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Accueil du site > Tribune Libre > Libye : vers le démantèlement ?

Libye : vers le démantèlement ?

ʺLoin des boules puantes lancées à Paris contre lui, le modeste et doux djihadiste, Abdelhakim Belhadj, a retrouvé le train-train et la quiétude libyenne. Celle de Tripoli, ville capitale dont il est le maître. Notre imam a bien fait de choisir le calme, même s’il lui faut de temps en temps ramasser des cadavres sur son paillasson et baisser la tête pour se rendre au Parlement, en raison du dialogue à la kalachnikov qui sévit en Libye. Car, à Paris, derrière lui, le cher Abdelhakim a laissé des cris et des larmes, des hommes en colèreJacques Marie Bourget

Lorsque l'OTAN a assassiné Mouammar Kadhafi de sang-froid, les observateurs avertis ont prédit que sa disparition n’allait pas marquer la fin de la guerre, mais serait, à l’image de l’Irak, le début de son escalade. La Libye est à nouveau dans l'œil du cyclone. La reconquête de Beni Walid par les kadhafistes et la récente déclaration de l'autonomie de la Cyrénaïque, riche en pétrole, par des chefs tribaux et des milices ne sont que des signes avant-coureurs des guerres à venir. Le CNT, installé par les États-Unis et l'OTAN comme gouvernement officiel, s'est avéré incapable d'exercer son contrôle, même sur la capitale, Tripoli, dont le principal aéroport reste sous contrôle d’une de ces milices. En fait, de nombreux membres du CNT ne se déplacent pas librement en Libye, et beaucoup d’entre eux passent leurs nuits à Malte par crainte de représailles. Plus de 100 milices tribales et d’autres milices citadines (milices de villes) contrôlent, dans les faits, une grande partie du pays, et à l’occasion, se font une guéguerre plus ou moins larvée.

Le désert libyen est devenu un haut lieu de la contrebande et du terrorisme

Le sud de ce pays est devenu le nouveau sanctuaire des terroristes du Sahel, en particulier d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les trafiquants y règnent en maître et y ont trouvé une nouvelle porte d'accès pour atteindre l'Europe. Ce qui s’est passé, c’était un reflux massif des gens d’al-Qaida donc d’Aqmi, du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), d’Ansar Dine… à partir de la fin de l’année 2012 alors que l'intervention militaire française au Mali -l’opération Serval- était pressentie dans les milieux jihadistes. Le noyau dur des combattants d’Aqmi s’était, lui, regroupé en prévision justement de cette attaque dans un nouveau sanctuaire qui était le sanctuaire libyen.

Le premier ministre libyen par intérim a rejeté toute évolution vers un État fédéré en déclarant : "Nous ne voulons pas revenir 50 ans en arrière". Il faisait référence au régime réactionnaire et corrompu du roi Idris, qui a gouverné la Libye jusqu'à son renversement par le Mouvement des officiers libres d'inspiration nassérienne, dirigés par Kadhafi.

Idris avait été, en son temps et à l'instar des rois et émirs du pétrole, une marionnette aux mains l'impérialisme américano-britannique. Il leur avait octroyé deux bases militaires (dont la base aérienne géante américaine de Wheelus), et il a été un pion aux mains des grandes compagnies pétrolières américaines. Ce sont ces compagnies qui ont écrit la loi sur le pétrole du pays et qui ont obtenu des droits d'exploitation pratiquement sans restriction. Après son arrivée au pouvoir, Kadhafi a fermé les bases américaines et britanniques et a nationalisé l'ensemble des compagnies pétrolières étrangères opérant dans le pays. L’impérialisme ne le lui a jamais pardonné.

Les hommes forts ? Les ultras

En Libye, les vrais chefs sont ceux qui ont les armes et les milices, et ceux prêchent l'islam le plus intégriste.

Le meilleur exemple en est Abdelhakim Belhadj (1), un ancien d’Al-Qaïda, gouverneur de Tripoli. C'est un djihadiste « afghan » qui a troqué son treillis contre un complet veston et vise désormais le pouvoir par les urnes avec son nouveau parti, le Hezb el-Watan, de tendance « salafiste nationaliste », ou, à défaut des urnes, grâce à ses milices surarmées.

La reconquête s'opèrera en faisant table rase des dirigeants actuels grâce à la fameuse loi de bannissement politique votée sous la menace des kalachnikovs, cette loi que les islamistes tunisiens essaient d’imposer en Tunisie afin d’exclure tous les opposants. Cette loi risque d'exclure 500.000 personnes (presque la moitié de la population adulte !) de toute participation à la société nouvelle au motif qu'elles auraient été associées à la Libye de Kadhafi depuis 1969. « Du coup, des régions entières sont éliminées, la loi s'oppose à toute réconciliation nationale ».

