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Accueil du site > Tribune Libre > Les sites de rencontre : un vrai tue-l’amour ?

Les sites de rencontre : un vrai tue-l’amour ?

Dans le dernier numéro de « Marianne », Carine Keyvan et Christine Lambert enquêtent sur Meetic et les sites communautaires. Leur conclusion est ferme, reproduite en couverture : « Les sites de rencontre : un vrai tue-l’amour. » Rude condamnation ! Qu’en penser ?

On juge mieux de la compétence d’un journaliste lorsqu’il traite un sujet que l’on connaît. Or, pianotant sur ces sites depuis un an environ, je peux juger, à l’aune de mon expérience, de la crédibilité de leur « marronnier ».

Je dois commencer par un aveu : Je ne peux dire à quel point j’ai joui en lisant cet article. Quel pied ! J’avais vingt ans de moins ! Je me suis retrouvée dans la peau du prof qui corrige une copie désordonnée, foisonnant de facilités, de citations pompeuses, de jargon, de suffisance. (Non que ce soit un plaisir mais les racines du passé sont toujours un plaisir.)

Je propose mes commentaires en essayant d’être à la hauteur d’une prof chérie qui faisait des numéros d’ironie en rendant nos copies. Je crois qu’un des souvenirs les plus fous de ma vie scolaire est l’instant où cette femme entrait, un paquet sous le bras, et flottant sur la chamade de nos cœurs, survolait les généralités avant d’en venir à ces instants de cruauté délicieuse : « Nous avons parmi nous une brillante spécialiste de la philosophie moderne, mademoiselle Machin qui écrit :... » Tout le monde riait. Melle Machin était pourpre. Mais l’ironie, la véritable ironie repose toujours sur une complicité affectueuse.

Je ne pourrai pas atteindre ce niveau.

Mesdemoiselles Keyvan et Lambert, ma première remarque portera sur l’illustration de votre article.

En couverture, le titre est posé au bas d’une photo qui représente une femme sexy chic, genre pub Dior, allongée dans les bras d‘un robot androïde. Quel rapport avec le sujet ? Est-ce que cela veut dire que les sites sont des tue-l’amour parce que les femmes, très belles, très « sex and the city », ne tombent que sur des mecs en plastique ? Pourquoi est-ce l’homme qui est en plastique ? Que fait la ligue des droits de l’Homme ? Donc, photo mode, à côté de la plaque.

 Ma seconde remarque portera sur la facilité, la familiarité du titre.

« Les sites de rencontre sont un vrai tue-l’amour ».

Il y a tant de tue-l’amour, mon dieu ! C’est si fragile l’amour ! Et le quotidien, et les habitudes, et le boulot, et l’argent, et la misère, et les guerres, et les religions, et les chiens possessifs, et les voisines ! Et maintenant les sites !

Si je peux me permettre une petite parenthèse, le plus grand tue-l’amour est l’Amour.

Tant de chansons, tant de romans, tant de films, tant de sérénades et tout à coup, avec peu de moyens, il faut inventer sa super production et être au niveau de la rencontre de la princesse de Clèves et du duc de Nemours. (Pour ceux qui l’ignorent, je pense à notre président, Nemours arrive dans une salle de bal ; une rangée de chaises l’empêche de rejoindre les danseurs ; et soudain, en collant Henri II et petite culotte bouffante, il saute par-dessus ces chaises et se retrouve auprès de la princesse de Clèves pour toujours inscrite dans son cœur et dans le nôtre….)

He oui, l’amour est une construction mentale qui a des fragilités de chihuahua.

Mais les sites de rencontre, dernier avatar de notre civilisation, le tuent. 

Bien.

Deux pages plus loin nous apprenons cependant que trente millions d’inscrits sont sur ces sites. (Certains internautes, les coquins, étant inscrits sur plusieurs sites à la fois.)

Entre douze et trente millions de Français sont donc nuit et jour sur des sites qui tuent l’amour ! C’est un génocide ! Mais quel crétins ces trente millions de Français ! 

Quels sont les sites qui les dégoûtent ainsi définitivement de l’amour ? Des noms ! Hé bien tous.

Meetic, bien sûr, mais aussi tous les petits « nouveaux »,  ces fameux sites communautaires où les musulmans, les juifs, les végétariens, les riches, les partouzeurs, essaient de se rencontrer en étant sûrs de leurs affinités fondamentales.

Il est vrai que ce désir de se retrouver entre soi est une nouveauté et que jamais, autrefois, les riches ne recherchaient les riches, les hindous les hindoues, les bourgeois les bourgeoises et les drapiers les drapières.

Donc cette nouveauté, « qui se ressemble s’assemble » est un tue-l’amour… récent.

Bon. C’est la thèse.

