« Si je savais quelque chose qui fût utile à ma patrie et qui fût préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime. » Montesquieu
« Pour les intérêts de notre pays, il ne faut pas avoir peur de mettre la main dans celle du diable » Jacques Foccart
Berceau de l’humanité... l’admettent sans trop y croire tous ces pyrrhoniens opiniâtres, honteux d’une aussi sombre ascendance. L’Afrique n’est pas loin de nous rappeler le destin cruel des héros de la tragédie grecque. Mère désavouée, elle continue de subir les assauts enfiellés d’une progéniture renégate, outrée, semble-t-il, par une filiation aussi peu glorifiante. Des siècles durant, la génitrice noire ne cesse d’être saignée à blanc, déchiquetée par la fureur vampirique d’une descendance matricide.
Qu'il est loin le temps où, crédules mais généreux, croyant à la fin du colonialisme, des visionnaires de l'envergure d'Amed Sékou Touré, de kwamé n'krumah, de Modibo Keita, de George Padmore, de Patrice Lumumba, de Jomo Kenyatta ou d'un Léopold Sedar Senghor rêvaient d'une Afrique renaissant de ses cendres, chacun s'ingéniant à l'atourner au gré de son imagination. Senghor peinait à concilier sa "négritude" révoltée et son fédéralisme candide, lui qui ambitionnait la création d'un Commonwealth à la française. Pour ce poète, l’âge des empires est révolu, les sociétés humaines de demain seront fondées sur la solidarité de langue et de culture. Il voyait dans la francophonie la panacée à tous les maux de l'Afrique française. La langue de l'empire, devenue pour lui l'outil par excellence du dialogue des diversités ethniques et culturelles, finirait par aplanir tous les clivages au sein d'un espace géographique où les anciens prédateurs et leurs victimes se côtoieront dans l'égalité, la paix et la prospérité. Poète avant tout autre chose, Senghor confondait sans doute l'humanisme idéaliste de la littérature des lumières avec la sombre réalité de l'empire.
Il faut bien reconnaître toutefois que l'idéologie du "monde libre" martelée par les alliés pendant les années quarante a fait un grand nombre d'adeptes parmi les peuples colonisés qui ont cru naïvement à l'avènement d'un monde égalitaire. En réalité, les états occidentaux, soutenant discrètement Hitler dans sa guerre contre l'URSS, ne s'attendaient guère à la débacle allemande. Ils ont alors vite fait volte face, diabolisant les nazis vaincus et récupérant la victoire des soviétiques, se présentant ainsi comme les libérateurs de l'humanité et les vainqueurs du fascisme.
Rares, sont ceux qui, en Afrique, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, échappaient à l'emprise du chant enivrant de la liberté. Rares sont ceux qui, à cette époque, soupçonnaient les indépendances de n'être qu'un simple remodelage de l'exploitation impériale. Harcelés par la lutte héroïque des peuples d'Afrique, les empires coloniaux tardaient à lacher prise, multipliant les massacres gratuits comme ceux de Sétif et de Madagascar. Mais, les temps n'étant plus ce qu'ils étaient, pressés par l'URSS et la chine d'un coté et par les Etats Unis de l'autre, le Royaume Uni et la France n'étaient plus de taille à faire face aux guerres de libération. Les deux superpuissances naissantes ont presque d'un commun accord porté le coup de grâce aux derniers empires coloniaux européens branlants et d'un autre âge. Continuant méthodiquement son travail de sape, le grand frère étasunien, a définitivement ouvert toutes grandes les portes à la libre circulation de ses capitaux.
C'est dans ce contexte confus de mutation impérialiste que sont nés les rêves les plus fous et les plus généreux du panafricanisme. L'idée des États unis d'Afrique germait déjà dès les années vingt dans l'esprit de l'écrivain jamaïcain Marcus Garvey, qui rêvait d'une Afrique forte et solidaire. Un autre intellectuel et activiste afro-américain, William Edward Burghardt Du Bois fut considéré durant toute la première moitié du XXe siècle comme le père du Panafricanisme. Il faut dire que ce rêve d'unité africaine touchait toute la diaspora noire qui après des siècles d'esclavage et de ségrégation espérait tant de ces indépendances qui aux yeux de tous ces hommes arrachés à leur terre natale redonneraient au noir son statut d'homme libre. Le panafricanisme, au-delà de la lutte anticoloniale à l'intérieur du continent, se présente comme un élan universel d'émancipation de la race noire.
