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Lettre ouverte à M. François Hollande, Président de la République Française

Lettre ouverte à M. François Hollande, Président de la République Française

Pour des économies indolores, justes, efficaces et innovantes.

Monsieur le Président de la République,

 

Depuis le début de votre mandat, vous indiquez que votre but est d’effectuer de vraies réformes, en profondeur, et utiles à long terme. Faire de telles réformes est difficile, et le 30 septembre dernier, lors de la remise du prix de l'Audace Créatrice1, vous avez déclaré qu’il n’y a pas d’économies indolores, et que toute tentative de réforme fait crier.

Avant-hier 26 novembre, M. Juncker, le Président de la Commission européenne, a donné un « dernier avertissement à la France2 pour qu’elle mette en œuvre des réformes et réduise son déficit, en brandissant la menace de sanctions au printemps ». Vous constatez douloureusement les blocages de notre société, que ce soit au niveau de la France, de l’Europe, ou de l’ensemble du monde.

Notre mouvement, Europe-Démocratie-Espéranto (France) veut vous aider.

Contrairement à ce que vous avez déclaré, il y a bien au moins un plan d’économies, qui serait indolore pour le peuple français, et, au delà, pour les peuples européens. C’est pourquoi nous vous prions, Monsieur le Président, de prendre connaissance des documents suivants :

Le Rapport Grin, 

L'étude figurant sur Wikipédia

Le rapport http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_386_fr.pdf

Le rapport http://ec.europa.eu/DocsRoom/documents/5977

 

Successivement, ils vous indiqueront que l’enseignement en Europe d’une langue construite et culturellement neutre, telle que l’espéranto, afin d’en faire notre langue commune mais non unique :

— se traduirait par une économie nette, pour la France, de près de 5,4 milliards d’euros/an et, pour l’Europe entière (Royaume-Uni et Irlande compris), de 25 milliards d’euros/an et l’apprentissage des langues deviendrait équitable ;

faciliterait l’apprentissage des langues et le mettrait à la portée du plus grand nombre ;

répondrait aux souhaits de 81% des Européens vis-à-vis du traitement des langues et, surtout, pourrait ouvrir grand les portes du tourisme international à 41% d’Européens qui ne voyagent pas hors

de leurs frontières à cause, notamment, ... de la barrière des langues !

 

Le tourisme représente 9% du PIB mondial, 4% du PIB européen, 6.5 % du PIB français et 8 % de l’emploi mondial. Il nous apparaît de façon limpide que la prise en compte de la meilleure des préconisations du Rapport Grin (2005) reviendrait à doubler, pour ainsi dire, tous ces chiffres et donc à relancer l’économie.

Les échanges internationaux, les coopérations, les crises se mondialisent et appellent de rapides mesures mondiales.

L’action proposée nous semble donc être particulièrement opportune, car étant à la fois indolore, juste, simple, innovante et mondiale ; c’est une réforme inédite, une bouffée d’oxygène économique et sociale qui mettrait fin à la domination linguistique de pays sur d’autres, forme d’insidieuse d'une colonisation.

 

Depuis 1924 et l’abusif véto de la France à un vœu de membres de la Société des Nations, une telle mesure n’a plus jamais été proposée au débat public. Comme vous l’avez déclaré, il y a deux jours, lors de la troisième Conférence environnementale3 : « C'est la tradition de la France de porter un message universel ».

Le moment de l'action nous semble venu pour la France de soumettre à l’Europe et au monde une solution qu’ils voyaient et qu’ils verront encore, à n’en pas douter, d’un très bon œil. Les enjeux sont colossaux, ils ne vous auront pas échappés.

Il vous est encore possible de marquer l’Histoire, pour répliquer à la crise et libérer nos pays de continus matraquages fiscaux, et insupportables. Cette carte, s’il vous plaît, jouez-la.

 

Comptant être entendus, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.