Je ferai à ce sujet une remarque à nos demoiselles qui serait de respecter l’ordre traditionnel thèse-antithèse. J’extirpe du méli-mélo de leur article une souhaitable construction :

1-Thèse : oui, les sites fleurissent et se diversifient. Ils sont de plus en plus recherchés et reconnus dans la société. Même un ministre, Hervé Novelli, évoque le mariage de sa fille grâce à « Meetic », mais…

2-Antithèse : certains (autrefois dans les antithèses ont disait « certains ») pensent que ce sont des tue-l’amour et non pas « Ce sont des tue-l’amour. » Pourquoi ?

Mais enfin bref….

J’aimerais ensuite vous poser une question :

Quel est le sujet ? Les sites communautaires ou tous les sites ?

Vous passez des uns aux autres alors que de toute évidence ce sont les sites communautaires que vous voulez montrer du doigt car ils trahissent un désir de repliement que vous souhaitez fustiger.

En fait le but de votre article, dans une optique de gauche catho, est de dire que celui qui va sur ces sites communautaires est puni puisqu’il ne rencontre pas l’amour, son péché étant de vouloir rester entre potes. Seule l’ouverture sur autrui, et la différence permettant le bonheur.

Admettons. Même si le côté idéologique de cette thèse qui fait avancer exemples et contre-exemples à hue et à dia, ne peut que gêner l’adhésion. On sent où l’on veut nous conduire.

Malheureusement les auteurs que vous choisissez pour vous aider à étayer ce propos ne vont pas vous faciliter la tâche.

Ne pouvant citer Nietzsche et Hegel à propos des sites de rencontre, vous vous en tenez aux livres récents parus sur le sujet. Hélas….

Vous appelez à la barre des témoins le psychiatre Serge Tisseron (Psychiatre, voilà un nom qui depuis le livre d’Onfray, commence à faire lever des yeux de chien craintif. A juste titre, à mon avis, en ce cas particulier… )

Tisseron écrit donc :

« Internet est une machine à entrer en contact avec des gens qui vivent à l’autre bout de la planète, des personnes qui ont des centres d’intérêt à mille lieues des nôtres, et pourtant la plupart des internautes l’utilisent pour rencontrer leurs semblables ! »

Ah ! Le goût du paradoxe !

Je signale tout de même que sur Meetic, quand je fais une recherche, je ne dépasse pas, vu le prix de l’essence, cinquante kilomètres, que je sélectionne, comme autrefois sur mes albums Panini, une photo avant tout sympa, et que je ne m’intéresse absolument pas à mon semblable, du moins en matière d’âge. 

Donc cette affirmation est discutable.

 Autre philosophe cité : Jean-Paul Kaufmann.

« L’internaute (caché derrière son écran) croit pouvoir prendre sans être pris ; c’est le rêve consommatoire des temps modernes ! »

Et allons-y pour le jargon !

Par ailleurs, rien ne m’exaspère autant que ces gens qui attribuent à notre époque des caractéristiques de toutes les époques. On dirait qu’ils sont nés ce matin. Toute l’histoire du monde leur échappe. Etre caché derrière un écran n’existait pas du temps des moucharabiehs, des masques, du carnaval et de notre bon Cyrano de Bergerac ! Les ruses de l’amour viennent de naître sur internet ! Quant à dire que cette traque virtuelle est le rêve consommatoire des temps modernes (Ah ! Cette formule ; « les temps modernes » !), cela me paraît douteux. Quelqu’un qui paie trente euros par mois ou plus n’a pas pour rêve consommatoire de ne pas être pris ! (Pris par les qualités de l’autre s’entend !)

On doute dès ces premières citations de l’intérêt de la pensée de M. Kaufmann mais c’est tout de même lui qui est choisi par nos deux demoiselles pour conclure leur enquête. M Kaufmann pose un théorème. Ceux qui s’inscrivent sur des sites communautaires, en fait, ne veulent rien changer à leur vie. ( ????) Vont-ils donc être heureux ? Non ! (On le sait, dans les journaux, il n’y a que le malheur qui se vend !) Pourquoi ? 

« Parce que l’amour est un tourment !

Révélation. Et la vie est un tourment, et les autres sont un tourment, (l’enfer même).

Mais laissons M. Kaufmann expliquer le sens de « tourment » tel qu’il l’entend.

« A la base, il y a toujours une part d’abandon de soi, de son ancienne vie. Cela peut être violent d’un point de vue identitaire, mais parce qu’on aime, on l’accepte. Or, aujourd’hui, l’homme vit dans la peur de se perdre et dans la peur de l’autre…

Les grands mots sont lâchés. « Violent, peur », rentrez les moutons ! Il est vrai qu’autrefois, personne n’avait peur, surtout pas de l’autre au coin du bois.

Mais si l’on peut mettre le mot « peur « dans un article on est sauvé. C’est chic et profond.

Et si l’on peut ajouter « identitaire » surtout depuis le débat sur l’identité nationale, alors bingo !

Et nous en arrivons enfin à la fève cachée sous la croute, à la finalité de toute cette démonstration.

« Le succès des sites de rencontre communautaires, c’est terrible ! C’est la manifestation flagrante des replis identitaires de l’époque ! »

Je ne féliciterai pas Melles Keyvan et Lambert qui, choisissant un sujet, torturent les preuves pour leur faire dire ce qu’elles veulent, confondent les affirmations et les arguments, disent tout et son contraire.

