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Accueil du site > Tribune Libre > Les vrais chiffres des écoles de commerce ou la défaite des communicants : (...)

Les vrais chiffres des écoles de commerce ou la défaite des communicants : PDF A TELECHARGER

 

Il y a des classements bizarroïdes qui placent Lyon devant l’ESCP et Grenoble ou Skema devant Audencia et Neoma

Il y a heureusement les professionnels qui ont fini par faire preuve de rigueur, l’Etudiant et Challenges,

Tout rentre alors dans l’ordre…

Il y a surtout des informations précises à partir desquelles j’ai construit la nouvelle édition

du guide critique 2018 des ECOLES DE COMMERCE

Réseaux, insertion professionnelle, salaires

VOUS POUVEZ TELECHARGER UN PDF GRATUIT

https://pgibertie.files.wordpress.com/2018/05/editions-vignou-2018-ode.pdf

 

BookCoverPreview

 

 

Des indicateurs objectifs et vérifiables existent-ils ? La presse pourrait-elle partir de ces indicateurs officiels, éviter la manipulation de certains services de com trop zélés ?

Oui ils existent et je ne comprends pas pourquoi la presse leur préfère des indicateurs surréalistes. Les vrais chiffres des écoles de commerce sont validés par les directeurs et sont transmis au Ministère de l’Education Nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ils sont utilisés pour accorder ou non aux écoles le Master. Ils sont centralisés par la commission en charge des accréditations, la CEFDG.

https://www.cefdg.fr/

L’approche n’est pas facile pour le grand public mais je me propose de dévoiler les fiches cachées des écoles. Nous y ajouterons d’excellentes enquêtes objectives menées par les statisticiens de l’Ensai.

.

Nous serons alors très loin de la grande cuisine des classements et de l’image de la jeunesse dorée pour laquelle tout serait facile.

 

LES ECOLES ET L’EMPLOI/ LES VRAIS CHIFFRES

Juger les écoles sur leur capacité à faciliter l’emploi de leurs étudiants ? L’idée ne semble pas mauvaise. Hélas l’art de la com ne permet pas d’appréhender la réalité. Comment ne pas être exigeant si vous sortez d’une école gonflée par des classements imbéciles ?

Saviez-vous qu’un diplômé sur deux n’a pas de CDI un an après avoir quitté certaines écoles ?

Parfois un sur quatre est encore à la recherche d’un emploi au terme d’un cursus qui a pu couter 50 000 euros de frais de scolarité.

Les écoles post bac ne figurent pas dans le petit groupe d’écoles qui réussissent magistralement l’insertion de leurs jeunes diplômés. Elles sont pourtant plus chères et moins ouvertes socialement que les meilleures. Les statistiques réservent bien des surprises : contre-performances de certaines écoles chéries de certains classements, réussite de « petites écoles » négligées. Quant aux fameux BBA et bachelors, ils conduisent surtout à intégrer une autre école dans les 3 /4 des cas et donc à des cursus de 80 000 euros…

 

Les indicateurs du ministère sont réalistes mais il faut tenir compte de trois situations différentes : l’emploi, le chômage et la poursuite d’étude.

Le total des employés et de ceux qui sont en recherche d’emploi ne fait pas 100%, plusieurs étudiants sont en poursuite d’étude après leur diplôme.

 

Les poursuites d’étude sont moins nombreuses que l’on pouvait le penser. Elles sont incontournables si un étudiant veut compléter son diplôme par une véritable double compétence en droit ou dans une école d’ingénieur. Tel est le cas dans les parisiennes ou à l’EDHEC mais les chiffres demeurent modestes, tout comme les doubles compétences…

Dans certaines écoles la poursuite d’étude traduit une réalité différente, le besoin de compléter un diplôme jugé insuffisant. On évoque souvent des masters spécialisés dans des écoles plus prestigieuses. Dans les faits cette pratique est peu répandue et la poursuite d’étude se fera après quelques années d’expérience professionnelle. Le diplôme de la Grande Ecole se suffit donc à lui-même dans l’immense majorité des cas.

Ce n’est pas le cas des BBA et bachelors qui ne conduisent pas majoritairement au marché du travail mais … à intégrer une autre école .