 

Pierre Dieumegard, secrétaire de Europe-Démocratie-Espéranto (France) 

 

1 http://www.europe1.fr/politique/hollande-il-n-y-a-pas-de-plan-d-economie-qui-soit-indolore-2246239

2 http://www.liberation.fr/politiques/2014/11/28/deficit-dernier-avertissement-de-bruxelles-a-la-france_1152389

3 http://www.elysee.fr/chronologie/#e7923,2014-11-27,conf-rence-environnementale

 

Europe-Démocratie-Espéranto (France)  : courriel : [email protected]

www.ede2014.fr et http://e-d-e.fr/&nbsp ;

98 rue Michel-Ange, 75016 Paris

http://www.e-d-e.org/

Eŭropo-Demokratio-Esperanto  : http://www.e-d-e.org/


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11 réactions à cet article    


  • beo111 beo111 5 décembre 2014 12:05

    Ce que vous ne voyez pas ou que vous ne voulez pas voir c’est qu’un pays comme la France préfère voir sa langue s’exporter, ce qui est incompatible avec l’idée d’une langue internationale neutre.


    • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 5 décembre 2014 12:22

      Bonjour beo111,

      Merci pour votre commentaire.
      Je me permets de vous faire remarquer que l’article a pour objet de faire faire des économies non douloureuses à la France, donc pour les Français.
      Il eût été préférable que vous y répondissiez.
      Autrement dit, que pensez-vous de ces économies pour la France ?

      Maintenant, vous nous parlez « [d’un] pays comme la France [qui]préfère voir sa langue s’exporter, ce qui est incompatible avec l’idée d’une langue internationale neutre. »

      Ah bon ? Et la loi Fioraso (juin 2013) qui impose l’enseignement en anglais dans les universités françaises ? Vous trouvez vraiment qu’il y a cohérence avec cette prétendue volonté d’exporter la langue française à l’étranger ?
      Et la loi Toubon (1994) qui est bafouée tous les jours ?

      Quant à « l’incohérence avec l’idée d’une langue internationale neutre », expliquez-nous donc ça ?

      Cordialement.

      Thierry Saladin

    • beo111 beo111 5 décembre 2014 14:28

      Bonjour Thierry,

      je suis tout-à-fait favorable à ces économies pour la France, mais je ne suis pas un politicien professionnel. Eux en général sont plutôt dans un concours à qui endettera le plus la France pour la mettre aux mains des banquiers et autres oligarques qui assurent leur élection.

      Par contre en ce qui concerne la loi Fioraso il me semble que c’est là un élément de l’échange influence contre souveraineté qui est opéré du fait de notre adhésion à l’Union Européenne. On accepte l’Euro allemand mais en échange on impose une politique agricole commune aux autres pays de l’Union.

      On accepte l’impérialisme de la langue anglaise car cela permet au français de garder une place oligarchique au sein des langues européennes, du fait de sa place comme langue de travail de la commission par exemple. 


    • Krokodilo Krokodilo 6 décembre 2014 11:49

      Elle n’est plus langue de travail qu’en théorie, en apparence, faute d’avoir été davantage défendue. Un peu plus que l’allemand, certes, mais la plupart des réunions de travail se déroulent en anglais, de même pour les documents.


    • skirlet 6 décembre 2014 16:02

      On accepte l’impérialisme de la langue anglaise car cela permet au français de garder une place oligarchique au sein des langues européennes

      Une fois de plus, c’est un mauvais calcul. S’imaginer que le français est « enchaîné » à l’anglais et qu’il pourra le suivre en tant que langue « internationale » n’est qu’une illusion.


    • Vojo 6 décembre 2014 18:29

      Il y bien évidemment des raisons à tout donc, à ce qui peut nous paraître injuste : l’essentiel étant, à mes yeux, de dénoncer et de justifier ce qui nous est insupportable. Ce n’est pas de notre faute si la pauvreté se développe, mais çà le deviendrait si nous ne faisions rien ou si ne soutenions pas l’action qui nous convient !