Leur conclusion qui sert de chapeau à l’article est également à noter :

« Les cœurs solitaires se tournent de plus en plus vers des sites communautaires où l’on drague entre soi. Pour le pire et pour le pire. »

Pour le pire et pour le pire… Rien que ça…Pauvre de nous…Il est dommage que Dante n’ait pas trouvé cette formule. Il l’aurait mise au fronton de son Enfer. « Vous qui entrez ici, vous y entrez pour le pire et pour le pire ! »

Tout ça parce qu’on est végétarien et qu’on veut rencontrer une fille qui aime les légumes !

Mon dernier reproche portera sur le ton de l’ensemble.

Condescendant.

Quels ploucs ces internautes, bornés dans des recherches absurdes, limités «  par leurs attentes égoïstes  » Quelle pauvre fille cette Eliane qui se fait tuer l’amour par Meetic ! «  En se remettant machinalement du gloss sur les lèvres ( !), Eliane se souvient avec tristesse du mois de septembre dernier quand, après un an de sevrage-meetic, elle a réactivé son compte… »

Pauvre Eliane ! (J’espère qu’elle change de prénom quand elle prend un pseudo, genre « Liane sauvage », beaucoup mieux).

Sans vouloir proposer un « corrigé », pas même un « article », terme sérieux que je révère, je veux bien donner mon avis, sous la forme d’ un « papier de charme ». Il en intéressera peut-être certains. Je veux penser à ces solitaires soupirants qui, à l’aube de l’été, hésitent à s’abandonner à la vulgarité de cette situation : « Etre sur Meetic et consorts. »

Car soyons clairs, même si Gaza était en paix, même si les Américains allaient sur Mars main dans la main avec les Iraniens, même si l’Afghanistan ne produisait plus que des tapis, il faudrait tout de même s’intéresser aux histoires d’amour qui parfois dégénèrent. (Pour ne citer que l’enlèvement des Sabine, les Montaigu et Capulet.)

Reposons donc la fameuse question : Les sites de rencontre sont-ils un tue-l’amour ?

Les sites de rencontre sont des sites de rencontre. On s’y rencontre. Pour un verre, pour un film, pour un repas, pour de l’amitié, pour du sexe, pour de l’amour. Cette dernière carte, l’atout suprême, n’étant pas abattue lors de toutes les parties.

Ces sites sont des tue-solitude. Même les bergers sous les étoiles, grâce à internet everywhere, peuvent papoter avec des femmes-fantômes. Même les femmes, accablées par boulot et enfants, peuvent animer leurs soirées de soupirs et de flirts.

Les sites de rencontres sont une des grandes, des immenses réussites d’internet. Ils brassent, quoi qu’en disant nos auteurs, tous les milieux et tous les âges. La vie s’en charge souvent mais, dans ce contexte, que de rencontres improbables qui se réalisent !

Certes ce ne sont pas des mondes faciles.

Dès que vous écrivez le mot « amour », sachez que vous entrez dans la galaxie des météores, des étoiles filantes, du noir absolu, des explosions sidérales.

Consultez la carte du Tendre et pénétrez-vous de sa vérité. En cherchant « Joli cœur », « texto galant » « Tchat coquin » vous rencontrerez aussi le lac d’indifférence et la mer des naufrages.

C’est un jeu pour adulte. Il faut une armure de chevalier, une foi à la Don Quichotte,

Mais que de récompenses !

Une seconde jeunesse, pour commencer.

Nous avons presque tous, perdus dans les timidités de l’adolescence, accablés de devoirs et d’études, vite mariés, parents consciencieux, abandonné les rêveries amoureuses aux films et aux romans. Et voici que ces délicieuses gamineries sont de retour.

Je me souviens, à seize ans, lorsque j’étais en colonie de filles, de ces garçons qui, la nuit, envoyaient de petits graviers sur nos fenêtres pour que nous venions bavarder avec eux.

Retour sur image.

Sur la fenêtre de mon clavier, viennent pianoter les dernières trouvailles de ma chasse au trésor.

Un internaute, sur ces sites, est comme un pêcheur qui laisse traîner ses lignes, comme un chercheur d’or qui, à mi-cuisse dans l’eau fraîche, secoue le gravier pour en extraire les pépites.

L’excitation est identique. La difficulté aussi grande. La patience aussi nécessaire. Les préliminaires charmants.

Les pirates de l’amour s’abordent par visites, par flashes. (Je m’amuse beaucoup de la formule de Meetic que l’on trouve sur sa boîte mail : « Un membre a flashé sur votre profil. » Je la trouve très…Enfin…Bon…Bref…)

 On va bavarder au coin d’un tchat comme autrefois au coin d’une rue, dans l’entrée d’un immeuble. Ah ! La télé a beaucoup perdu avec les sites de rencontre ! C’est le triomphe de l’inconnu sur le trop connu, de l’histoire à inventer sur le scénario cousu main. Les premières rencontres sur un tchat ont le charme de ces bonbons que l’on déplie dans l’obscurité d’un cinéma et qui crissent.