La restructuration de l'hégémonie impérialiste correspondant à l'éclipse des empires français et britannique et à l'émergence des blocs étasunien et soviétique a ouvert pour quelque temps une brèche laissant fleurir des mouvements fédératifs tels que le panarabisme, le panafricanisme et les non-alignés. Au beau milieu de cette effervescence tiers-mondiste sans égal, les voix tonitruantes de kwamé n'krumah, de Modibo Keita, d'Amed Sékou Touré appelaient à l'unité du continent. Pour n'krumah l'union n'est ni plus ni moins que la fusion organique des Etats africains. Sa doctrine empreinte d'un marxisme non orthodoxe associé au concept traditionnel africain de collectivisme, vise la résurrection des valeurs humanitaires et égalitaires de l'Afrique profonde. Paradoxalement et comme pour narguer ses pères fondateurs, l'Organisation de l'Union Africaine née en 1963, au lieu de consacrer la fusion instaure la division en reconnaissant l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Les chefs d'états de toutes ces nations fraîchement constituées ont préféré ainsi entériner le partage du continent décidé par les prédateurs européens pendant la conférence de Berlin de 1885.
Quelques années d'euphorie sur le chemin des indépendances ont constitué le seul moment de répis pour ce continent meurtri par des siècles d'esclavage et de colonisation. Profitant de la guerre froide, la France revient à la charge en proposant à ses colonies une dépendance allégée. Ce fut d'abord la loi-cadre de Gaston Defferre de 1956 accordant une large autonomie de gestion interne. En 1958, le général de Gaulle soumet à référendum une Constitution qui prévoit l'instauration d'une Communauté franco-africaine reconnaissant aux territoires africains une semi-souveraineté limitée à la gestion de leurs affaires intérieures. Si un grand nombre de territoires consultés ont répondu par "oui", d'autres comme la Guinée de Sékou Touré ont rejeté la constitution. Le dirigeant guinéen, considérait à juste titre qu'à la différence de la loi Defferre, la Communauté franco-africaine avait pour objectif le démembrement des deux grandes entités fédérales, l'Afrique occidentale française (AOF) et l'Afrique équatoriale française (AEF). Derrière son discours rassembleur de Gaulle planifiait en fait la "balkanisation" de son ancien empire colonial pour mieux le contrôler. A la fougue unificatrice de kwamé n'krumah , le chef de l'état français répondait, comme pour morguer le président ghanéen, par le morcellement et la dislocation d'une grande partie du continent. L'originalité paradoxale de la décolonisation française est d'être allée plus loin encore que la conférence de Berlin en procédant à la désagrégation systématique de l'espace et du tissu social africains. Cette nouvelle saignée s'inscrit dans la marche à contre-courant de l'empire qui s'enlise dans deux guerres atroces au Vietnam et en Algérie. Le sort de l'Afrique noire française est désormais scellé malgré l'avènement des indépendances en 1960. La balkanisation opérée par de Gaulle a enfanté des entités exsangues incapables de se départir économiquement du giron de l'ancienne métropole. Le plus funeste est d'avoir tracé au crayon des territoires sans cohérence culturelle ni géographique. Lorsque M. Sarkozy affirme dans son discours de Dakar que les africains ne sont pas entrés dans l'histoire, il oublie justement que c'est le colonialisme qui les en a chassé en mettant en lambeaux et leur géographie et leur histoire.
