Logiciels espions pour rester dans les clous
CIA 2040 n’est pas un livre d’espionnage, mais le travail d’une centaine de chercheurs, de scientifiques et de spécialistes qui font une analyse holistique de l’évolution du monde, et tous les deux ans et remettent leur rapport au président des États-Unis d’Amérique.
Comme il est d’accès libre, tous les pays profitent de ce qu’ils ont bien voulu partager par ce biais. Les trois points les plus significatifs sont 1/le recul de la démocratie, 2/la probabilité d’une guerre de 4/5, 3/une progression des groupes internationaux pour prendre la main sur les États.
Rien de bien réjouissant pour la liberté du monde. Ce qui me lisent savent que je les alerte sur la montée des opinions fascisantes, qui dérivent inévitablement sur une nazification, car au lieu de s’ouvrir au monde avec ses difficultés dû à une organisation patriarcale, libérale et capitaliste, ils choisissent l’enfermement. Même si nous avons sous les yeux l’exemple de la chine qui s’est ouverte au capitalisme. Mal, lui en a pris, car elle commence à ressentir les retours de manivelle, forcément plus rapidement à la vitesse à laquelle nous vivons.
L'exemple le plus net de l'échec de l'enfermement est celui de l’ex-URSS, plus de 70 ans. Malgré cela, non, la population veut se contracter sur elle-même. La championne de cette position et Madame LE PEN, qui d’ailleurs ne s’oppose au capitalisme, tout en réclamant des augmentations de salaire que ces mêmes salariés devront se les payer eux-mêmes quand ils achètent les produits qu’ils fabriquent.
C’est comme cela partout dans le monde, je pense, même chez les talibans.
Tous nos problèmes ont pour origine la répartition de la rareté dans le monde qui est inhérente au capitalisme depuis des siècles.
Nos commentateurs médiatiques et des partis politiques comme La RN, la LR et tous ceux qui se disent des libéraux capitalistiques, ne pouvant pas apporter de solution économique, se focalisent sur les problématiques culturelles, dans la suite du choc des cultures qui est une vision conflictuelle de la créolisation soutenue par Mélenchon. Puisque par les moyens de communications les différentes cultures s’entre-croisent.
De nombreuses petites sociétés ou nations portent physiologiquement leur consanguinité, liée à leur existence autarcique guidée par la sédentarité économique, et les difficultés de communication. L’accélération des moyens de communication a levé cette difficulté, sans laquelle l’Amérique d’aujourd’hui n’existerait pas. En observant, les Européens nous les caractérisons par des signes culturels plutôt que physiologiques, l’italien, un mange macaronis qui parle avec les mains, le français, le béret et la baguette, etc. Car l’Europe de type indo-européen fut envahie par une multitude de conquérants du Nord et du Sud qui se payaient sur pièce. Il n’y a pas de consanguinité qui puisse constituer une ethnie, même si Vacher Delapouge a défini les gens du nord blond aux yeux bleus comme la race supérieure, plus par rapport à leur capacité de travail qu’à leur physiologie.
Alors, toutes les acrimonies se déversent sur la culture dont les sources sont toutes religieuses.
Tous les groupes humains se sont interrogés sur leur dépendance et leur origine, quels que soient la représentation, les rites, les noms qu’ils ont pu donner à cette dépendance.
Il y a donc bien longtemps que le choc des cultures a eu lieu, conduit par l’économie de pillage. Aujourd’hui, nous avons des Suédois noirs, mais pas encore chez les Inuits. Le choc des cultures entre des membres d’une même famille humaine, ne cache que des luttes fratricides, de frères qui n’ont pas évolué aux mêmes rythmes, vécu au même en droit, se sont intégrés à leur environnement qui a fondé leurs us et coutumes.
Si leur autonomie économique avait été assurée, ils auraient fondé des ethnies consanguines avec des signes physiologiques distinctifs. Le choc des civilisations cache des raisons économiques, auxquelles viennent se joindre les sentiments d’ostracisme, de xénophobie, toujours sous-tendus par la peur, le besoin de domination ou de valorisation qui se déroule au détriment d’un autre.
Ainsi, pendant que les citoyens des nations s’opposent, sur les conséquences visibles de ces soi-disant chocs, les multinationales envoient leurs lobbyistes dans les instances où se prennent les décisions politiques, et souvent obtiennent gain de cause, comme l’accord franco-canadien où des entreprises peuvent porter plainte contre des décisions citoyennes, si elles lèsent leurs intérêts… L’importance des conséquences accordées à l’ensemble de ces événements de confrontations culturelles crée un sentiment de tension et de risques engageant les nations à se protéger tous azimuts. À tout vouloir contrôler dans une confusion et un amalgame, qui fait la part belle aux peurs qui réclament plus de surveillance ?
