Lire est bon pour la santé...
Lire, c'est d'abord un temps de repos, de détente, et aussi un moment essentiel d'attention et de concentration qui permet d'oublier le monde extérieur, ses soucis, ses dangers, ses dérives multiples...
Lire un livre, c'est retrouver le temps d'avant, loin de l'agitation incessante du monde moderne, loin des écrans, loin des images qui défilent trop rapidement... C'est en lisant que l'on réapprend la lenteur qui fait défaut dans notre monde où tout s'accélère...
Comme l'écrit Antoine Compagnon dans son ouvrage La littérature, ça paye ! "Le temps est venu de défendre la lenteur, non pas la nonchalance, l'indolence, l'apathie mais l'investissement à long terme dans la langue, la littérature et la lecture... Or, notre monde est de plus en plus réticent à l'attente, à la durée, au retard, qui est le temps naturel de la langue et de la littérature. Nous appuyons sur la touche entrée du clavier... et nous attendons la réponse instantanée du moteur de recherche ou de l'intelligence artificielle générative."
Et il est vrai que les écrans de toutes sortes qui nous envahissent sont des concurrents féroces du livre... Les jeunes lisent de moins en moins alors qu'ils passent de plus en plus de temps devant des écrans récréatifs : réseaux sociaux, jeux vidéos, films, etc.
Michel Desmurget, lui, fait l'éloge des vertus du livre papier en comparaison des écrans pour l'apprentissage cognitif : "En termes d'impact sur le langage, les capacités de lecture, la réussite scolaire et l'intelligence, tout ne se vaut pas. Les recherches montrent que les livres au sens classique exercent une influence fortement bénéfique. A l'inverse, les mangas, les bandes dessinées et les applications de partage de contenus oscillent entre une influence nulle et négative."
C'est en lisant que l'on découvre le plaisir et le bonheur des mots, de leur saveur, de leur expressivité... c'est aussi le plaisir d'une évasion vers d'autres vies, d'autres mondes...
C'est en lisant que l'on arrive plus facilement à trouver le sommeil le soir au coucher... car la lecture apaise à la différence de la fréquentation des écrans lumineux...
C'est en lisant que l'on enrichit son vocabulaire, que l'on stimule le cerveau, que l'on cultive son esprit et sa mémoire...
C'est en lisant que l'on développe sa curiosité, une soif de connaissances et d'ouverture sur les autres et le monde...
On se souvient aussi de ce qu'écrivait Montesquieu à propos de la lecture : "Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé."
Il est temps de redonner toute sa valeur à la lecture, et la littérature ! Offrons des livres !
Bonnes lectures à tous !
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2024/11/lire-est-bon-pour-la-sante.html
38 réactions à cet article
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Bonsoir rosemar ;
Vous avez parfaitement raison, pour ce qui est des bienfaits apportés par la lecture.
Je contrebalance ce temps à taper les touches, en lisant, autre part, autrement, que sur la dalle lumineuse.
Je suis persuadé, que ce loisir mental, équilibre bien des « maux » .
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@ETTORE
Merci pour ce message...
Trop de temps passé devant des écrans, notamment pour les jeunes... il est temps de retrouver les vertus de la lecture !
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Ce qui manque à l’écran quand on lit les actualités, c’est l’odeur du papier fraîchement imprimé.
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Le Livre et le discernement du Cœur
Le discernement du Cœur (apprendre « par le Cœur » et non « par cœur ») permet de séparer la paille et le grain, l’esprit de la lettre. C’est cette faculté de l’âme qui donne le sens des « causes premières ».
« Felix qui potuit rerum cognoscere causas ! » (« Heureux celui qui peut connaître les causes premières des choses ! »)
Cette expérience est à ce point merveilleuse que le fait, pour un individu, de la vivre, bouleverse complètement sa conception du monde et le reste de sa vie.
Aussi, la connaissance ne peut être acquise que par une compréhension personnelle que l’homme doit trouver seulement en lui-même : « Connais-toi toi-même », disait l’expression inscrite sur le fronton du temple de Delphes ; maxime dont une des variantes modernes se retrouve dans l’investigation du « ko ’ham » ou « Qui suis-je ? » védantique de Ramana Maharshi ou dans le fameux hadîth de la tradition islamique : « Man arafa nafsahu faqad arafa Rabbahu » (« Celui qui se connaît soi-même connaît son Seigneur »).
