Les savants fous, une réalité tangible ?
L’expérimentation animale représente un marché qui se chiffre en milliards d’euros. Nos dons et nos impôts, entre autres, financent ce commerce lucratif. Seule la volonté politique de développer et d’appliquer les méthodes alternatives permettra à la France non seulement d’être précurseur en matière d’éthique mais aussi de se maintenir à la pointe du progrès scientifique. Le 23 avril 2011, Plusieurs milliers de citoyens indignés se sont réunis à Paris et à Lyon pour porter la voix humaine de nos amis les sans voix réduits à l'état de matériel biologique. La folie des chercheurs "Frankenstein" n'a aucune limite bioéthique. Des animaux manipulés génétiquement pour être "humanisés", sont fabriqués en insérant un peu d’ADN humain au stade embryonnaire . L'industrie crée ainsi des cobayes sur mesure pour les laboratoires. Or, la manipulation génétique produit des effets imprédictibles. Selon le Dr Tyler Jacks de l’institut de technologie du Massachusetts : "On pouvait s’attendre à ce que ces animaux imitent des symptômes humains, pas seulement les mutations génétiques. En fait, ces animaux ne développent pas le cancer de la même façon que le corps humain et ils répondent différemment aux médicaments."
URL VIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=_IhgGUmutu0
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Pour contrer la montée en puissance des firmes industrielles et l'indécrottable buisness "scientifique" de l'expérimentation animale, l'opposition citoyenne s'internationalise. (Voir à partir de 0,35 secondes)
DES ENJEUX ECONOMIQUES AU DETRIMENT DU PROGRES ET DE L'ETHIQUE
Fournisseurs d’animaux, transporteurs, fabricants de matériel, de produits alimentaires, laboratoires… et, indirectement, fabricants et distributeurs de produits et de médicaments intégrant les substances ainsi testées, le marché de l’expérimentation animale est un enjeu économique majeur. Dans les pays où la réglementation de l’expérimentation animale est stricte, comme en Inde, les lobbies des laboratoires font pression sur le gouvernement pour un assouplissement des règles au risque « de ne pouvoir développer les médicaments que les pays étrangers viendront leur vendre au prix que ces derniers auront fixé ».
Financée sur nos deniers…
Cette pratique, désormais obsolète, est financée, pour la recherche publique, par nos impôts, et dans la recherche privée, très souvent par des dons. Et ce, alors même que près des trois quarts des citoyens se disent contre l’expérimentation animale dès lors que d’autres méthodes sont possibles (étude Ipsos/One Voice). Cultures de cellules, de tissus, d’organes, biologie moléculaire, recherche in vitro… de nombreuses méthodes substitutives, reconnues et dont l’efficacité a été prouvée, existent pourtant aujourd’hui.
… alors que ceux-ci pourraient financer le progrès scientifique
Peut-on alors continuer à financer une recherche aux pratiques d’un autre temps, guidée bien souvent par l’intérêt économique, sans mettre en péril l’avenir d’une société dite moderne ? Investir dans le développement des méthodes substitutives, ne serait-ce qu’à la hauteur des budgets alloués à l’expérimentation animale, permettrait indéniablement de faire progresser la science durablement. D’autant plus que ces méthodes bénéficieraient également aux activités des laboratoires et autres fabricants de produits ou de médicaments. La présence sur le marché d’articles, de plus en plus nombreux, certifiés « non testés sur les animaux », que ce soit des produits de beauté, des produits d’entretien ou l’alimentation pour les animaux, en témoigne.
Société humaine digne
Seule la prise en compte de l’expérimentation animale en tant que sujet de politique générale et le développement du financement de tests substitutifs permettront à une société dite moderne de vivre en accord avec son siècle. Épargner des vies, protéger la santé humaine et l’environnement, permettre à chacun de pouvoir consommer en toute sécurité et confiance… tels sont les principes qui devraient animer toute société humaine digne de ce nom. Ce sont ceux que One Voice défend dans son combat non-violent contre l’expérimentation animale.
