M. Bibi Netanyahou fricote un mauvais coup de zouzguef
Un petit joyau. À la tribune des Nations Unies le Premier ministre hébreu en Bibi Fricoteur* dissèque le turban du Prophète vu par les caricaturistes du quotidien danois Jyllands-Posten publiées le 30 septembre 2005. Il y a trois mille ans le peuple juif existait-il vraiment ?
« Il y a trois mille ans, le roi David régna sur l’État juif dans notre capitale éternelle, Jérusalem… Le peuple juif a vécu sur la terre d’Israël depuis des milliers d’années. Même après que la plupart d’entre eux furent exilés, les Juifs ont continué à vivre sur la terre d’Israël à travers les âges... ».
Premier et pur délire, il y a trois mille ans, le peuple juif n’existait pas en tant que tel et surtout pas à Jérusalem… Les premières traces épigraphiques de l’utilisation de l’hébreu en tant qu’idiome remonteraient au mieux vers l’an 700 avant JC1. L’état actuel des recherches historiques établissant que Moïse ne serait qu’une invention des scribes très postérieure à l’époque où il aurait vécu pour commander la destruction génocidaire des Amalécites. Quant aux tables de la Loi gravé dans la pierre et en hébreu, il convient de ne pas ignorer que cette langue n’existait pas encore à l’époque supposée de la révélation sur le mont Sinaï. L’hybris du personnage – la démesure de son orgueil – est cependant telle qu’il ne voit pas l’avantage de garder sa mythologie à usage interne, pour lui et les siens, ou au mieux pour les sectes protestantes vétérotestamentaires qui prolifèrent et notamment celles qui aux États-Unis financent le Likoud… Certes il y aurait aujourd’hui de par le vaste monde environ 420 millions de protestants évangélistes dont 210 millions de pentecôtistes sur 1,9 milliard de chrétiens ! Il est vrai que cela représente un gros segment du marché confessionnel… mais tous, loin de là, n’adhèrent pas au fondamentalisme judéoprotestant et à ses dérives qui soumettent le retour du Messie au rassemblement au grand complet du peuple juif en Eretz Israël et au déclenchement d’Armageddon.
Ceci étant posé, il convient d’aller droit au but et à celui de l’exposé de M. Netanyahou devant la Soixante-septième Assemblée générale des Nations Unies. Celui-ci, à grand renfort de schéma trisomique, entendait convaincre la Communauté des Nations du pressant danger que représenterait un Iran nucléaire… mais pas encore nucléarisé. Et de l’urgence, en plus pressante encore, de tracer une “ligne rouge“ au-delà, de la quelle il deviendrait non seulement légitime mais indiscutablement nécessaire “d’effacer la République islamique des pages du temps“ ! C’est nous qui paraphrasons ici, pour la circonstance, l’élégante formule naguère utilisée par l’iranien Ahmadinejad évoquant la disparition de l’entité sioniste – seul État au monde sans frontières internationalement reconnues – en tant qu’État perturbateur et accident géopolitique de l’histoire contemporaine… sans pour autant avoir jamais, d’une façon ou d’une autre, envisagé de rejeter le peuple juif à la mer.
Mais avant d’arriver au cœur de notre propos arrêtons-nous une fois encore sur un préambule proche du délire onirique, chose assez extraordinaire en un temps et une époque qui se piquent de rationalisme et érigent la “science“ en idole. Ouverture dans laquelle M. Netanyahou nous livre l’archifonds de sa philosophie, de son imaginaire et de sa terrifiante capacité de nuisance. Parce qu’enfin lorsqu’on est titulaire de deux à trois cents têtes nucléaires et des vecteur ad hoc pour les délivrer, l’on ne vient pas bassiner la Communauté des Nations avec la très éventuelles bombinette de l’Iran chiite… Pourquoi d’ailleurs ne pas alerter le monde sur les dangers bien réels d’un Pakistan nucléaire car en permanence en proie aux poussées de fièvre et aux spasmes récurrents du radicalisme islamique ? Oui pourquoi ?
« Le courage indomptable de Josué »
« Hier, c’était Yom Kippour, le jour le plus saint de l’année juive. Chaque année, depuis plus de trois millénaires, nous sommes réunis en ce jour de réflexion et d’expiation. Nous prenons conscience de notre passé. Nous prions pour notre avenir. Nous nous souvenons de nos souffrances et de nos persécutions ; nous nous souvenons des déboires importants de notre dispersion, nous pleurons l’extermination d’un tiers de notre peuple, six millions d’individus, pendant la Shoah. Mais à la fin de Yom Kippour, nous célébrons. Nous célébrons la renaissance d’Israël. Nous célébrons l’héroïsme de nos jeunes hommes et femmes qui ont défendu notre peuple avec le courage indomptable de Josué, de David, et des Macchabées d’autrefois. Nous célébrons la merveille qu’est l’État florissant juif moderne.