 

Les écoles n’assurent pas une protection complète contre le chômage

L’enquête de la CGE nous donne 15%de jeunes diplômés en recherche d’emploi, 80% d’employés et 5% en poursuite d’étude pour l’ensemble des grandes écoles de commerce.

Les écarts sont pourtant conséquents entre des écoles qui comptent moins de 5% de chômeurs après le diplôme et celles qui sont à près de 20%. Mais tous les emplois ne se valent pas, nous prendrons donc en compte le pourcentage de jeunes diplômés en CDI

Qui fait mieux que la moyenne ? Les parisiennes, on s’y attendait mais il y a des surprises.

 

Les écoles qu’il faut intégrer : moins de 10% d’étudiants en recherche d’emploi et plus de 70% en cdi

Réussite sans égal de l’Essec, pour pratiquement tous les étudiants c’est le cdi. Certains seront surpris de trouver Neoma dans le premier groupe mais la proximité de PARIS (Reims, Rouen) et l’importance de l’apprentissage n’y sont pas pour rien. Peut être également une moindre exigence en terme d’emplois ?

% Diplômés en CDI                 %en recherche d’emploi

ESSEC  90.2                       3

ESCP  77.4                       7

HEC 74.1                      5

EM LYON 73.8                     7

NEOMA  73.8                     9

Trois écoles n’atteignent qu’un seul objectif mais leurs performances sont enviables

Je m’attendais à trouver l’EDHEC et Audencia un peu mieux placées, Kedge s’en sort bien. Le niveau d’exigence serait-il trop élevé pour les diplômés de l’Edhec et de Audencia qui croient en l’existence d’un top 5 ?

% Diplômés en CDI                      %en recherche d’emploi

EDHEC  70.6             12

KEDGE  68.9              5

Audencia 64 .7%            8.3

 

Les autres écoles

On trouve dans ce groupe des écoles post bac qui parviennent à égaler des écoles recrutant après prépa ou licence. L’ieseg école chérie des média se situe à ce niveau avec TBS et Skema.

% Diplômés en CDI %en recherche d’emploi

TBS 64.75  12 .2

Ieseg 68 .8  11

SKEMA 66.5  15

 

Les déceptions

Même si c’est un peu mieux qu’en 2017 Grenoble n’a pas de résultats à la hauteur des fameux classements . La notoriété n’explique pas tout, la proximité de Paris, la force du réseau d’anciens font la différence entre Néoma, Telecom et des écoles plus éloignées comme Grenoble ou Montpellier.

La situation du marché local de l’emploi… un indicateur qui n’est jamais pris en compte.

% Diplômés en CDI %en recherche d’emploi

EM STRAS  62.4           14%

Esce 61               6

ESSCA  59.3             10

GEM  60.1             17

MONTPELLIER 53.5           25.7

RENNES  53.3           23

 

Les petites malines qui réussissent …

L’enquête porte sur de petits effectifs car les promotions sont moins nombreuses ( 5 fois moins qu’à Neoma ou Kedge ) ce qui limite les comparaisons. Ces petites écoles, par leur taille, réussissent cependant l’insertion des étudiants avec des performances dignes du premier groupe. De belles performances pédagogiques … De quoi faire hésiter. Ces écoles sont moins chères et plus ouvertes socialement que celles qui font moins bien…

% Diplômés en CDI %en recherche d’emploi

TELECOM 80 .11            8

BURGUNDY 76.4              7 .9

ICN 72.3              8.8

 

Quelles explications peut-on fournir ?

La notoriété n’explique pas tout, la proximité de Paris, la force du réseau d’anciens font la différence entre Néoma, Telecom et des écoles plus éloignées comme Grenoble ou Montpellier.

La situation du marché local de l’emploi… un indicateur qui n’est jamais pris en compte. Je ne comprends pas pourquoi.

Cette année, la nouvelle attention portée à l’apprentissage révèle que 13 % de la population des diplômés est concernée et considère cette pratique pédagogique de nos programmes comme particulièrement adaptée pour garantir la meilleure insertion dans le monde professionnel.