LES ANIMAUX FAMILIERS, MATIERE PREMIERE DES ANIMAUX DE LABORATOIRE
Empoisonnement, mutilation, brûlure, électrocution, privation de nourriture ou d’eau, gavage, mise en situation de détresse, manque de soins, abandon, mort… selon votre qualité -particulier ou chercheur- ces actes de barbaries sont soit passibles de condamnations pénales, soit tout à fait justifiés, voire encouragés au nom du progrès scientifique. « Deux poids, deux mesures » que One Voice dénoncent au nom de la responsabilité envers ces animaux qui, depuis des siècles, partagent la vie des humains.
Situation schizophrénique
En 2006, 42,7% des foyers français ont choisi la compagnie des chiens ou des chats. Ils sont ainsi, 8,8 millions de chiens et 9,7 millions de chats, plaçant la France au 4e rang mondial pour la possession de félins et au 5e pour celle des canidés. Selon des études très sérieuses, il est avéré que leur présence aide à vivre et à guérir. En plus de rompre la solitude des esseulés, de servir de lien social, l’animal aurait aussi des vertus thérapeutiques. Le seul fait de le caresser entraîne, par exemple, une baisse de la tension artérielle. L’homme et son compagnon à quatre pattes ont évolué ensemble au cours des millénaires. Chats et chiens ont acquis un tel niveau de domestication qu’ils font partie intégrante du foyer. Même si tous nos animaux familiers n’y sont pas traités avec le respect qui leur est dû, comment peut-on accepter les traitements, légalisés et financés par nos impôts, qui leur sont infligés dans les laboratoires ?
Souffrance et morts injustifiables
La fourniture de chiens et chats aux laboratoires entraîne inévitablement souffrance et morts injustifiables que One Voice dénonce par ses actions. Information, en s’appuyant sur des enquêtes d’investigation sur les conditions d’élevage et de détention non respectueuses de la loi ; pétitions et interventions sur le terrain pour le sauvetage d’animaux, pour empêcher l’ouverture de nouveaux centres d’élevage ou réclamer la fermeture de centres indignes sont quelques-unes d’entre elles.
Conditions d’hébergement et traitements dramatiques
La directive européenne est très précise sur les conditions d’élevage et d’expérimentation sur les chiens et chats. Toutefois le manque de transparence, notamment concernant l’utilisation des anesthésiants et analgésiques, le déficit d’informations, le rappel à l’ordre de la Commission européenne pour manquements graves de la France, le secret dans lequel se drapent fournisseurs et laboratoires… nous portent à croire que, dans ces activités à but lucratif, les conditions essentielles du bien-être des animaux sont loin d’être mises en application. Pour preuves, les rapports réalisés par nos enquêteurs infiltrés qui ont constaté, entre autres, que des animaliers utilisaient le Karcher pour calmer les chiens lors d’une sortie pour nettoyer leur cage, ou qu’une petite chatte avait passé trois jours dans une gare en transit vers le laboratoire. Lors du sauvetage de quatre chiennes, que One Voice a réussi à acheter dans un centre d’élevage spécialisé, ou lors de la libération de 9 beagles, l’état des animaux a permis de prendre la mesure de l’horreur : cages sur sol humide, à même les cailloux, isolement alors que le Beagle a besoin de relations sociales, sous alimentation, plaies diverses, terreur devant les autres chiens et les humains, panique à l’approche d’une caresse… Il est vrai qu’en France, il est interdit aux employés des centres d’élevage de chiens de les caresser. À ces souffrances psychologiques et physiques déjà considérables, il faut ajouter les traitements qu’ils subissent au cours des tests où, parfois, le sadisme de certains employés ne fait qu’aggraver une situation déjà dramatique.
Une position moralement critiquable
Le fait que les maladies soient induites de façon artificielle et les différences qui existent entre les espèces compromettent pourtant, selon de nombreux scientifiques, la valeur pour l’être humain des résultats obtenus par ce type d’expériences. L’aspirine, par exemple, provoque des problèmes de grossesse chez les chattes. Tandis que l’Europe a considérablement diminué le nombre d’expériences sur les chiens et les chats et prône le développement de méthodes substitutives, la France se maintient dans une position moralement critiquable. L’hexagone se place en effet au premier rang du nombre de chats utilisés et au second pour les chiens. Et cela, en dépit de la désapprobation d’une grande majorité de ses citoyens : 72 % des Français sont contre l’expérimentation sur chiens et chats (sondage Ipsos/One Voice – Février 2003).
72 % des Français sont contre l’expérimentation sur chiens et chats (sondage Ipsos/One Voice – Février 2003).
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