Ruiné par les anglais et les français, le continent noir doit subir encore une fois les assauts de nouveaux empires. Pendant près de trente ans, les États Unis et l'Union soviétique s'affronteront par africains interposés, multipliant les massacres fratricides et les famines. C'est dans ce contexte de guerre froide que les étasuniens vont fermer l'oeil, laissant les mains libres à l'ancienne métropole de gérer comme elle l'entend ses colonies indépendantes. En septembre 1961, de Gaulle explique la future politique française en Afrique : « Notre ligne de conduite, c’est celle qui sauvegarde nos intérêts... » Jacques Foccart, responsable de la cellule africaine de l’Elysée, sera plus explicite : « Pour les intérêts de notre pays, il ne faut pas avoir peur de mettre la main dans celle du diable ». Ainsi est né ce réseau occulte qui sera connu plus tard sous le nom oxymorique de Françafrique. Une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires franco-africains organisés en réseaux et lobbies va constituer la face cachée de la politique française en Afrique subsaharienne. Au mépris flagrant de l'état de droit seule la raison d'état orientera la politique de l'hexagone dans cette partie du monde. Depuis cette époque, la politique africaine de la France relève du domaine réservé du chef de l’État et échappe donc à tout contrôle démocratique. Si les français sont tenus à l'écart des agissements de ce réseau, les africains , eux, sont maintenus dans la misère la plus noire alors que les richesses de leur sol et sous-sol circulent entre les mains des dirigeants français, des partis politiques de la métropole et des "gouverneurs noirs". Les rentes considérables des matières premières tout comme l'aide au développement sont détournées dans une large mesure pour assurer le financement occulte des grandes formations politiques ; elles servent par ailleurs à commanditer toutes sortes d'interventions en terre africaine pour garantir "la stabilité" des régimes. Jouant admirablement son rôle de « sous-traitant » des États-Unis pour contenir l’expansion communiste sur le continent, l'état français a réussi à étouffer toute velléité indépendantiste authentique. Diabolisation des insoumis, corruption, rétorsions économiques, coups d'état, assassinats politiques... tels sont les faits d'armes qui ont jalonné le long parcours de cet "homme de l'ombre" qu'était Jacques Foccart. Tous les chefs d'état qui ont succédé à de Gaulle ont continué son oeuvre. Dès son arrivée à Matignon en 1986 Chirac récupérera le réseau foccartien. Mitterrand crée alors son propre réseau mettant à sa tête son conseiller Afrique, Guy Penne. A la mort de Foccart en 1997 c'est Robert Bourgi qui héritera de son rôle auprès de la droite.
Les déclarations fracassantes du candidat Sarkozy promettant de mettre fin à ces pratiques s'évaporaient quelques semaines après son investiture. Le 27 septembre 2007 à l'Elysée, le chef de l’État s'adresse en ces termes à Robert Bourgi, après lui avoir décerné la Légion d’Honneur : « Je sais, cher Robert, pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique étrangère de la France, avec efficacité et discrétion. Je sais que, sur ce terrain de l'efficacité et de la discrétion, tu as eu le meilleur des professeurs et que tu n'es pas homme à oublier les conseils de celui qui te conseillait jadis, de “rester à l'ombre, pour ne pas attraper de coup de soleil'. Sous le chaud soleil africain, ce n'est pas une vaine précaution. Jacques Foccart avait bien raison. » C'est ce même Robert Bourgi qui demandera à l’Elysée, au nom du président gabonais Omar Bongo, la tête de Jean-Marie Bockel, le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, coupable d’avoir publiquement dénoncé en 2008 le réseau et annoncé solennellement vouloir "signer l'acte de décès de la "Françafrique". C’est Bourgi qui poussera aussi vers la sortie Bruno Joubert, le "Monsieur Afrique" de la cellule diplomatique de l’Elysée.
Cette politique chaotique de l'exécutif français montre à quel point la Françafrique se débat pour se replacer sur l'échiquier impérialiste en pleine mutation. Le discours de Cotonou (Bénin), où le candidat à l'Elysée avait promis l'avènement d' "une relation nouvelle (...), équilibrée, débarrassée des scories du passé" cherche surtout à séduire des pays africains non francophones comme l'Angola et le Nigeria pour leur pétrole et l'Afrique du Sud en tant qu'acheteur potentiel de centrales nucléaires. En Afrique francophone, il s'agit tout en préservant les vestiges du pré-carré françafricain de diminuer les charges de la métropole en réduisant entr'autres les contingents de l'armée sur le sol africain. En effet, face à la percée chinoise la compétitivité des entreprises françaises est lourdement pénalisée par le poids des charges que leur coute le réseau françafrique. C'est dans cet ordre d'idées que Sarkozy se tourne vers les Etats Unis pour les appeler à la rescousse. Si de Gaulle a fait de la françafrique l'instrument de la pérennité de son empire, Sarkozy, pris dans le tourbillon de la mondialisation, transforme l'état en simple représentant commercial au service de quelques entreprises.
Jamais de mémoire d'homme la fureur néo-libérale ne s'est emparé de la sorte de prédateurs de tout acabit : étasuniens, français, israéliens, britanniques, russes, chinois... En transe, ils se jettent encore une fois sur la proie, toujours la même...
