Lettre ouverte à monsieur Sarkozy - 1 Les Institutions
Si vous êtes réélu, une opportunité fantastique se présentera à vous, vous serez un homme libre. Vous pourrez réformer sans avoir à subir les pressions des uns et des autres.
Voici les réformes que je vous suggére
1 Les Institutions
Retour au septennat mais NON RENOUVELABLE, pour sauvegarder l'indépendance du président.
Réforme du sénat et de son élection. Soit il sert à quelque chose soit il est supprimé. S'il est utile, son élection par les élus eux-mêmes est anormale. On doit élire les sénateurs au suffrage universel.
Dans tous les cas, suppression du cumul des mandats QUELS QU'ILS SOIENT
Seulement deux mandats dans la même fonction, QUELS QU'ILS SOIENT, sauf le président, voir plus haut
Transparence complète sur tous les revenus, primes, avantages etc... des élus. Transparence sur les dépenses professionnelles des élus, couvertes par les frais de mandat et de secrétariat, soit environ 15000 euros par mois.
Plus de logements de fonction, sauf le président, le 1er ministre et les ministres qui doivent réagir en urgence, tel le ministre de l'intérieur.
Regroupement de la majorité des ministères dans des locaux modernes, efficaces et centralisés. On évitera d'avoir des employés qui ne s'occupent que du bien être d'un ministre. On évitera la multiplication des cuisines et des caves qui font grincer des dents lorsqu'on entend le prix de certaines bouteilles ouvertes dans ces ministères ! Tous ces palais pourraient être transformés en musée, ou même vendus à des entreprises qui dès lors en assureraient l'entretien !
Supprimons la pompe dite républicaine, qui ressemble plus à une pompe royale.
Les ministres qui n'habitent pas Paris régulièrement, avant leur nomination peuvent bénéficier d'une déduction fiscale comme les citoyens ayant deux logements pour raison professionnelle.
Les modifications de salaires ou autres primes des députés et autres élus est simplement indexée sur l'inflation, sans pouvoir dépasser 5%, au cas où on connaitrait une inflation galopante. Certaines primes peuvent sans doute être supprimées, telle la prime des sénateurs pour l'informatique. S'ils ne connaissent pas l'informatique, on les forme par un organisme privé, mais on ne distribue pas 1100 euros mensuels à tout le monde.
Suppression des régimes spéciaux de retraite des députés, ministres et sénateurs (si leur utilité est démontrée). Ils n'ont qu'à rejoindre le régime général. Idem pour l'assurance chômage.
Réduction importante du nombre de communes, au moins la moitié
Réduction d'au moins un tiers des députés. Après tout il n'y a que 343 sénateurs
Suppression d'au moins un étage du mille feuilles institutionnel. Nous en comptons au moins six, de la commune à l'Europe. C'est souvent redondant, et ça coute cher
Suppression de la majorité des comités théodule et autres commissions qui ne servent qu'à placer des sympathisants, et à faire croire au peuple que l'on étudie les problèmes.
Les anciens présidents n'ont pas à être membres du conseil constitutionnel. Ce dernier devrait même être formé non de politiques mais de constitutionnalistes.
Certains politiques ne sachant pas être raisonnables, un âge d'inéligibilité doit être déterminé pour tous les élus. Je sais, certains diront qu'il y a des personnes âgées qui ont tous leurs moyens. Sans doute, mais les maisons de retraite sont pleines de gens irremplaçables !!!
Le vote blanc doit enfin être pris en compte d'une manière ou d'une autre. Certains diront que nous risquons d'avoir des crises politiques à répétition. Alors contentons nous de la médiocrité de certains politiques qui se retrouvent aussi au pouvoir par défaut. Chirac n'aurait jamais dû faire un deuxième mandat, qui a été une perte de temps pour le pays. Que se serait il passé si les bulletins blancs avaient compté ?
Les ministres, députés et sénateurs, ne peuvent avoir AUCUNE autre activité professionnelle pendant leurs mandats, y compris président d'association, etc…
Les comptes officiels des campagnes électorales doivent être publiés et non pas camouflés par qui que ce soit comme ce fut le cas pour J Chirac et E Balladur en 1995. Ceux qui truquent leurs comptes doivent être fortement sanctionnés sur leurs biens propres et frappés d'inéligibilité pendant 5 ans. Si c'est lors d'une élection présidentielle, le candidat fautif est inéligible à vie !
Les collectivités locales qui augmentent leurs dépenses de fonctionnement plus que l'inflation doivent être mises sous tutelle.
Les collectivités locales qui sont endettées, pour des raisons autres que les investissements, doivent présenter et suivre un programme de désendettement limité dans le temps, au maximum 10 ans. Ce désendettement ne doit pas se faire par une augmentation des impôts
La cour des comptes doit avoir des pouvoirs afin que son rapport ne soit pas oublié presqu'aussitôt paru.
Certaines de ces mesures semblent trop autoritaires, mais il faut protéger le peuple de certains politiques qui sont devenus de véritables barons, lorsqu'ils ne fondent pas une dynastie !
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