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Lettre ouvert aux députés !

M. Le député

Je tiens une nouvelle fois à attirer l’attention sur notre situation économique. Malgré plusieurs appels, pour un nouveau Breton Woods, une commission Pécora, je n’ai toujours pas de nouvelles de votre part.

Malgré les mensonges des médias de masse, autour des soi-disant miracles des dispositions prises pendant les G20 de Washington, Londres et Pittburg, autour de la soi-disant reprise sans emploi, etc.. Nous remarquons plutôt les signes de plus en plus visibles de l’effondrement du système financier dans son ensemble.

Au niveau international, nous sommes témoins d’une reprise de la spéculation sans précédent, on continue à jouer avec l’argent, on continue à parier sur les matières premières, l’argent continue à être injecté massivement pour sauver un système déjà condamné créant ainsi les conditions d’une inévitable crise hyperinflationniste. Nous sommes en plein Weimar de 1924, créant de la monnaie à volonté sans contre-partie physique. L’histoire est-elle entrain de bégayer ? Le plus dangereux, c’est que nous parlons du système financier dans son ensemble.

Au niveau national, la crise financière a accéléré les problèmes budgétaires de la France. Manque de recette fiscale, explosion de la dette. Au-delà du débat organisé par la presse de masse : « Quelle dette laisserons-nous à nos enfants ? », je pense que nous devons nous poser la question de la légitimité de la dette publique de la France.

« La réalité est que la dette publique française est d’abord due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Pourquoi ? Parce que la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques et sociétés d’assurance. La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros, fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros, soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans, pendant lesquels nous avons payé 1306 milliards d’intérêts ! L’on nous a dit et répété alors que laisser la Banque de France émettre de la monnaie condamnait à l’inflation. Et qu’avons-nous aujourd’hui, sans elle ? Une déflation salariale et une baisse du niveau de vie, conjuguée à une inflation monétaire monstrueuse. » Jacques Cheminade octobre 2010

Face à l’accélération de l’effondrement du système financier, je vous demande Monsieur Le Député de prendre votre responsabilité, d’être le représentant du peuple, de protéger le citoyen afin de promouvoir l’intérêt général et le bien commun.

Le Choix

Face à l’effondrement, un choix s’impose à nous ! Le choix de l’austérité, un choix déjà fait par Laval, Pétain ou encore Shatch (l’économiste du système nazi) ou alors le choix de la rupture avec l’empire financier actuel, un choix fait pendant la révolution américaine qui se libéra du joug de l’empire Britannique ou encore le choix de Roosevelt avec le New Deal.

 

Commission Pécora

En mars 1932, Franklin Delano Rooseselt a mis en place une commission d’enquête parlementaire sur les causes de la crise de Wall Street de 1929 et dirigée par Ferdinand Pecora. Ce qui motivait cette commission d’enquête parlementaire, lors de ses auditions au congrès, c’était de comprendre l’emprise mafieuse des intérêts financiers sur la République américaine, afin d’ouvrir la voie au véritable changement de système. Nous devons nous inspirer de cette bataille !

La solution : le Glasse steagal act et un Nouveau Bretton Woods

Il n’y a aucune solution dans l’injection massive d’argent dans le cadavre du système financier actuel.

Tout d’abord, nous devons organiser la banqueroute organisée du système bancaire et remettre en application la loi Glass Steaglass qui permet de diviser les banques selon leurs métiers, les banques d’affaires, ne sont pas de banques de dépôt et l’inverse.

Le nouveau Bretton Woods, c’est le choix politique de rupture avec le fascisme de l’empire financier actuel, qui nous conduit tout droit vers une réduction massive de la population mondiale. Les gouvernements des états nations souverains doivent s’inspirer de la conférence de 1944 à Breton Woods qui donna naissance au système avec lequel furent possibles les 30 glorieuses. Nous devons organiser des accords monétaires entre nations souveraines, nous devons fixer la monnaie à une référence physique pour interdire la spéculation. Nous devons aussi reprendre le pouvoir sur le crédit, créer une banque nationale sous contrôle politique afin de financer massivement des grands projets d’infrastructures, de recherche, d’industrie, d’agriculture etc...

Le Front Social se dégrade

Ne pas rompre avec la règle du jeu de la finance, c’est ouvrir la porte aux plus terrifiants moments de l’histoire de France. Ne laissons pas le front social tomber dans le piège de l’impuissance et de la violence. Nous devons mobiliser les citoyens autour d’un vrai projet d’avenir, un projet de développement.

C’est pour cela, M. Le député, que je vous exhorte lors du débat autour du budget de la France 2010 de mettre sur la table les vraies questions, l’effondrement du système financier et ses solutions. Dans le tract de Solidarité et Progrès, vous pourrez trouver les propositions afin de faire face à la situation et répondre à la colère des citoyens !

Cordialement,

David C.

david.cabas.over-blog.fr


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9 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 4 novembre 2009 14:34

    Et vous pensez qu’un député entré dans le système, même de façon inconsciente, peut vouloir faire une révolution.... ???

    Vous rêvez debout, là, non ?

