Les supermarchés débordent...

Les supermarchés débordent : Noël approche et la grande goinfrerie du réveillon se prépare, les étalages regorgent de nourriture.
Les sauces, les boudins, les foies gras sont à la fête : une diversité étonnante dans les préparations, tapenades, rouilles provençales, sauces écrevisse, wasabi, escalopes de foies gras, terrines, foies gras entiers...
Amuse-bouches, amuse-gueules, verrines, canapés de toutes sortes, jambon, fromage, saumon, rillettes de canards, figue rôtie, tzatziki...
Un luxe et une débauche de goûts, de couleurs, de formes, de senteurs....
Un rayon entier est consacré aux foies gras.
Est-il possible de vendre toutes ces variétés de produits ? Le rayon traiteur nous invite à une pléthore de feuilletés apéritifs, de cassolettes, de tartes, de cakes, de vol-au-vent....
Noël, fête de la nativité, devient l'occasion d'une frénésie de consommation inouie : tout nous y incite, tout nous pousse à consommer.
Le prêt-à-manger est particulièment bien représenté : les sauces, les canapés, les friands... Il ne reste plus qu'à déguster et avaler le produit... Les cocktails dînatoires, les pâtés en croûte, les blinis à la truffe, les minis croquants attirent le regard par leurs couleurs étonnantes.
C'est le règne de l'immédiateté qui s'impose : aucune préparation, il suffit de déballer le produit de sa gangue de plastique et de le consommer avec avidité.
Le plaisir de la cuisine disparaît, on peut engloutir cette nourriture, ce prêt-à-manger, sans trop se soucier de sa composition...
Certains se laissent aller à cette facilité, à cette paresse de la consommation... au point d'en oublier le contenu.
L'emballage, les couleurs, l'apparence extérieure l'emportent sur tout le reste.
Au rayon pâtisserie, c'est encore un luxe de couleurs : les bûches offrent une débauche de formes, de saveurs... La chantilly s'épanouit en volutes abondantes sur les gâteaux alignés.
Partout, ça déborde, partout, c'est un luxe de raffinement...
Noël devient une fête de la surconsommation, un délire alimentaire qui conduit aux pires gaspillages, à l'indigestion, à des excès de toutes sortes.
Nos sociétés de consommation ne nous entraînent-elles pas, ainsi, vers des dérives dangereuses ?
Il faut veiller à une certaine modération, et éviter cette gabegie généralisée.
Il conviendrait de fêter Noël, sans passer par ces excès et cette débauche alimentaire.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2016/12/les-supermarches-debordent.html
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