Aucun enseignement « conventionnel » n’est capable de donner la connaissance réelle. Sans cette compréhension, dit René Guénon, aucun enseignement ne peut aboutir à un résultat efficace. Et l’enseignement qui n’éveille pas chez celui qui le reçoit une résonance personnelle ne peut procurer aucune sorte de connaissance (« Être ce que l’on connaît ») ; toute vraie connaissance est un ressouvenir. C’est pourquoi Platon dit que « tout ce que l’homme apprend est déjà en lui » et qu’Ibn Sina (Avicenne) exprime ainsi : « Tu te crois un néant et c’est en toi que réside le monde. ».
« … le souvenir pur, écrit Henri Bergson, est une manifestation spirituelle. Avec la mémoire, dit-il, nous sommes bien véritablement dans le domaine de l’esprit. » (« Matière et Mémoire »)
Jean Parvulesco parle aussi d’une « voie de communication avec la centrale polaire inconnue de notre mémoire la plus abyssalement immémoriale, la voie de la « rencontre providentielle » avec certains livres. ».
À propos du mot « Logos » qui vient du mot « Lego » (dérivé de « Legein ») : cueillir, rassembler, choisir, trier, discerner, et aussi LIRE… dans son ouvrage « Le Zodiaque », Marcelle Senard dit que toute lecture comprise suppose une opération d’analyse et de synthèse qui choisit le sens particulier de chaque mot et en opère la liaison synthétique d’où émane le sens de la phrase. Toute lecture est aussi une liaison entre la pensée de l’auteur et celle du lecteur, « liaison-union » qui engendre une pensée nouvelle. La possibilité de cette union créatrice de deux esprits au moyen du son, de son signe et de son sens est due à l’action hermétique : lire, lire et relire.
« Pro captu lectoris habent sua fata libelli » (Selon les capacités du lecteur, les livres ont leur destin), dit également Terentianus.
Le Livre de soi-même est le seul qui n’est fermé pour personne-
Merci pour cet article, Rosemar !
Pour moi, expatrié, la lecture reste tout de même un problème. Je ne peux plus entrer dans la librairie du coin et acheter quelques livres. D’abord il n’y a plus de librairie ici, parce que les gens ne lisent plus. Je dois aller à Sibiu pour pouvoir trouver des vrais livres, mais ce ne sont pour la plupart que des traductions en roumain de livres étrangers. Et parmi ceux-là la plupart sont anglophones.
Même parmi ces livres anglophones traduits, j’arrive à en trouver parfois qui soient intéressants pour moi, mais je constate chaque année un appauvrissement général. Les gens ne s’intéressent plus à la lecture et cela se sent dans l’offre.
Heureusement j’ai une bonne bibliothèque personnelle, pleine de livres que j’aimais, dont la plupart en français, mais aussi des livres en roumain ou en anglais. Cependant je les ai relus si souvent que je les connais par coeur.
Avant de m’expatrier j’ai vécu en ville à Colombes, juste en face de la bibliothèque municipale. En trois ans j’en ai dévoré, des livres !
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Bonjour, xana
Quitte à perdre le contact avec le papier (mais en l’occurrence pour la bonne cause), pourquoi ne pas télécharger des livres sur une liseuse ?
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@Fergus, bonjour,
Ah non alors !
Mon livre, mon ami, ma bibliothèque si fournie !
Les couvertures, les quatrièmes de couverture, l’odeur du papier, et tous ces gens qui me murmurent à l’oreille leurs souvenirs, leurs voyages, leurs états d’âme à travers ce petit objet qu’est un livre ! -
@Fergus
J’ai aussi une grande bibliothèque virtuelle en mémoire sur mon ordi. Mais le marché des livres sur liseuse est assez restreint en fin de compte. Ce sont des firmes commerciales, elles sont spécialisées dans des livres de plage à gros tirage, ce qui ne m’intéresse pas. -
Bonjour, cevennevive
Je partage complètement votre attachement aux livres. C’est pourquoi, je n’ai pas de liseuse, et je n’en aurai jamais.
Mais lorsque l’on est, comme xana en Roumanie, privé d’accès à de la littérature en français faute de librairie et de bibliothèque francophones à distance raisonnable, c’est une solution à laquelle j’aurais eu recours si je m’étais trouvé dans le même cas.