« Le courage indomptable de Josué » ! Il n’y a apparemment que peu de monde qui lise avec attention l’Ancien Testament ou qui ne le lise pas de travers… autrement dit, qui ne voit pas autre chose que ce qui est écrit noir sur blanc. Qui ose comparer la parole dite révélée avec l’expérience historique. Il est vrai que l’Occident grâce notamment aux usines de formatage idéologique que sont devenus les établissements d’enseignement public, est en voie de déculturation accélérée. Un exercice qui serait pourtant serait éminemment édifiant et salutaire.
Parce qu’enfin la tribune des Nations Unies, ne semble pas être le lieu le mieux choisi pour faire l’apologie du génocide et de l’immolation de populations entières à une divinité cruelle. C’est pourtant ce que décrit en toutes lettres et ce à quoi incite le Livre de Josué que donne M. Netanyahou en référence, et où un “dieu vengeur“ [“dieu de justice“ dans les traductions modernes à destination d’un public qu’il convient d’abuser] voue à l’anathème les peuples vaincus. Or le mot “anathème“ s’est affadi au cours des âges et perdu son sens premier celui de Eh’m, l’holocauste des humains, le sacrifice cannibale de populations vaincues par les armes. Il suffit de se reporter au texte biblique lui-même pour en juger ! [Voir ci-dessous : extraits du Livre de Josué que M. Netanyahou nous offre en référence civilisationnelle].
Le renvoi au Livre de Josué devrait à ce titre en alerter plus d’un : faut-il la considérer comme un avertissement à prendre au pied de la lettre ? Ce qui somme toutes n’aurait rien d’extraordinaire de la part d’un peuple qui se dit héritier de droit divin de la terre de Palestine. Peu de Catholiques aujourd’hui croient que l’Ancien testament puisse être la Parole révélée et inaltérée… Les plus lucides auront tendance à y voir une idéologie justificatrice des pires exactions et des crimes les plus ignominieux… sans d’ailleurs que quiconque – en vertu des pesanteurs de l’histoire – y trouve à redire.
Aussi, lorsque le Premier ministre hébreu nous parle d’une modernité qu’il oppose à l’obscurantisme « médiéval » – celui de l’Islam en l’occurrence – cela ne manque pas de sel. Nous ne saurions donc que conseiller par le truchement d’une traduction sans concession, de se reporter à l’Ancien Testament pour constater que la plupart des supposés “bréviaires de haine“ de l’époque contemporaine restent très en deçà du Livre vénérable en matière de turpitudes et promotion des clivages ethnoconfessionnels. À ce titre, notons que les profanations sacrilèges se multiplient à l’heure actuelle en Terre Sainte de la part de fanatiques qui agissent désormais à visages découverts2.
Apocalypse now
Pour comprendre ce que le monde serait avec un Iran nucléaire…En 2009, ils ont brutalement réprimé des manifestations de masse pour la démocratie dans leur propre pays. Aujourd’hui, les membres de leur garde participent au massacre de dizaines de milliers de civils syriens, dont des milliers d’enfants… Et bien sûr, les dirigeants iraniens ont nié la Shoah à plusieurs reprises et appelé à la destruction d’Israël de manière quotidienne, comme ils l’ont fait encore cette semaine, devant l’Organisation des Nations Unies…. Je vous demande donc, compte tenu de ce bilan de l’agression iranienne sans armes nucléaires, d’imaginer l’agression iranienne avec des armes nucléaires. Imaginez leurs missiles à longue portée inclinés avec des ogives nucléaires, leurs réseaux terroristes armés de bombes atomiques... À cette heure tardive, il n’y a qu’une seule façon d’empêcher l’Iran de manière pacifique pour qu’il n’obtienne pas de bombes atomiques. C’est en plaçant une ligne rouge sur le programme iranien d’armes nucléaires...
Intervient ici l’inénarrable épisode de la bombe qui ressemble comme deux gouttes d’eau lourde à celle qui coiffait le prophète dans les caricatures danoises.
