Libertés menacées !!
Mobilisés sans aucun doute, les députés ont fait acte de présence ! Lundi soir le 8/02/2016 étaient présents seulement 136 députés sur 577 inscrits.
Par 103 voix contre 26, l’article premier qui prévoit de décréter l’état d’urgence par les ministres en cas de péril éminent résultant d’atteintes graves mettant en cause l’ordre public, a donc été voté.
Si dans l’immédiat nous n’envisageons pas les conséquences, dans l’avenir cela risque d’être plus grave.
En effet la raison « mettant en cause l’Ordre public » est en vérité : des manifestations, des grèves, tous agissements qui pourraient remettre en cause la domination du capital ou le pouvoir des nantis. Faut ‘il que la bourgeoisie et le monde financier craignent la révolte des pauvres et des lésés pour avoir recours à la mise en place d’un état policier. Doucement de manière insidieuse les « cerbères du trésor » menottent les « sans dents ».
Déjà le ton était donné en condamnant des militants syndicalistes à de la prison ferme pendant que des affaires de scandales financiers trainent en longueur, que des plaintes pour réparation contre les mauvaises conditions de travail ne trouvent pas leurs aboutissements.
Il y a bien deux France celle des riches et celle des besogneux. Que ce soit en matière de justice, de soins de santé, d’éducation, de moyens financiers, il y a ceux qui sont assis dans des fauteuils et ceux qui n’ont que des strapontins.
Ils savent que cela ne pourra durer éternellement alors sous couvert des attentats ils font voter, par leurs valets, des lois qui les protègeront. Après la réforme sur la constitution ils s’en prendront au code du travail pour en réduire sa portée.
Parlons de ces valets !! Elus par le peuple pour le représenter à l’Assemblée Nationale, on constate le peu d’élus qui assistent aux séances on pourrait être en droit de s’interroger sur leur rôle au regard de ce qu’ils coûtent à l’Etat donc à nos impôts. Ce qui est évident c’est que les décisions ne sont pas prises lors des séances, mais dans les salons ou dans les cabinets particuliers.
Aujourd’hui, seulement une dizaine d’élus représentent la classe ouvrière. Ils sont un peu moins de 2% alors comment faire avancer la cause ouvrière, comment s’opposer à ceux qui veulent pérenniser ce système capitaliste ?
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