On s’écrit aussi. Il n’y a pas que des illettrés dans ce monde là. Il y a aussi des artistes, des poètes, des musiciens, des mathématiciens, des philosophes. Pas que des crétins. Pas de serial killer. Les seuls gigolos que j’ai rencontrés ne me l’ont jamais dit.

 Comme dans la vie, sur les sites, il y a de merveilleux hommes pauvres. Très intelligents. Très beaux. Très doux. Avec qui l’on parle de la vie et du silence des nuits entières.

Il y a donc des hommes…

« Tant qu’il y aura des hommes » est mon film préféré.

Dans la vie comme sur les sites, ils sont les seules créatures vivantes dont le regard fait vivre.

Et il y en a tant sur ces sites !

 Dans la vie, nous sommes comme ces habitants de Tahiti qui partaient, explorateurs, sur le Pacifique pour découvrir l’île de Pâques. Les rencontres étaient rares. Sur un site, on navigue dans la baie de Hong Kong avec des myriades de jonques et de sampans aux voiles multicolores.

Attention aux pirates, aux coquins, aux petits menteurs ! Mais les hommes et les femmes n’ont pas attendu internet pour mentir sur leur âge et leur situation sociale. Ce sont des coquetteries préliminaires. Des ponts fragiles au-dessus des rivières chaotiques de leurs vies. On le leur pardonne. Il est difficile de dire : « Voilà, je suis vieux, je suis pauvre et j’ai du ventre. Voulez-vous m’aimer ? » Dans un monde où les hommes politiques mentent sur leurs intentions, à chacun d’ouvrir l’œil et de se méfier. Les plus grands bandits ne sont pas sur Meetic.

 Le temps n’est même plus où l’on croyait que leur clientèle n’était composée que de ratés, de tarés, de mochetés, et de psychopathes. 

Je pense en souriant à ma fille qui, lors de mes premiers rendez-vous, me demandait toutes les coordonnées de « ce type », nom, téléphone, pseudo et prévenait la police et les pompiers pour éviter tout danger. « Et que font ses parents ? »

Non. Je n’ai rencontré que des gens normaux. C’est-à-dire des hommes confrontés à cette difficulté commune qui est de chercher quelqu’un qui nous aime.

Sommes-nous aimables ? (Ce qui signifie, étymologiquement : digne d’être aimé.)

Lorsque nous sommes petits, une des phrases qui marque notre entrée dans le monde des adultes est : « Maman ! Regarde ! », quand nous voulons faire admirer une roulade ou un plongeon. Cela signifie-t-il, déjà, que nous ne sommes plus regardés ? Nous les petits bijoux qui brillaient au fond de leur berceau, attention et passion de toute la famille, avons-nous déjà déçu ? « Regarde-moi, maman ! »

Lors des multiples rencontres que suscitent ces sites, nous sommes à nouveau regardés. Nous voyons à nouveau dans l’œil de l’autre cette lumière qui signifie : « Tu me plais. »

« J’ai l’âge de plaire. » Voici le seul âge qu’il importe d’avoir car il est une forme d’éternité.

Pour conclure sur le sujet en imitant le style de madame de Sévigné, je dirai que l’année que j’ai passée à pianoter sur ces sites a été la plus inattendue, la plus charmante, la plus surprenante, la plus riche, la plus drôle, la plus folle, la plus extravagante, la plus nécessaire, la plus enrichissante, la plus douce, la plus drue, la plus crue, la plus nourrissante, la plus fascinante, de toutes les années de ma vie. La plus embellissante aussi.

Un des avantages de ces sites, c’est qu’ils nous poussent à nous soigner. Nous surveillons notre ligne, nous faisons du sport, ce qui réduit les frais de sécurité sociale. Quelqu’un qui veut plaire est moins malade que quelqu’un qui va chez le psychiatre. Je pense que l’inscription aux sites doit être remboursée par la sécu.

 Et les chagrins d’amour ?

Ne soyons pas douillets.

Les samouraïs, chaque jour, se disaient : « Voilà le jour où je vais mourir. » Et ils l’affrontaient le visage clair. Il faut avoir la même âme samouraï quand on se lance dans le monde des émotions, des sentiments, du sexe et de la soie. Il faut se dire : « Toute histoire qui commence est déjà finie. La seule question est : « Quand ? » Et s’avancer vers la mort de ce qui est à naître avec sérénité.

Non, à mon humble avis, les sites de rencontre ne sont par des tue-l’amour.

Ils sont au contraire des écoles de vie, des écoles d’humanité, des écoles d’amour.

Car toute rencontre est une école .  


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35 réactions à cet article    


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 15 juin 2010 11:08

    Ce qu’il y a de formidable dans les sites de « rencontres » c’est le choix de la marchandise. Comment faisait-on avant cette ingénieuse trouvaille ? On ne faisait pas. 

    Grâce à mythique consommer est une joie renouvelée pour 30 euros par mois. 