    Laissez le système aller dans le mur. Ce qu’il fait actuellement.

    Il sera toujours temps de mettre en place une humanité qui en aura eu marre de se faire utiliser.


    • Alain-Goethe 4 novembre 2009 15:34

      « Nous sommes au bord de l’abime ; Allons droit devant »

      Phrase d’un Français très populaire..... J.C (pas jésus mais J Chirac)

      le pôvre que la justice va ptêtre rattraper ??? qui a tant fait pour la france .....


      • Fergus Fergus 4 novembre 2009 16:17

        Article intéressant.

        Mais pourquoi ne pas dire plus clairement que vous roulez pour Jacques Cheminade et Lyndon LaRouche, cette lettre étant une synthèse de leurs écrits politico-économiques ?


        • Lucien Denfer Lucien Denfer 4 novembre 2009 17:25

          Quand il y a le feu on ne se préoccupe pas de la couleur de celui qui vient apporter un seau d’eau....


        • Fergus Fergus 4 novembre 2009 17:36

          Je ne conteste pas le seau d’eau. Mais pourquoi le porter avec une cagoule ?


        • Bigre Bigre 4 novembre 2009 21:11

          La lettre ouverte ... c’est une bonne idée. Les députés ne lisant pas Agoravox, il faut aussi la leur envoyer. Ils ont des adresses email, ça devrait être possible. On peut aussi imprimer et envoyer par la poste, la Poste fonctionne encore ...

          Mais cette lettre ouverte est bien polie et bien trop restrictive (un seul sujet) à mon gout. Il y a tant à réclamer aux députés, au nom de l’intérêt général .... On fait la liste ensemble ? Dans les commentaires ci-dessous ?


          • Internaute Internaute 5 novembre 2009 12:58

            Trés bon article mais qui vole beaucoup trop haut pour le député.

            Celui-ci se préoccupe de faire repeindre pour la 3eme fois de l’année à coups de dettes le passage clouté en face des logements dont il espère le vote favorable.

            A 20.000 euros par mois sucés sur la bête, le député n’a qu’une seule politique en tête .... pourvu que cela dure.

            Que se vayan todos !


            • Dominique TONIN dume 5 novembre 2009 13:16

               Malheureusement, vous pourrez envoyer tout ce que vous voulez aux députés, ceux de la majorité sont sous le JOUG de l’UMP, les autres ne sont pas majoritaires. 
               D’autre part il faut que vous sachiez également que ce ne sont pas toujours les députés qui rédigent les amendements, bien souvent ce sont les lobbies ! Eh oui ! ceci a été dit par celui qui interwievait Mr Bernard ACCOYER, président de l’assemblée nationale, qui n’a pas démenti, mais pas acquissé non plus !
               A partir de là, je pense que la majorité de nos députés, quand ils sont présents, ne sont pas là pour représenter le peuple, ce qui est constitutionnellement prévu, mais d’autres intérêts beaucoup plus juteux.
               C’est pour ttes ces raisons que je préconise ceci : Dissoudre le sénat dont plus du tiers des élus n’y vont jamais. Augmenter l’assemblée nationale pour y représenter tous les courants politiques à la proportionnelle. Exiger que les députés assistent à toutes les séances, sans cumul de mandat et avec des amendes en cas d’absence. Un député ne pouvant excéder deux mandats consécutifs ou cumulés.
               Enfin, une révolution si elle se fait ne partira jamais d’un hémicycle, quel qu’il soit ! 
               C’est le peuple qui devra décider et prendre en mains son destin.
               Tt ceci est repris dans le site du « PF » (peuple français) www.peuplefrançais.fr


              • david C. 6 novembre 2009 20:29

                Bonjour à tous,

                @ Fergus, je n’avance pas masquer j’ai signé ma lettre et tu as accès à mon blog !

                Sinon, je connais tellement de personnes qui se plaignent des groupes de lobby qui interviennent sur les élus, je propose une forte mobilisation sur une question extrêmement importante. L’effondrement du système financier international et ses solutions. Devenons les lobbyste de notre avenir.

                Actuellement, nous célébrons l’anniversaire d’un grand moment historique, la chute du mur de Berlin ! Je pense qu’aujourd’hui nous devons faire tomber le mur de nos peur et exiger que la classe politique travaille pour le peuple. Nous pouvons leur écrire, nous pouvons leur téléphoner, nous pouvons nous rassembler devant des permanence, nous pouvons nous organiser afin d’exiger un avenir.

                Je pense que de toutes les injustes et le mépris de la classe politique naitra un mouvement de fond, une manifestation de masse, qui aura le pouvoir de rompre les règles de jeu !

                L’être humain n’est pas obliger de se soumettre aux joug d’un système injuste.

                Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l’opinion de l’humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.

                Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l’expérience de tous les temps a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu’à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés.

                Mais lorsqu’une longue suite d’abus et d’usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est aujourd’hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de gouvernement. L’histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l’histoire d’une série d’injustices et d’usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l’établissement d’une tyrannie absolue sur ces Etats.

                David C.

                david.cabas.over-blog.fr

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