Petite boutique et énorme montagne
« Laissez-moi vous montrer. J’ai apporté un diagramme pour vous. Voici le schéma. C’est une bombe, et là, c’est le détonateur… Le détonateur peut être réalisé dans un atelier de la taille d’une salle de classe. Il peut être très difficile à trouver et cibler cet atelier, en particulier en Iran. C’est un pays qui est plus grand que la France, l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne réunies… La même chose est vraie pour la petite installation dans laquelle ils pourraient monter une ogive ou une arme nucléaire qui pourrait être placée dans un porte-conteneurs. Il y a des chances que vous ne trouveriez pas cette installation… ».
Doit-on en déduire que pour éliminer un risque très hypothétique que créerait une bombe qui n’a pas encore vu le jour, il faille un jour prochain rayer l’Iran de la carte et un tiers de sa population avec ? C’est la menace - ou le chantage - que le Premier ministre hébreu vient de brandir à la face médusée de la planète. La référence à Josué n’était donc certainement pas gratuite, mais calculée, et les initiés auront compris 5 sur 5 !
« La ligne rouge devrait être établie ici. Avant que l’Iran n’achève la deuxième étape de l’enrichissement d’uranium nécessaire pour fabriquer une bombe... Chaque jour, ce point se rapproche. C’est pourquoi je vous parle aujourd’hui avec un tel sentiment d’urgence. Et c’est pourquoi tout le monde devrait sentir ce sentiment d’urgence… Voulons-nous compromettre la sécurité du monde sur l’hypothèse que nous allons trouver un petit atelier dans un pays qui représente la moitié de la taille de l’Europe ?
Il vaut mieux entendre cela que d’être sourd
« Nous écoutons les paroles des prophètes juifs Isaïe, Amos, Jérémie, traitons tout le monde avec dignité et compassion, recherchons la justice, chérissons la vie et prions pour la paix. Ce sont les valeurs intemporelles de mon peuple et celles-ci sont le plus grand don du peuple juif à l’humanité. Engageons-nous aujourd’hui pour défendre ces valeurs afin que nous puissions défendre notre liberté et la protection de notre civilisation commune ».
De mon humble avis, je ne suis pas certain de parfaitement partager les “valeurs civilisationnelles“ de M. Netanyahou dont les connexions synaptiques doivent être bien différentes des nôtres. Surtout si ce sont celles du Livre de Josué. Alors laisserons nous les fanatiques – ceux-là réellement dotés d’armes nucléaires et prêts à s’en servir, est-il besoin de lire entre les lignes ? – continuer à déchirer les Évangiles et à cracher – au sens littéral - sur les symboles de la Foi catholiques3 ? Oui ? Non ? Ouvrons les yeux !
Notes :
* Bibi Fricotin est un héros de la bande dessinée française né en 1924 des œuvres imaginatives Louis Forton, également progéniteur des « Pieds Nickelés ».
1 – On lira avec le plus grand profit le petit livre de Jean Soler « Qui est Dieu » 2012 Éd. de Fallois. Sur les datations cf. p. 11.
2 - Des extrémistes juifs s’en sont pris mardi 25 sept. au monastère franciscain du Mont Sion et au Couvent Saint-François situé près du Cénacle où s’est tenu - selon les Évangiles – la Cène, dernier repas du Christ avec ses disciples, en inscrivant sur la porte d’entrée : « Jésus, fils de p… ». Comme lors des précédentes opérations antichrétiennes qui se multiplient actuellement dans les “territoires occupés“ et à Jérusalem, le forfait a été signé « Le prix à payer » ! Les décisions de l’Unesco en octobre 2011 d’accepter en son sein l’État palestinien, puis en juin dernier l’inscription de la Basilique de la Nativité à Bethléem au Patrimoine mondial de l’Humanité, ont déclenché une vague de haine sans précédent de la part des groupes de pression sionistes à travers le monde avec l’accord (tacite) de M. Benyamin Netanyahou. À Jérusalem, en février 2012, après avoir vandalisé un cimetière chrétien sur le Mont Sion, des fanatiques ont marqué les murs du monastère de la Croix - grec-orthodoxe - de graffitis tels : « Mort aux chrétiens », « Jésus est un singe », « Nous allons vous crucifier », « Marie était une prostituée ». L’église baptiste de la rue Narkis n’a pas été épargné puis le 4 sept. ce fut au tour du monastère catholique de Latroun dont la porte fut incendiée.