De même que, faute de cassoulet ou de coq au vin, l’on opte pour la gastronomie locale
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@ xana
Vous m’étonnez. L’une de mes soeurs possède une liseuse Kindle et peut télécharger un grand nombre et une grande variété de livres. Il n’y a pas que du Marc Lévy et Guillaume Musso.
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Bonjour, rosemar
« Lire est bon pour la santé »
Voilà un constat consensuel.
Mais cela mérite d’être régulièrement rappelé, notamment aux jeunes qui se détournent beaucoup trop de la lecture.
Et cela bien que certains d’entre eux aient apprécié de lire étant petits, parfois jusqu’à la préadolescence.
Hélas ! avant d’être phagocytés par l’omniprésence des réseaux sociaux et la dictature de leur usage que la mode du temps impose à tant de nos adolescents et jeunes adultes.
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Personnellement, je lis une soixantaine de bouquins par an.
Excepté durant mes voyages, eu égard à l’attractivité des lieux visités et à la densité de mon emploi du temps. -
@Fergus
Pour les jeunes le constat est amer.
Mais c’est leur vie, s’ils veulent vivre avec leur génération ils n’ont pas vraiment le choix.
En fait notre société n’a pas vraiment progressé depuis le temps de Montaigne, quelques lettrés et une immense majorité de quasi-illetrés. Dommage pour les efforts déployés au XIXeme siècle pour développer la culture dans nos populations, d’autres sont venus pour leur vendre un poison culturel contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote. -
Bonjour rosemar,
On se souvient aussi de ce qu’écrivait Montesquieu à propos de la lecture : « Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé. »
Oui, tout à fait !
Cependant, toute petite fille que j’étais et qui commençait seulement à lire (5 ou 6 ans) j’ai connu mon premier chagrin de lecture en lisant « Jody et le Faon » de Marjorie Kinnan Rawllings qui venait de sortir en France.
Très bon départ me direz-vous !
Et depuis, je lis à peu près un bouquin par semaine. Je voyage, je ris, je pleure, j’aime...
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@cevennevive
Merci pour ce joli témoignage...
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Lire est bon pour la santé...
Cela dépend de ce qu’on lit.
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@Gollum
Comme le dit Desmurget :
« En termes d’impact sur le langage, les capacités de lecture, la réussite scolaire et l’intelligence, tout ne se vaut pas. Les recherches montrent que les livres au sens classique exercent une influence fortement bénéfique. A l’inverse, les mangas, les bandes dessinées et les applications de partage de contenus oscillent entre une influence nulle et négative. » -
@rosemar
A l’inverse, les mangas, les bandes dessinées et les applications de partage de contenus oscillent entre une influence nulle et négative. »
non mais franchement, ça sort d’où ça, d’un chapeau ??
il y a des BD dont les dialogues sont plus travaillés que certains romans de gare ou à l’eau de rose !!
et pour les mangas, c’est bien connu que les japonais sont des abrutis incultes juste bons à casser des briquettes avec le plat de la main !!Les recherches montrent...
c’est le nouveau joker ça ??
charly au secours, on a besoin de sources là
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@rosemar
Ah, si Desmutget le dit, alors...
Ben non.
Desmurget lui aussi peut dire des c.. neries.
Je ne lis jamais de mangas et je ne sais même pas ce que sont les « applications de partage de contenus » (quoi que cela puisse éventuellement signifier), mais je connais assez bien le monde des BD, et l’avis catégorique de Desmurget montre seulement qu’il n’a jamais lu autre chose que des Mickeys.
.
Dans la littérature on trouve de tout. Victor Hugo, oui, mais aussi Delly ou San Antonio, etc, et même les fameux livres « à lire d’une seule main ». Prétendre que les livres au sens classique exercent une influence « fortement bénéfique » est au moins aventureux. Généralisation abusive.
De la même façon en matière de BD, on trouve de tout. Amalgamer les ouvrages de Bourgeon (Les passagers du Vent) ou ceux de l’auteur de fiction brésilien Leo (les cycles d’Aldebaran) avec les petits Mickeys montre seulement que Desmurget ne les a même pas lus. Qualifier les BD dans leur ensemble comme « exercant une influence nulle à négative » montre que Desmurget ne sait pas de quoi il parle.
.
