Lettre ouverte à un covidiste
Un appel à chacun ceci est une tribune d'opinion sur la COVID.

Cher covidiste,
oui, c’est à toi que je désire parler aujourd’hui. Depuis de mois, des années maintenant, nous nous heurtons, nous nous affrontons. Peut-être, pour une fois pourrions-nous prendre cinq minutes pour nous parler, et poser une seconde les armes de la lutte pour quelques instants nous regarder les yeux dans les yeux.
Alors, cher covidiste, voilà ce que je te propose quelques instants de trêves et de discussions ouverte entre nous qui sommes aux deux extrêmes du spectre.
Je ne veux pas parler à ceux qui, face à la menace de l’ordre que tu représentes, aux menaces de sanctions ont par peur du LBD ouvert leur corps à ton vaccin. Nous les exhortons tous les jours et demain encore nous leur assurerons que nous comprenons leur peur. Qu’il est normal face à la puissance de l’état de voire fléchir son courage et de livrer son corps pantelant au viol que tu exiges dans l’espoir que la soumission lui évitera les souffrances réservées aux opposants. Lui a eu l’histoire des totalitarismes pour savoir que chaque exigence acceptée déclenche la suivante. Il sait que seul notre combat empêche de cliquet suivant, mais l’héroïsme ne se décrète pas. Ton ordre a arraché suffisamment de mains et d’yeux, largement ruiné ou enfermé et nous connaissons le prix de la lutte. Nous ne pouvons que lui ouvrir les bras et lorsqu’il trouvera en lui cette force, l’assurer que nous serons encore là à l’attendre et qu’il trouvera auprès de nous chaleur et assistance.
Eux ne sont pas covidistes, et ce n’est pas à eux que s’adresse cette lettre. Elle ne s’adresse pas non plus à ceux qui ont accepté ton narratif. Ceux qui sont réellement convaincus que la Covid fut une terrifiante épidémie. Ceux qui retranchés chez eux, n’ont pas vérifié les cimetières. Pas vu que même si la télévision égrenait les morts de la covid dans la réalité, les pompes funèbres géraient une charge de travail relativement normale. Durant l’histoire, pendant les grandes épidémies, on creusait des fosses communes dans les cimetières. Les terrassiers se faisaient croque morts et on amenait cadavres et chaux par tombereau entiers, puis lorsque les terrassiers mouraient les bûcherons brûlaient les cadavres. Ici que nenni, ces terrifiantes images, bien portées par nombres de fictions des dernières décennies, n’existent que dans les imaginations transies de peur.
Ce n’est pas à eux que je veux parler, ces gens qui redécouvrent que la mort existe et auxquels cette angoisse coupe toute capacité de réflexion. Ces gens qui ne peuvent pas distinguer que nos politiciens à cours de projet positif en sont réduits à nous effrayer avec l’apocalypse tandis que sous nos yeux indignés ils commentent le plus grand hold-up de l’histoire. Nous savons qu’ils ne sauveront même pas le système, mais leurs déprédations en reportent la chute et ils dansent sur le volcan dont ils savent qu’il va leur emporter. Les âmes inquiètes de ceux qui croient à la catastrophe de la COVID, aux hordes russes qui vont soudainement défiler au pas de l’oie sur le boulevard Saint germain et l’apocalypse environnementale qui nous fera mourir sont la meilleure garantie du système. Une série de peurs millénaristes que les historiens du futur observeront avec incrédulité.
A eux aussi, demain nous reparlerons, nous leur montrerons de nouveau les chiffres de mortalité et de surmortalité, les études qui prouvent qu’avec des repositionnements d’anciens médicaments nombres de victimes auraient pu être sauvées. Une politique moins criminelle que de laisser les gens se dégrader avant de les envoyer mourir à l’hôpital. Nous leur expliquerons une fois de plus que ce produit qu’un stagiaire a nommé vaccin n’en a que le nom, que son impact est limité à nul et ses conséquences dramatiques. Nous leur expliquerons que non, l’armée russe ne traversera pas un territoire trois fois plus peuplée que ne l’est son pays, elle n’en a pas les moyens et n’envahira donc pas l’Europe. Nous leur montrerons que les courbes de températures sont largement en dessous des prévisions. Si le personnage de Philippulus est amusant dans tintin il ne l’est pas dans la vie réelle et que grassement rémunéré par l’argent de nos impôts il vit aux dépens de ceux qui ont la faiblesse de l’écouter. Demain encore, nous serons prêts à les accueillir, lorsqu’enfin, ils surmonteront leur peur de la mort, qu’ils comprendront que toutes ces peurs sont fabriquées pour nous écraser. Ils trouveront chez nous chaleur et réconfort dans le combat contre vous qui entendez bien profiter de la peur de ces apocalypses artificielles avec lesquelles vous ne cessez de tenter de manipuler.