    • Le p’tit Charles 6 décembre 2014 08:27

      Mouais...bof...vous avez du temps à perdre (étonnant pour un mes-deux-sein)... ?


      • Krokodilo Krokodilo 6 décembre 2014 11:47

        Aucune chance : FH a obéi aux USA en bloquant la livraison des « Mistral », et on vient juste d’apprendre cette incroyable accord d’un chèque de dédommagement pour le transport de déportés par la SNCF (qui comptait de nombreux résistants) : c’est la loi du colt appliquée au monde entier ! Les USA vont-ils indemniser les centaines de milliers de victimes dont ils sont responsables de par le monde ? De tels procès mondiaux entre tous les pays et un jugement de toutes les guerres des siècles passés sont inenvisageables sur le plan pratique : qui serait capable de dire la justice ? On est là dans le racket mondialisé.
        Peut-être faudrait-il une pétition pour des élections présidentielles bio : garanties sans « Young leader » ?


        • Bernard Morice 6 décembre 2014 16:46

          LANGUE INTERNATIONALE. RECHERCHONS L’INTERET GENERAL .

          On nous dit que deux milliards d’hommes essaient d’apprendre la langue la plus diffusée, l’anglais.De plus 4OO millions sont anglophones de naissance.

          Supposons la règle des 20%-80%. Sur 2 milliards, 1,6 milliards apprennent en 3000 heures l’anglais basic ou d’aéroport, soit 4800 milliards d’heures. 400 millions apprennent en 10000 heures l’anglais de haut niveau, soit 4000 milliards d’heures ; soit un total de 8800 milliards d’heures. Le coût de 10000 heures est donné par Claude Piron, ancien traducteur d’anglais et de chinois à l’O.M.S dans son livre, Le défi des langues

          http://claudepiron.free.fr/livres/defilanguesbonsens.htm


          Comparons à l’esperanto, la langue internationale facile et équitable. Le temps d’études est en moyenne dix fois plus faible, toujours selon Claude Piron Si on applique la règle de répartition précédente, 2400 millions d’hommes se contentent d’un niveau de base avec 300 heures, soit 720 milliards d’heures. 400 millions parlent à un haut niveau avec 1000 heures d’étude, soit 400 milliards d’heures. Le total est de 1120 milliards d’heures.

          L’économie apportée par l’esperanto est donc de 7000 milliards d’heures. Par individu l’économie est d’environ 3000 heures ou l’équivalent de deux années de travail.

          Time is money ? OK alors pour l’esperanto. On ne parle pas ici d’autres avantages : une langue tremplin qui facilite l’étude des autres langues, une équité plus grande entre nations, un monde plus solidaire et pacifique, mieux capable de résoudre les problèmes du XXIème siècle.


          • Kolĉiko 6 décembre 2014 18:00

            La loi Toubon fête ses 20 ans, mais elle est peu connue et appliquée. L’anglais devient de plus en plus présent partout et la place du français se rétrécit. Bientôt les jeunes étudiants français seront obligés d’étudier dans une langue étrangère. Le français comme toutes les langues européennes, est en voie de disparition progressive.

            Dans les instances européennes, depuis longtemps le multilinguisme n’est qu’une coquille vide. Les prestations linguistiques des institutions européennes coûtent chaque année 500 millions, pour un résultat dérisoire. A la Commission, toutes les réunions et tous les documents de travail sont en anglais. Son système de traduction multilingue MT@EC (payé par nos impôts) va devenir payant.

            Si l’espéranto permet de défendre les langues nationales et de faire des économies, ça vaut la peine d’essayer, moi je vote pour !


            • eugène wermelinger eugène wermelinger 6 décembre 2014 20:34

              Voilà mon opinion et mon expérience de la langue éthique ici :
              http://regionauxois-morvan.blog4ever.com/du-patois-morvandiau-en-passant-par-le-francais-a-l-esperanto

              Dankon al la aùtoro.

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