    En veux-tu, en voilà des blondes, des brunes, des rousses, des grises. Des perches, des giraffes, des tonneaux et des bassets, diplômées ou niveau bac mini, bouddhistes, athées, pentecôtistes ou raëlienne, tous les choix sont dans les bases de données. Et des fois que ça t’aide à prendre ton pied ou simplement pour lustrer ton égo tu peux « introduire » un critère de sélection magique et le moteur te ramène celles qui disposent d’émoluments dignes de ta magnificence. 

    Toute la magie des mille et une nuits qui carbure en 32 ou 64 bits. 

    Et vous qu’est-ce qui vous fait triper, vanille, fraise ou pistache ?

    • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 11:22

      @ucien denfer...
      Il est vrai que ces sites offrent des perspectives vertigineuses. Que les mecs grognons ont du souci à se faire car à force de faire la tête, ils peuvent se retrouver rapidement seuls devant leur télé. (Et les femmes pénibles aussi !).

      C’est un tel instrument de liberté que l’on comprend qu’il fasse peur, qu’on le dénigre.
      Ah ! Les occidentaux coincés !

      Ce qui me fait triper c’est un beau visage au hasard, puis une belle voix, puis une belle âme. Pour les autres beautés, j’aime prendre mon temps. Je le peux. Je suis maîtresse de mon destin et des cartes du catalogue

      Ces sites offrent aux femmes la liberté qui était surtout celle des hommes.
      Voilà pourquoi on les sent dangereux.

      Et puis...les gens heureux, simples sont toujours inquiétants....
      Merci de votre message.
      Voilà poirquoi


      • Lucien Denfer Lucien Denfer 15 juin 2010 12:19

        C’est un tel instrument de liberté que l’on comprend qu’il fasse peur, qu’on le dénigre.

        Tout à fait d’accord avec vous pour cet aspect là. Ce qui me chagrine c’est de ne plus pouvoir profiter des petits regards en coin et des gestes discrets mais équivoques, des milliers de petits signes par lesquels elles savent magnifiquement capter l’attention visuelle. Même si parfois je suis un peu gêné pour les gars qui tiennent la main de ces dames lorsqu’elles s’entêtent à se servir de moi comme d’un mirroir qui leur renverrait une confirmation rassurante quand à leur capacité de séduction. 

        Avouez qu’avec Meetic cet aspect est oblitéré par cette procédure de confirmation à distance, sans parler des dizaines d’amies qui m’ont raconté les surprises pas toujours positives du premier rendez-vous...

      • xbrossard 15 juin 2010 12:22

        @l’auteur

        « Ces sites offrent aux femmes la liberté qui était surtout celle des hommes.
        Voilà pourquoi on les sent dangereux »

        tout est dit...ce que les femmes reprochaient aux hommes, elles sont toutes contentes de pouvoir le faire maintenant...on voit bien tout le ridicule de la situation

        ils est très facile pour une femme sur ces sites de pouvoir avoir des aventures en chaine (j’ai croisé une femme qui avait eu près de 300 histoires et quelques années grâce aux sites de rencontres, je serais curieux de savoir si elle sait ce qu’elle veut...) surtout quand c’est gratuit et même gratifiant pour elles.

        Il est très facile pour une femme de jouir(!) de la situation, quand il lui suffit de dire « j’ai envie de b... qui est interessé ? » et que tout ses prétendents se plieront à ses désidératas pour obtenir ses faveurs (je serais curieux de savoir combien de « cadeaux » les femmes peuvent amasser en restant sur ces sites...).
        Le problème est qu’au bout d’un certain temps, ces dames ne savent plus trop ce qu’elles veulent (trop de choix) et l’age arrivant, la panique de se retrouver seule ou de cotoyer des associaux commencent à les faire flipper pas mal...

        PS : avant de vous imaginer quel genre de personne frustrée et/ou mal baisé je serais, sachez que j’ai expérimenté ces sites pendant 6 mois, ai eu 3 histoires dont une qui a duré un certain temps, et que j’y ai trouvé surtout des femmes intéressées qui se fichaient comme d’une guigne de la personne qu’elles avaient en face d’elles, du moment qu’elles avaient ce qu’elles voulaient...


      • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 15:13

        @ lucien denfer.
        il y a évidemment des rendez-vous décevants.
        Mais ne sommes-nous pas parfois déçus quand nous allons au cinéma. Ou au restaurant ? ne sommes-nous pas déçus par de chers amis ?
        Pourquoi ces sites échapperaient à la règle générale ?

        Quant aux délicieux instants que vous décrivez, dans la vie courante, rares, si je m’en tiens à mon expérience personnelle, ils n’en existent pas moins, même si nous sommes sur des sites de rencontre. L’un n’interdit pas l’autre.

        Quant au charme de la première rencontre, il faut l’inventer. ne pas se contenter d’un vague pot dans un vague bar. Un jour j’ai donné rendez-vous à quelqu’un avec qui je correspondais depuis six mois dans l’église de mon enfance, à midi au moment où le soleil traversait la nef. Et quand il est entré dans le contre-jour et que je suis allée vers lui, c’était un moment que j’avais inventé et qui était superbe.

