans le monde et l’économie mondiale également.. ?


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 26 février 2015 11:41

        À l’auteur :

        « Soit nous continuons de vivre dans ce système, soit nous décidons de le changer. Cette deuxième option n’est certes pas facile à faire, mais nous savons qu’il existe d’autres concepts économiques très intéressants qui s’offrent à nous. »

        entre autres.


        • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 26 février 2015 12:34

          L’ esclavage a été aboli car cela revenait moins cher de salarier à faible coût, que d’ esclavagiser. Les patrons sont la pour exploiter ( des familles entières trimant fiévreusement pour un bout de pain rassi), glander et ramasser le pognon, quoi de plus normal ?


          • Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2015 13:57

            Le capitalisme n’est pas né au XVIème siècle, mais avec la division de la terre en propriété particulière, soit, en même temps que la colonisation de la terre.

            C’est la forme du capitalisme qui a donc évolué, non son essence qui repose intrinsèquement sur l’exploitation du travail d’autrui à son propre profit.

            Il n’y a d’ailleurs de profit au sens capitaliste, que dans l’appropriation du temps de vie d’autrui à son profit, sans cela, il n’y a pas de capitalisme possible.

            Posséder la terre et ses ressources sans personne à exploiter, ne procure aucun profit car vous devrez vous exploiter vous même. Certes, vous pouvez réaliser une plus valu nette en gagnant du temps et des efforts par l’amélioration de techniques d’exploitation , mais celle cient seront toujours contingenté à votre seul labeur. Une plus valu strictement limitée dans le temps et l’espace, qui ne pourra pas vous dispenser de devoir vous exploiter vous même. Contraire au but capitaliste, consistant précisément à s’affranchir des contraintes liés à sa condition humaine par l’exploitation du temps de vie d’autrui. Et cette exploitation, commence bien avec la propriété de la terre, permettant à la noblesse féodale de percevoir un impôt la dispensant du travail, pour se dédier aux activités choisies.

            Nous sommes simplement passé d’un capitalisme terrien, en passant par un capitalisme industriel, pour finir par sa monétarisation. Mais la monétarisation de l’économie n’est que la dernière strate de l’évolution du système capitaliste, permettant de fusionner toutes les formes de capitalisme (terrien, industriel, intellectuel) en une seule valeur.

             La propriété n’est pas la cause du capitalisme, c’est son moyen. Le but ou finalité du capitalisme, est uniquement l’exploitation du temps de vie d’autrui à son profit.

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              Lire les 5 réponses ▼ (de antyreac, Hervé Hum, mowgli, kalachnikov)

            • Pimpin 26 février 2015 14:31

              Non, le capitalisme n’est ni un modèle ou système économique, ni un concept ni un phénomène, et son fondement n’est pas du tout la recherche du profit.


              Le capitalisme est un outil économique destiné à financer les entreprises.


              Comme tout outil il peut être utilisé pour construire ou pour détruire, et il faut savoir le maîtriser.


              Ce qui est dénoncé comme étant des conséquences néfastes du capitalisme (spéculation, course au profit, exploitations …) ne sont que des dérives des politiques qui utilisent le capitalisme comme outil.


              Quand quelqu’un utilise un marteau pour casser quelque chose, on ne le reproche pas au marteau mais à la personne qui s’en est servi !! D’ailleurs une autre personne peut se servir du même marteau pour reconstruire ce qui a été cassé.


              Il est à noter que des régimes communistes savent très bien utiliser l’outil capitalisme. La Chine par exemple et le Vietnam où je suis allé récemment et où j’ai constaté que l’utilisation de capitaux privés est de plus en plus utilisée même pour des biens collectifs comme les routes.


              N’accusez donc pas le capitalisme s’il n’est pas utilisé correctement, accusez les politiques qui s’en servent mal, volontairement ou par incompétence.