Lorsque je parle aux covidistes, je ne m’adresse pas davantage à ceux qui ont trouvé dans cette société de la surveillance que vous nous préparez le moyen d’assouvir leur âme de Kapo. A ceux qui ont sur Trips advisor indiqué les hôteliers qui tentaient de résister. A ceux qui ont dénoncé à l’ordre des médecins et relayés sur les réseaux sociaux les appels à a haine et avec lesquels, nous n’avons aucun point commun et uniquement un conseil à leur donner : « Réjouissez-vous, à vous qui pensiez n’avoir rien à vous reprocher, il restera une ultime personne à dénoncer : Vous-même. » Peut-être n’aurez-vous pas de compte à rendre à la justice des hommes, mais il vous restera le regard de vos enfants et de vos petits-enfants, et si une justice divine existe cet ultime tribunal à affronter. Préparez soigneusement votre plaidoirie sur les motifs qui vous ont poussé à refuser leurs droits aux autres. A ce stade vous avez franchi la frontière qui sépare l’opposition politique de l’agression et vous devrez en rendre compte. Alors je ne vous donnerais qu’un seul conseil, soyez honnête avec vous même pour une fois, sinon la barre du tribunal vous sera dure lorsque vous découvrirez la misère de vos motivations.
Mais vous n’êtes pas les covidistes, pas plus que ne le sont les mercenaires bien payés qui ont cyniquement mis le plan en œuvre. Qu’ils aient connu son cynisme ou l’aient servi par aveuglement, par envie d’avoir une place dans le canot de sauvetage doré que vous vous préparez, pour eux il n’y aura ni pardon ni oubli. Pour eux qui ont souvent vécu de notre argent, journalistes subventionnés, hommes politiques, hauts fonctionnaires, vous n’étiez pas sous les ordres des covidistes, mais rémunéré avec l’argent des impôts. A vous je n’ai qu’une chose à dire : « Ni pardon ni oubli ! »
Ils vous ont servi, ils devront payer, le plus cher, le plus durement possible car seule la dissuasion assurera que leurs successeurs ne succombent pas à la même tentation. Être rémunéré avec de l’argent public ne donne aucun droit, mais devrait au contraire ajouter des devoirs. En tout cas, dans une société correctement organisée, il devrait en être ainsi et seule la punition assurera que pour une fois dans l’histoire, l’appareil d’état soit structuré dans ce but.
Non cher covidiste, c’est à toi que je veux parler, toi qui te pavane dans les rares clubs que fréquentent ceux qui contrôlent les actifs mondiaux et peuvent, dans l’entre soi décider de l’organisation du système. A toi qui te rends compte que ton œuvre est dans une impasse et que reculer sera difficile. Toi qui te prépares à manœuvrer sur le cadavre des sociétés libres et démocratiques. C’est à toi avec tes qualités et tes défauts, ce qui te reste de sentiments humains si le racisme de classe n’a pas tout écrasé, ton intelligence que nous te reconnaissons. Toi contre qui j’ai lutté, contre qui je lutterai, fourmis contre botte. Que j’affrontais hier et que j’affronterai demain. Toi, contre qui j’espère gagner, mais contre qui j’ai également perdu tant de combats.
C’est à toi que je désire parler, nous voyons arriver ton monde de système de garde automatisé, de confiscation de la richesse en ta faveur et celle des tiens. Pour le même prix je pense que tu pourrais laisser vivre les citoyens une existence correcte, mais alors que te resterait-il ? Si l’argent n’achète plus le respect tu devras le gagner par tes œuvres. Oserais-je t’inviter à y réfléchir ? Nous qui luttons qui devons avancer par nos œuvres, nous pouvons te le dire, c’est une voix difficile, pavée d’embûches mais qui a ses satisfactions. Rappelle-toi Cyrnao : « Ne pas monter bien haut, mais par soit même. » Peut-être pourrais-tu y trouver un sens à ton existence. Alors, je te l’accorde, Cyrano le reconnais lui-même : « Mon rôle ce fut cela, être celui qui souffle d’en bas tandis que d’autres montaient cueillir le baiser de la gloire. »
Je comprends que tu préfères cette gloire factice, l’obséquiosité que te gagnent les zéros de ton compte en banque. Mais c’est aussi notre participation à la grande histoire de l’homme laisser un minuscule grain de sable pour que le géant grandisse un peu, et de cela tu es incapable. Car sinon au-delà de ta fortune que laisseras-tu au destin ? Un texte en lettres d’or sur un bâtiment à Harward ? Oui, certainement, mais un jour il sera remplacé, et seules demeurent les œuvres de l’esprit. Ces œuvres que tu violes et que tu tentes de t’approprier en privant le reste de l’humanité.