        Il faut être crétiaf en tout.


      • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 15:28

        @sbrossard

        Loin de moi l’idée de vous prendre pour un frustré ou un mal baisé !
        Les problèmes que vous soulevez sont réels.

        Vous parlez d’excès qui on le sait est toujours nuisible.
        Quoique, si certaines sont excitées par une chasse sexuelle effrénée, il n’y a excès que pour ceux qui n’aiment pas ça.
        Vous parlez des femmes intéressées.
        je vous avouerai que lors d’un rendez-vous demandant souvent à un homme de se déplacer, je l’invite au restaurant ej je règle.
        je trouverai grossier de dire : « non, vous ne me plaisez pas mais payez quand même l’addition.
        ce n’est qu’un détail.

        Votre message laisse para$ître une déception réelle quant à ces rencontres.
        Mon caractère est de ne jamais ’arrêter aux échecs et de me souvenir que des réussites.
        Je pars du principe que sipar ces méthodes, l’on a eu quelques heures de joie et de bonheur que l’on n’aurait pas eues, c’est déjà beaucoup.
        je suis indulgente car rien n’est plus complexe que les sentiments.

        je finirai sur cette notion de liberté. Les femmes veulent la même que celle des hommes et c’est ridicule, dites-vous.
        Quand elles seront vielles elles se retrouveront seules.
        Si vous saviez à quel point vieillir près d’un homme sllencieux et grognon n’est pas le r$eve des femmes . Avoir des passions, des :ais d, des enfants, faire des rencontres sympathiques, comme tout ceci est supérieur à ces soirées en couple où l’on n’a plus grand chose à se dire.

        ST Augustin écrivait »amare amabam« , parlant de sa jeunesse. »J’aimais aimer".
        le dire à tous les âges et ce que je souhaite à tous.
        Même s’il y a quelques ratés....inévitables...


      • xbrossard 15 juin 2010 17:45

        @l’auteur

        le problème (si c’est vraiment un problème...) et que la magie de la rencontre ne se vie pas à travers un chat sur un écran mais en présence de l’autre...

        70% de la communication ne se fait pas par les mots mais de manière inconsciente (gestuelle, expression, timbre de la voix, etc...)

        l’attirance pour quelqu’un dépend avant tout de critère inconscient qui vont bien au-delà des goûts partagés, sans parler des phéronomes et autres mécanismes biologiques mis en oeuvre...

        Je l’avoue, je ne suis pas doué pour la tchatche par écran, c’est sans doute pour cela que j’ai laissé tombé, préférant la vie réelle au virtuel fantasmé (et cher en plus : en moyenne 50 euros par mois pour un service minimal à peine mieux qu’un forum ou à un échange de mail) Et pourtant les gens qui me connaissent save que je suis sociable et sympatique smiley

        Pour ma part, je préconise plutôt les sites communautaires d’activité où chacun propose des sorties selon ses goûts ; on y croise des gens avec les mêmes goûts et surtout on a l’occasion de les voir très rapidement, et de sentir si le courant passe...tel que la nature la prévue selon moi


      • iris 15 juin 2010 11:30

        j’adore votre prose et votre spiritualité !!continuez !!


        • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 15:02

          Merci de vos gentils encouragements. vous imaginez que l’on a le trac quand on dit « je » et qu"on se livre sur un tel sujet !
          J’écris actuellement un roman sur l’époque de Confucius qui se passe, en partie, dans une école d’amour.
          D’où mon intérêt pour le sujet !
          Merci encore !

          @Iris


        • iris 15 juin 2010 11:32

          la virtualité est toujour plus allèchante que la réalité-pour moi


          • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 15:04

            Mêler les deux n’est pas désagréable...


          • Gasty Gasty 15 juin 2010 11:43

            Magnifique, une excellente réflexion agrémentée de succulentes tranches de vie.

            Merci


            • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 14:55

              @gasty
              A mon tour de vous dire merci, Gasty le magnifique !


            • ZenZoe ZenZoe 15 juin 2010 13:59

              Lectrice occasionnelle de Marianne, je ne suis pas étonnée du titre ni du contenu du reportage des journalistes. Accroches racoleuses et manque de nuances dans les exposés sont la marque de fabrique du magazine (qui est quelquefois drôle aussi).

              Bon article sinon, qui recadre bien les choses.
              Les millions d’internautes inscrits sur les sites de rencontres doivent y trouver leur compte de toute façon, sinon, ces sites ne décolleraient pas, non ? Alors, qu’est-ce qui gêne ?


              • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 14:59

                @zenzoë

                Qu’est-ce qui gêne ?
                C’« est aussi la question que je me pose.
                Mais il y a encore bcp de gens pour qui »être sur Meetic" est un signe de médiocrité.
                Il me semble que chacun utilise l’instrument comme il le souhaite. ce n’est qu’une technique.
                Aux utilisateurs de mettre de l’Art et de la poésie.