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                Lire les 5 réponses ▼ (de antyreac, Hervé Hum, Pimpin, julius 1ER)

              • christian pène 26 février 2015 15:56

                le capitalisme ne saurait disparaître : dès qu’il y a une transaction, c’est du capitalisme ......

                ensuite , avant d’ aboyer sur le capitalisme , il faudrait s’en prendre aux individus pervers qui rackettent l’argent DU public , Hollande par exemple après Sarkozy........

                Quel est le coût du clientélisme en France républicaine ? je pense : 400 milliards déversés au titre de la « solidarité ».......et donc avant de critiquer le capitalisme , il faudrait critiquer les gouvernants : que font ils de l’argent volé ? de 2000 milliards empruntés ? de 110 milliards annuels gaspillés ?

                Ils sont incapables de maîtriser les banques voire leur facilitent la tache , comme Giscard qui a démonétisé les titres-papiers des actions......

                Qui a réduit l’ANCIEN FRANC à 1 / 650è de sa valeur par rapport au Franc suisse  ? le Franc suisse über alles ......les Suisses sont ils spoliés ??????? NON......

                donc l’auteur de l’article est un charlatan......


                • antyreac 26 février 2015 16:13

                  @christian pène
                  Exactement 

                  si on peut accuser le communisme des échecs flagrants dans le domaine social et économique
                  on ne peut accuser le capitalisme de son échec on ne peut que parler de son mauvaise utilisation 
                  après tout le capitalisme n’est qu’une branche d’économie

                • julius 1ER 27 février 2015 07:45
                  le capitalisme ne saurait disparaître : dès qu’il y a une transaction, c’est du capitalisme ......
                  @christian pène

                  çà c’est du lourd...... , on cherchait les armes de destruction massive ... eh bien çà y est Pene les a trouvées !!!!

                • Claude Courty Claudec 26 février 2015 17:02

                  (Il n’est de richesse que d’homme(s)"


                  Le capitalisme n’est qu’une forme du matérialisme, dont les variantes, tant collectivistes que libérales, ont eu la faveur de tous les niveaux de la pyramide sociale (riches, classes moyennes et pauvres), au cours des siècles et de l’évolution des sciences, de l’industrie, de l’économie ... et de la démographie.

                  Ceux qui prétendent que le capitalisme est condamné, expire, est moribond, voire mieux, est mort, se trompent ou mentent.

                  Nous parvenons au contraire – pour le meilleur et pour le pire –, par l’enrichissement considérable de la société, à un capitalisme triomphant, avec la complicité, consciente ou objective, de tous : depuis ceux qui trônent au sommet de la pyramide sociale, jusqu’aux plus humbles qui vivent de leurs miettes.

                  La preuve ? http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

                    Lire les 5 réponses ▼ (de antyreac, lsga, julius 1ER, Claude Courty)

                  • ddacoudre ddacoudre 26 février 2015 20:01

                    bonjour jacob

                    le capitalisme est un paradigme du dominant/dominé.à la sorti du néolithique la sédentarisation à entrainé une économie de production et une activité de pillage , les plus forts ont imposé petit a petit leur « organicité » et naturellement la position de dominant n’ a pas fait d’eux des travailleurs, mais des guerriers.Ainsi nous avons eu une période où se sont installés les conditions sociales endogamiques au point que certains pensaient que cela était de naissance, nous avons eu donc des maitres et serviteurs de castes. ensuite avec le développement du judaïsme une forme de révolte c’est fait jour pour en arriver à une notion de maitre et serviteur dépendant de dieu qui imposa la charité et le partage. avec le moyen âge cela est devenu Maitre et servitude pour en arriver au servage. la période de l’esclavagisme noir est à mettre entre parenthèse. puis avec la révolution et l’idée du libéralisme nous sommes passé à un rapport maitre/servitude volontaire avec le salariat, et depuis nous en somme toujours là. de fait la manière de comptabiliser la richesse que ce soit dans la Grèce antique, dans la Rome, au époques seigneuriale à toujours été de la compter au bénéfice du dominant, ; du maitre, et aujourd’hui ce n’est pas parce que ce maitre s’appelle l’entreprise ou l’actionnaire et le serviteur salarié ou ouvrier que le rapport dominant /dominé à changé.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html
                    cordialement.

