Les sirènes existent : je les ai rencontrées...

Un article paru le 4 juillet 2012 sur le Figaro nie l’existence de ces créatures improbables, les sirènes qu'Homère a décrites dans un épisode célèbre de l’Odyssée : femmes oiseaux selon l’auteur grec devenues plus tard femmes poissons. Cette mythologie de la sirène a donné lieu à toute une littérature : l’histoire de la petite sirène, par exemple, magnifique histoire d’un amour impossible et déçu.
Et l’on vient nous annoncer maintenant que les sirènes n’ont aucune réalité, qu’elles ne sont qu’une invention de l’imagination humaine ?!" Les sirènes, tout comme les zombies, n'existent probablement pas", a assuré une organisation dépendant du gouvernement américain.
"Les sirènes —ces espèces mi-femmes mi-poissons— sont des créatures des mers légendaires", voilà ce qu'on peut lire dans un communiqué du très sérieux National Ocean Service (NOS), chargé des réponses aux "changements climatiques et aux risques naturels tels que les ouragans et tsunamis". "Aucune preuve de l'existence d'humanoïde aquatique n'a été découverte", ajoute le texte. Après avoir diffusé un programme sur les sirènes que certains téléspectateurs peu attentifs avaient pris pour un documentaire, le National Ocean Service a donc été obligé de publier un message rappelant que "les sirènes, présentes dans la culture maritime depuis des temps immémoriaux", n'existent pas.
Je prétends, pour ma part q ue les sirènes existent bel et bien au fin fond des mers, dans un royaume lointain et inaccessible, bien cachées du regard des hommes.
Les sirènes, ce sont en fait toutes les merveilles du monde que les humains ne voient plus… Les sirènes, c’est un magnifique coucher de soleil avec toutes ses nuances de rose,d’ocre…. Ce peut être aussi un étonnant nuage à la forme chaloupée que l’on contemple dans le ciel, une nuit étoilée aux mille flamboiements, un ciel d’orage, une fleur sauvage, un champ de cerisiers en fleurs d'une candeur éclatante, une aube rougeoyante, une mer vineuse, superbe et déchaînée…
L’homme d’aujourd’hui perd de plus en plus le contact avec la nature et ses trésors : il est entouré d’objets comme le portable, la tablette, l’e-book et il en oublierait presque les réalités qui l’entourent…
Il faudrait presque réapprendre à l’humain le monde et ses richesses infinies.
Il faudrait remettre au goût du jour les mythologies antiques et arriver à percevoir dans un arbre, une rivière, une fleur, un dieu ou une déesse cachée. Les sirènes redeviendraient alors les déesses mystérieuses de la mer qui font onduler les vagues, qui chantent le doux refrain de la mer et des océans .On apprendrait alors à respecter tout ce monde qui nous entoure, on y verrait partout une présence divine, on ne polluerait plus les mers, l’espace, la terre…
Redécouvrons les croyances anciennes où les arbres étaient des dieux à honorer, des nymphes, des hamadryades, où les fleurs cachaient des divinités aux pouvoirs mystérieux, où les eaux d’un fleuve recélaient un dieu caché, où des déesses se transformaient en roseaux…
Les Sirènes sont les souffles, les respirations de la mer : ne les tuons pas par manque d’imagination et de poésie. Les Sirènes sont la représentation de ces mers d’une beauté infinie, elles sont les symboles de l’harmonie du monde : femmes oiseaux dans l’antiquité, divines, créatures marines, elles réunissent le ciel, la mer, la terre…
Ne détruisons pas l’harmonie du monde et essayons de remonter aux sources : arracher un arbre, c’est tuer un peu de cette harmonie, utiliser des pesticides, des engrais, c’est anéantir la déesse terre, notre mère nourricière : revenons aux valeurs essentielles, apprécions à leur juste valeur la nature et ses éblouissements !
Le temps d’Homère est bien lointain : adieu les fontaines sacrées, les fleuves divins, les forêts habitées par des nymphes…
Il faut, sans doute, redonner à chacun le sens du sacré, du mystère, du merveilleux.
Je vous l’assure : les sirènes existent : je les ai rencontrées :elles sifflent sur les ondes la douce mélodie du vent, elles prennent parfois la forme de rochers lisses ou escarpés, elles se cachent dans les flots profonds mais on peut percevoir leurs souffles divins...
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