Autre figure exemplaire. L'émir de Derna, ville symbole de l'insurrection contre Kadhafi, Abdelkarim al-Hasadi , justifie la lapidation et explique que « les talibans respectent les femmes ». Il est ultra populaire.

Parmi les futurs leaders, on trouve encore le grand mufti Sadiq al-Gariani, qui interdit aux Libyennes d'épouser des étrangers, même musulmans.

Ces ultras constituent avec bien d'autres les vraies éminences grises de la nouvelle Libye. A côté d'eux, les salafistes tunisiens et égyptiens sont vert pâlot et plutôt falots. La Libye est aujourd'hui « le plus radicalement réactionnaire des pays de la pseudo révolution arabe ».

On mesure le succès de la mission de l’OTAN, afin "d'instaurer la démocratie", en consultant les chiffres suivants :

  • En 2010, sous le « régime de Mouammar el-Kadhafi », il y avait en Libye : 3,8 millions de Libyens et 2,5 millions de travailleurs étrangers soit 6,3 millions d’habitants.
  • Aujourd’hui : 1,6 million de Libyens sont en exil, et 2,5 millions d’immigrés ont fuit le pays pour échapper aux agressions racistes.
  • Il reste environ 2,2 millions d’habitants. Ces chiffres ne tiennent pas compte du nombre de victimes durant l’intervention, leur évaluation restant sujette à caution.

Deux Premiers Ministres !

Le Parlement libyen, dont le mandat a pris fin le 7 février 2014, s’est pourtant réuni le 4 mai pour élire le nouveau Premier ministre après la démission d’Abdallah Al-Theni. Le Congrès Général National (CGN) n’a pas réussi à réunir 120 voix sur un nom. Ahmed Miitig , un homme d’affaire islamiste du clan de Misrata, était soutenu par les partis islamistes, notamment Al-Watan (qui inclut des anciens leaders d’Al-Qaïda). Ceux-ci ont récusé le scrutin secret et ont contraint les députés à un vote à main levée. C’est ainsi qu’Ahmed Miitig a été « élu » avec 121 voix. Les opposants de M. Miitig font valoir que la séance avait été close, que de nombreux députés étaient partis et contestent ce décompte. Ils ont déclaré invalide l’élection et appelé le Premier ministre de transition à continuer son travail. Finalement, la Libye est gouvernée aujourd’hui par deux Premiers ministres. Cette confusion illustre les divisions profondes à la tête d'un Etat déjà faible et qui n'arrive pas à imposer son autorité sur des milices qui font la loi dans le pays et qui agissent en toute impunité.

La catastrophe dont personne ne parle

Meurtres, règlements de comptes, tortures, arrestations arbitraires, viols, massacres, sans parler du génocide (à l’encontre des immigrés africains, des autochtones Berbères et Noirs ), présence massive d’Aqmi dans le sud, implantation d’Al-Qaïda en Cyrénaïque, trafic de drogue, trafic d’armes et déstabilisation régionale...C’est une nation en lambeaux, disloquée et plus fragile que jamais, pleine de violence et de dangers, qu’on nous cache depuis maintenant des années. 

Mais au-delà de ce constat, il y a la dimension de déstabilisation régionale.

Elle a créé un vaste espace ouvert aux groupes djihadistes et trafiquants en tous genres, qui se déplacent au gré des événements. Quand l’Algérie boucle ses frontières après In Amenas, ou quand la France et ses alliés reconquièrent le nord du Mali, le foyer se déplace vers la Tunisie (au djebel Chaambi et dans le sud) ou vers des sanctuaires du sud de la Libye, sans problèmes d’argent (merci le Qatar) ou d’armes (merci l'OTAN), prêt à ressurgir ailleurs.

Le rêve de démocratie et de liberté du peuple libyen s'est avéré être, comme en Tunisie ou en Egypte, un horrible cauchemar islamiste. Les milices sont partout et l'État n'est nulle part. Chaque mois, chaque semaine, chaque heure apporte une preuve nouvelle de la dislocation générale. Un formidable bond en arrière : le triomphe pour le sionisme (merci BHL) et pour l'impérialisme (encore merci l'OTAN).
 

(1) Abdelhakim Belhadj

À la tête du parti Al Watan, Abdelhakim Belhadj est souvent présenté comme l’un des hommes politiques les plus influents en Libye, particulièrement à Tripoli. Compagnon de route de Ben Laden, ancien combattant en Afghanistan dans les années 80, et en Irak, dans les années 2000, au côté d’Abou Mossab Al Zarqaoui, Belhadj avait participé à la guerre civile libyenne de 2011, et était devenu, à la chute de Mouammar Kadhafi, commandant du conseil militaire de Triploi.