Sur les traces de de Gaulle, ils parachèvent l'oeuvre en lacérant ce qui reste : Somalie, Soudan et peut-être bien encore une fois le Nigéria alors que la Cote d'Ivoire est au bord de la guerre civile. Oui, la bonne vieille recette n'a rien de suranné : dresser les ethnies et les confessions les unes contre les autres... On est alors assuré du spectacle grandiose des carnages à la surface et des richesses du sous-sol.
Mais de grâce, entre gens civilisés a-t-on besoin de tant de massacres pour vandaliser ce continent meurtri ?
Ne serait-il pas mieux de s'entendre entre nations policées ?
A quand donc la prochaine conférence de Berlin ?!
Fethi GHARBI
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Hello Juluch, Il me semble que c’est plus un article anti-colonialiste qu’anti-Français. Nous ne faisons que partie du lot. On ne peut tout de même pas nier le pillage des richesses de l’Afrique au profit de l’occident. Qu’un article exprime la douleur de cette situation peut se concevoir.
Que l’Afrique ait des problèmes internes, c’est une réalité. mais disons que ceux qui la volent ne font rien pour apaiser ces tensions. Ils ont besoin de pantins à leur solde à la tête des Etats. Mais tout ceci est tellement connu.
j’en ai pas honte, tous le monde en a profité, on a créé des écoles, des dispensaires, on a soigné, guéris des épidémies et la paix était établie...
Se n’est plus le cas à présent.
Leurs politiques sont corrompus et profitent du système et s’en mettent plein les poches !
Leur richesses on les vole pas que je sache, on les payes....
L’auteur de l’article, qui essaye de nous culpabiliser ferait mieux de retourner chez les siens les aider, au lieu d’être chez nous et jouir du confort que lui fournit l’affreux état colonisateur !!
« Leurs politiques sont corrompus et profitent du système et s’en mettent plein les poches ! » (juluch)
Il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs. Pour ce qui est des corrompus, la France n’a de leçons à donner à personne. Et pour de qui est de la corruption active, voyez plutôt du coté des multinatinales. Sachez aussi
J’ai comme une tendance à penser que plus on est corrompu et mieux on est encensé par la trop fameuse « communauté internationale », et inversement.
La dette et l’Afrique : Premièrement, l’endettement provoque des dégâts considérables par l’appauvrissemnt des populations. Deuxièmement, elle sert à l’édification des infrastructures indispensables à l’activité des multinationales, autrement dit pour nos entreprises de TP et nos exportations d’engins par effet boomerang. Troisièmement, elle sert aux achats d’armements. Et enfin, le surplus sert à acheter les classes compradores des PED avec la bénédiction des dirigeants occidentaux, et ce, pour une double raison : outre l’asservissement des populations condamnées à la misère pour cause de remboursement sans fin, l’autre raison si elle est moins cruelle n’en est pas moins déshonorante : cet argent détourné revient dans les banques Suisses pour la plupart, et sert essentiellement à abreuver l’industrie de luxe des pays riches. Comme chacun devrait savoir, les inégalités sont aux industries de luxe ce que les poules sont aux œufs, et inversement : indispensables.
Comment on peut laisser passer ce message sans réagir, pourquoi ne supprime t-on pas le compte d’un hurluberlu comme ça qui passe son temps proférant des insultes et des anathèmes qui n’intéressent que les pauvres types décerébrés de son acabit. Le fait qu’ils pullulent en ce moment n’est pas une excuse.
"Le processus de la colonisation d’un pays repose toujours sur les mêmes stratégies :
- D’abord il faut supprimer l’autosuffisance des paysans, dans le cas présent les Anglais s’approprient les terres des paysans nomades les Maasaïs, dans le cas de la France, c’est la mécanisation de l’agriculture par les tracteurs et la chimie de guerre reconvertie en chimie de paix.
- Ensuite ces paysans n’étant plus autonomes on peut créer une situation de chômage économique, chose inexistante dans un pays auto-suffisant sur le plan de l’habitat et de l’agriculture.
- La production du pays est ensuite orientée vers l’exportation.
- Il ne reste plus qu’à créer une classe dirigeante politique en les achetant avec les babioles qu’on donnait aux tribus primitives. Mais les babioles ont désormais la forme d’une Mercedes, un cadeau plus lourd et plus guerrier pour la guerre mondiale des industriels.