C’est à cela que je voulais en arriver en expliquant ce qui fonde les stratégies de surveillance des nations qui dérivent vers la fascisation et mettent en danger la démocratie et la liberté.
Chacun peut se souvenir de la journaliste d’investigation Anna Politkovskaïa, Russe opposée au régime de Vladimir Poutine, qui a été assassinée à Moscou le 7 octobre 2006. Elle dénonçait sans relâche les exactions commises par l'armée russe en Tchétchénie.
Elle travaillait dans le journal indépendant d’investigation la Novaïa Gazetta qui subit les assauts du kremlin, chantage et mise sur écoute. C’est normal, c’est ce salop de Poutine qui est un dictateur.
Or, il y a un petit journal d’investigation Disclose qui subit les foudres de l’Élysée pour mettre les journalistes sous surveillance avec des logiciels espions sur les smartphones, au prétexte de la sécurité nationale. Douze journalistes lancent le 6 novembre 2018 Disclose, « média à but non lucratif enquêtant sur des sujets d'intérêt public ».
Les journalistes seraient ainsi obligés de dénoncer leurs sources et il en serait ainsi fini de la liberté de la presse. Nous n’aurions que les informations que le pouvoir contrôle et celui des médias des milliardaires qui jouent dans la même cour.
La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias dans l’UE en militant activement pour autoriser la surveillance des journalistes, au nom de la sécurité nationale et l'intérêt général. Ce que révèlent des documents obtenus par Disclose en partenariat avec Investigate Europe et Follow the Money. Discussion menée à la communauté européenne depuis 2020
Ainsi, tout motif de sécurité nationale pourrait suffire pour poursuivre ou surveiller un journaliste reprend Christophe Bigot, avocat en droit de la presse.
Quelque extraits
C’était sans compter sur le gouvernement français et ses six alliés européens qui continuent de ferrailler sec, comme le révèle dans un compte rendu de réunion du conseil européen obtenu par Disclose, l’article 4 comme une ligne à ne pas franchir et la France ne s’y oppose pas comme ses partenaires de surveillance.
L’article comporte 72 pages, je mets en copie les enquêtes d’investigations où les journalistes devront donner leurs sources ou être espionnés.
« formes graves de criminalité », l’une des infractions pénales suivantes énumérées à l’article 2, paragraphe 2, de la décision-cadre 2002/584/JAI du Conseil58 : a) terrorisme, b) traite des êtres humains, c) exploitation sexuelle des enfants et pédopornographie, d) trafic illicite d’armes, de munitions et d’explosifs, e) homicide volontaire, coups et blessures graves, f) trafic illicite d’organes et de tissus humains, g) enlèvement, séquestration et prise d’otage, h) vol organisé ou avec arme, i) viol, j) crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale.
Lors des réunions des 17 et 25 avril 2023 : La France insiste et fait pression
Le gouvernement français envoie deux lettres de cadrage aux eurodéputés français pour défendre sa position liberticide, La France veut avoir les mains libres pour espionner les journalistes.
les 21 juin 2023 : La France obtient gain de cause au Conseil de l’UE,
La quasi-totalité des États membres du Conseil de l’UE (25 sur 27) adopte une proposition de loi autorisant le déploiement de logiciels espions contre les médias et leurs équipes en cas d’« impératif prépondérant d’intérêt public, en accord avec la Charte des droits fondamentaux ». Le texte élargit même la possibilité de recourir à des technologies de surveillance dans le cadre d’enquêtes sur 22 types de délits, punis de trois à cinq ans de prison, comme le sabotage, la contrefaçon ou encore l’aide à l’entrée sur une propriété privée. Et pour couronner le tout, la France a réussi à faire inscrire une clause d’exclusion qui laisse toute latitude aux États membres « en matière de protection de la sécurité nationale ».
29 novembre 2023 : Deuxième trilogue entre le Conseil de l’UE, le Parlement et la Commission européenne. La négociation sur l’article 4, le plus controversé, est repoussée au troisième trilogue.15 décembre 2023 : Troisième (et dernier) trilogue. La France, aux côtés de six autres États membres, prévoit de défendre activement la possibilité d’espionner les journalistes qui vivent et travaillent au sein de l’Union européenne.
Toutes ces données plus détaillées, vous pouvez les trouver sur le Net en entrant le nom du journal, Disclose. J’ai lu pour vous les 72 pages qui définissent la doctrine de base pour préserver la liberté de la presse et son financement par la publicité ou les fonds publics ; mais également la protection contre les ingérences étrangères et les fausses nouvelles. Je copie quelques extraits qui confirment ce que dit l’avocat.