Et se référer à quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle (même doctement) n’est pas une preuve d’intelligence. C’est ce que j’ai toujours reproché au corps enseignant : Refuser de voir les erreurs d’une « autorité », quand elle en fait, pour ne pas saper leur propre autorité auprès des élèves. -
@rosemar
c’était plus sur la forme que sur le fond et je suis un passionné de livres et de lecture, heureux d’avoir réussi à transmettre ça a ma fille.
dans la séquence, il y a aussi la journaliste qui nous dit ce que pense Pennac sur le sujet et c’est un peu différent.
Pennac, pour moi c’est Malaussène et c’est un de ceux qui m’ont fait adorer lire quand j’étais ado
récemment, j’ai lu « journal d’un corps » que je conseille vivement à tous ceux qui ne l’ont pas lu
la BD et les mangas, sont des domaines très vastes et je trouve réducteur de vous voir balayer ça d’un revers de main parce qu’un gus l’a dit sur RTL
https://www.citebd.org/neuvieme-art/pour-une-approche-litteraire-des-dialogues-de-bande-dessinee
il y a une époque ou des gens disait que les impressionnistes n’était pas de vrais artistes et qu’ils ne savaient pas vraiment dessiner
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@xana
Salut,
j’allais dire pareil à rosemar, qu’elle n’avait lu que des mickey et pif gadget, mais on est content de la revoir alors je tire un peu sur la bride encore -
@rosemar
Bon. Je vais me permettre de vous recommander UNE MANGA* qui vaut largement bien des livres dits sérieux.
https://www.babelio.com/livres/Taniguchi-Les-Gardiens-du-Louvre/661853
.
*UNE MANGA : mon fils avait pour thème de mémoire, pour sa maîtrise d’Histoire de l’Art, les ressemblances et différences entre la BD européenne et LA manga japonaise. LE manga est ce petit livret assez bon marché qu’on trouve à foison dans certaines librairies. LA manga est la bande dessinée D’AUTEUR japonais, bien mieux dessinée et en grand format, avec une vraie histoire.
Point commun entre LE manga et LA manga : cela se lit de droite à gauche. Japonais oblige, même si les textes sont en français. -
@rosemar
J’suis d’accord avec vous lire ....
Donne d’exellentes idées sur les accoutrementzs , accessoires etc à commander ensuite sur le net
Pour les trucs sans illustration interessante comme ci dessus ou ca l’est ..
Bref ou il n’y a pas d’illustrations fort sympatiques...
Il existe les podcasts audio , audible & co ce qui permet de faire d’autres choses en meme temps bien plus exitantes...genre ca ....
Ah dans les bandes dessinées il y a ca aussi
Puis les Mangas sont aussi source d’inspiration inestimable
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Je me souviens encore du premier texte que j’ai lu il y a... 72 ans.
Il est vrai qu’à l’époque on pouvait encore lire autre chose que des mensonges.
Mon tout premier livre, je l’ai encore : La gloire de mon père, de Marcel Pagnol.
J’ai appris toutefois que l’auteur avait passablement édulcoré ses « souvenirs » mais sans doute ne pouvait-il pas trop dévoiler les histoires de sa famille.
J’utilise encore ce livre pour faire apprendre le français à de jeunes adultes roumains...
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Santé :
Chat GPT fait mieux que les médecins pour établir un diagnostic médical. Une étude le prouve !Résultats d’une récente expérience scientifique :
Devant plusieurs cas médicaux lui ayant été soumis, ChatGPT a eu 90 pour cent de bons diagnostics médicaux.
Tandis que des médecins, avec ou sans l’aide de ChatGPT, ont obtenu respectivement 76 et 74 pour cent de bons diagnostics.
Les médecins s’étant aidés de ChatGPT ont fait moins bien que ChatGPT tout seul, car ils étaient trop surs d’eux et remettaient en question le diagnostic posé par l’I.A.
Finalement, il semble que dans un futur pas très éloigné, nous pourrons remplacer les médecins par l’Intelligence Artificielle. Celà aurait de nombreux avantages : coût de revient de la consultation presque nul, absence de conflits d’intérêts de la part de l’I.A vis à vis des labos et de la sécurité sociale, meilleure fiabilité, rapidité de la prise de rendez vous ’plus besoin d’attendre très longtemps un rendez-vous...