                • Marc Viot Marc Viot 15 juin 2010 15:20

                  >Toute histoire qui commence est déjà finie. La seule question est : « Quand ? »


                  - au commencement était ...
                  - qui a dit qu’il y avait eu un commencement ?
                  - au (re)commencement le quand, frontière, n’existe que dans les limites que vous fixez à votre imagination

                   smiley

                  • LE CHAT LE CHAT 15 juin 2010 15:41

                    c’est vrai , on a un choix dingue ! et on est sûr de pas être décus !
                    avec ces sites , on drague décompléxés !
                    merci à Meetic et tous les autres ...


                    • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 15:52

                      @le chat
                      mdr !!!!
                      Trop drôles ces dessins ! J’adore !
                      Tous les trois sont vraiment super !
                      merci !


                    • Vincent 15 juin 2010 17:32

                      J’ai expérimenté Meetic à ses débuts et d’autres sites aussi. Les premiers retours IRL sont arrivés environs trois mois après.
                      J’ai rencontré toutes sortes de femmes et surtout la mienne maintenant, cela fait maintenant 7 ans. Aussi je ne pense pas que ces sites soit des tue l’amour.

                      A l’époque, submergé par le boulot, je ne prenais plus le temps de sortir, ou quand je le faisais c’était toujours soit entre collègues de boulot soit toujours avec la même bande de pote donc je m’en servais surtout pour commencer à faire un tri comme ça j’évitais les déconvenues d’une approche trop directe.

                      Essayer à l’époque d’aller voir une paire de nanas ou plus en train de boire un verre relevait du défi pour ne pas se faire éconduire.


                      • eugène wermelinger eugène wermelinger 15 juin 2010 17:34

                        Bonjour belle Ariane.
                        Sur quel site puis-je vous rencontrer ?
                        Parce que tout simplement vous me plaisez.

                        Bz. 


                        • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 23:59

                          @eugène wermelinger,
                          hihihihi.....cher eugène,
                          Voulez-vous me rencontrer parce que j’ai dit que je payais toujours le resto ????
                          Sinon très flattée de votre déclaration.
                          Posté ce jour sur Agoravox section meetic !
                          Grosses bises


                        • bluebeer bluebeer 15 juin 2010 19:29

                          Bonjour,

                          cool, juste, pertinent, drôle...

                          Encore !


                          • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 20:04

                            @bluebeer,
                            Vraiment merci de vos gentils encouragements après ce papier sur un sujet délicat.


                          • interscope 15 juin 2010 19:37

                            Ce genre de sites me fait immanquablement penser aux boites de nuits des années 80 :beaucoup d’espoirs en rentrant, pas mal de râteaux, parfois la bonne pêche pour une nuit ou plus, mais rarement la rencontre pour une vie.


                            • Ariane Walter Ariane Walter 15 juin 2010 20:02

                              @interscope,
                              vous avez raison.
                              Il y a évidemment ,nous en connaissons tous, des gens qui se sont mariés après s’être rencontrés sur Meetic mais cela doit représenter le pourcentage de ceux qui prennent des billets de loto et qui gagnent.
                              Non pas parce que les gens que l’on rencontre sur Meetic sont médiocres mais parce que l’alchimie subtile qui déclenche l’amour est rare.
                              Et impossible à déterminer lors d’un premier rv, en ce qui me concerne.
                              L’amour nécessite une cristallisation. Les coups de foudre ne doivent pas être très fréquents. Cela me fait penser à un livre d’astronomie de reeves : « Patience dans l’azur ». C’est un peu ça.


                            • kitamissa kitamissa 15 juin 2010 19:52

                              perso,je penche plus pour le hasard ...

                              c’est toujours quand on ne cherche pas,que l’on n’est même pas à son avantage,seulement soi même que l’on fait la rencontre ...

                              ce hasard fait souvent bien les choses,pour une heure,pour un jour,pour un peu plus,ou beaucoup plus .

                              à vous de tomber sur le bon numéro ! smiley


                              • herbe herbe 15 juin 2010 20:40

                                Bien, je me suis accroché pour lire jusqu’à la fin, c’est ainsi quand quand un sujet pique ma curiosité.

                                Et puis j’ai fini par trouver une perle selon moi qui m’a récompensé de mon effort, je cite :

                                "Nous avons presque tous, perdus dans les timidités de l’adolescence, accablés de devoirs et d’études, vite mariés, parents consciencieux, abandonné les rêveries amoureuses aux films et aux romans. Et voici que ces délicieuses gamineries sont de retour.« 

                                Vive et que (re)vive les »délicieuses gamineries«  !, mais amha il me semble que sur ces sites comme ailleurs dans la vie, la propension de beaucoup va finalement au trop sérieux et surtout à une gestion (management) induite et encouragée par des outils fournis par ces sites pour soit disant »optimiser" les rencontres...

                                Mon commentaire lui même est un chouïa trop sérieux...