3 - Pour les prêtres chrétiens, sortir dans la vieille ville de Jérusalem est un cauchemar, les juifs orthodoxes ayant l’habitude de le cracher dessus. On se référera sur ce point à l’étude de l’universitaire Israël Shahak - disparu en 2001 – « Histoire juive, religion juive, le poids de trois millénaires » qui révèle que pour certains juifs « déshonorer des symboles religieux chrétiens est un devoir religieux » et cela depuis le second siècle de l’ère chrétienne. En 2008, des ultra-sionistes avaient eu la judicieuse idée d’organiser un autodafé public du Nouveau Testament à Or Yehuda, dans la banlieue de Tel-Aviv. En juillet dernier le député Michael Ben-Ari s’était complaisamment fait photographier déchirant les pages des Évangile [Le Point 17 juil. 2012].
La référence biblique citée par M. Netanyahou dans son adresse à la Soixante-septième Assemblée générale des NU le 28 sept. 2012 comme illustration de sa volonté de Paix !
Livre de Josué. Extraits de la traduction du Chanoine Augustin Crampon 1826/1894
À noter que le terme hébreu de Heh’m ou herem, ici traduit pudiquement par “anathème“, signifie en vérité et à l’évidence holocauste, immolation collective, sens qui s’impose clairement et sans aucune ambigüité à la seule lecture du Livre de Josué. Mais c’est également le cas dans le chapitre des “Nombres“ par lequel Moïse transmet la volonté de son dieu de colère au Peuple errant.
Une litanie assez lassante de massacres et d’autoglorification montrant de façon assez hallucinante une déité monolâtrique comme l’esprit tutélaire d’une bande de pillards et de brigands. Notons que les Conventionnels, amis et émancipateurs du Genre humain, tyrannicides éclairés par les l’esprit des Lumières n’ont pas interdit et fait brûler un Livre encombrés d’aussi noires superstitions et vecteur d’une haine absolue de l’Autre. Un livre phare pour la démocratie universelle. Pour revenir au sens littéral du mot “anathème“ il suffit de lire le texte lui-même pour en éclairer le sens d’une clarté lugubre : à ce titre il convient de lire, en lieu et place de “il les dévoua par anathème“, « il ordonna leur holocauste », soit l’apologie cannibale du sacrifice humain collectif. À ce titre l’on comprend mieux que l’Église ait quasiment mis à l’index pendant près de quatre siècle un texte qu’il ne convenait pas de mettre entre toutes les mains.
Chapitre 6 - 20 Le peuple poussa des cris, et les prêtres sonnèrent des trompettes. Et lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa une grande clameur, et la muraille [de Jéricho] s'écroula, et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. 21. S'étant emparés de la ville, ils livrèrent à l'anathème tout ce qui se trouvait dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, même les bœufs, les brebis et les ânes, par le tranchant de l'épée. Chapitre 8 – 1.Yahweh dit à Josué : « Ne crains point et ne t'effraie point. Prends avec toi tous les hommes de guerre, lève-toi et monte contre Haï. Vois, j'ai livré entre tes mains le roi d'Haï et son peuple, sa ville et son territoire. 2. Tu traiteras Haï et son roi comme tu as traité Jéricho et son roi ; seulement vous pillerez pour vous son butin et son bétail. Dresse une embuscade derrière la ville . 7. Alors, sortant de l'embuscade, vous vous emparerez de la ville ; Yahweh, votre Dieu, la livrera entre vos mains. 8. Quand vous aurez pris la ville, vous la brûlerez ; vous agirez selon la parole de Yahweh. 22. Et les Israélites les battirent, sans leur laisser ni un survivant ni un fugitif ; 23. ils prirent vivant le roi d'Haï et l'amenèrent à Josué. 