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Source :
https://www.topsante.com/medecine/chat-gpt-fait-mieux-que-les-medecins-pour-etablir-un-diagnostic-medical-une-etude-le-prouve-898264-
@exocet
D’après cette étude, même sur le plan de l’empathie exprimée au patient, ChatGPT fait mieux que les médecins... -
J’aimerais bien savoir quelles sont ces « recherches » qui « montrent » que la lecture de mangas et de BD a une influence nulle ou négative sur l’intelligence...
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@S.B.
Ah ! une revenante ! Exprès pour moi !
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@rosemar
à la grande librairie en direct
lecture à haute voix accompagnée d’une contre basse, j’adore
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@rosemar
Non. Vous, vous n’avez aucun intérêt.
Mais de supposées recherches qui montreraient que la lecture de BD est nuisible, oui. -
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Pour la médecine, pourquoi pas ? De toutes manières depuis la fameuse « pandémie » je refuse de me faire soigner pour quoi que ce soit, alors ils peuvent utiliser Chat GPG ou Chat DansLaGorges, cela ne me fait ni chaud ni froid.
D’ailleurs personnellement je n’ai rien contre l’usage de ChatGPG pour le diagnostic dans le domaine médical, et je n’ai aucune compétence pour en dire quoi que ce soit.
Ici on parle de littérature, et c’est un domaine très différent. Ici je me sens parfaitement compétent pour affirmer que ces logiciels n’apportent rien, sauf une standardisation inutile et un manque criant d’imagination, et que ce serait évidemment une grands perte d’introduire cela dans le domaine littéraire. Maintenant je comprends que ce serait plus facile et moins cher, comme le coca dans les conduites d’eau potable dans Idiocracy. On y va tout droit, et je ne vais pas chercher à vous éviter un suicide en tant qu’espèce ex-intelligente.
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Bonjour rosemar,
Les paroles d’une chanson de Patrick Bruel tirées de « L’instit »
« Qu’un livre peut-être un ami
Elle avait le rêve un peu fou
Qu’un livre peut changer une vie »
On ne peut plus vraies !
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Il est évident que la fréquentation des livres nous délivre de l’ignorance et de la bêtise. Cela dit, je suis obligé, étant donné l’affaiblissement de ma vue, de lire de plus en plus à l’écran, car je peux grossir la police pour un meilleur confort visuel.
Une remarque cependant : vous écrivez : « Lire un livre, c’est retrouver le temps d’avant, [...] loin des images ». Or les alphabets latin, grec, phénicien sont héritiers des hiéroglyphes égyptiens, qui sont des images. Regardez une stèle égyptienne : c’est une bande dessinée. C’est Tintin au pays des pharaons.
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@ricoxy
Il y a toujours eu des gens qui prennent un air dégoûté et qui croient déchoir en acceptant dans leur bibliothèque des ouvrages indignes à cause de leur papier bon marché, ou qui refusent de lire une BD parce que pour eux c’est un livre enfantin. Oui, il est vrai que c’est un plaisir supplémentaire de lire un beau livre, mais ce n’est certainement pas le plus important !
Ces gens me font penser aux enfants capricieux qui refusent de manger la couenne de leur tranche de jambon. Qui trouvent toujours quelque chose à rejeter dans leur assiette, parce qu’ils y ont été habitués et que c’est devenu pour eux une façon de montrer leur « personnalité » par leurs caprices. La lecture n’est pour eux un plaisir que si leur caprice est satisfait... il y a de quoi sourire.
Pour moi la lecture n’a pas besoin de cela. -
@xana
Je ne sais pas si l’on s’est bien compris : je voulais tout simplement dire que les alphabets dérivent de dessins. Le A dérive d’une tête de bœuf stylisée ; le B, c’est le dessin d’une maison ; le D, c’est une porte ; le Z, une houe, etc. (notons au passage que cela indique la primauté d’ue civilisation agraire sédentarisée).
C’est encore plus flagrant avec nombre d’idéogrammes chinois.
Tout cela n’empêche évidemment pas le plaisir de lire.
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La seule chose, c’est qu’il est important pour moi, quand cela se peut, de lire un livre entier dans la langue de l’auteur. Ce n’est pas toujours possible, mais j’ai la chance de pouvoir lire des ouvrages intraduisibles en Roumain ou en vieil Anglais !
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