Le stage de fin d’études est la principale porte d’entrée vers l’emploi, particulièrement pour les ingénieurs (un tiers d’entre eux a décroché son emploi par ce moyen). Les stages effectués durant leur année de césure ont permis à près de 6 % des managers d’obtenir leur premier emploi ; ce moyen reste marginal pour les ingénieurs (1,6 %). Par ailleurs, 5,2 % des nouveaux ingénieurs et 6,4 % des nouveaux managers ont été embauchés à l’issue de leur apprentissage. L’addition de ces trois moyens concourt à près de 40 % des recrutements.

Le second moyen utilisé par les diplômés pour trouver leur emploi est la navigation sur les sites internet spécialisés dans l’emploi, principalement l’APEC. Si on y ajoute les sites Internet d’entreprises, un emploi sur cinq y trouve son origine. On peut aussi noter la progression de l’utilisation des réseaux sociaux professionnels dans la recherche d’un emploi : + un point entre 2015 et 2016, pour les ingénieurs comme pour les managers. Les relations personnelles interviennent dans 10 % des embauches, plus fréquemment chez les managers. Les candidatures spontanées ont permis à plus de 8 % des diplômés des grandes écoles de décrocher leur emploi.

 Des-moutons-de-Panurge-se-jettent-dans-un-ravin

Les vrais chiffres de l’apprentissage en école de commerce

Pour le ministère l’alternance et particulièrement ‘apprentissage doivent jouer un rôle important, les classements retiennent tous ce critère mais s’emmêlent les pinceaux dans des chiffres fantaisistes.

Comparez avec les vrais chiffres….

La pratique de contrats de professionnalisation complète les contrats d’apprentissage mais le questionnaire du ministère ne porte pas sur ce type d’alternance. Pour en savoir plus il faut se tourner vers les sites des écoles. Nous l’avons fait et nous avons pu constater que certaines écoles peu portées sur l’apprentissage ont signé des accords avec ADDECO. La hiérarchie n’en sera pas modifiée pour autant car l’alternance est complexe à mettre en œuvre, il faut adapter les emplois du temps.

Montpellier a fait le choix de donner la priorité à l’alternance. Un groupe d’école mené par l’Essec, Neoma, Skema, l’Edhec, offre de belles possibilités.

Les autres écoles ont fait d’autre choix tout autant respectables

% d’apprentis déclarés au ministère 

MONTPELLIER 842/2377 35.5% 

ESSEC 340/3004 11% 

NEOMA 662/5664  11.5%

SKEMA 424/4356 9.8 

EDHEC 236/3471 6.8 

RENNES 128/2235 5.7 

KEDGE 302/5884 5.1 

ESCP 159/3163 4.8 

 TBS  94/2500 4  

 GEM 113/3076 3.7% 

AUDENCIA 42/2392 2% 

 IESEG  119/3932 2.5 

EM LYON 26/2993 1% 

HEC 28 1% 

 

La puissance de l’école  

Nous retiendrons comme indicateur le budget annuel du groupe tel qu’il est transmis au ministère ; le diviser par le nombre d’étudiants n’aurait pas grand sens car les formations sont très différentes (rien de comparable entre un BTS en alternance et un MBA).

Le budget d’une Institution traduit la capacité d’action d’une école mais il faut l’interpréter avec prudence, les gros budgets sont aussi la conséquence de gros effectifs et de scolarités élevées. La recherche de la taille critique explique aussi le changement récent de stratégie de l’Escp ainsi que plusieurs fusions.

En millions d’euros :

ESSEC 117

HEC 116.5

KEDGE 95

ESCP 96

NEOMA 71.5

EM 68

SKEMA 72M

GEM 55.7

TBS 51

IESEG 45

AUDENCIA 40

RENNES 32

MONTPELLIER 29

TELECOM 18

 

Le POTENTIEL DE RECHERCHE

La FNEGE a eu pour mission, à l’origine, de développer en France l’enseignement supérieur de gestion pour le porter à un niveau comparable à celui des grands pays industrialisés.

Les programmes qu’elle a alors financés ont permis, dans un premier temps, la formation d’un corps professoral de gestion de haut niveau. Dans un second temps, la FNEGE a favorisé le développement de la recherche en gestion (formations doctorales, associations académiques, publications, notamment la Revue Française de Gestion).