- On peut alors mettre en place la NOUVELLE culture industrielle, réservée, dans un premier temps, à la classe dirigeante locale.
- Les parts de marché augmentent les empereurs industriels gagnent plus d’argent, car ils ont plus d’esclaves.
- Il ne reste plus qu’à prendre le contrôle de la création monétaire du pays."
Mon voisin à la cité universitaire de Heidelberg avait l’habitude de me dire que : « Die Franzosen sind große Mäuler » (les Français sont de grandes gueules) et ils croient que Paris est le centre du monde. Si on critique la POLITIQUE FRANÇAISE, alors on devient ANTI-FRANÇAIS. Et la sentence tombe : « Retournez y dans vos pays ». Si comme tous les Africains qui critiquent la France vivent dans ce pays. Revenez sur terre la France n’est plus une super puissance, ni politique encore moins économique.
J’ai beaucoup aimé votre article. Touchant. Bien écrit. Et tellement vrai. Pauvre , malheureuse Afrique. La proie de tous les vampires humains, Saignée pour ces richesses !
Tant d’hommes de valeurs sur ce continent qui est aussi le nôtre, beaucoup de courage sans doute mais pas assez face à l’avidité des puissances coloniales et néo-coloniales. Et les Chinois, maintenant...
C’est un deuil affreux. Et nous, ici, qui glissons sur la même pente. Nous les anciens maîtres qui devenons esclaves.
Du fait du tribalisme qui gangrène quasiment tous les pays africains, il est donc plus facile pour un africain d’être panafricaniste que citoyen de son propre pays. Si l’on suivait la volonté d’indépendance ou au minimum d’autonomie de la plupart des ethnies, il y aurait au moins 300 si ce n’est 3000 pas indépendants sur le continent La nationalisme n’existe que lors des matchs de foot et encore les sélectionneurs sont obligés de tenir plus compte du panachage ethnique de l’équipe que des qualités sportives des joueurs
Fidèles à leurs habitudes, les petites cervelles, les haineux lobotmisés rendent le débat impossible. Et l’autre qui demande à l’auteur de rentrer chez lui, alors que l’auteur n’est chez personne, il est sur le net et il peut déposer ces idées pour être débattues.Que l’on soit d’accord ou pas, il faut avancer des arguments, pas des débilités. L’autre aussi qui demande à l’auteur de se taire et de cesser de dire des choses intéressantes, pensant que les agoravoxiens ont besoin de lire ses stupidités. Ils ne se sont même demandés si l’autre nous écrit de Caracas, ou de Kampala, son nom seul leur a suffit à ses energumènes. L’auteur nous écrit de Tunisie. Et si il nous écrivait de Paris ou de Londres, et après ? Il n’a pas le droit ? Il a tout le droit, comme nous avons tout le droit de lire son avis.C’est vous qui devez vous taire, petites cervelles de moineau !
Pour l’auteur merci de cet article bien écrit, et ne soyez pas intimidés par les petits merdeux ! L’Afrique a subi le colonialisme et il est temps de prendre son destin en main.Il est vrai qu’elle doit faire plus d’effort pour se mettre sur la même longueur d’onde de ce monde qui a été conçu pour profiter à un seul mode d’être, de penser et d’agir, celui occidental, qui n’est pas le sien. Soit, L’Afrique accepte d’entrer dans le moule, soit de se penser autrement.Pour ça, il faut balayer toute l’Afrique de tous ses corrompus qui la rongent pour faire profiter qu’un cercle fermé, leurs familles et les salopards des pays puissants qui les soutiennent et qui pensent toujours avoir droit au chapitre.
J’ajoute, que Aafrit devrai le suivre histoire de lui tenir la main afin qu’il ne se perde pas en chemin !! lol !!
Juluch
L’auteur est nul part, ici c’est internet, un forum citoyen pour des gens qui veulent débattre mais non pas un champs pour des cloportes. Et si ça ne te plait, ne viens pas polluer ce genre d’articles avec tes arguties.Ou du moins fais-nous une faveur, TAIS-TOI !
