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Accueil du site > Tribune Libre > Libéralisme, quand tu nous tiens...

Libéralisme, quand tu nous tiens...

Aujourd'hui, dans la journée j'ai entendu une voix féminine dans la pièce à côté...

Qu'étais-je en train de faire ? Oh ! je devais simplement classer des papiers ; une tâche suffisamment peu absorbante pour me laisser des moments d'attention intermittente.

Ce qui était sûr, ce n'était pas la voix de ma femme, mais celle de la télévision ; alors je m'interrogeai, sans doute à cause de l'élocution de cette sirène... à moins que ce ne fût une Amazone ?

Mais non ! Bougre ! C'était le contenu qui m'intriguait, et non pas la forme.

Vous dire sur quelle chaîne ? Impossible, puisque je n'y étais pas... sinon à l'écoute distraite, dans la pièce d'à côté.

Cependant, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une managère (?) d'Amazon*, qui défendait sa boutique...

Alors, au bout d'un moment, intrigué et pour m'en assurer, je pose la question cruciale à la cantonade :

- C'est Amazon qui entretient son pré carré ?

Réponse de la pièce voisine. Une voix non moins féminine mais plus familière et pour tout dire plus agréable, celle de ma femme riant :

- Tu n'y es pas ! C'est une Secrétaire ou une sous-Secrétaire d'État !

Pour résumer ce qui m'a fait tendre l'oreille et réagir : selon cette voix passionnée pour la cause qu'elle défendait, la firme Amazon a autant le droit à l'existence que les libraires indépendants, et pour un peu, en allant au bout du plaidoyer ministériel, se trouverait concurrencée par eux de manière déloyale.

Et maintenant, en vous racontant l'épisode, tout me revient : j'ai ensuite reconnu la voix de Jean-Pierre Elkabbach ; il s'agissait de l'émission sur les livres qui repasse le dimanche après-midi , celle qui est tournée sous les ors de la bibliothèque Médicis.

Puis, revenant sur le sujet qui quand même me travaillait, je reçus un peu plus tard un complément d'information : le meneur de l'émission fut lui-même sidéré, - paraît-il, par les propos de son interlocutrice.

Jean-Pierre Elkabbach : c'est vous dire...

Et ce fut à mon tour de rire quand j'imaginai ses sourcils relevés sous son front soucieux.

* On peut facilement commander ses livres ailleurs...
Offres d’emplois chez Amazon pour Noël : un cadeau empoisonné ?


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7 réactions à cet article    


  • larebil 3 novembre 2014 17:41

    Si je comprend bien, c’est la phrase " la firme Amazon a autant le droit à l’existence que les libraires indépendants’ qui vous choque ?

    Donc, vous êtes pour l’interdiction d’Amazon ?

    A quel titre ?


    • Jean 3 novembre 2014 20:00

      laretacus, l’encadrement suffira, conccurence libre donc mêmes régles


    • Dwaabala Dwaabala 3 novembre 2014 18:20

      Votre objection est hors-sujet.
      Ce qui m’intéresse, c’est moins Amazon que le néo-libéralisme de prétendus socialistes.
      Et puis, pour revenir au hors-sujet, s’il y en a qui sont pour Amazon, de quel droit m’interdiriez-vous, vous, à moi d’être contre ?


      • larebil 4 novembre 2014 08:33

        Donc pour vous économie de marché=néo-libéral ? Tout ce qui n’est pas communiste est libéral ? C’est pas un peu manichéen comme manière de penser la politique ?

        Moi je ne vous interdit rien, puisque je vous laisse le choix d’aller chez les libraires indépendants ou la Fnac ou Amazon ou au rayon librairie de votre super marché, ou même au rayon librairie de votre boucher si ça l’amuse d’en monter un. C’est vous qui voulez interdire. Moi la seule chose que je veux c’est vous interdire d’interdire, c’est de vouloir imposer une dictature.

        Et donc j’essaye juste de comprendre comment vous pouvez vouloir que les consommateurs payent les choses plus cher que leur prix réel, comment vous pouvez vouloir que des services qui leur sont utiles leur soient supprimés (livraison à domicile dans le cas d’Amazon). En gros j’essaye de comprendre pourquoi vous souhaitez le malheur des consommateurs.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 4 novembre 2014 08:46

          Quand tu tombe de vélo c’est le néo libéralisme.

          Quand te femme te trompe c’est le néo libéralisme.
          Hélas le « néo-libéralisme » n’existe pas. Aucun courant libéral ne se réclame de cela et aucun libéral ne sait ce que c’est.


          Dwaalaa peut être faudrait il que tu sache ce qu’est le libéralisme. Il y a beaucoup d’anciens gauchistes qui sont devenus libéraux.

          Voici sa définition.
          Apprend là !....Ça évitera à toi et des condisciples de sortir des inepcies sur le libéralisme

          • Francis, agnotologue JL 4 novembre 2014 09:04

            Quand tu tombe de vélo c’est la faute de l’État.

            Quand te femme te trompe c’est la faute de l’État.

            ...

            Ce credo, c’est cela le néolibéralisme.


          • Bruce Baron Bruce Baron 13 novembre 2014 21:42

            Monsieur Dwaabala j’ai une grande admiration pour vos écrits.

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