24 Lorsqu'Israël eut achevé de tuer tous les habitants d'Haï dans la campagne, dans le désert, où ils l'avaient poursuivi, et que tous furent jusqu'au dernier passés au fil de l'épée, tout Israël revint dans la ville et la passa au fil de l'épée. 25. Le nombre total de ceux qui périrent en ce jour fut de douze mille, tant hommes que femmes, tous gens d'Haï. 28. Josué brûla Haï, et en fit pour toujours un monceau de ruines, qui subsiste encore aujourd'hui. 29. Il fit pendre à un arbre le roi d'Haï et l'y laissa jusqu'au soir. Au coucher du soleil, Josué donna l'ordre de descendre son cadavre de l'arbre ; on le jeta à l'entrée de la porte de la ville, et on éleva sur lui un grand monceau de pierres, qui subsiste jusqu'à ce jour. 30. Alors Josué bâtit un autel à Yahweh, Dieu d'Israël, sur le mont Hébal, selon l'ordre que Moïse, serviteur de Yahweh, avait donné aux enfants d'Israël - Chapitre 10 – 28. Le même jour, Josué s'empara de Macéda et la frappa, elle et son roi, du tranchant de l'épée ; il dévoua par anathème la ville et tous les êtres vivants qui s'y trouvaient, sans laisser échapper personne, et il traita le roi de Macéda comme il avait traité le roi de Jéricho. 29. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Macéda à Lebna, et il attaqua Lebna. 30. Yahweh la livra aussi, avec son roi, entre les mains d'Israël, et il la frappa du tranchant de l'épée, elle et tous les êtres vivants qui s'y trouvaient, sans en laisser échapper aucun, et il traita son roi comme il avait traité le roi de Jéricho. 31. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Lebna à Lachis ; il établit son camp devant elle et l'attaqua. 32 Et Yahweh livra Lachis entre les mains d'Israël, qui la prit le second jour, et la frappa du tranchant de l'épée, elle et tous les êtres vivants qui s'y trouvaient, comme il avait fait pour Lebna. 33. Alors Horam, roi de Gaser, monta pour secourir Lachis ; Josué le battit, lui et son peuple, sans laisser échapper personne. 34. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Lachis à Eglon ; ils établirent leur camp devant elle et l'attaquèrent. 35. Ils la prirent le même jour, et la frappèrent du tranchant de l'épée ; tous les êtres vivants qui s'y trouvaient, Josué les dévoua par anathème ce jour-là, selon tout ce qu'il avait fait pour Lachis. 36. Josué, et tout Israël avec lui, monta d'Eglon à Hébron, et ils l'attaquèrent. 37. L'ayant prise, ils la frappèrent du tranchant de l'épée, elle, son roi, toutes les villes de sa dépendance et tous les êtres vivants qui s'y trouvaient, sans laisser échapper personne, comme Josué avait fait pour Eglon ; et il la dévoua par anathème, avec tous les êtres vivants qui s'y trouvaient. 38. Josué, et tout Israël avec lui, se tourna vers Dabir, et il l'attaqua. 39. Il la prit, elle, son roi et toutes les villes de sa dépendance ; et ils les frappèrent du tranchant de l'épée, et ils dévouèrent par anathème tous les êtres vivants qui s'y trouvaient. Sans laisser échapper personne. Josué traita Dabir et son roi comme il avait traité Hébron, et comme il avait traité Lebna et son roi. 40. Josué frappa tout le pays : la Montagne, le Négéb, le bas pays et les coteaux, avec tous leurs rois, sans laisser échapper personne, dévouant par anathème tout ce qui avait vie, comme l'avait ordonné Yahweh, le Dieu d'Israël. 41. Josué les battit de Cadès-Barné à Gaza, et tout le pays de Gosen jusqu'à Gabaon. Chapitre 11 - 10 En ce même temps, Josué revint et prit Asor, et il frappa son roi de l'épée ; car Asor était autrefois la capitale de tous ces royaumes. 11. Les enfants d'Israël frappèrent du tranchant de l'épée tous les êtres vivants qui s'y trouvaient, en les dévouant par anathème ; il ne resta rien de ce qui avait vie, et l'on brûla Asor. 12. Josué prit toutes les villes de ces rois et tous leurs rois, et il les frappa du tranchant de l'épée, les dévouant par anathème, comme l'avait ordonné Moïse, serviteur de Yahweh. 13. Mais Israël ne brûla aucune des villes situées sur les collines, à l'exception seulement d'Asor, que brûla Josué. 14. Et tout le butin de ces villes, et leur bétail, les enfants d'Israël le pillèrent pour eux ; mais ils frappèrent tous les hommes du tranchant de l'épée, jusqu'à ce qu'ils les eussent détruits, sans rien laisser de ce qui avait vie. 15. Ce que Yahweh avait ordonné à Moïse, son serviteur, Moïse l'avait ordonné à Josué, et Josué l'exécuta ; il ne négligea rien de ce que Yahweh avait ordonné à Moïse. 20. Car c'était le dessein de Yahweh que ces peuples endurcissent leur cœur pour faire la guerre à Israël, afin qu'Israël les dévouât par anathème, sans qu'il y eût pour eux de miséricorde, et qu'il les détruisit, comme Yahweh l'avait ordonné à Moïse.
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