Ces dernières années, la FNEGE a beaucoup contribué à l’internationalisation des établissements français de gestion, soit en aidant à la délocalisation de programmes, soit en facilitant des partenariats avec des établissements étrangers.

La FNEGE étudie et prime travaux de recherche, études de cas et innovation pédagogique .la consultation de la liste des lauréats ne manque pas d’intérêt :

Jean-Luc CASTRO, Mohamed MERDJI et Mickaël NAULLEAU AUDENCIA

Grégory BRESSOLLES, Yves ESTRADE et Pierre MORA KEDGE Business School

Géraldine GALINDO et Nathalie CLARET ESCP Europe

Isabelle DUCASSY et Philippe GIVRY KEDGE Business School

Marie-Josephe Rigobert, Souad Brinette, et Amine Chelly, Professeurs à EDC Business School

Catherine Leblanc et Benjamin Morisse ESSCA d’Angers

Yannicke Heuberger et Céline Davesne, NEOMA Business School

Eric PERSAIS, Groupe Sup de Co La Rochelle,

Amine CHELLY, Mathieu CHAUVET et Jean-Yves EGLEM, EDC Paris,

Alain ROUX, Sylvie CARTOUX-ROYET et Gilles CERTHOUX AUDENCIA

Mmes Anne QUEFFELEC et Marie-Noëlle RIMAUD sde co la Rochelle

Madame Catherine PUTHOD (Université de Savoie – IUT Annecy)

Monsieur Paul LAPOULE (Advancia-Negocia)

Jean-Luc CASTRO, Mohamed MERDJI et Mickaël NAULLEAU Audencia

Mme Karine LE RUDULIER de l’IGR-IAE de l’Université de Rennes 1.

  1. Claude ANANOU d’HEC Montréal

Gilbert BABIN , Pierre -Majorique LEGER et Jacques ROBERT HEC Montréal

Henri ISAAC , Valérie RENAUDIN, Jean-Marc AYME et Nathalie INNOCENTI Université Paris Dauphine

Madame Latifa HORR (enseignante-chercheure à l’Université Mohamed V- Rabat Souissi – Maroc).

En dehors de l’ESCP le top 5 habituel ne brille pas particulièrement, belle performance de Audencia ,on trouve également des professeurs de Kedge et Neoma.

 

La préparation à l’international

Deux informations essentielles sont fournies, par les directeurs d’école, à la commission pour obtenir le droit délivrer le grade de master.

LES ETABLISSEMENTS PARTENAIRES

RENNES 235

AUDENCIA 211

NEOMA 209

KEDGE 152

EDHEC 140

EM 125

GEM 115

ESCP 95

TBS 98

SKEMA 98

Essec 96

HEC 91

LE NOMBRE D’ACCORDS DE DOUBLE DIPLOMES

IESEG  45

ESCP 29

AUDENCIA 27

GEM 22

TBS 22

EDHEC 20

NEOMA 15

KEDGE 15

SKEMA 14

RENNES 14

Essec 11

HEC 15

EM 6

La prise en compte de ces indicateurs est sans doute moins probante que les précédents car les partenaires ne se valent pas. Pour Hec la qualitatif l’emporte sur le quantitatif. Une école se détache de toutes les autres : l’ESCP.

 

 

1309750-Compétition_par_Muzo

 

 

Derrière le brouillard j’entrevois la solidité de belles institutions.

Difficile de présenter toutes les écoles et certains seront surpris.

Bien des écoles non citées sont de grande qualité mais je conseillerai aux étudiants de leur préférer s’ils sont admis celles des groupes ci-dessous :

  • Hec
  • Essec /Escp/masters selectifs Dauphine
  • Edhec / EM Lyon / IEP Paris
  • Audencia / Neoma / iae Paris / Grenoble
  • Skema /TBS/Kedge /Ieseg / Iae AIX
  • Rennes /Montpellier /Telecom /Essca/iPAG

Pour tenter de légitimer mes choix, je tiens à insister sur des critères objectifs que représentent :

– L’insertion professionnelle et l’emploi

-La méthode LINKEDIN et les carrières des anciens

– La proximité de Paris pour les stages

– Le recrutement sélectif est important pour les employeurs : En 2016 Audencia, Gem sont à plus de 11/20 pour leur barre d’admissibilité, Tbs et Neoma sont à 10,5. A l’écrit au moins un candidat sur deux est éliminé.