Devenu, par la grâce des frappes de l'OTAN et la croisade de BHL en "faveur de la démocratie en Libye", une personnalité fréquentable (interview sur France 24 en ce premier mai) , Belhadj est le superviseur les entraînements des terroristes maghrébins destinés à défendre la "loi islamiste" en Syrie, dont des milliers de Tunisiens (dont 2000 sont morts à ce jour).. En décembre 2012, il a été hospitalisé dans une clinique de la capitale tunisienne où il aurait reçu, notamment, la visite du chef du gouvernement de l'époque, Hamadi Jebali. On comprend pourquoi le gouvernement islamiste tunisien "ne peut pas empêcher" les jeunes tunisiens d'aller tuer et se faire tuer en Syrie. Il en est de même du gouvernement "socialiste" français vis à vis des djihadistes français. Décidément, en Tunisie comme en France, les gouvernants sont soit des incapables, soit des fieffés menteurs, soit les deux à la fois.

 

Voir aussi : 

Libye : nouvelles révélations sur l’affaire Benghazi

Moyen Orient : Le plan américano-israélien

 Hannibal Genséric


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18 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 7 mai 2014 11:06

    Un grand merci a Sarkozy pour avoir mis le bordel dans ce pays avec son copain BHL.. !

    C’est quand que ce voyou passe devant un tribunal.. ?

    • scylax 7 mai 2014 11:49

      Qu’un militant berbère vénère Khadhafi, militant du panarabisme le plus radical est étrange.

      Qu’en plus il parle de « sionisme » et tombe dans le panneau de ce panarabisme est tout aussi étrange. En quoi un Berbère a des affinités avec un Arabe de Palestine ?

      • Olivier Perriet Olivier Perriet 7 mai 2014 13:32

        Peu importe qui parle, l’essentiel est que la mort de khadafi n’a rien amélioré, au contraire.

        à quand le bilan ?


      • cedricx cedricx 7 mai 2014 16:23

        les berbères libyens hélas ont dans leur majorités épousés depuis bien longtemps les thèses intégristes les plus extrêmes !


      • Allexandre 11 mai 2014 19:21

        Chaque fois qu’il y a une connerie à formuler, Scylax est là. C’est à peine croyable.


      • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 12 mai 2014 08:05

        @ Allexandre.

        Bien vu, votre remarque sur scylax, archétype de l’ignare creux. Il sert comme contre exemple pour tous. Cela ne sert à rien de lui répondre, il se croirait intéressant !


      • titi titi 7 mai 2014 14:37

        Bof...

        Avant la colonisation, ces zones du nord de l’Afrique étaient qualifiées de « Barbaresque ».
        Lieux de tous les trafics, de l’esclavage, du massacre entre tribus, et autres joyeusetés.

        En intervenant en Lybie, l’occident a laissé les lieux dans l’état où ils avaient été trouvés en entrant.
        C’est l’achèvement de la décolonisation.

        La seule différence subsistante c’est qu’ils se massacrent à la kalach’ plutôt qu’au cimeterre. Mais bon, on est dans l’accessoire..


        • colere48 colere48 7 mai 2014 14:55

          Ne pas ce tromper, la seule faute des dictateurs détruits par « l’occident étasunien » a été de vouloir s’émanciper du dollars pour la vente de leur pétrole.
          Les étasuniens sont prêts à la guerre pour préserver la suprématie du dollars pour toute les transactions dans le monde.

          Khadhafi à payer son projet de devise pan-africaine

          Attention les prochains candidats c’est du lourd !!! Russie, Iran, Chine....
          A qui le tour ???


          • cedricx cedricx 7 mai 2014 16:27

            merci pour cet excellent article !




            • Henri Diacono 8 mai 2014 11:05

              A l’auteur et à Cedricx. Hannibal, tout en vous félicitant - une fois de plus - pour la documentation visible dans votre article, je ne peux m’empêcher de tiquer. Vous mêlez une fois de plus la Tunisie à ce cocktail dangereux alors que, par exemple, la loi que vous évoquez quant à l’exclusion des anciens de Khadafi de toute élection est « également débattue en Tunisie concernant les anciens députés du temps du dictateur », est une FAUSSE information. En Tunisie un amendement déposé par les islamistes dans ce sens a été rejeté et la nouvelle loi électorale votée accepte les anciens et les nouveaux.

              Ensuite,l’ami,vous oubliez d’autres éléments que j’avais moi-même évoqué sur ce site. Primo la présence dans le Sud tunisien à la frontière avec la Libye de deux puissantes bases « occidentales ». La première installée,la française avec ses forces spéciales et ses instructeurs chargés d’instruire leurs homologues tunisiens et de l’autre l’américaine fortement équipée. Toutes deux agissent sur la frontière mais aussi en Tunisie et Libye avec l’appui des algériens et des tunisiens, bien sûr, contre les groupes armés que vous redoutez en les citant. Secundo, ces luttes dans lesquelles « en sous main » sont impliquées une fois encore les royautés ou émirats d’Arabie, notamment le Qatar, (sans oublier la Turquie) ont pour enjeu essentiel le pétrole et le gaz qui dorment dans le sous sol du Fezzan. Le plan « occidental » étant de revenir justement en arrière avec la création d’une fédération en Libye comprenant la Cyrénaïque, la Tripolitaine et le... Fezzan où Qatar et le français Total se disputeraient l’exploitation.

