Les vrais émotifs du coronavirus
« La France vient de subir l’une des plus graves crises sanitaires qu’elle ait connues. J’ai avant tout une pensée pour celles et ceux qui ont été frappés par la maladie, et pour les Françaises et les Français qui ont perdu un proche. Je veux aussi saluer l’action de tous ceux qui se sont mobilisés et qui se sont battus sans relâche pour sauver des vies, protéger les plus vulnérables, assurer la continuité des services publics et la vie économique de la Nation. N’oublions pas ce que nous leur devons, alors même que la crise sanitaire n’est pas terminée. » (Jean Castex, discours de politique générale, le 15 juillet 2020 à l’Assemblée Nationale).
Non, la crise sanitaire n’est pas terminée. Nous sommes le samedi 15 août 2020, l’un des week-ends les plus denses sur les routes, et la préoccupation est loin d’être les vacances. Cela fait depuis sept mois que le coronavirus SARS-CoV-2 sévit dans tous les pays du monde et, hélas, il est loin de s’arrêter de circuler.
Si l’on reprend les données du site Worldometers, ce 15 août 2020 à 20 heures 30, il y a eu au total, pour cette pandémie, 21,5 millions de personnes contaminées, parmi lesquelles 766 174 en sont mortes, 15 millions en sont guéries, et 6,5 millions sont encore malades, dont près de 65 000 en situation critique (en réanimation). De tous les cas actifs, 1% sont donc en situation très grave pouvant risquer leur vie selon les soins qui leur sont donnés. Ce qui signifie, insistons, que 99% vont guérir plus ou moins rapidement, parfois très lentement, certains ont mis trois mois, voire plus, pour guérir ; ce virus est une saloperie qui pourrait laisser des séquelles graves dans les poumons, cœur, intestins, reins et même cerveau, même chez des personnes dites asymptomatiques.
Cela fait sept mois, et c’est loin d’être terminé. Il suffit, hélas, de regarder les deux principales courbes de la pandémie du covid-19, celle du nombre de nouveaux cas chaque jour et celle du nombre de nouveaux décès chaque jour, et l’on s’aperçoit qu’on n’a pas atteint le sommet de la courbe en cloche, et le risque serait plutôt que la courbe ne soit pas en cloche mais plutôt en plateau (attention, dans ce que je présente, il s’agit de courbes cumulatives, elles ne peuvent que monter, mais c’est la pente qu’il faut observer et elle est loin d’être nulle). En seulement un demi mois, le nombre de décès a augmenté de 100 000 et le nombre de cas de contamination de 5 millions. À ce rythme-là, c’est la grippe espagnole de 1918-1919 qui va être une "grippette", en comparaison… (ok, j’exagère, mais à partir de combien de morts pour être ému et prendre la mesure de la gravité, messieurs les cyniques ?).
Il faut le dire et le répéter : cette pandémie a surpris tout le monde. Le peuple d’abord, dans lequel il y a aussi les élites et le pouvoir, le peuple, c’est tout le monde. Mais aussi, évidemment, les pouvoirs politiques, c’est-à-dire les gouvernements, ceux qui sont amenés à prendre des décisions parfois importantes, mais cette pandémie a surpris également tous les scientifiques, même les plus réputés, même les plus célèbres, au point que certains ont dit voire disent n’importe quoi, soit par imprudence, soit par provocation. Ce virus est nouveau, et on en découvre chaque jour une face obscure.
Ce qui est extraordinaire, c’est que, si je reprends l’analogie du Président Emmanuel Macron dès le mois de mars 2020, à savoir que nous sommes en guerre contre le coronavirus, cette guerre est mondiale. C’était d’ailleurs la principale anticipation de De Gaulle lors de son appel du 18 juin 1940. Or, dans chaque pays, chacun ne voit midi qu’à sa porte. Les éventuelles protestations, certaines légitimes, d’autres foireuses, se déroulent dans ce contexte avec le même processus dans chaque pays. Beaucoup critiquent, par exemple, la gestion de leur gouvernement dans cette crise (c’est leur droit), sans se rendre compte que c’est pareil dans tous les pays, même en Allemagne qui, sur les masques, a eu les mêmes allers-retours qu’en France (et l’Allemagne compte de véritables ligues anti-masques beaucoup plus organisées qu’en France, avec même une manifestation anti-masques qui a compté 17 000 participants, ce qui, déjà, est très important). On critique hésitation ou retour en arrière alors que les gouvernements ne suivent, en direct, que l’état de la connaissance.