Les médias indépendants, et en particulier les médias d’information, fournissent un accès à une pluralité d’opinions et représentent des sources fiables d’informations tant pour les citoyens que pour les entreprises. Ils contribuent à façonner l’opinion publique et aident les citoyens et les entreprises à se faire un avis et à prendre des décisions en toute connaissance de cause. Ils jouent un rôle crucial dans la préservation de l’intégrité de l’espace européen de l’information et sont essentiels au fonctionnement de nos sociétés et économies démocratiques.
Le rôle des régulateurs des médias est également capital pour la protection contre les fournisseurs de services de médias malhonnêtes, y compris ceux qui sont contrôlés par l’État, que ce soit sur le plan financier ou éditorial, par certains pays tiers, qui peuvent porter atteinte ou présenter un risque d’atteinte à la sécurité publique et à la défense.
Malhonnête :1. Qui enfreint les règles de la probité, de l'honnêteté : Une transaction malhonnête. 2. Qui choque la décence, la pudeur, la morale sociale, ils peuvent fermer ou s’investir dans le porno.
Le marché intérieur est également dénaturé par l’allocation opaque et inéquitable de la publicité d’État (c’est-à-dire des fonds publics utilisés à des fins publicitaires), qui est parfois attribuée en priorité aux fournisseurs de services nationaux en place, ou utilisée afin de favoriser et de subventionner de manière déguisée certains médias.
5 Afin de répondre à la nécessité d’une coopération renforcée dans le domaine des services de médias audiovisuels, les membres de l’ERGA se sont mis d’accord sur un protocole d’accord volontaire, établissant des mécanismes non contraignants pour la coopération transfrontière. Dans sa communication intitulée « Les médias européens dans la décennie numérique : un plan d’action pour soutenir la reprise et la transformation », la Commission a annoncé qu’elle suivrait de près l’exécution du protocole d’accord afin d’examiner si la coopération au sein de l’ERGA doit être renforcée. Sur la base de cet examen, la Commission considère qu’il est nécessaire d’établir un cadre juridique en vue de mettre en place une coopération structurée entre les autorités ou organismes de régulation des médias.
7 Centre pour le pluralisme et la liberté des médias, Media pluralism monitor.
8 Les médias de service public occupent une place capitale sur le marché des médias, compte tenu de leur mission de service public. Ils constituent une source importante, voire essentielle, de médias pour un grand nombre de citoyens et d’entreprises.
9 La mesure de l’audience a une incidence directe sur l’allocation et les prix de la publicité, qui représente une source de revenus essentielle pour le secteur des médias. La mesure de l’audience constitue un outil fondamental pour évaluer la performance des contenus médiatiques et comprendre les préférences du public afin de planifier la future production de contenus. Traditionnellement, les acteurs concernés sur le marché se mettent d’accord sur une série de normes méthodologiques en vue de définir des valeurs de référence impartiales afin d’évaluer le rendement de leurs investissements. Des mécanismes d’autorégulation rassemblant des acteurs clés de l’industrie des médias et de la publicité, tels que les commissions sectorielles paritaires d’autorégulation, ont été mis en place dans plusieurs États membres afin d’organiser et de réaliser la mesure de l’audience de manière transparence, inclusive et fiable. FR 3 FR diffusant des opinions favorables au gouvernement. Afin d’assurer le pluralisme des marchés des médias, les autorités ou organismes nationaux et le comité devraient tenir compte d’un ensemble de critères. En particulier, l’incidence sur le pluralisme des médias devrait être prise en considération, notamment l’effet sur la formation de l’opinion publique, en tenant compte de l’environnement en ligne. Les États membres respectent la liberté éditoriale effective des fournisseurs de services de médias Les États membres, y compris leurs autorités et leurs organismes de régulation, s’abstiennent : (a) de s’immiscer dans les politiques et décisions éditoriales des fournisseurs de services de médias, ou de tenter d’influencer celles-ci, de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement ; (b) de placer en détention, de sanctionner, d’intercepter, de soumettre à une surveillance, à une perquisition ou à une saisie, ou de soumettre à une inspection les fournisseurs de services de médias ou, le cas échéant, les membres de leur famille, leurs employés ou les membres de leur famille, ou leurs locaux professionnels et privés, au motif qu’ils refusent de divulguer des informations sur leurs sources, à moins que cela ne soit justifié par une raison impérieuse d’intérêt général, conformément à l’article 52, paragraphe 1, de la charte et dans le respect d’autres dispositions du droit de l’Union ; c) de déployer un logiciel espion dans tout appareil ou machine utilisé(e) par les fournisseurs de services de médias ou, le cas échéant, les membres de leur famille, ou leurs employés ou les membres de leur famille, à moins que le déploiement ne soit justifié, au cas par cas, pour des raisons de sécurité nationale, qu’il soit conforme à l’article 52, paragraphe 1, de la charte et à d’autres dispositions du droit de l’Union ou que le déploiement ait lieu dans le cadre d’enquêtes sur des formes graves de criminalité concernant l’une des personnes susmentionnées, qu’il soit prévu par le droit national et qu’il soit conforme à l’article 52, paragraphe 1, de la charte et à d’autres dispositions du droit de l’Union, et que les mesures adoptées en vertu du point b) soient inadéquates et insuffisantes pour obtenir les informations recherchées
Article 52 — Portée et interprétation des droits et principes
1. Toute limitation de l’exercice des droits et libertés reconnus par la présente Charte doit être prévue par la loi et respecter le contenu essentiel des dits droits et libertés. Dans le respect du principe de proportionnalité, des limitations ne peuvent être apportées que si elles sont nécessaires et répondent effectivement à des objectifs d’intérêt général reconnus par l’Union ou au besoin de protection des droits et libertés d’autrui.