                      Lire les 4 réponses ▼ (de antyreac, ddacoudre, julius 1ER)

                    • Spartacus Lequidam Spartacus 26 février 2015 23:57
                      En fait le capitalisme est le plus grand des moyens de l’homme pour son émancipation.
                      En Suisse, aux USA, en Allemagne ou Autriche, ces vils pays capitalistes, le plus pauvre des habitant est plus riche que 60% des habitants de la planète.


                      Il existe 2 grands dévoiement du capitalisme qui n’agissent pas sur le consentement libre et mutuel de l’individu mais la force (de coercition de l’état)

                      Le capitalisme d’état ou le communisme
                      Le capitalisme de connivence ou socialisme.

                      -1-Le capitalisme d’état (communisme) 
                      Il part d’une utopie qui fait croire que la propriété pourrait être collective, mais en réalité la richesse passe de la mains d’individus dans les mains de responsables politiques censés soi-disant ne pas s’en servir pour eux, mais pour le compte de tous. Fumisterie.

                      A chaque fois, le capitalisme d’État n’alloue pas efficacement les ressources économiques, mais les utilise pour maximiser le contrôle politique sur la société et sur l’économie.

                      L’efficacité économique du capitalisme d’état a toujours été écrasé par le capitalisme libéral, qui lui se dirige naturellement vers les bonnes innovations et les bonnes productions. 

                      Le capitalisme libéral agit dans un marché de libre consentement là ou le capitalisme d’état agit en fonction du besoin de reconnaissance du fonctionnaire qui a le pouvoir.

                      -2-Le capitalisme de connivence (socialisme) (Keynésianisme)
                      Il part d’une utopie qui fait croire que l’état a le pouvoir de diriger le marché pour le bien commun, mais dans la réalité a chaque intervention de l’état sur le marché apparaît une face cachée de l’inégalité du marché.

                      Comme le marché est « dirigé » les intervenants sur le marché recherchent la « connivence avec l’état ». 

                      S’ensuit une inflation de demandes corporatistes et le clientélisme. Ceux qui crient le plus fort ou disposent de moyens de corruption utilisent le socialisme pour tirer des avantages qu’ils ne pourraient pas avoir dans un marché libre.....

                      La connivence permet de faire payer ceux qui ne peuvent pas se plaindre.


                      C’est ce que nous vivons actuellement. 
                      Les banques ne font pas faillite si elles font de mauvaises affaires. 
                      Les prix sont fixés par l’état et les monopoles pullulent.
                      Les fonctionnaires disposent de droits différenciés de la société civile car ils disposent de la capacité nuisance. 
                      Les générations suivantes ne peuvent se plaindre, Elles sont donc exploitées par la dette. 
                      Le but de l’état est d’avoir toujours plus pour redistribuer dans le but politique d’acheter des clientèles.

                      Lire la suite ▼
                        Lire les 8 réponses ▼ (de julius 1ER, ddacoudre, Spartacus Lequidam, Robert GIL)

                      • Jean Keim Jean Keim 27 février 2015 08:50

                        @ddacoudre,

                        J’aime bien votre approche, il ne reste plus qu’à trouver pourquoi nous nous comportons ainsi dominants - dominés (on dirait le début d’une incantation), seulement il faut prendre du recul et observer le jeu, le fait d’être dedans ne permet que de jouer que l’on soit aux premières loges ou sur des strapontins.

                        • julius 1ER 27 février 2015 09:45
                          A-t-on vu une seule invention élaborée par un expert comptable ?

                          Lire ici le défaitisme ambiant est une invitation au suicide collectif . 

                          Vous avez jamais pensé à être vivants ? créatifs , imaginer un autre 
                          monde que des théories à la noix ? 

                          et ce Rocla qui ne comprend rien comme si c’était Niel qui avait inventé l’internet il a monté un groupe et c’est tout et pas tout seul lui c’est juste un nom ....
                          en tous cas toi t’as pas inventé l’electricité vu que t’as pas la lumière à tous les étages............ 

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Jacob Guérin

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