Il faut se rappeler la surprise de tous les acteurs. De tous ! Et s’il y a des critiques à faire, c’est de se croire, nous, membres d’une communauté nationale particulière, "meilleurs" qu’une autre nation, "meilleurs" dans la gestion de crise (cela, c’était au début !), "meilleurs" aussi peut-être dans les capacités à ne pas faire circuler le coronavirus, comme si celui-ci allait se préoccuper soit de la nationalité de ses victimes, soit des structures sociales du pays ou de la région dans lesquels il circule.
Au début, cela a été le cas de très nombreux pays (dont la France, mais aussi la Russie) vis-à-vis de la Chine (ah, ces Chinois, incapables de venir à bout d’un petit virus ! inutile de dire qu’on oublie tout de suite ce genre de réflexion maintenant), puis vis-à-vis de l’Italie (leur système de santé…, pensez-vous !), l’Iran, puis l’Espagne, puis, la cible, ce fut la France, moquée par les Américains par exemple. Ensuite, l’embrasement, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Brésil, au Mexique, et la plupart des pays d’Amérique latine, maintenant l’Afrique du Sud. Même la Russie a revu à la hausse son humilité face au virus : le virus attaque toutes les sociétés humaines, autant les dictatures que les démocraties, autant les systèmes étatiques que libéraux, autant une ethnie qu’une autre. Tous ! Il y aura beaucoup à philosopher sur le sujet, chacun restant dans son petit recoin du monde et se croyant seul au monde (les autres, c’est toujours mieux, l’herbe est plus verte chez le voisin, l’Allemagne par exemple, où l’épidémie semble pourtant reprendre).
En France, les opposants… au fait, les opposants à quoi ? pas au virus, car pour certains, il n’existe pas, ou du moins, ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave car il ne touche que ceux qui devaient mourir de toute façon. Je rappelle donc une petite leçon de vie : toute personne qui naît est vouée à mourir. Ce n’est donc pas moins grave qu’une personne âgée de 80 ans meurt alors qu’elle aurait pu vivre encore dix voire vingt ans de plus qu’un enfant qui, peut-être, serait mort d’un accident le mois d’après. D’ailleurs, une étude en Italie du Nord avait montré que le covid-19 n’avait pas retranché seulement quelques mois de vie aux victimes de cette maladie, mais, en moyenne, onze ans, en prenant en compte précisément l’espérance de vie des personnes décédées (selon leur âge, métier, pathologies initiales, etc.). Onze ans… ce n’est pas rien… De quoi aimer encore et encore.
En France, écris-je, les opposants aux mesures gouvernementales se placent dans deux catégories : celle de l’antimacronisme primaire, et heureusement, elle est faible car la raison l’emporte pour l’esprit partisan, il n’y a pas de lutte contre le coronavirus de droite, de gauche ni du centre. Il y a juste des mesures utiles et efficaces ou pas. Du reste, la principale opposante à Emmanuel Macron, à savoir la présidente du RN Marine Le Pen, est beaucoup plus "paranoïaque" que le Président de la République sur le sujet puisqu’elle préconisait la fermeture des frontières (bonjour les frontaliers), l’obligation du port du masque partout, etc. (avis aux amateurs en 2022 !).
L’autre catégorie est très humaine, c’est celle de la sidération. C’est tellement surprenant, tellement inimaginable, qu’on en reste à la phase de déni. C’est une étape bien connue dans le processus du deuil : on refuse ce qui est insupportable. Cette sidération a frappé tout le monde avec la pandémie : sidération du nombre de victimes, parfois par millier de décès quotidiens en France aux pires moments, sidération du confinement avec un retour à l’ultra-court terme : saurais-je sortir pour acheter quelques carottes et un yaourt ? un retour à une époque que seuls, les très vieux (les plus fragiles), avaient connue. Souvent, cette étape est temporaire et la raison l’emporte : comment faire pour l’éviter ? comment faire pour s’en débarrasser, de ce virus ? Cela explique pourquoi une très grande majorité de Français, malgré l’esprit frondeur si souvent décrit (et décrié), a suivi les consignes, lors du confinement, ou maintenant, lorsqu’il faut porter un masque pour éviter un nouveau confinement.