Ce n’est pas toi qui dois m’apprendre ce que je dois dire ou pas.Le monde tel que je vois n’est pas si petit comme le tien, raclure, pour l’entasser dans un manichéisme réducteur, comme vous savez bien le faire toi et tes copains : nous les blancs civilisés et les autres, les barbares. Et pire encore, loin de moi l’idée de le réduire en des concepts se référant aux mythes.
bonsoir Monsieur comme déja dis par ailleurs , l’afrique veut changer de « diable » grand bien lui fasse elle est pesuadée que le jaune lui sera plus doux vous echangerez vos matieres premieres contre des infrastructures : si le deal vous convient je me permet de vous rappeler qu’un diable meme nouveau reste le diable. L’afrique est devenue un luxe que nos pays exangues ne peuvent se permettre seules les multinationales apatrides y trouvent leur compte. Du peu que nous pourrons desormais nous offrir nous traiteront directement avec les chinois . Quand à vous votre legitime besoin de couper les ponts devras s’accompagner du reflux et arret des flux migratoires et des millions d’euros qui versés en france n’y sont pas dépensés.J’ai aimé l’afrique du peu que j’en ai vu j’y ai vu tout un ’petit peuple" courageux qui survit Debout dans l ’enfer quotidien des potentats locaux je professe depuis un mépris incommensurable pour les docteurs avocats ingenieurs journalistes africains qui se sont tirés en occident geignant sur la colonisation et leur négritude ventres pleins et culs au chauds laissant seuls et abandonnés aux tyrans leurs freres. J’entend votre discour sur le colonialisme un peu d(honneteté pardon de rigueur intellectuelle eut été appréciés tous les peuples se comportent ou se sont comportés un jour en colonisateurs et pour l ’afrique je vous soupconne de le savoir , bien sur l échelle du différentiel technologique importe dans l impact des colonialismes , toutefois cher monsieur par exemple imaginez le deplaisir des bochimans quand a la recherche de nouveau paturages les peuples pasteurs bantou/zoulou deboulerent dans ce qui est maintenant la RSA.Les blancs quitteront l Afrique baste à y regarder de près des noirs tel Mugabé font tout ce qu’il peuvent pour que des africains quittent cette terre eux !
Apparemment monsieur vous ne connaissez ni la politique de l’Afrique encore moins son histoire. Avant de porter la toge du Professeur, vous devriez lire le livre de Marc BLOCH intitulé L’Atelier de l’Historien. Vous faites de l’histoire à rebours. La première épidémie enregistrée sur le continent africain est la Syphilis contemporaine de la colonisation. Le SIDA aussi crée par erreur par des labo américains qui a contaminé des milliers d’anciens habitants de la COLONIE belge du Congo (difficile à croire mais les preuves scientifiques existent http://www.dakaronline.net/Video-Le-Sida-un-virus-cree-par-accident_a8675.html. Alors arrêtez svp votre leçon de révisionnisme.
« on a créé des écoles, des dispensaires, on a soigné, guéris des épidémies et la paix était établie... ». L’écriture de l’histoire est toujours le fait du vainqueur. Les Romains qui ont vaincu les Gaullois ont toujours traités ces derniers de barbares.
Enfin, quand vous dites : « Leur richesses on les vole pas que je sache, on les payes.... », il n’y a rien de plus faux. Et cela démontre toute votre ignorance des relations commerciales actuelles entre la France et ses anciennes colonies africaines. Pour chaque centime donné par la France comme aide au développement, elle en a pris 10000. Je vous livre ici le témoignage d’un ancien Président africain et meilleur ami de Giscard d’Estaing (cette vidéo a été censurée et interdite en France pays de la liberté)
J’avais écris ici même sur agoravox (il y a quelques mois seulement) qu’il n’existe pas plus corrompus que les politiciens français. J’ai subi les foudres des ignorants qui ne connaissent rien des intérêts géo-stratégiques de la France en Afrique. wikileaks vient de me donner raison. Je demande aux journalistes français : s’ils sont au courant qu’un président africain séjourne dans son ambassade à Paris, que les journalistes soient aux aguets et observent très bien, les hommes politiques français qui viennent « dire bonjour » et sortent avec des attaché-casé.
En matière de corruption, la France n’a pas le droit ni le devoir moral de s’ériger en donneur de leçon. L’affaire Bettencourt-Woerth-Banier et Cie est encore fraîche dans nos mémoires. Ce pays, chantre de la transparence, est devenu la risée du monde. Et si on enquêtait sur la pieuvre que constitue la France-à-fric, on verra que l’affaire Bettencourt n’est rien par rapport à la realité.