– Un recrutement à majorité admission sur CPGE. Le modèle français de la grande école a pour socle l’excellence des CPGE et pour prolongement une formation indissociable de l’entreprise. J’ai voulu vous aider à retrouver les qualités de ce modèle et les institutions qui le font vivre. Je ne parle donc que de ce que je connais.

Il existe d’autres modèles, d’autres écoles… Evitons de nous perdre dans le brouillard.

Certains ne manqueront pas de souligner que la hiérarchie des groupes est la même qu’il y a dix ans ; et alors ? Tout ce marketing pour rien ? Sans doute….


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7 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 25 mai 2018 19:38
    Je sort de la super-grande-école TRUCMUCHE !
    Donc quand j’aurai le pouvoir d’embaucher, je choisirai des anciens de TRUCMUCHE !
    - Je connais leur formation !
    - Je me sent proche d’eux !
    - C’est une super-école j’en suis la preuve ......

    • zygzornifle zygzornifle 26 mai 2018 08:57

      @jef88
       comme les énarques 


    • zygzornifle zygzornifle 26 mai 2018 11:04

      Tous ceux qui sortent des grandes écoles sont comme dans une secte et bien souvent ils finissent franc maçon voire franc Macron 


      • Aloa 26 mai 2018 11:42

        Bonjour

        Bon, l’étude (qui n’est pas nouvelle) a le mérite d’exister. On retrouve ce Monsieur dans beaucoup d’endroits. PG a enfin évolué en reconnaissant l’existence de certaines postbac qui rivalisent de plus en plus avec les « grandes ». Tant qu’elles restent à leur place !

        Il est bon de préciser que l’auteur est directeur d’étude d’une prépa Versaillaise, grande pourvoyeuse de bataillons pour le top Five .
        Lui qui critique la partialité des classements médias, l’est-il lui -même ? hum hum...

        • Julien Julien 26 mai 2018 12:10
          Malheureusement les écoles de commerce sont une pure perte de temps ; ce sont des pompes à fric dispensant des formations trop souvent bidons !

          Allez-vous former en physique théorique, et après on parlera de la difficulté relative des formations. Mieux vaut un bon ébéniste ou technicien qu’un « diplômé » d’école de commerce.

          • gueule de bois 26 mai 2018 13:33

            @Julien

            100% d’accord. Les études de physique, chimie, biologie, médecine, maths, informatique, sont de VRAIES études.
            Les gens ainsi formés sont utiles pour la société ; l’avenir de l’humanité passe par eux.
            Les sciences ’humaines’ (histoire géographie, philo, langues étrangères, etc...) fabriquent des gens intéressants, cultivés, ayant une réflexion politique.
            Les écoles de commerce, de pub, forment des MARCHANDS DE SOUPE, des parasites.
            Hélas c’est ce genre de sinécures qui attire le plus de jeunes aujourd’hui. Signe objectif de décadence intellectuelle.


          • Julien Julien 26 mai 2018 15:57

            @gueule de bois

            Je viens de finir le livre « Science et bonheur des hommes » (1973) de Louis Leprince-Ringuet, ancien polytechnicien et académicien :


            Il y a 80 pages très intéressantes sur l’éducation. Bien que polytechnicien, il n’hésite pas à critiquer le système des grandes écoles, ayant un faible pour la formation en université, pour diverses raisons. Il passe en revue tout le système éducatif. Et bien, je ne me rappelle pas qu’il ait parlé une seule seconde des écoles de commerce, c’est dire quelle était leur importance à l’époque.
            .
            En fait la formation dispensée en école de commerce pourrait probablement être dispensée dans une formation courte en 2 ans voire 1 an. C’est ça que je critique plutôt que ce que les commerciaux vont faire à la fin (bien que le système fasse qu’effectivement dans la pratique ce ne sont souvent pas les plus fréquentables, n’ayant d’intérêt généralement que pour leurs sous, et pour aucune matière intellectuelle. Il y a des exceptions, avec Cheminade qui a fait HEC, et qui pourtant cite fréquemment Einstein.

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