Parfois, certains en restent à ce stade du déni et de la sidération, et le terrain est alors propice à la rumination. C’est ainsi que germe cette mauvaise herbe, celle du complotisme qu’on lit ordinairement sur Internet issu d’esprits particulièrement aigris et impuissants (ce complotisme qui remet en cause toutes sortes de "version officielle" au profit de versions aussi loufoques et stupides les unes que les autres), ce qui permet d’apprécier l’imagination des uns et l’absence de sens logique des autres.
J’ai relevé au moins deux contradictions. La première, c’est de dire à la fois que le coronavirus n’est pas dangereux (j’y reviendrai) et que les gouvernements (le complot est ici mondial, faute de le circonscrire à la seule France ou Europe) l’ont inventé pour attenter aux libertés, installer une dictature, etc. Précisément, si le coronavirus n’avait pas été aussi dangereux qu’il ne l’est réellement (je rappelle : onze ans de perte de vie en moyenne, malgré l’âge et les éventuelles comorbidités des centaines de milliers de victimes), jamais les gouvernements n’auraient pris des mesures qui, effectivement, ont temporairement restreint les libertés publiques pour des raisons sanitaires évidentes (en particulier le confinement).
On ne peut pas à la fois dire que le covid-19 n’est pas plus dangereux qu’une grippe et fustiger les 30 000 décès dus au covid-19 que le gouvernement n’aurait pas su éviter, d’autant plus que les épidémiologistes autoproclamés derrière le comptoir prétendent qu’une grippe ordinaire engendrerait autant de victimes sinon plus. Demandez aux médecins et infirmières qui travaillaient en réanimation en mars et avril 2020 ce qu’ils en pensent, demandez à ceux qui ont perdu un ami, un proche de la famille, ce qu’ils en pensent, demandez aux pompes funèbres ce qu’elles en pensent, leur contact avec les familles obliger d’enterrer leurs proches en catimini, très discrètement, très rapidement, pour éviter tout rassemblement…
La seconde contradiction, c’est de dire que le coronavirus est l’alibi pour faire gagner les sales méchants capitalistes qui dirigeraient le monde (parfois avec des connotations antisémites, en particulier avec le nom d’une banque). Comme cette idée est prétentieuse : mais ma pauvre dame, personne ne contrôle le monde depuis longtemps, c’est le chaos plus que le contrôle qui gouverne ce monde si complexe ! En réalité, c’est le contraire : les bourses ont chuté dès la prise de conscience de la réelle dangerosité du coronavirus et bien avant la décision du confinement, lourde à prendre à cause de ses conséquences économiques et sociales, qui a justement été le choix de faire passer l’être humain, la santé, la vie humaine, avant l’économie, avant le commerce, avant le business, comme on dit. C’était tout à l’honneur du gouvernement d’Édouard Philippe d’avoir ainsi fait ce choix humaniste et à son honneur d’avoir décidé de soutenir plus de dix millions de salariés du privé en chômage partiel.
Certains pays ont fait des choix différents, parfois seulement au début, la Suède, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil… et leur situation sanitaire est aujourd’hui catastrophique.
Aujourd’hui en France, que demande-t-on, au-delà de l’hystérie de quelques maires, comme la maire socialo-écolo de Paris capable de rendre fou tout piéton parisien avec la complexité illisible d’une carte de zones à masque obligatoire ? De simplement maintenir les gestes barrières (pas de poignée de main, pas d’embrassade, distance physique d’un mètre, et port du masque) pour éviter la circulation du coronavirus. Le masque, loin d’être une atteinte à la liberté publique (après tout, le vêtement est obligatoire aussi en ville, à quelques exceptions près, on n’a pas le droit de se promener nu, et ce n’est pas pour autant une atteinte aux libertés publiques), au contraire, le masque est la clef pour éviter une nouvelle atteinte temporaire à la liberté de circulation, c’est-à-dire à un nouveau confinement.
En France, on a commencé le déconfinement avec un nombre de nouvelles contaminations de l’ordre de 500 par jour. Il y a une semaine, c’était de l’ordre de 1 500 par jour. Cette semaine, c’est de l’ordre de 3 000 par jour (près de 3 200 le 15 août 2020).