Je comprends ton désarroi, autrefois, dans les sociétés agraires, la spoliation était inévitable et tu pouvais régner, l’injustice de ta place était inévitable. Puis est arrivée la modernité et maintenant le choix existe. Pour la première fois, nous pourrions être une véritable démocratie athénienne d’hommes libres et relativement égaux, sans esclaves. Mais pour toi c’est sûrement un ordre social inacceptable.
Alors, nous la voyons arriver ta société tri classe. Entre ceux qui perdus dans la drogue et les univers artificiels qui devrons vivre une vie morne dans des clapiers avec une ration de survie. Une existence de cochons dans une ferme d’élevage intensif, d’ailleurs ces derniers, utiles pour votre existence seront probablement mieux traité que cette population vouée à être ramenée à un chiffre acceptable pour vous en quelques générations. Elle paiera sa pâtée du sacrifice de ses chances de reproduction. Ils n’auront rien et seront heureux. De cette extase que le mulet, dans le Fondation d’Isaac Asimov proposait à la femme qu’il aimait : « Cela aurait été une extase artificielle, mais vous n’auriez pas vu la différence. »
Ensuite, viendrait une minorité, mieux traitée chargée de faire fonctionner les centres de production et de fournir l’étincelle d’intelligence et d’imagination nécessaire à la perpétuation du système. Enfin, viendra la classe des larbins ? Savez-vous vous même jusqu’à quel point vous les traiterez mal ? Probablement pas, vous en êtes encore aux plans raisonnables, une évolution de leur vie actuelle une sorte d’Uber moins. Mais nous savons, vous et nous que la nature du larbinat est que l’abus devienne la norme et l’inacceptable un abus tolérable. En un siècle l’institution accouchera du pire et votre police aura bien du travail. C’est sur cette classe que retombera votre racisme, et si aujourd’hui vous nous traitez de fainéants et autres, je n’ose imaginer ce que ce sera dans un siècle.
Ne nous mentons pas, nous savons les uns et les autres que le projet, avec des détours pour éviter les oppositions à sa mise en œuvre nous mènera à cela. Pour compenser le coté inacceptable, vous nous annoncez l’apocalypse, l’effondrement de la bio sphère, les maladies, la faim la famine. Billevesées ! Mais convaincantes et effrayantes. Vous devriez essayer les zombies, avec tous les efforts d’Hollywood l’opinion est mure. Humour noir à part, il est probable que vous avez encore quelques catastrophes à nous annoncer dans le narratif.
Mais nous résistons, nous savons qu’un autre monde est possible, qu’il est possible de cultiver des algues pour remplacer les produits pétroliers, que le nucléaire rationnellement mis en valeur peut offrir une abondance pour les huit milliards d’habitants sur terre et que la fusion arrive. Une catastrophe à vos yeux car l’abondance une fois révélée, comment revenir en arrière ? Vous devez frapper maintenant et le combat d’aujourd’hui décidera du sort de l’humanité pour longtemps.
Maintenant cher covidiste, permet moi de te féliciter, vous avez commencé il y a soixante ans et nous n’avons rien vu venir. Depuis, nous comblons le retard et nombre des nôtres s’efforcent de reconstruire le monde des idées que vous avez si soigneusement perverti.
Alors, tout à l’heure nous reprendrons le combat, nous nous heurterons toi et moi une fois de plus, pourtant je désirerais profiter de ces quelques minutes de trêves pour te poser une dernière question. Tu risques de parvenir à mettre en place un monde dur, un monde qui doit garantir leur avenir à tes descendants. Pourtant, tu le sais, un accident est toujours, possible. Que feras tu si le Skynet auquel tu remettras l’application des règles s’aperçoit de l’exception choquante que tu représente et que tu en perds le contrôle ? Ou si tes descendants passent du mauvais côté de la société ?
As-tu seulement pensé à ce monde dans lequel tu vas les faire vivre ?
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