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Liste des 25 villes mondiales dans la bulle immobilière la plus à risque !

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Les prémices avant explosion !

Les bulles immobilières sont un phénomène délicat. Lorsqu’un marché s’emballe et que les prix augmentent, on peut se demander si ce marché est surévalué et inondé par la spéculation, ou s’il connaît simplement une forte demande ?

Bien sûr, lorsqu’une bulle éclate, tout est évident avec le recul.

Le signal d’alarme courant intervient quand il y a un découplage des prix par rapport aux revenus et aux loyers locaux. De même, les déséquilibres de l’économie réelle, tels qu’une activité de construction et des prêts excessifs, peuvent signaler une bulle en gestation.

Nick Routley, de Visual Capitalist, a créé la carte ci-dessous, basée sur les données de l’indice de bulle immobilière d’UBS, afin d’examiner 25 villes du monde et de les classer en fonction du risque de bulle.

Carte des 25 villes du monde classées en fonction du risque de bulle.

 

Des marchés surgonflés !

Dans l’édition 2022 de l’indice de bulle immobilière, neuf des villes couvertes ont été classées comme présentant un risque de bulle extrême (score de 1,5 ou plus).

 

La plus grande ville du Canada se retrouve en tête d’un classement dans lequel aucune ville ne souhaite se retrouver.

Les prix de l’immobilier à Toronto n’ont cessé d’augmenter depuis des années et beaucoup, dont UBS, pensent que la ville est désormais en territoire de bulle.

 

Vancouver se trouve également dans une position similaire. Les deux villes canadiennes ont une qualité de vie élevée et possèdent des industries technologiques florissantes.

Il est à noter qu’aucune des villes américaines analysées ne se trouve dans la catégorie de risque de bulle la plus extrême. La ville américaine dont le score est le plus proche est Miami, qui se situe fermement en territoire surévalué (fourchette de 0,5 à 1,5) avec un score de 1,39.

Examen des tendances

Ces dernières années, la faiblesse des taux d’intérêt a contribué à creuser l’écart entre les prix des logements et les revenus.

Dans les villes situées dans la zone à risque de bulle, les prix ont augmenté en moyenne de 60 % en termes corrigés de l’inflation au cours de la dernière décennie, alors que les loyers et les revenus réels n’ont augmenté que de 12 %.

Et, si le COVID-19 a brièvement porté atteinte à la demande urbaine, les loyers dans les villes analysées ont augmenté à peu près au même rythme qu’avant la pandémie.

Par conséquent, toutes les villes, sauf trois, ont connu une croissance positive des prix au cours de l’année écoulée du point de vue des prix nominaux :

 

Les villes américaines occupent un certain nombre de places en haut de ce tableau. Miami, en particulier, connaît de forts mouvements migratoires internes, ainsi qu’un regain d’intérêt de la part des investisseurs étrangers.

Hong Kong a connu la plus forte baisse nominale sur un an de toutes les villes analysées. Le rapport note que depuis environ 2019, Hong Kong « a globalement stagné, car le manque d’accessibilité financière, les difficultés économiques et les restrictions liées à la pandémie ont tous fait payer un lourd tribut à la demande ».

Les prix ne peuvent pas augmenter éternellement. Selon UBS, dans la plupart des villes où les valorisations sont élevées, la correction des prix a déjà commencé ou pourrait être imminente.

https://geopolitique-profonde.com/


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5 réactions à cet article    


  • Clark Kent Clark Kent 7 novembre 2022 15:02

    Et la Chine ?

    "L’agence de notation Standard&Poor’s (S&P) a déclaré qu’il faudrait au moins 800 milliards de yuans [111,85 milliards de dollars] – y compris voire dix fois plus dans le pire des cas – pour sauver un marché immobilier dans lequel les prix ont chuté, les ventes ont baissé, les promoteurs ont fait faillite et les acheteurs ont organisé un boycott des paiements hypothécaires sans précédent et de plus en plus large pour protester contre le fait qu’ils ont payé d’avance des maisons qui n’ont pas été achevées."



    • L'apostilleur L’apostilleur 7 novembre 2022 17:31

      Ces « risques » se répètent depuis des décennies. Ceux qui se sont retenus l’ont quasiment tous regretté. 

      2008 a montré que les propriétaires qui ne pouvaient plus vendre au prix attendu, ont reporté leur vente. Résultat le marché s’est rétréci, avec un peu de patience, après avoir stagnés les prix sont répartis à la hausse et les propriétaires ont empoché la plus-value espérée. 

      Quand l’immobilier a-t-il déçu ceux qui s’y sont « risqués »en bon père de famille ?

      Certes, des investisseurs hasardeux qui ont écouté les sirènes des promoteurs véreux notamment dans le sud-ouest ont été scotchés pendant des années. 


      • Et hop ! Et hop ! 13 novembre 2022 14:22

        Pour 99,99 des gens, la baisse des prix de l’immobilier est une excellente nouvelle, ce sera plus facile d’acheter et de louer une maison, un ammartement, un atelier, des terres.

        Il n’y a que pour les parasites financiers que la baisse est une mauvaise chose, ils spéculent et ils vont reperdre une partie du fruit de leurs rapines, ça ne change rien dans la réalité, les bâtiments ne diminuent pas de taille, ils restent avec leur valeur d’usage.


        • titi titi 13 novembre 2022 20:05

          @Et hop !

          "Il n’y a que pour les parasites financiers que la baisse est une mauvaise chose

          "

          Analyse à deux balles.

          Ceux qui vont le plus morfler ce sont ceux qui se sont endettés pour acheter leur logement principal et qui ne recupéreront pas leurs billes.

          Quand ca chutera ceux qui le peuvent acheteront à vil prix en attendant le retour à meilleure fortune.


        • Et hop ! Et hop ! 15 novembre 2022 19:04

          @titi : «   ceux qui se sont endettés pour acheter leur logement principal et qui ne recupéreront pas leurs billes »

          C’est vous qui ne réfléchissez pas.
          Contrairement aux investisseurs spéculateurs, les gens qui achètent un immeuble pour se loger ne cherchent pas à récupérer le prix d’achat, ni une plus-value, mais à pouvoir l’utiliser pendant une longue durée. La baisse du prix ne va pas diminuer la surface habitable, ni le confort.

          Quand ils auront remboursé le crédit et qu’il voudront le vendre pour en acheter un autre plus grand ou différent, le prix des immeubles a acheter aura baissé dans la même proportion, donc ça ne changera rien pour eux. Au lieu de revendre 1 million pour racheter par exemple 1,2 millions, ils vendront 500 000 pour racheter 600 000 euros.

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