Paradoxalement, ce nombre évolue plus vite que les hospitalisations ou les accès en réanimation (dont le nombre, pour autant, ne baisse plus depuis plusieurs semaines). On peut l’expliquer par le fait que ce sont surtout des jeunes qui se font contaminer car ils respectent moins les gestes barrières. Mais un jour ou l’autre, ils rencontreront des personnes plus fragiles et malheureusement, lorsqu’on observera une nouvelle "tension" en réanimation, ce sera trop tard car c’est un paramètre qui décrit une situation avec plusieurs semaines de différé (c’était déjà le cas en mi-mars). On pourrait expliquer aussi la stabilité du nombre des décès par une raison moins évoquée : on soigne mieux le covid aujourd’hui qu’au début de la pandémie, on sait maintenant qu’il faut prescrire des anti-coagulants, qu’il ne faut pas intuber trop systématiquement (procédé qui peut aggraver l’état du patient), etc. Chaque jour, on connaît un peu mieux le fonctionnement du coronavirus même si pour l’instant, cette connaissance reste parcellaire et beaucoup trop incomplète pour soigner efficacement.
Pour faire observer les règles de protection sanitaire (le port du masque), la seule solution est de verbaliser : pas d’obligation sans contrôle (dans d’autres sociétés, peut-être que les gens sont vraiment adultes, mais en France, pourquoi râler contre l’infantilisation si on se comporte soi-même comme un enfant rebelle ?). Il ne s’agit là ni de peur ni de morale. Il ne s’agit pas de faire la morale, ce qui serait inefficace et sûrement contreproductif, il ne s’agit pas d’inoculer je ne sais quelle peur artificielle ou médiatique : la dangerosité du coronavirus est bien suffisante pour vouloir s’en préserver.
Considère-t-on que c’est une question de morale ou de peur de limiter la vitesse sur la route ? Les PV pour excès de vitesse sont distribués d’autant plus automatiquement que les radars automatiques s’en chargent maintenant, mais si j’écris "automatiquement", c’est parce qu’il n’y a aucune notion ni d’émotion (peur) ni de morale (c’est une machine qui envoie la contredanse). En clair, il y a une règle, on peut la contester, mais on doit la respecter. Le meilleur moyen de la faire respecter, c’est l’amende. C’est dommage mais c’est humain. S’il n’y avait pas de mesures contraignantes, les règles ne seraient pas appliquées.
En ce qui concerne le coronavirus, la logique est la même que celle de la sécurité routière : sauver des vies humaines. Ceux qui ne comprennent pas cela ne sont pas des "vils égoïstes", ou des "mauvais citoyens", après tout, c’est leur choix, et à eux d’assumer leurs choix (en payant une amende, peu élevée en France, c’est sept fois supérieur en Italie par exemple, ou en contaminant pépé), ce sont eux qui auront à se juger eux-mêmes selon leur conscience, exactement comme le responsable d’un accident mortel sur la route. En ce qui me concerne, porter le masque m’est beaucoup moins pénible qu’un tel poids.
J’ai rappelé au début de cet article l’hommage du nouveau Premier Ministre Jean Castex aux victimes et à leurs proches qui ont été durement touchés. C’étaient les premières phrases de son discours de politique générale, autrement dit, son premier vrai discours officiel de Premier Ministre. Oui, il y a des morts, c’est un sujet qui n’est pas anodin. Et ce n’est pas en comptabilisant d’autres morts qu’on retranchera ceux-ci. C’est déjà dix fois le nombre de morts sur les routes chaque année, mais au nom du droit à la liberté de rouler comme un chauffard, on comparait déjà la mortalité routière à d’autres mortalités plus graves… certes, mais quand il y a un assassinat particulièrement glauque, on veut tout de suite faire de nouvelles lois plus répressives, alors, j’invite ceux qui me lisent à regarder les statistiques d’homicides volontaires en France et de les comparer à la mortalité routière et à la mortalité du covid-19.