                                Je m’en sortirai en disant qu’à l’école de l’amour mon lieu préféré comme dans toutes les écoles est la cour de récré smiley


                                • Hieronymus Hieronymus 15 juin 2010 23:58

                                  merci a l’auteure pour ce divertissant article dont je partage tout a fait l’analyse
                                  en ce qui me concerne, ma philosophie est la suivante :
                                  « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse »
                                  cordialement


                                  • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2010 00:10

                                    Sage Hieronymus ! Epicurien, je suppose....


                                  • Salsabil 16 juin 2010 00:15

                                    Pas encore lu les commentaires, mais votre article est un moment de fraîcheur, un instant de vrai...

                                    Alors merci pour cette ingénuité, pour ce regard franc sur les petites et grandes choses de la vie.

                                    Pour la simplicité de l’émotion, du ressenti, sans jugement aucun, juste ce qu’il est à un temps T.

                                    Oui, merci, pour ce sourire retrouvé de la simplicité simple. Merci ! smiley


                                    • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2010 09:41

                                      @Salsabil,
                                      Je veux vous remercier pour le choix de vos mots : fraîcheur, vrai, ingénuité, simplicité, qui sont à mes yeux, d’immenses compliments.
                                      A vous aussi, merci vraiment.


                                    • Diogene 16 juin 2010 08:16

                                      Bonjour Ariane.

                                      J’ai beaucoup apprécié votre article. Je suis devenu veuf en 2003 et c’est grâce à Meetic que j’ai trouvé la nouvelle compagne avec laquelle je vis depuis 4 ans. Je ne me voyais pas aller dans les bals pour trouver quelqu’un. Je remercie infiniment Meetic. C’est vrai que j’ai cherché pendant longtemps car, si, jeune, il est facile de s’accorder, c’est beaucoup plus difficile quand on prend de l’âge. En effet beaucoup de personnes seules portent la solitude déja en elles. Mon plus grand regret est de n’avoir pas consigné les rencontres que j’ai faites pendant ma recherche. Chacune d’elles était très émouvante. Comme celle ci où celle que je rencontrais et à laquelle j’essayais de dire que j’allais réfléchir me demanda au moment de nous quitter « Voulez vous être aimable juste un peu. Avant de nous quitter, prenez moi dans vos bras ». Oui merci encore de votre article.


                                      • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2010 09:37

                                        @diogène,
                                        Oui, il faut de la patience et de l’humanité en tout.

                                        Votre anecdote est émouvante. il est vrai qu’on pourrait écrire des livres sur toutes les situations que l’on a connues.
                                        C’est cette variété qui a aussi son charme ;
                                        ravie de savoir que vous êtes sorti, vainqueur, de la chasse au trésor !


                                      • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2010 09:34

                                        @ Actus,

                                        Tout à fait d’accord avec vous sur ce dernier point.
                                        Vous se désinscrire de ces sites, chapeau ! Il faut le vouloir !
                                        Leurs ruses aussi, commerçantes, sont lamentables. Ainsi, chaque fois que votre abonnement s’arrête, mystérieusement, vous êtes très demandé. Ils doivent avoir un logiciel qui vous fait passer « tête de gondole » ou pas.

                                        mais ce sont les moeurs commerçantes qui sont souvent malhonnêtes. Je pense à ces Hot lines, payantes, où l’on vous fait attendre pour aller chercher un renseignement ou vérifier votre ligne. je suis sûre que les opérateurs ont des consignes à ce sujet.
                                        Quoi qu’il en soit les écoles de commerec sont souvent des écoles de banditisme.

                                        mais bon, Meetic a l’avantage sur les autres sites d’avoir un catalogue bien fourni.
                                        Bien à vous.


                                      • clercobscur 16 juin 2010 16:32

                                        Bonjour,

                                        Article agréable, le premier que je lis qui soit vraiment favorable aux sites de rencontre.
                                        Je n’ai jamais trop compris pourquoi la presse en général était aussi critique vis à vis de ce genre de site, quoique finalement cela reflète peut-être l’avis général sur la question. En effet, rares sont ceux qui reconnaissent ouvertement fréquenter meetic, c’est bien souvent un petit secret, par peur sans doute de passer pour un idiot, un piètre dragueur ou je ne sais quoi...

                                        Arrivé pas loin de la trentaine, je finissais par voir un peu toujours les mêmes amis, qui bien souvent étaient en couple. Les opportunités de rencontre se faisant plus rares, je me suis incrit sur meetic.

                                        En un peu plus d’un an, j’ai rencontré une vingtaine de personnes, j’ai souvent été déçu, pas évident de trouver chaussure à son pied. Au bout du compte j’ai juste eu une petite aventure qui s’est terminée en eau de boudin, largué par sms, on arrête pas le progrès !!

                                        Et puis énième rencontre, ça se passe bien, on se revoit, d’abord on s’apprécie, puis on s’aime, on habite ensemble, deux ans ont passé et on achète une maison, et un an plus tard on parle de faire un enfant très bientôt. N’en déplaise à ses détracteurs, un grand merci à meetic :)

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