              N’oubliez pas non plus, pour être plus complet, qu’ à l’initiative de la Tunisie plusieurs pays pourraient saisir l’ONU sur le cas Libyen. 

              Je reconnais Hannibal et Cedrick que l’islamisme intégriste et ses bras armés sont actuellement un problème en Libye, problème qui est en passe d’être résolu une bonne fois pour toutes en Tunisie, mais qu’il est peut-être exagéré de toujours le stigmatiser, car sur place les forces démocratiques existent.

              Bonne journée à vous deux.


            • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 9 mai 2014 07:58

              @Henri.

              Globalement d’accord avec vous. Cependant, pour moi, les islamistes sont encore ceux qui dominent la scène en Tunisie, et ils n’ont pas renoncé à exclure tous ceux qui ne leur plaisent pas. Le gouvernement actuel a toutes les peines du monde, prétend-il, à revenir sur les nominations scandaleuses d’islamistes notoirement corrompus et incompétents dans tous les rouages de l’état et de l’administration, qui sont devenus des dinosaures totalement inefficaces. Une seule exception, le ministere du tourisme, car il est tenu par une femme qui a des couilles et qui bosse.


            • raymond 7 mai 2014 16:46

              Assez curieux (intrigant ???) de voir que tous les pays mis en place par l’empire d’avant notamment UK sont la proie de ce genre de phénomènes....


              • Werner Laferier Werner Laferier 7 mai 2014 19:34

                La démocratisation est un succès, le plus affligeant aurait été de laisser ce pays sous l’emprise d’un tyran du même acabit que Saddam Hussein, Kadafi est le Saddam Hussein africain.
                2 millions de morts voir + commis par Kadhafi en Libye et 3 Millions de morts voir + par Saddam en Irak.
                Les chiffres parlent d’eux mêmes, ces deux tyrans représentait une grave menace pour la paix mondiale.
                N’oublions pas les armes chimiques détenue par ces deux tyrans.
                Les libyens et irakiens ont maintenant un système plus démocratique, voter fait son grand retour dans ses contrées qui n’ont pas été assez civilisé à mon gout.
                L’OTAN a fait un maximum dans ces pays pour éviter les bavures.


                • Allexandre 11 mai 2014 19:29

                  En voilà un autre fanatique des US qui goberait que Bush est la réincarnation du Christ. Vous êtes vraiment pitoyable de bêtise et en plus péremptoire. Il n’y a que les gens stupides pour avoir une telle arrogance. Mais on comprend mieux pourquoi cet amour démesuré pour les EU !!


                • legrind legrind 8 mai 2014 10:33

                  BHL se fout de la Libye comme de sa première chemise, maintenant c’est l’Ukraine qui est dans son collimateur.


                  • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 9 mai 2014 08:05

                    @legrind

                    BHL bosse pour les interets israeliens : hier, il fallait abattre Kadhafi, aujourd’hui il faut occuper l’Ukraine et mater Poutine. Car Israel a déjà maté la France, les USA, et l’UE.


                  • scylax 10 mai 2014 13:19

                    Derrière le soi-disant berbèriste se cache la panarabiste classique dans son insondable bêtise.


                  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 mai 2014 12:44

                    C’est aussi le résultat de l’Ultra-libéralisme à tout prix appliqué à un pays pauvre.

                    Le peu d’Etat qui restait est détruit, la justice inexistante, la police remplacée par des milices et l’armée par des mercenaires.

                    C’est comme si on privatisait ce que Bourdieu appelait « la main droite » de l’Etat (le droit), sachant que la main gauche (l’Etat social) a elle été définitivement coupée : éducation, santé, aides au familles, tout cela n’a évidemment plus d’existence.

                    La privatisation de la coercision prive le citoyen de tout moyen de se défendre contre l’arbitraire, l’injustice, le vol.

                    Ne reste alors que la fuite, sortir du pays, ou pour les plus aventuriers, se fondre dans un groupe et devenir un semeur de terreur.

                    Avec la disparition de l’Etat de droit (qui ne résume pas, loin de là, au vote), se crée un vide que les pires occupent dans un pays en ruine et en proix au chaos.

                    Cela permet aux US et leurs entreprises thanato-mafieuses de s’emparer de toutes les richesses.

                    On passe ainsi de la stratégie du choc (Cf. Naomie Klein) à la stratégie du chaos.

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