Certains pensent que les mesures sanitaires prises à propos de cette pandémie révéleraient la peur de mourir. Encore une réflexion stupide sans doute sortie d’un bistrot. D’une part, la peur de mourir est assez universelle et normale, et elle se divise en deux peurs : la peur de mourir soi-même (qu’on peut évacuer rapidement car finalement, si on meurt, on n’en a plus conscience), et la peur de voir mourir ses proches (et là, à part pour des êtres totalement solitaires, je pense que cette peur existe et perdure de manière universelle et tenace). D’autre part, le principe fondateur d’un État, c’est la sécurité de ses citoyens, c’est l’une des clefs du régalisme. Souvent, les dictateurs s’en nourrissent en jouant aux pompiers pyromanes. Mais ici, pas de pyromane, pas de fautif, sinon un virus, peut-être un pangolin, peut-être encore une chauve-souris. On pourra toujours critiquer le comportement de la population chinoise (les marchés aux bestiaux, le trafic de certains animaux, etc.), personne au monde n’a de leçon à lui donner car personne n’a encore fait mieux qu’elle pour éteindre l’épidémie.
C’est ce principe de protection des citoyens et en particulier des plus faibles qui a dominé la politique sanitaire non seulement du gouvernement français mais de tous les gouvernements du monde : sans ce principe, pas de loi contre les accidents du travail, pas de lutte contre l’insécurité routière, pas de recherche sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, pas de réglementation contre certains poisons que les industries agroalimentaires se permettent d’injecter dans la nourriture de masse, etc.
L’intérêt d’une société, ce n’est pas de laisser mourir les gens lorsque c’est possible de l’éviter. La peur de la mort a bon dos : dans cette logique, arrêtons de soigner, abandonnons la recherche médicale, cela ferait faire de grandes économies.
Très étrangement, je vois un gros bénéfice dans cette crise sanitaire qui a montré de multiples nouveaux enfers : c’est que la société assume désormais en pratique l’humanisme dont elle se prévalait jusqu’ici souvent de manière très théorique. Sauver une seule vie suffirait à justifier l’obligation de porte un masque imposée à 67 millions de Français. Le cynisme du nombre de morts n’a pas sa place dans une société humaniste. À partir de combien de morts serait-il scandaleux de ne rien faire ? Un seul suffit, car un être, c’est toute l’humanité en lui-même qui meurt, au même titre qu’une cellule différenciée contient l’ADN de tout l’être potentiel.
Je ne sais pas combien de temps cette crise sanitaire durera encore, je la souhaite la plus courte possible, évidemment, et il est à craindre qu’il faille compter plutôt en années qu’en mois. Mais j’espère qu’à son issue, on fera un peu plus attention à ces infections qu’on pourrait éviter, rappeler que, oui, la simple grippe (la vraie !) peut être mortelle et que cette mortalité peut facilement baisser, au même titre que les hôpitaux, un jour (après des rapports alarmants), s’étaient penchés sur les maladies nosocomiales pour en réduire les victimes. Alors, de cette catastrophe mondiale et humaine, on aura peut-être avancé d’un grand pas.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (15 août 2020)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Les vrais émotifs du coronavirus.
À propos de l’obligation du port du masque.
Covid-19 : seconde vague ? La prudence s’impose …par le masque.
Karine Lacombe.
Claude Huriet.
Didier Raoult.
La Charte de déontologie des métiers de la recherche (à télécharger).
Hydroxychloroquine : l’affaire est entendue…
Madagascar : la potion amère du docteur Andry Rajoelina contre le covid-19.
Rapport de Jean Castex sur le plan de déconfinement le 6 mai 2020 (à télécharger).
Protection rapprochée.
Discours de Claude Malhuret le 4 mai 2020 au Sénat (texte intégral).
Covid-19 : les trois inepties du docteur Claude Malhuret.
11 mai 2020 : Stop au covid-19 ! (et traçage ?).
Discours du Premier Ministre Édouard Philippe le jeudi 7 mai 2020 à Matignon sur le déconfinement (texte intégral).
Professeur mégalo (vidéo).
Covid-19 : où est l’Europe de la Santé ?
Michel Houellebecq écrit à France Inter sur le virus sans qualités.
Unitaid.
Déconfinement : les départements verts et les départements rouges, la confusion des médias…
Didier Raoult, médecin ou gourou ?
Le déconfinement selon Édouard Philippe.
Covid-19 : le confinement a sauvé plus de 60 000 vies en France.
Du coronavirus dans les eaux usées ?
Le covid-19 n’est pas une "simple grippe"…
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