5. Les dispositions de la présente Charte qui contiennent des principes peuvent être mises en œuvre par des actes législatifs et exécutifs pris par les institutions, organes et organismes de l’Union, et par des actes des États membres lorsqu’ils mettent en œuvre le droit de l'Union,dans l’exercice de leurs compétences respectives. Leur invocation devant le juge n’est admise que pour l’interprétation et le contrôle de la légalité de tels actes.
En résumé, avec ces dispositions faites pour préserver la liberté des médias par la décision arbitraire de faire appel à l’intérêt général ou au secret défense, on autorise leur surveillance. Aux travers, des formes graves de criminalités, c'est la porte ouverte au glissement, tout peut y passer, car elles assurent que l’opinion publique y sera favorable. Ensuite, ce ne sera que broutilles que d’allers plus loin dans le contrôle des médias, lorsque l’éditorial ou l’investigation sera gênant. Cela me rappelle les employeurs qui pour se séparer d’un salarié invoquaient la perte de confiance. C’est de la même eau.
Je me souviens avoir défendu l’humoriste Dieudonné condamné pour des propos racistes dans son spectacle, dans l’exercice d’un métier qui consiste à tout dire. Et l’on se plaint que certains illuminés intelligents prononcent des fatwas.
Ainsi, les journalistes d’investigations sont assurés qu’ils n’auront plus un sujet à se mettre sous la dent concernant ces formes graves de crimes et les 22 types de délits, punis de trois à cinq ans de prison, comme le sabotage, la contrefaçon ou encore l’aide à l’entrée sur une propriété privée. Autant dire qu’il faut qu'ils changent de métier à moins de faire des investigations de plats cuisinés.
Souvenons-nous de l’investigation menée par le journaliste de la 2 David Pujadas sur les pratiques de la pédophile au Canada, en fin d'émission, il précise qu’il les a dénoncés. Depuis, finit plus d’investigation possible. Il en sera de même pour ces formes graves de criminalités. Une fois accoutumés, nous ne tolérerons plus que d'autres crimes ne soient pas classés graves. C’est comme cela que s’installe l’intolérance. Il ne s’agit pas d’accepter les crimes cités qui font l’objet d’investigations, mais de laisser ces journalistes faire leur métier sur les sujets qui les intéresses, quel qu’il soit, et, quel que soit le cas de conscience auquel ils doivent faire face. La guerre est un crime contre l'humanité et l'on est abreuvé d'image et de reportage d'horreurs. Depuis que Sarkozy a fait partie du gouvernement puis, devenu président, cette pratique de manipulation de l’opinion publique au travers des sujets très émotionnels qui l’emportent sur la raison, sont devenues une stratégie des partis de la droite pour ne pas se laisser dépasser par le FN devenu RN et dont l’emprise sur l’Europe se développe par des partis frères.
En France, seulement 28 % des citoyens ont confiance dans les médias où il est dit dans le projet européen qu’ils contribuent à façonner l’opinion publique, et en particulier, « l’incidence sur le pluralisme des médias devrait être prise en considération, notamment l’effet sur la formation de l’opinion publique ». Trouvons un média qui ne déroule pas la même information. L’intérêt de la pluralité c’est d’avoir des points de vue différents exprimés, et non 100 médias qui disent la même chose, toujours plus croustillants. Il y a une raison, nous l’avons lu, pour prendre la meilleure part du pactole publicitaire. Anna Politkovskaïa, qui prenait référence sur l’Occident, désenchanterait que nous en arrivions à faire comme Poutine. La criminalité est devenue la porte qui ouvre à tous les liberticides. Il n’y a donc rien d’étonnant que le rapport de CIA 2040 mentionne un recul de la démocratie.
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